
Je pense qu’il faut toujours identifier pourquoi on fait les choses et tester en permanence ce pourquoi.
Ma devise serait : " Chacun doit faire ce qu’il a à faire " de part sa nature profonde, on a tous un petit rôle et il est souvent très petit.
Attention c’est dangereux, le criminel aussi à sa place d’ailleurs l’histoire en est rempli ce sont des accélérateurs de phénomènes plus vastes, je ne souhaite bien sûr à personne de croiser l’un d’entre eux mais cela veut dire que chacun à sa place et chacun doit découvrir puis assumer celle qu’elle est.
A l’extrême on peut se consacrer à un projet fou avec ce que ça a de nefaste sûr de nombreux points à condition d’admettre qu’il est fou par essence et que c’est bien ce qui le rend important et vital pour soit.

Imposer « un homme = un emploi » n’est pourtant même pas une condition nécessaire à la stabilité de notre société. C’est juste une façon de faire dont la société industrielle naissante a eu besoin à l’époque pour fonctionner plus facilement, mais depuis c’est resté figé comme ça même si ce n’est plus nécessaire. Ca réduit l’homme à un objet, le prend en otage dans un scénario étriqué et fermé, c’est lui imposer de n’utiliser qu’un seul de ses 5 sens; un arbre n’a pas qu’une seule racine ni une seule feuille sinon il mourrait, d’un point A à un point B il n’y a pas qu’un seul chemin, il y en a une infinité, etc… C’est d’une bêtise sans nom, une pensée unique; la société refoule les potentiels des individus alors que les libérer induirait une polyvalence qui profiterait aussi bien aux individus qu’à la société, qui globalement fonctionnerait d’autant mieux.
Larguer un emploi qu’on aime pas, c’est tenter sa chance d’en faire un pour lequel on a du talent, où on sera d’autant plus apprécié, où on pourra réussir. C’est aussi prendre le risque de se planter si on se faisait des illusions, mais encore vaut-il mieux le savoir que de s’illusionner et regretter toute sa vie de ne l’avoir jamais tenté. C’est sûr que c’est plus facile à faire quand on a pas (encore) la responsabilité d’une famille — ce qui est encore plus sûr, c’est que la meilleure façon de ne pas réussir est de ne rien tenter, et qu’il n’est jamais trop tard.
Γνῶθι σεαυτόν (graeca sunt, non leguntur)

Dans tous les cas, il faut assurer tes arrières, avoir un plan b, c’est-à-dire un boulot alimentaire qui ne te déplaise pas, et qui te laisse du temps pour la composition et l’écriture.
Si tu es malheureux dans ton boulot, il faut en changer, c’est certain, et, si possible, avant de tomber en dépression ou en burn out. La reconversion professionnelle c’est enrichissant, mais ça demande du courage. Tu dois anticiper pour ne pas être déçue une seconde fois. Et si tu l’es, il faudra relativiser. Le plus grand échec, c’est de ne pas essayer.
Je suis passée par là, ça n’est pas l’éclate, mais je me dis que ça pourrait être pire. Parfois la vie apprend la résignation

On peut être occupé à une tâche qui n’est pas rémunérée et qui pourtant est bien un travail qui produit de la valeur, le cas d’école étant celui de la femme au foyer élevant ses enfants, elle ne perçoit pas de salaire pour cette tâche qui est pourtant bien un travail puisque si elle ne la fait pas d’autres doivent la faire à sa place contre un salaire.
Tout vient de notre société qui bien sûr ne privilégie que l’emploi rémunéré et relègue au rang de hobby tout ce qui ne rapporte " pas assez pour vivre".
La question du salaire universel est au cœur de ce débat de société, qui n’a pas lieu puisque Saint Fric règne toujours en maître dans d’esprit de nos gouvernants.
Le revenu universel, ça ne sera pas plus de 1000 euros, et vu le coût de la vie, ça ne sera pas le grand luxe...Donc, au final, ça ne sera pas non plus le bonheur, même si tu travailles pleinement à ton art…

Enfin, je ne sais pas trop, c’est peut-être possible si l’on n’a pas de grands besoins. Mais si t’aimes voyager, et d’autres trucs, il faudra te priver un peu…


En vrac :
TheFreeRide, de rien



JC on est parfaitement d’accord ! Ce système de pensée unique est asphyxiant… Mais je précise que (pour le moment) je ne quitte pas mon job que je déteste. J’espère juste pouvoir le faire vite


