Je précise aussi au passage que je ne compte pas mettre une somme astronomique dans le truc. Aux alentours de la centaine d’euros. A 20/30 balles près.
La majorité des amplis acceptent des inpédances de 8 à 4 ohms Je pense que ça devrait passer. Personnellement j’ai un ampli stéréo pour 8ohms et 2 enceintes en 6 ohms pour écouter de la musique dans mon garage. ce sont des éléments de récup et ça fonctionne depuis des années.
Donc que l’impédance de l’ampli soit plus élevée que celle des enceintes n’est pas un problème ? Et dans l’autre sens ? Par exemple un ampli de 4 Ohms dans des enceintes en 6 Ohms ?
N’empêche que, pourquoi Yamaha n’a pas contruit une enceinte en respectant les "standards d’impédance" qu’on trouve habituellement ailleurs ?
Les amplis sont généralement prévus pour accepter de 4 à 8 ohms. si tu mets des enceintes de 2 ohms tu bousilles l’ampli. si tu mets des enceintes de 16 ohms la restitution est faible.
Je pense que les enceintes 6 ohms sont prévues ( dans mon cas) pour ajouter un caisson de basses ( s’il est en 2 ohms on a 6 + 2 = 8 ohms impédance de l’ampli).
s’il est en 2 ohms on a 6 + 2 = 8 ohms impédance de l’ampli
Oh que non, à moins de les brancher en série !
L’impédance en parallèle se calcul comme suit : R1xR2 / (R1+R2) > 6x2/(6+2) = 12/8 = 1,5 ohms
pardon je pensais en série ( R eq = R1 +R2) et pas en dérivation voir post au dessus pour la formule
Y’a un moyen simple de s’en tirer… mais en sacrifiant une partie de la puissance.
Pour adapter un HP de 6 Ω sur un ampli d’impédance normalisée:
1) Pour obtenir 8 Ω, mettre en série une résistance de puissance de 2 Ω.
2) Pour obtenir 4 Ω, mettre en parallèle une résistance de puissance de 12 Ω.
La puissance fournie par l’ampli se répartit :
1) 75% dans le HP et 25% dans la résistance.
2) 66% dans le HP et 33% dans la résistance (en arrondissant, car le total doit bien sûr donner 100%)
Dans les deux cas, les % de répartition permettent de calculer la puissance de la résistance d’ajustement.
Le 1er cas donne moins de pertes et nécéssite une résistance de moindre puissance que le 2e cas.
Résistance équivalente à plusieurs résistances quelconques Rx en série ou parallèle :
Série: R = Σ Rx = R1 + R2 + R3… (résistance équivalente = somme des résistances)
Parallèle: R = 1 / (Σ 1/Rx) = 1 / (1/R1 + 1/R2 + 1/R3)… (résistance équivalente = inverse de la somme des inverses des résistances)
Pour deux résistances en parallèle, la formule R = (R1 x R2) / (R1 + R2) est juste mais trompeuse,
car elle laisse croire qu’au-delà de deux résistances on aurait R = (R1 x R2 x R3 x… ) / (R1 + R2 + R3 +… )
… ce qui est totalement faux.
Merci Jean -Christophe c’est un plaisir de lire tes corrections!
A y est, on rentre dans une sphère qui me dépasse. Dès qu’on commence à faire des maths avec des lettres, pour moi ce ne sont plus des maths et j’avoue que j’ai du mal à capter.
Merci pour ton explication JC. De toute évidence tu maîtrises bien ton sujet.
à moi ! dans mon stock j’ai des micros ( basse ou guitare) sans indication d’emplacement. Je crois ( vous allez m’aider) que l’impédance n’est pas la même.
Comment les reconnaître?
quelle est l’influence de l’impédance sur le son?
à vous
Pour les micros les constructeurs donnent une valeur de résistance, pour un même modèle elle est plus élevée en bridge, une autre solution (qui ne marche pas avec les EMG et les micros Strat) consiste à mesurer l’écart entre les plots qui est un peu plus important en bridge qu’en neck, cet écart est également plus important si les micros sont prévus pour une guitare équipée d’un vibrato type Floyd Rose.
Le niveau de sortie est généralement proportionnel à la résistance, mais dépend aussi du type d’aimants.