L’exemple
Selon ma subjectivité, je place sur le diagramme un humbucker 490R et un P90…
Ça peut ouvrir un débat :
— autres qualificatifs ou zones à placer sur la carte ;
— déplacement des micros par rapport aux zones repérées…
Exemple de proposition :
— un son "plein" : au niveau de "saturé", sur l’axe violet…
— un son "boisé" = "plein" + "chaud" + "grave" un peu : entre "chaud" et "rond"…
— un son "caverneux" (jazzbox) = un peu "distordu" (effet d’écho, réverb) + plutôt "grave" "profond" : sur l’axe des tonalités, en dessus de "rond"… Ça sonne "creux"…
Rééditions - rajouts pour penser une amélioration du tableau :
"mordant"
"criard"
"aéré" (au sens de pas waxpoté ???)
Ta quadrature est bien pensée mais le placement sera toujours arbitraire, non ?
Mais pour différencier les micros d’un même fabriquant, comme une norme, ça peut le faire...
C’est un bon schéma mais je rejoins RAW sur le fait que ce sera toujours arbitraire de remplir un croquis.
Je n’y comprends rien mais je salue l’initiative..
Belle idée ! si tu gradues tes repères tu pourra empiler et lister plein de micros et chacun pourra afiner sa recherche. exemple tiens quelle est la gamme de micros à 3 et -1 ?
l’idée me semble bonne, il manque, à mon humble avis, une référence : dans l’absolu, je sais pas situer un Mafia Rockfield (B), un TB4 ou un D-Activator (B). j’avoue ne pas avoir d’idée de la "référence", qui n’est pas forcément au centre de ce diagramme d’ailleurs.
my 2 cents.
OUi, le repère précis, ça manque… Là ça reste un brouillon de projet.
Dans le genre, dans les années 76-78, j’avais adhéré complètement à une appellation des couleurs selon le Cube de Hickethier de type Blanc = "000", jaune pur (primaire)="009", rouge = "909"…
Ça donnait des poésies du genre "Ma chérie, j’adore quand tu mets ta robe de couleur 197 ! elle va très bien avec tes talons couleur 803 qui contrastent vraiment avec elle !"
Exact, le centre n’est pas dans ce cas la "norme" de ce qu’on devrait "aimer".
L’appréciation pour qq peut très bien d’ailleurs se fixer sur du "chaud" à un instant puis pour un autre type de musique, d’envie choisir le "boueux" ou le "cristalin" à un autre moment…
Dans ce sens je n’ai pas noté "neutre" ou "polyvalent"… D’ailleurs je me demande si ces mots s’adapteraient à des sons (plutôt micro).
toujours arbitraire
— Rocca
Entièrement d’accord. C’est ce que j’ai avancé avec "subjectif".
Mais pour différencier les micros d’un même fabriquant, comme une norme, ça peut le faire...
C’est l’idée aussi.
On peut le penser pour les guitares, essences, les condos, les câbles (bien que perso, j’ai du mal à voir la différence sonore entre deux jacks)…
Autres : pour les guitares, j’avais envie d’attribuer des genres (Jazz, Funk, Rockab, Metal, Punk…), en classant de la même manière et prenant exemple sur des artistes connus… L’étiquetage m’a semblé réducteurs pour ces artistes : je n’ai jamais su recenser mes CD autrement qu’en les structurant par ordre alphabétique, et encore : "Led Zep" à L-"Led" ou à Z-"Zep" ? "Zappa" à "The Mother" ? "The Rolling Stones" ?
Et puis c’était un peu trop "Histoire des lézards en plastique au collège"…
révélé a raison. Tant qu’un protocole de mesure n’est pas établi ton graphique reste subjectif même s’il fait progresser la vue globale des "performances" des micros
Entièrement d’accord avec ça.
Là il faut l’aide des techniciens plus compétents que moi. Ingénieurs du son à guitaristes plus avertis.
D’où ce thread.
Perso, j’ai atteint la limite.
Ce diagramme, mixe l’influence du niveau de sortie, et du spectre sonore.
Mais le pb, c’est que les micros sont souvent classés par
les 3 bandes Grave, Medium et Aigu.
Et un micro n’est pas forcément qu’aigu par exemple,
mais au contraire creusé dans le médium avec des
graves et aigus renforcés. Ou l’inverse...
Un micro a haut niveau de sortie n’est pas forcément distordu ou trash
(voir les micros actifs)
Tout dépend si l’on sort sur un ampli transo ou un lampe,
qui lui va cruncher ou saturer + ou - vite.
Le spectre sonore "brut" en lui même est assez significatif,
mais plutôt difficile à analyser/comparer,
pour déterminer la différence entre différents micros.
EXEMPLE :
Accord de mi (en position près du manche), suivi de la corde de mi grave
(note la plus basse de la guitare, 80Hz de fondamentale),
suivie de la note la plus aigüe de la guitare utilisée
(21ème frette de la corde de mi aigüe).
On voit que le spectre de la guitare (fondamentales + harmoniques)
est inférieur à 8000Hz et que les harmoniques reviennent avec des pics,
de manière régulière
Dans ce type de schéma, alliant la puissance de sortie associée à chaque fréquence,
un diagramme en 3d, serait peut être plus parlant...