Cylab, il y en a tellement des très bons qui galèrent… Si les revenus étaient en rapport avec le talent, y’a des gens qu’on connait qui crèveraient de faim. Mais je ne cache plus que j’ai arrêté de ne voir la musique que comme un art aussi blanc et pur que la colombe, je ne cache plus non plus que je vends mon âme au diable : je propose des toplines à des producteurs sans intérêt, je fais de la musique electro-pop qui me plaît déjà plus avec un ami parce que tout ça, ça peut se vendre, et c’est le seul but de cette démarche.
Ma musique à moi que j’aime, je la fais seul, je la sortirai sans doute un jour, en ayant pleinement conscience que ça ne se vendra pas, mais je m’en fous.
Gambit, je n’ai absolument aucun moyen de prendre une année sabbatique, j’ai une famille à nourrir

Angieblue, en fait, tel que je vois le métier de musicien / écrivain, il n’y a rien de binaire, ce n’est pas faire des disques et écrire des livres. C’est proposer mon savoir faire dans tous les domaines possibles, j’ai la chance d’être multi tâche, autant en profiter.
Du côté musique, je peux chanter les chansons des autres, leur proposer des toplines (proposer une mélodie et/ou un texte sur une production existante), composer des chansons, de la musique instrumentale, écrire des paroles.
Et du côté écriture, je peux faire de la chronique, des articles, des scénarios, des livres pour enfants ou que sais-je.
Bref, je ne ferme aucune porte et je les ouvre en fait toutes ! Bien sûr si je peux sortir des livres et des disques qui se vendent à millions, je ne cracherai pas dessus, mais ça c’est la cerise sur le gateau

Et il est de toute façon hors de question que je largue tout comme ça. Ca se fera en parallèle de mon boulot que je déteste, jusqu’à ce que j’arrive à compenser, si j’y arrive

Comme je disais, j’ai une famille, je ne la mettrai jamais en danger


Alors après l’expression grecque attribuée à Socrate, j’ai trouvé qu’une latine enfonçait bien le clou, surtout que "quidquid latine dictum sit, altum videtur"

Ce que je voulais souligner c’est que perso j’ai ressenti le même genre de chose que ce que tu as exprimé, et me suis senti pris dans un piège qui allait durer toute ma vie (certaines portes ne s’ouvrent pas si on a pas ces lettres de créance que sont les diplômes) La différence c’est qu’alors je devais avoir presque dans les 25 ans et pas de famille à porter. Pourtant, sans vivre chez ses parents, ne pouvoir compter sur personne pour être aidé financièrement, se taper 4 heures de cours du soir après une journée de 8 heures à l’usine, tout ça c’était loin d’être évident. C’était casse-gueule et sans filet, ça passe ou ça casse; il faut du courage pour se lancer là-dedans; mais si on récolte ce qu’on sème, alors il faut bien semer pour espérer récolter.
( parenthèse, certains craignent le risque et espèrent être entretenus par l’état, comme s’il devait leur verser une sorte de rente sans qu’ils aient à retourner la contrepartie de participer constructivement à ce même état. Comme s’ils étaient des enfants et l’état leur parent qui les nourrit et les protège. Ce genre d’espoir est puéril, et ce genre de promesse politique pue l’enfumage à plein pif, et quand bien même; pour financer ça il faudrait comme d’hab une fois de plus plumer les quelques connards qui continuent encore à travailler. Parce-que croire que c’est "la finance" qui va payer ça, là c’est pire que de la naïveté )
Bref, même si contrairement à mon exemple ton problème n’est pas les diplômes, toujours est-il qu’il y a un parallèle et surtout je voulais te passer ce message de soutien que "ça peut marcher". D’un autre côté, l’avantage d’être plus âgé est d’avoir plus de maturité, plus de recul, et la capacité de voir les choses en perspective. Et puis, être deux c’est mieux, on est plus forts; l’un peut aider et soutenir l’autre dans ses trips. Notre futur n’est pas écrit à l’avance dans le marbre, c’est ce qu’on fait qui détermine ce qu’on sera.

Comme quoi, même si le grec ancien ne se lit pas, il peut toujours se traduire ; moyennant une petite recherche sur l’Internet...
Quidquid latine dictum sit, altum videtur

Au passage, je réagis à ta parenthèse, je ne pense pas que l’idée du revenu universel consiste à payer les gens à rien faire pendant que d’autres triment à leur place, c’est plutôt de leur éviter qu’ils sombrent dans la misère. Puis que font les gens lorsqu’ils ont de l’argent mais pas en quantité excessive ? Eh bien ils le dépensent et cet argent circule, c’est ce qui fait tourner la société ! Il n’y a guère que les plus riches à vouloir accumuler l’argent dont ils n’ont apparemment jamais assez. Du moins pour la plupart, car il peut toujours y avoir des exceptions à tout niveau.
Bref. Dire qu’on nous promettait un avenir de loisirs pendant que des machines travailleraient à notre place, ça laisse songeur.

