La mienne c’est celle-ci, achetée sur Reverb auprès d’un vendeur allemand (photo issue de son site) :
En toute transparence, cette PRS SC 245 de 2010 en édition limitée affiche des specs très alléchantes (table 10 top, corps acajou 1 pièce, binding de manche, bird inlays, vernis nitro, excellents micros 57/08, mécaniques à blocage super onctueuses, chevalet wraparound ultra confortable...) et se négocie à un prix très nettement inférieur à la Seraph VNS sur le marché de l’occasion alors qu’en neuf les tarifs sont plus proches si on regarde du côté de l’actuelle McCarty SC 594. Quand on a la chance de posséder les deux guitares, on est frappé de la similarité entre les deux belles, même si les sensations sont un peu différentes du fait du diapason plus court de la PRS (modèle 245 oblige). La PRS l’emporte haut la main concernant le confort et l’équilibre, tout tombe parfaitement sous la main, elle est aussi un peu mieux finie quand on regarde certains détails (ex : les incrustations de nacre sur la touche).
Sur le plan sonore, c’est avant tout une histoire de goût mais la PRS délivre un pur son, plus proche des standards avec un caractère chaud et beaucoup de sustain, là où la Springer est plus atypique avec son côté très résonnant et brillant (sincèrement, on a parfois l’impression de jouer un croisement de Gretsch et d’ES).
En toute rigueur, il faudrait plutôt comparer la PRS SC à la Seraph Standard en terme de specs car elles sont vraiment très très proches, et je serais vraiment intéressé pour en essayer une (s’en aller jusqu’à en acheter une pour cela car je suis devenu un peu frileux avec Springer). Après, si on raisonne gamme tarifaire, la PRS se place plutôt face à la VNS bien qu’elle n’ait pas du tout ce mojo relic particulier que sait produire avec talent M. Springer.
A savoir avant de se lancer dans un achat