1) D’accord aussi.
Ce genre de diagramme ne peux pas être rigoureux ne serait-ce qu’à cause de ce que tu signales, Kookoo.
J’ai bien dit qu’il s’agissait d’une tentative de clarifier le vocabulaire inventorié dans nos posts qui traite du son, que ce soit des micros, de la lutherie… Et tu as donc vu juste quand tu as repéré cet organisation rendue intuitivement à partir des manip de potars VOLUME/TONE ; qui est le réglage quasi minimal des guitares électriques.
VOLUME =
influence du niveau de sortie
= axe vertical du diagramme que j’ai dessiné en haut du thread, je pense. Clean = niveau mini, Trash = niveau de saturation maxi.
Mais j’aurais dû inverser et mettre le Clean en bas…
TONE =
spectre sonore
= axe horizontal du diagramme…
Après il y a split/pas split, capot/pas capot, proche des cordes/loin… sans compter la possibilté d’intervenir sur les plots…
Mais le plus délicat a traiter et effectivement, en effet, le besoin de "moduler" en fonction des caractères physiques analysable :
pas forcément qu’aigu
2) Pour ton diagramme, quel logiciel ? quelle interface ? Je vois que c’est PC…
3) Et plus précisément ici, quel micro ?
La lutherie doit aussi importer, non ?
Un spectre d’amplitudes phases/fréquences c’est tout à fait objectif !
Mais ca contient énormément d’information : le nombre total de diagrammes différents possibles monte très vite en flèche. Même avec un pas de mesure de par exemple 1024 (ce qui n’est pas si élevé que ça) De plus les harmoniques peuvent interférer entre elles et induire une variation des phases : le spectre n’est pas figé, il est dynamique dans le temps. Une unique photo à l’instant ’t’ ne donne pas une image fidèle du son réel.
Si on veut s’en servir de base pour une classification, on se retrouve avec autant de catégories que de variations possibles, alors oui c’est objectif, mais ça ne réduit pas la taille de l’espace des configurations possibles. En d’autres termes, ça ne fait que remplacer une classification par une autre.
Et se baser sur une seule note (pour diminuer la quantité de données) est insuffisant puisqu’en général le timbre d’un instrument varie entre ses notes les plus graves et ses notes les plus aigues. Pour que ce soit réellement représentatif, il faudrait tenir compte non pas d’un seul diagramme, mais de l’ensemble complet de tous les diagrammes sur tout le spectre de l’instrument, PLUS l’ensemble de toutes leurs combinaisons possibles lorsqu’il s’agit d’un instrument polyphonique, PLUS les variations de phase dans le temps, etc…
Un spectre d’amplitudes phases/fréquences c’est tout à fait objectif !
Mais ca contient énormément d’information : le nombre total de diagrammes différents possibles est une fonction exponentielle qui monte très vite en flèche. Même avec un pas de mesure de par exemple 1024 (ce qui n’est pas si élevé que ça)
Si on veut s’en servir de base pour une classification, on se retrouve avec autant de catégories que de variations possibles, alors oui c’est objectif, mais ça ne réduit pas la taille de l’espace des configurations possibles. En d’autres termes, ça ne fait que remplacer une classification par une autre.
j’allais le dire…
@zicopilote (message supprimé)
Le djent
Truc de Ouf ! Connaissais pas !
P**** ! J’adore.
Côté musique-son, je vais avoir besoin de relire de très nombreuses fois ton post pour assimiler.
Côté poésie, je me baigne dans les mots.
Coté arts pris selon leur globalité, je pille :
le spectre n’est pas figé, il est dynamique dans le temps. Une unique photo à l’instant ’t’ ne donne pas une image fidèle du son réel.
Sachant qu’on a le même schéma pour la couleur.
Pire, je rebondis en bricolant un peu :
Une unique photo à l’instant ’t’ ne donne pas une image fidèle de son réel.
.
Ton truc ça résonne - raisonne même en philo.
NB : J’aime de plus en plus la gratte qui a su m’amener ici !
Intuitivement (!) j’aurais pu objecter ça et suis donc en accord avec ce que dis J-C :
se baser sur une seule note (pour diminuer la quantité de données) est insuffisant puisqu’en général le timbre d’un instrument varie entre ses notes les plus graves et ses notes les plus aigues. Pour que ce soit réellement représentatif, il faudrait tenir compte non pas d’un seul diagramme, mais de l’ensemble complet de tous les diagrammes sur tout le spectre de l’instrument, PLUS l’ensemble de toutes leurs combinaisons possibles lorsqu’il s’agit d’un instrument polyphonique.
Toutefois, même si au post 15 j’en convenais qu’il fallait appeler à la science pour donner un peu de rigueur à mon schéma, je rappelle que le but reste de pouvoir interpréter des ressentis d’usagers pro ou amateurs lambda qui décrivent et note leur matériel dans par exemple :
https://www.zikinf.com/materiel/seymour-duncan-sh-4,7941
ex :
bastounet36 sur Seymour Duncan SH-4
A essayé ce modèle
Avis général 8 sur dix
pour le rock en général, micro équilibré et net. Je l’avais en bridge sur une jackon dinky, bon son métal avec un sh2 en neck
ou :
guilhem01 sur Seymour Duncan SH-4
A essayé ce modèle
Avis général 6 sur dix
Micro un peu surestimé à mon goût.