Alors Gambit, prendre une année sabbatique, c’est bien beau sur le papier mais il faut avoir ou pouvoir faire de sacrées réserves afin de pourvoir aux impondérables dépenses du quotidien : crédit ou loyer, nourriture, véhicule, cordes de guitare, etc..
À quoi tient la réussite ? Parfois à un gros coup de bol, mais je crois qu’il ne faut rien attendre, tout en restant prêt pour tout !
je ne pense pas que l’idée du revenu universel consiste à payer les gens à rien faire pendant que d’autres triment à leur place, c’est plutôt de leur éviter qu’ils sombrent dans la misère.
— C’est quoi la misère ?
— C’est ne pas avoir d’argent.
Et hop, ni vu ni connu : on ne remet pas en cause le pouvoir de l’argent, au contraire on le conforte en affirmant que si les gens sont dans la misère c’est parce-qu’ils n’ont pas d’argent. Et que pour les sortir de leur ’misère’ il suffit de leur donner de l’argent. Avant les esclaves avaient des chaînes aux pieds, aujourd’hui à ces chaînes on a substitué le fric, et ce sont les gens eux-mêmes qui demandant à en avoir. C’est balaise !
Comme lorsque quelqu’un risque de se noyer parce-qu’il ne sait pas nager. On ne le sort pas de l’eau. On ne lui apprend pas à nager. On lui maintient la tête juste au-dessus de l’eau : son problème n’est pas résolu, au contraire son salut est soumis au bon vouloir de celui qui le maintient artificiellement en vie. Et il en est reconnaissant.
Comme si je te tapais sur la tête à coups de marteau pour te vendre une pommade qui te soulagera de la douleur. Je te crée un problème que tu n’avais pas, pour que tu te soumettes à une solution dont tu n’avais pas besoin.
Au passage, quelle que soit l’interprétation qu’on en fait, ça ne change pas qu’en aval le financement consistera à détrousser ceux qui génèrent une plus-value par leur travail, et non pas en taxant "la finance". Par là je ne dis pas qu’il ne faut pas s’entraider, je dis que c’est une manipulation que de faire croire aux gens qu’être misérable c’est ne pas avoir d’argent, et que c’est les aider que leur maintenir la tête juste au-dessus de l’eau. Ce n’est valable que dans une société qui place le fric au-dessus des gens, et refuse toute remise en cause de ce dogme (parce-que c’est justement comme ça qu’elle maintient son ascendant de quelques-uns sur tous les autres)
Bon on discute hein


Pour revenir au sujet, je suis sûr qu’il doit y avoir beaucoup de monde qui se retrouve dans ce qu’a dit TomFrankSon.
Je ne ferai pas l’apologie de la finance qu’il faudrait évidemment taxer bien plus que ce n’est le cas aujourd’hui, surtout que je considère la spéculation et la recherche de profits infinis comme une gangrène entretenue par des gens qui ne produisent rien (à part en réalité, indirectement, de la misère) mais « font du fric » en manipulant des chiffres et inventant toujours plus de manières de gagner encore plus d’argent ; quitte à en détourner ou en escamoter aux yeux des impôts. En gros, des parasites de l’humanité.
Bon, peut-être vaut-il mieux refermer cette parenthèse, en effet.

Pour le revenu universel, bien sûr que je prendrais, ça me permettrait de compenser une partie de mon salaire pour pouvoir me consacrer un peu plus à ce que j’aime vraiment ! Mais je suis également conscient que le souci du financement est un vrai problème, so...
Quant à l’argent, ça me sort par les yeux ce truc… Devoir s’accrocher à cette merde juste pour pouvoir bouffer et vivre correctement, putain… C’est une arnaque !
Sur le fait que mon message parle à des gens, je suis peiné de voir que depuis que je fais lire mon manifeste, plein de gens viennent me dire qu’ils sont dans la même situation… Et souvent, ils n’entrevoient même pas une porte de sortie, que j’ai la chance d’entrevoir...
Quand on se présente généralement avec son métier, c’est chaud...
Tu fais quoi dans la vie ?
- Un truc que je déteste.
Il n’y a pas de règles, on peut se lever tous les matins à 5h écrire 1 h et pondre un chef d’œuvre en 3 mois, et vivre dans la misère toute sa vie pour rester chez soit à écrire toutes la journée et ne rien produire de valable ( mais peut être est ce bien aussi, à l’échelle du cosmos ça ne changera rien de toute façon). A chacun de trouver la dynamique qui lui correspond c’est ce que j’appelle le " fais ce que tu dois faire ".


