C’est une machine tout à fait particulière. Elle n’a jamais été commercialisée sous la forme d’un synthétiseur, comme présenté au Namm en 1995. Sa date de sortie fut sans cesse repoussée jusqu’à devenir inexistante.
Installation / Mise en oeuvre / Edition
La forme la plus proche physiquement de ce clavier fut le Trinity, avec son écran tactile. Et à la surprise générale, sous la pression peut-être des développeurs de Korg qui y travaillait dessus depuis début 1990, la plateforme Oasys fut disponible sous la forme d’une carte PCI, en 2000.
Son
La grande nouveauté de ce synthétiseur, c’est son fonctionnement interne. Là où les synthétiseurs traditionnels sont basés sur une architecture plus ou moins figée, l’Achitecture Ouverte d’Oasys ne possède rien de prédéfini. Au lieu d’avoir une mémoire Rom où sont stockés les algorithmes de synthèse, ceux-ci sont stockés dans une mémoire Ram reprogrammable à souhait. Chaque voix ou effets provient d’un assemblage de fonctions DSP, des blocs connectés entre eux formant un algorithme. De ce fait, Oasys peut créer des sons utilisant n’importe quelle forme de synthèse, modélisation physique, analogique, FM, additive, vectorielle, etc, grâce au logiciel SynthKit Algorithm Design Tool.
Avis général
La technologie Oasys a été réutilisée pour concevoir les algorithmes du synthétiseur monophonique Prophecy, mais également du Trinity qui a hérité de son interface tactile, du Z1, du Wavedrum, et du MS2000. Ils ne permettant pas d’en produire des nouveaux.