Drive pas mal, mais son clair pas très agréable, sec et pas très chaleureux.
etc.
Toutefois, même si au post 15 j’en convenais qu’il fallait appeler à la science pour donner un peu de rigueur à mon schéma, je rappelle que le but reste de pouvoir interpréter des ressentis d’usagers pro ou amateurs lambda qui décrivent et note leur matériel
Ben justement, si on approche ça sous l’angle analytique (par exemple des sciences physiques) alors on voit tout de suite l’explosion colossale des combinatoires possibles, ce qui va en sens contraire de tout objectif réaliste de classification…
Et faire appel à la rigueur d’une science objective dans l’espoir d’atteindre un but intuitif me semble pour le moins contradictoire, non ?
Ci-dessous un diag extrait d’une doc Boss qui tente une "classification" de leurs distos.
Perso, connaissant certaines d’entre elles, je ne les aurais pas classées comme ça…
Waouu ! Des tableaux comme ça j’en mangerais ! Même si je sais que c’est un malicieux moyen promotionnel des objets : "Faut acheter TOUT ce qui ne se superpose pas sur le graphique pour être complet" !
Et faire appel à la rigueur d’une science objective dans l’espoir d’atteindre un but intuitif me semble pour le moins contradictoire, non ?
Je voyais ça comme :
1) Intuition => expérimentation, analyse => validation ou invalidation du schéma => rédaction d’avis d’utilisateurs
pour ceux qui auraient réfléchi dans ce forum ; pas au niveau industriel et marketing.
2) Relevés des termes des avis d’utilisateurs émis => application même grossière du tableau => se faire une vague idée dans un comparatif d’éléments…
Au départ le tableau ne devait aller guère plus loin, il aurait permis de filtrer l’euphorie de l’acheteur qui la plupart du temps vante son choix à l’excès pour ne pas passer pour un c** ou au contraire descend en flèche, à l’excès aussi, le vendeur, la firme pour se venger d’une tromperie…
NB : mais je suis heureux de voir que les gens se passionnent la-dessus.
C’est le chaînage d’éléments qui fait le son, du médiator jusqu’à la technique de jeu en passant par la gratte, l’ampli etc...
Donc impossible à cataloguer car le rendu de chaque élément dépend du reste du signal.
Tu dis :
impossible à cataloguer car le rendu de chaque élément dépend du reste du signal
C’est vrai, et chaque jour je le constate, un énervement, un manque de disponibilité peut engendrer des variantes désagréables du son. Ne serait-ce qu’au niveau de sa propre écoute. Et on aura beau tournicoter le potars, revoir l’accordage… rien ne semblera sortir de bon.
Ce que tu dis, m’amènerait à conclure qu’il est vain de vouloir se renseigner à partir des avis cf Audiofanzine (pire d’après les avis Thomann de clients qui peuvent aussi vouloir se rassurer). Reste donc, quand on ne peut pas essayer en situation, sur une guitare identique, un ampli identique à :
• étudier les diagrammes techniques cf. le post de Kookoo :
— il faut quand même avoir été sérieusement initié ! (moi, ça ne me parle pas)
— il faut pouvoir les établir / les trouver / s’abonner à des revues…
— je tiendrais aussi compte de la remarque de Jean~Christophe au post 21 :
Un spectre d’amplitudes phases/fréquences c’est tout à fait objectif !
• acheter selon la nomenclature commerciale
— ce que je trouve très moyen ! non ?
cf. l’image de J.C. au post 25 et sa remarque sur
l’explosion colossale des combinatoires possibles
• acheter selon le prix censé refléter la qualité
— je n’y crois pas.
Même si parfois le pas-cher-chinois peut êtres correct et tu dis toi même :
c’est pas le prix qui fait sonner les micros, d’ailleurs sur tout les extraits que j’ai écouté les Throbak KZ115 me semblent mieux sonner que les Tom Holmes 450/455.
Nous sommes d’accord.
• la réputation diffusée par les pubs du type :
Surtout si on cherche le Lollar qui va magnifier le son "clair"…
(Remarque, zont l’air biens les Lollar de Laura !)
• Au pif… j’essaye / je revends…
Mais je pense qu’il faut le faire sur des occas. si on ne veut pas y laisser des plumes…
===
Actuellement, par ex., comme je suspecte une défaillance de l’Alnico V manche de de ma SA1300 dont je n’arrive pas à équilibrer le niveau entre les plots (E aigu et B sonnant "un peu plus creux que les autres cordes", "légèrement plus faible comme un peu étouffé", j’envisage de le remplacer par le 490T (lui-même remplacé par un Tornade sur ma LP :
— Si ça rend mieux (subjectif !) qu’avec le Yamaha MIJ 1984 d’origine qui selon les avis (subj.) devrait être meilleur, j’en déduirais que le micro Yam a vécu ;
— si ça rend moins bien ou pareil j’essayerai autre chose…
Zebig parlait des Hysteric pour remplacer ses Tornade et perso, comme je suis HYPER SATISFAIT des PAF Tornade qu’il m’a conseillé, je garde ma LP avec… et je n’ai pas les moyen d’expérimenter pour la Yam dans de l’Hystéric neuf alors et je risque de ne pas en trouver l’occasion, surtout à mon prix…
…
@révélé (message supprimé) tu dis :
Ce que je proposais était une base objective suffisante.
