Line 6 Vetta II HD

Vetta v1 upgradé en v2.
La puissance est plus que suffisante !!! 2x150w !!! je n'ai jamais mis le volume à plus de 4, même avec un batteur furax !
Possibilité de combiner 2 amplis avec différents HP, type de micro de reprise et des effets.
Le chainage est presque entièrement paramétrable.

Les sons sont assez variés, les réglages faciles, surtout avec l'interface graphique pilotée par un PC ou Mac.
Les effets sont nombreux, pas forcément très variés.

1. Puissance ? Trop ! Je n'ai pas encore eu l'occasion de le pousser ne serait-ce qu'à moitié, même en extérieur. Mais l'avantage des têtes à modélisation par rapport au tout lampes (il faut bien qu'il y en ait parfois…) est qu'on ne perdra pas en dynamique en jouant à bas volume. En tout cas, pour l'utilisation que j'en fais le plus fréquemment (répète), je mets à 1 ou 2/10 le volume et je gère le reste avec la pédale volume du pédalier FBV. En config studio ou sur scène, la sortie ligne stéréo sur une console vous envoie le son en façade (là je ne vous apprends rien) et si vous vous servez du baffle (j'ai le Line6 VST-412 Slant) comme retour, c'est pas demain que vous le pousserez à fond, à part peut-être à Bercy…
2. Les caractéristiques de cette tête me semblent correspondre aux infos fournies par la marque. En tout cas, je ne trouve pas ces dernière exagérées. Je jouais beaucoup sur pédaliers d'effets Boss auparavant (sur combos Marshall) et passer au tout en un avec le Vetta II, c'est le jour et la nuit.
3. Transistor.
4. La structure du Vetta est forcément différente d'une tête classique. On ne trouvera pas ici la config usuelle canal clair - crunch - saturation. Puisque les effets intégrés + modélisations d'amplis + baffles font le boulot en amont, on utilise les presets ou les sons créés perso et on les assigne comme on veut pour les piloter au pied (pédalier à mon avis indispensable, surtout sur scène évidemment). Précision importante tout de même : il existe bien deux canaux, 'ampli 1' et 'ampli 2' dont le gros avantage est qu'on peut leur assigner le réglage qu'on veut ET les faire jouer ensemble (ou bypasser l'un ou l'autre d'une pression du pied). Ca peut donner des résultats originaux, comme un son de guitare acoustique + un crunch, etc. Je n'ai pas encore exploré toutes les implications de cette config.
Quant aux connexions, il ne manque pas grand chose : sorties stéréo (Jack + XLR), Midi (In-Out-Thru), footswitch, insert effets stéréo, connexion PC, input guitare façade et arrière, sans oublier l'entrée Ethernet de la Variax, la gratte de Line6 qui fait la paire avec les Vetta et autres Pod XT. Il est vrai que j'utilise moi-même ce tandem et même si la Variax 500 n'est pas le top du top en matière de lutherie, le fait de pouvoir combiner les modélisations de guitare qu'elle contient avec les possibilités du Vetta II, ça vous ouvre une palette sonore impressionnante, que je trouve idéale pour le live (genre, on commence une intro à la 12 cordes, on passe au solo en satu, on finit en arpèges chorus, etc, tout ça du bout du pied).
5. Les 'plus' par rapport à la concurrence. C'est évidemment une affaire de choix et de priorités pour chacun, mais pour moi l'offre de polyvalence maximale, la puissance, l'adaptabilité du Vetta (studio, répète, live, casque, etc), tout ça c'est de la plus-value. Après, bien sûr on n'atteindra sans doute pas l'équivalent du tout lampes pour les puristes du son, mais pour la différence de prix et les avantages qu'on a par ailleurs, selon moi il n'y a pas photo. En outre, si on pousse le volume sur scène, sur certains sons je défie quiconque de déceler la différence sans une écoute très attentive.

1. Je joue beaucoup en sons clairs. Avec les réglages usine (presets) j'obtiens déjà satisfaction. Si on prend le temps de bien se choisir sa simulation d'ampli, de baffle (et qu'on branche la guitare qui va bien), ça devient carrément top. Que ce soit en jazz ou pour du Dire Straits, ou en simulation acoustique, je retrouve le timbre et la chaleur recherchés. Ca ne sonne pas 'transistor' au mauvais sens du terme, comme sur beaucoup d'amplis (y compris de la même marque). Ma Strat US là dessus, on s'y croit comme dirait l'autre.
2. Comme beaucoup de matériels Line6, on peut décliner le paramétrage des sons, effets et modélisations jusque dans le détail. Le Vetta est assez intuitif de ce côté là heureusement. L'accès à chaque effet est aisé en façade (on le sélectionne, on l'édite, on sauvegarde, hop). Les réglages principaux (tonalités, volumes, etc) se font directement par potards. Sur le pédalier FBV, on shunte ou active chacun des effets qui compose le pattern utilisé, on peut accéder directement à son pattern favori, accorder la guitare, régler le tempo au pied, activer l'un ou l'autre ou les deux canaux simultanément, etc. Donc en résumé, oui les corrections sont efficaces et la polyvalence… j'en ai déjà parlé. Les presets d'usine en disent assez long eux même (sons Vai, Police, Pink Floyd, SRV, Metallica, etc).
3. Disto présente, ça oui! Ca envoie. Bon, je pense que comme pour tout bon ampli qui se respecte, si on veut en tirer le meilleur, il faut trouver l'alchimie entre le choix du bon grain, de la bonne simul d'ampli, baffle, et bien sûr de guitare. Ceci fait, je n'ai pour ma part aucun problème de buzz. Quant au souffle, il faut vraiment que je hausse le gain, que j'utilise le micro single coil, etc, pour que ça commence à ronfler un tout petit peu. Sinon, silence jusqu'à ce que le mediator touche la corde. Et c'est encore plus impressionnant avec la Variax… puisqu'elle n'a pas de micros. On peut jouer à dix centimètres du baffle et même faire sonner des harmoniques sans buzz ou larsen indésirable.
4. Effets intégrés. Plein. Contrairement à Boss sur certains pédaliers GT ou autres, Line6 n'est pas allé chercher des sons synthé et autres bizarreries sans grand rapport avec l'approche guitaristique qui pour moi prévaut quand on se sert d'un stack. Par contre, tout y est ou presque : distos, overdrives, modulations, reverbs, delays, compression, wahs, harmonisation, simulation acoustique (avec la Variax, on sort du banjo, du dobro, du sitar, etc, très crédible). Il y a bien sûr un insert stéréo d'effets externes, pilotables au pied également depuis le FBV. Je l'utilise essentiellement pour entrer un second delay et ainsi avoir le choix de bypasser l'un ou l'autre selon mon jeu et le morceau. C'est plus un confort qu'une nécessité. Sur d'autres amplis ou combos, ça peut varier, mais à ce niveau là, le Vetta est très bien armé. C'est vraiment le plus de cette tête.