C’était mon idée aussi.
En fait, je suis obligé de préciser que mon idée n’est pas de produire un inventaire complet classant les micros ou les étiquetant, mais de construire une structure qui filtrerait objectivement la subjectivité des infos qu’on peut recevoir.
Je sais qu’il y a du paradoxe la dessous, mais pas tant que ça.
Le pb vient du fait que le langage "sonore" commun (du pékin moyen ou de l’industriel chinois translaté) s’honore d’autres domaines pour enrichir sa terminologie. Le passage d’un domaine à un autre implique ainsi des allégories, des paraboles et autres figures de style, des approximations et licences littéraires.
Et nous devons faire avec un grand foutoir en lisant les articles dont la rédaction n’est quasiment jamais scientifique.
Mais le pire c’est que des sens souvent s’y cachent et le choix du son à soi ne va pas être anodin.
Pour illustrer, je reprends quelques mots à ce que j’ai pu trouver :
— son "costaud" - cf. sport. un peu différent de "qui a de la niaque" (nerveux, hargneux) ou "pêchu"…
— son "vitaminé", "doppé" - cf. le sport de haut niveau avec cependant pour nous une légalité encore admise. profitons-en. Pas de radar pour glisser sur les frettes…
— son "chaud" cf. degré Kelvin pour la couleur, cf. degré Celsius pour la "vraie" température qu’on la prenne à la météo ou ailleurs…
— son "rond" cf. la sculpture, la volumétrie du X et les connotations enchanteresses que cela vante…
— son "équilibré" - cf le cirque. Funambulisme serein. Reste à savoir si on va passer d’un côté à l’autre en traversant un ruisseau des Alpes ou d’un côté à l’autre des Chutes du Niagara… Mais certains aiment la démarche titubante des retour de pub. D’ou le creusement des médium ou le jeu de l’égaliseur dont le but est le plus souvent de déséquilibrer la sono pour "sculpter" un son original, son son, qwa !
— son "net" cf. photo, image, coupe de cheveux…
— son "clair" cf. photo, image. En politique on dit transparence…
— son cristallin cf. matériau, sculpture du Baccara. En politique, c’est transparent + intransigeant. J’y vois Saint Simon et Robespierre et on approche du son "tranchant" et "métallique".
— son "sec" cf. cuisine, saucisson mais aussi peinture…
— son "baveux". No comment… ça amène au "trash"…
construire une structure qui filtrerait objectivement la subjectivité
Il y a effectivement une contradiction fondamentale entre les termes "objectivement" et "subjectivité".
Si on arrivait à faire ce que tu décris, le subjectif serait objectivable et par suite ne serait plus qualifiable d’objectif (par définition) ce qui est une réfutation de l’hypothèse proposée.
son "costaud", "qui a de la niaque", nerveux, hargneux "pêchu", "vitaminé", "doppé", "chaud", "vraie", "rond", "équilibré", "net", "clair", cristallin, "tranchant" et "métallique", "sec","baveux", "trash"…
Ces mots n’auront pas nécéssairement tout à fait le même sens pour tout le monde (et même parfois, pas le même sens pour une seule et même personne si on la questionne à des instants différents)
Alors pour servir de base objective partageable par tout le monde, bon courage.
___
Mais chacun des mots que tu as listés pourrait être mis en correspondance (bijective) avec un nombre, ayant certaines propriétés particulières… ça permettrait par exemple de passer d’un concept à un autre via une simple opération (par exemple une multiplication)
Répondre à une question posée sous forme purement littérale reviendrait à résoudre une équation algébrique de niveau élémentaire (avec les 4 opérations)
A l’inverse, décomposer une expression littérale en éléments de base consisterait à factoriser le nombre qui correspond à cette expression. (etc)
Si tu ne les connais pas déjà, vois par exemple les propriétés des nombres de Gödel.
(méfie-toi des ouvrages de vulgarisation qui simplifient au point de dénaturer totalement le sujet, je crois que tu connais déjà ce genre de biais et sais t’en méfier)
Si on arrivait à faire ce que tu décris, le subjectif serait objectivable et par suite ne serait plus qualifiable d’objectif (par définition) ce qui est une réfutation de l’hypothèse proposée.
le subjectif (…) par suite ne serait plus qualifiable d’objectif » : le subjectif n’est jamais qualifié d’objectif !
Je crois qu’on s’embrouille. Tu devais vouloir dire :
« l’ objectif (…) par suite ne serait plus qualifiable d’objectif ».
ou
« le subjectif (…) par suite ne serait plus qualifiable de subjectif »
Et dans ces deux cas je ne vois pas pourquoi.
Un subjectif peut être objectivable : Une structure qui filtrerait objectivement la subjectivité est le principe même des science dites humaines :
— psychologie analysant objectivement les rêves ;
— linguistique, sémiologie analysant objectivement le langage, le roman, la poésie ;
— dans notre domaine, nous avons la psychoacoustique…
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Pour étayer le sujet, je relis actuellement le livre (scientifique et universitaire)
Le Son de Michel Chiron paru en 1998. Plus précisément le chapitre 11, Décrire et classer les sons.
J’ai aussi trouvé
La recherche intelligente de sons
étude de CLAUDE Olivier, établie en 2008
(http://architexte.ircam.fr/textes/Claude06a/index.pdf)
dont je livre dès maintenant un extrait qui pourrait enrichir la cartographie que j’ai tenté de dresser en départ de fil :
Aigu : notion de hauteur tonale
Agréable : sensation de bien-être à l’écoute et notion de belle esthétique du son
Agressif : sensation de désagrément, de gêne (ex. : fraise du dentiste)
Attaque lente / rapide : Dimension perceptive du son lié au temps d’attaque
Bouché : Absence d’aigu et de médium aigu
Brillant : Riche en harmonique aigüe
Chaleureux : provoque une sensation de confiance
Clair : qualité agréable qui oscille entre un caractère plutôt aigu ou plus proche de la notion
de brillance (luminosité)
Constant : son d’une seule fréquence, qui n’est pas interrompu dans le temps
Continu : son qui n’est pas interrompu dans le temps et qui garde la même variation dans
l’espace
Diffus : Notion de netteté imprécise du son, l’extinction d’un son noyait dans son acoustique
environnante.
Doux : Entre la notion d’agréable et de velouté
Éloigné : notion de position spatiale
Envoûtant : sentiment d’être englobé et transporté par le son (appréciation personnelle)
Étouffé : absence d’harmonique aigüe et médium
Faible : notion de faible amplitude, souvent associé à la pauvreté et de l’intérêt du son
Feutré : comportement d’une matière dont l’effet sonore est d’amortir1es réflexions du son
Fort : notion de forte amplitude, souvent associé à la puissance et la persistance d’un son
Franc : Attaque rapide, son sec et net
Froid : manque de définition dans 1’esthétique et dans les harmoniques
Grave : présence d’harmoniques graves
Intérieur : son très présent, au premier plan sonore et absence presque de réflexions
Lisse : grain faible
Long : notion de résonance
Métallique : notion entre brillant et froid
Nasillard : approche similaire a la sensation perceptive de parler du nez
Net : attaque rapide
Précis : son directif, brillant, attaque rapide, intelligible
Proche : notion de position spatiale
Pur : une seule fréquence
Résonnant : Notion se rapprochant de l’effet d’écho et de réverbération
Riche : Son riche en harmoniques, son opposé à un son synthétique, son « naturel »
Rond : son doux, voluptueux et présence d’harmonique dans les bas médium-grave
Rugueux : son au grain épais
Sec : notion temporelle, attaque rapide
Sourd : notion de grave et de faible intensité
NB :Je me suis permis de corriger quelques fautes d’accord mais surtout de traiter en gras les mots qu’on retrouve souvent dans les retours d’Audiofanzine ou de Thomann.
Ces mots n’auront pas nécessairement tout à fait le même sens pour tout le monde
Pour ce qui est des interprétations, on pourrait figer un glossaire en y intégrant des définitions du Larousse ou du Robert…
propriétés des nombres de Gödel.
Je ne connaissais pas. Je connais maintenant vaguement. Je préfère quand Zappa me dit :
Shut Up ’n Play Yer Guitar
construire une structure qui filtrerait objectivement la subjectivité
Je redonne quelques précisions - remarques, en attendant de finir la relecture de l’ouvrage de Michel Chiron, Le Son, qui d’ailleurs réfute toute ambition à utiliser le langage commun pour détailler le phénomène audible…
Vidéo YouTube :
Je repense aux Lollar de Laura Cox testés plus haut.
Le meilleur retour des utilisateurs pourrait être une vidéo qui montreraient l’utilisateur en train de jouer une pièce musicale, un riff, ce qui décrirait le mieux les qualités de l’objet acquis (micro-guitare).
On pourrait même en déduire la possibilité d’utiliser l’objet pour un genre musical particulier…
La vidéo pourrait aussi montrer si l’objet permet de sortir un solo au sein d’un groupe…
— il y aurait la restitution audible du son…
— il y aurait la restitution visible des paramètres de l’enregistrement :
• le lieu (réverbération naturelle)…
• le matériel : ampli, effets, médiator, longueur du jack…
• le geste : façon de jouer…
• l’utilisateur : amateur bredouillant, pro confirmé…
Tout ceci est en pleine utopie…
Pour une guitare à 800€ voire plus, l’utilisateur prend le risque de se ridiculiser sur YouTube (tout le monde n’est pas Brice DELAGE !)
De plus, se fendre d’un enregistrement dans sa piaule n’est pas si facile que ça pour un amateur !
Et, si pour une paire de micros à 200€ on peut le concevoir (et encore !), je le vois moins pour un jeu de cordes même à 40€ ou pour un médiator en carbure en molécule de polyméguyon rigidifié au zirconium albuminé.
Spectacle :
Aller en back-stage interviewer le musicien sur les secrets de sa gratte et de son son, et éventuellement lui acheter ses doigts… Hum !
Compte rendu textuel sur audiofanzine ou dans les fora :
C’est ce qu’il se fait. Même si sur Amazon, certaines critiques trop négatives se soldent par un laconique en retour « Votre commentaire n’a pas pu être publié. »
ou si certains utilisateurs signalent :
« Pour une garantie à vie, t’es obligé d’écrire un avis. Et du coup tu complimentes, tu flattes. Bref ! Tu fais un peu le sucker. ».
02/01/2017 - L’avis de Tina Arkos
fr.audiofanzine.com/...avis/
« Extension de la garantie d’un an à garantie à vie si je mets un avis sur audiofanzine, c réglo. »
Messagepar rissons » Lun Nov 05, 2012 12:47 pm
www.riffgauche.net/forum/viewtopic.php?t=8740#
Par ailleurs, il est évident que les mots sont imprécis, traduisent des constats subjectifs.
Le recours à une image 3D permettrait en écrasant cette 3D d’obtenir une photo faussement réaliste du paysage 3D.
Rajouter le temps permettrait d’aborder une quatrième dimension qui malgré-tout ne ferait que s’appuyer sur la pseudo-réalité des photos du 3D écrasé et serait encore une interprétation abusive…
Schéma « personnel » :
Ce serait une alternative. Un outil pensé à plusieurs (ce que nous tentons actuellement) mais que chacun pourrait adapter à ses besoins, goûts…
Le schéma final serait une structure établie par chacun de nous, adaptée à chacun d’entre nous pour déceler les possibilités que rebellent le matériel étudié en rapport avec nos envies, nos goûts.
A ne pas voir donc comme une [universelle] panacée [Ohé ! Ohé !]
Il aurait été modulé par les échanges divers (entre autre ceux que la relation des fora permet) dans un esprit forçant au recul. Je repense en disant cela à Christine Hill interviewant ses « clients » dans sa pharmacie berlinoise et leur soumettait l’éventualité de ne pas en consommer, de chercher des solutions plus soft…
Le schéma ne serait guère plus qu’une mise au clair graphique de l’image mentale qui nous fait d’ordinaire déchiffrer les codes publicitaires, les argumentaires divers qu’on peut lire ici ou là…
Ce diagramme, bien que réducteur, schématique permettrait d’interpréter en allant à l’essentiel !
Les mots qui le légendent renforceraient son pouvoir analytique, sans plus.
@Jean~Christophe (message supprimé)
Ok : admettons un espace 3D fréquence/phase/amplitude.
Il n’y a que 2 dimensions utiles car représenter le module en fonction de la phase (et vice versa) ne présente pas d’intérêt.
On peut faire une représentation temps-fréquence (spectrogramme ou chute d’eau), donc en 3D, quasiment en temps réel avec les machines d’aujourd’hui mais je ne vois pas trop ce que l’on peut en sortir d’intéressant et de quantifiable. De plus le spectre ne donne pas les caractéristiques de non-linéarité.
classer les diverses façons qu’ont les harmoniques de réagir dynamiquement entre elles
Que cela signifie-t-il ? Les harmoniques sont générées par la forme temporelle du signal. Par conséquent quand celui-ci décroit le contenu harmonique se modifie, mais sauf erreur l’oreille ne distingue pas les modifications de phase.
une sinusoïde sortie d’un micro guitare
Ce n’est pas vraiment une sinusoïde.
Peut-être des pistes pour quantifier :
Dans les caractéristiques constructeur on trouve souvent en plus des caractéristiques subjectives (type de son), des paramètres physiques et objectifs tels que le niveau de sortie (mais chacun a son propre protocole de test semble-t-il), la résistance en continu, l’inductance, moins souvent la capacité (mais avec une fréquence de résonance on peut la trouver), le type d’aimant. Il y aurait un exercice à faire pour vérifier s’il y a des corrélations entre la description subjective et les paramètres physiques, incluant éventuellement la charge (volume, tone, cordon, impédance d’entrée ampli, etc.) ; c’est d’ailleurs peut-être déjà fait quelque part.
Ou à partir du signal, un exemple des descripteurs utilisés dans un projet de l’IRCAM : recherche.ircam.fr/…Peeters_2003_cuid…diofeatures.pdf
J’en profite pour rappeler que la guitare produit des sons inharmoniques, c’est-à-dire que l’harmonique n n’est pas exactement égal à n fois la fondamentale, il y a un léger décalage qui augmente avec le rang de l’harmonique.
Je vais être honnête et sans aucune volonté d’être désagréable ou quoi que ce soit, mais ouhlala qu’il est chiant ce sujet, ouhlala… Vraiment.
Que de mots et de technique sur un sujet déjà abordé 1.000 fois dans d’autres forums et sites. Sans parler du vocabulaire et des perceptions de chacun (criard ou pas par exemple), au secours.
Je pense qu’il vaut mieux passer plus de temps à pratiquer son instrument que de se lancer dans ce genre de "recherches" qui font plus penser à un café philo en fin de compte.
Moi je vous lis, mais je vais m’arrêter là hein. Je préfère bidouiller mon son et mes grattes et jouer du rock et du blues. Ça me suffit largement.
Passionnant c’t’affaire (un peu longuet quand même les expliques, je m’en suis presque décollé la rétine).
@Jypass
Aurais-tu ce genre de relevé pour d’autres micros… ...
...… entre autres Gibson 490T, EMG 81/85, Seymour blackout AHB3, Seymour SH13 ??
Ce serait (peut-être ??) intéressant pour les pics fréquentiels à traiter en mix / prod.
@Jypass
Aurais-tu ce genre de relevé pour d’autres micros……
Ce n’est pas moi qui ai mis le graphe sur le fil. c’est kookoo_45 au post 15.
Il est certain que ce genre de graphe n’est intéressant que si on peut le rapporter à d’autres micros connus.
Pour le cas j’aimerais le mettre en relation avec des ressentis pour analyser (scientifiquement - sémiologiquement) la relation graphe (scientifique) - vocabulaire (littéraire) - sonorité (essai musical perso)…
Passionnant c’t’affaire (un peu longuet quand même les expliques, je m’en suis presque décollé la rétine).
Mon prof d’arts plastique dans les années 80 me disait :
« Ne te pose pas de questions, peins ! »
Depuis, j’ai aimé les engagements artistiques de Joseph Kosuth, Sol LeWitt, Lawrence Weiner, je suis fasciné par les interventions de Christine Hill, de Rirkrit Tiravanija, le noir d’Emmanuel Giraud…
Des interventions sur un forum me glissent parfois l’image de Frank Zappa, "SHUT UP ’N PLAY YER GUITAR"…
Mon prof de guitare, récemment me notait :
Parfois je me demande ce que me dirait un prof de Philo. Mais c’est vrai que j’aimerais tant savoir construire une guitare, un ampli, et surtout les faire sonner avec le feeling de Joe Pass, de John Scofield, Gary Moore…
Content toutefois que tu donnes :
Passionnant c’t’affaire
Merci !!!
projet de l’IRCAM : recherche.ircam.fr/…Peeters_2003_cuid…diofeatures.pdf
Je suis allé voir. J’aurais préféré le même doc, in French ! Mais promis je vais faire de gros efforts… Merci !
Il est certain que ce genre de graphe n’est intéressant que si on peut le rapporter à d’autres micros connus. Pour le cas j’aimerais le mettre en relation avec des ressentis
Le problème déjà soulevé est que ces ressentis seront différents pour chaque personne. Différentes personnes qualifieront un même micro avec des mots (au moins légèrement) différents, et en plus donneront des sens (au moins légèrement) différents à un même mot.
analyser (scientifiquement - sémiologiquement) la relation
graphe (scientifique) - vocabulaire (littéraire) - sonorité (essai musical perso)
Je reste persuadé que ce genre d’articulation ne peut être statique, fiable, donc utilisable.
C’est comme si on demandait quelle forme a l’eau : elle a la forme du récipient qui la contient !
Chaque personne étant un "récipient" différent, chacun donnera une réponse différente, d’où l’impossibilité de construire un référentiel identique pour tous.
"SHUT UP ’N PLAY YER GUITAR"
Un cadre de l’Ircam, lors d’une réunion particulièrement "hot" en discussions sur les théories, a dit :
"… je ne suis pas sûr qu’on ’améliorera’ la musique avec des équations différentielles".
D’un côté, je trouve passionnants les échanges sur les théories, le coté "méta-", etc.
D’un autre côté, tout ça n’a plus d’importance quand on joue.
Faut juste éviter de faire les deux en même temps pour ne pas s’emmêler les pinceaux.
la guitare produit des sons inharmoniques, c’est-à-dire que l’harmonique n n’est pas exactement égal à n fois la fondamentale
Si le rapport harmonique/fondamentale n’est pas un entier (voire une fraction d’entiers) alors l’ensemble des ondes stationnaires d’une corde interagissent entre elles avec une rotation de phase qui induit une variation continuelle d’enveloppe. Les cordes étant couplées via les sillets et la table, elles interagiront aussi entre elles. Pour en tenir compte il faut plus de 2 dimensions, et encore plus de diagrammes.
Je ne suis pas d’accord, mais admettons.
C’est très simple à vérifier, même avec Excel ou un tableur freeware qui permet de faire une FFT.
De façon générale faire quelques essais avec les outils à disposition de tous ou presque (STAN, Audacity, tableur, etc.) permet souvent de s’apercevoir que certaines idées reçues ne sont pas fondées ou simplement de mieux comprendre ce qui se passe et d’éviter de raconter des bêtises.
Avec 2 dimensions (par exemple amplitude/fréquence) et un pas de mesure de 1000 seulement, on a 1000 amplitudes possibles pour chacune des 1000 fréquences, soit 1000^2 = un million de diagrammes.
Mais non, il n’y aura qu’un seul diagramme, avec l’enveloppe du spectre, car il n’y a aucune raison pour qu’elle soit différente selon les fréquences. C’est également très facile à vérifier, avec une guitare ou un logiciel pilotant le générateur couplé au micro. Même en 3D l’œil et certains algos savent identifier très rapidement des zones ou points intéressants.
Mais j’ai eu m’impression que ton post allait un peu dans ce sens (?)
Pas vraiment, je disais plutôt que ce genre de visualisation ne donne pas les informations pertinentes pour quantifier des différences et que l’on peut avoir au moins deux approches, soit caractériser à partir des caractéristiques intrinsèques du micro à condition d’avoir déterminé les corrélations entre ceux-ci et le son obtenu, soit quantifier des indicateurs (temporels, spectraux, etc.) à partir du son obtenu pour arriver à lui donner une classification.
Si on veut tenir compte de la réalité
Où as-tu vu une réalité ? Ce ne sont que des hypothèses qui sont fonctions de l’environnement (la guitare), et non du micro ce qui nous intéresse ici. Et pourquoi toujours parler de rotation de phase alors que ce n’est pas cela qui va modifier le son ?
Je ne suis pas persuadé que tout le monde ait les idées très claires sur ce qui sort du micro, donc quelques rappels :
- Un micro se comporte comme une source de tension (fonction du type de micro, aimant, bobinage, etc, mais aussi frappe de la corde, lutherie, position du micro, etc.).
- Le signal est périodique, décroissant en fonction du temps, et comporte de nombreuses harmoniques (pas exactement à cause de l’inharmonicité) dont l’amplitude a tendance à décroitre avec le rang.
- À cause de ses éléments R, L et C, le micro seul se comporte aussi comme un filtre passe-bas du 2ème ordre qui a la particularité d’avoir une bosse avant la fréquence de coupure. En montage réel, les éléments externes volume, tone, trebble bleed, cordon, impédance d’entrée de l’ampli ou pédale, modifient plus ou moins fortement ce filtre et changent fréquence et amplitude de la bosse. Cette bosse se trouve dans la zone des harmoniques de la guitare. Dans une configuration et des réglages figés, la réponse du filtre ne bouge pas, donc selon les notes jouées le niveau relatif des harmoniques ne sera pas le même.
En PJ un exemple de mesure en sortie de guitare, forme temporelle et spectre (sur toute la durée du signal).
EDIT : je vois qu’il y a eu des modifications et que certains points sur lesquels je réponds ont disparu. Ce n’est pas du jeu !
éviter de raconter des bêtises
Comme par exemple, affirmer qu’il suffit « d’un seul diagramme 2D »
pour caractériser toute la richesse du son d’un micro ?
il n’y aura qu’un seul diagramme
A cet instant-là je parlais du nombre de diagrammes possibles sur une grille 1000 x 1000 = 10^6, et non pas du nombre de diagrammes nécessaires pour caractériser un seul micro.
Mais un seul diagramme 2D fréquence/amplitude par micro sera insuffisant puisque les variations temporelles d’enveloppe en sont absentes. On pourrait replier l’ensemble des diagrammes 2D en un seul diagramme 3D (avec le temps comme 3e dimension) mais alors on retombe dans ce que j’ai déjà décrit.
je disais plutôt que ce genre de visualisation ne donne pas les informations pertinentes pour quantifier des différences (...)
Alors on est d’accord (au moins sur le fond) puisque c’est ce que je répondais (sous une autre forme) au post de "révélé" qui proposait justement ça comme base d’une classification exhaustive.
Maintenant, si on décide de classer les micros, non pas avec des mots subjectifs, mais avec des éléments physiques comme par exemple leurs composantes RLC, alors on aboutit à nouveau à un diagramme à 3 dimensions.
je vois qu’il y a eu des modifications et que certains points sur lesquels je réponds ont disparu. Ce n’est pas du jeu !
Oui, au début j’étais parti pour évaluer le nombre total de diagrammes 3D possibles, mais ce n’est qu’ensuite que j’ai réalisé qu’il n’en resterait que ceux correspondant à des mesures réelles, alors j’ai supprimé ce que je disais à ce propos. Désolé pour le delay. L’échange n’est pas inintéressant, mais là on est partis pour longtemps, alors je jette l’éponge. Je reconnais qu’au moins tu bases tes arguments sur du concret.
Pour dire (le + brièvement poss.et pour ceux que ça intéresse encore) :
1• Il existe un soft Mac. Audiofile Spectre qui analyse l’entrée audio.
2• -> USB / mini preamp, Vox Amplug I/0
— NB 1 : Autres systèmes existent / iRig HD - pas essayé ;
— NB 2 : sur anciens Mac, entrée micro jack 3,5 : serait possible sortie écouteurs de l’Amplug, ssi brancher quand même sur un port USB pour alim.
— NB 3 : “colore le“ son ? valeurs exploitables ???
— NB 4 : Certains cadrans ? Sais pas et m’en fous. Tiens pas à passer mes nuits à apprendre comment, à partir d’additions simples cf. C.P., on peut en calculer les formules : Pluto, salopard, livre juste ça pour ceux que ça intéresse et préfère aller bouffer son sillet…
Version 1.5 d’Audiofile Spectre sur accords entrés sur le Lollar Imp.Neck :
sinon en image :
Le confinement se prête à merveille à la relecture de certains post, et celui là suffit à flinguer quelques heures.
Oui ! Moi même, j’évite de me relire. Une méningite me gâterait l’avenir aussi grave qu’un Corona...
Pour le confinement, je le fais à l’italienne : ça me permet de pousser l’ampli, tous les 20 h, fenêtre ouverte, plus fort que le curé du patelin et ses cloches...
Les voisins vont me détester...