pour ma part, je trouve que c’est une belle arnaque ! tous les prix et loyers augmenteront dans les mêmes proportions.
l’argent ne tombe pas du ciel, il a une valeur morale, c’est le fruit de ton travail, tu devrais le respecter pour ce qu’il est. tu bosses pour la société et en contrepartie tu es rémunéré. moins travailler = moins de richesse (pour toi et à redistribuer) - ceux qui vendent le revenu universel sont des inconscients. je n’y crois pas pour ma part.
la tâche la plus importante à laquelle on veut se consacrer peut être aussi celle qui rapporte le moins. L’une servant à financer l’autre et ainsi trouver un point d’équilibre,
j’allais te paraphraser en écrivant que travailler permet de s’acheter du temps libre que l’on peut consacrer gratuitement à ce qu’on veut.
si on te paye pour ton art, il sera d’une façon ou d’une autre corrompu. dis-toi que l’art libre est le plus complet

si tu n’aimes pas ton travail, pourquoi ne pas en changer ? ou créer ta propre boite ?
bon je suis sûr que tu a déjà réfléchis à ça…
Tu fais quoi dans la vie ?
- Un truc que je déteste.
un autre disait, I hate myself and I want to die,
j’espère que tu n’en ai pas là - ressaisis toi, c’est le printemps maintenant - et le weekend !

Pour ce qui est de changer, quand c’est ton métier que tu n’aimes pas, c’est pas tout à fait pareil que quand tu n’aimes pas ta boîte. Si tu avais lu le texte, tu aurais compris le problème profond que j’ai 😉
Quant à la création de boîte, il est évident que de vendre de l’art "corrompu" se fait par ce biais là 😉

Pour le reste, je ne crois pas qu’il y ait une seule recette qui s’appliquerait à tous de façon identique. Je crois que chacun a son propre chemin, entre où il est et où il souhaite être. Et qu’au fond de soi chacun se juge lui-même, fait la part des choses entre ce qu’il veut et ce qu’il peut, avec sa conscience.
En tout cas, bon courage et réussite dans ce que tu entreprends.

Quant à la voie à prendre, s’il y avait une recette, ça serait trop facile mais surtout ça saturerait absolument tout… Donc oui, faire comme on peut pour avoir ce qu’on veut est peut-être est peut-être la seule "recette" valable
La grande majorité des gens sont d’une part surqualifiés dans leur poste et où ne comprennent pas l’intérêt de ce qu’il font où pire sont parfaitement conscient d’occuper une fonction allant à l’encontre de leur valeurs.
Bref c’est un phénomène très bien décrit notamment par Franck Lepage.
Il y aurait beaucoup beaucoup à dire sur les sujets évoqués sur ce fil, comme la notion de revenu universel mais ça serait long de développer. Et puis ça génère vite des polémiques quand chacun a sa propre définition ou représentation de ce principe.
(Je me demande bien ce que tu fais comme boulot, du coup ça me rends curieux.)
Mais bon cela dit j’ai écouté ce que tu faisais et je trouve ça très impressionnant, ta voix est simplement superbe, il y aurait aussi beaucoup à dire et il n’y a pas de raison de te priver de compliment. Il n’y a pas de doute tu es très talentueux.
Contacte moi par MP je pourrai te mettre en contact avec un ami canadien qui recherche parfois des voix pour ses production house, club. La patte très soul de ta voix pourrait coller.
Pas trop le temps là mais j’irai commenter sur ton SC
très bien décrit notamment par Franck Lepage.

Je suis développeur Web, je bosse dans une boîte où je me suis enfermé dans un truc où je ne fais même plus de dev, juste du html/css/javascript et j’ai donc maintenant 400 ans de retard. Et quand j’ai eu envie de partir, je me suis dit qu’il fallait que je me mette à jour. Et là… Pas envie… Du tout… Pas envie de me retaper des milliers de lignes de code, pas envie d’apprendre de nouveaux langages, plus envie. Et pire, je me suis rendu compte que ça faisait bien longtemps que je n’aimais plus ça mais que je m’étais interdit de l’exprimer pour m’empêcher de comprendre que je perdais mon temps.
Merci pour les gentils compliments

Et loutrator, de rien, même si je ne sais pas trop pourquoi tu me remercies

je me suis rendu compte que ça faisait bien longtemps que je n’aimais plus ça mais que je m’étais interdit de l’exprimer pour m’empêcher de comprendre que je perdais mon temps
Mais c’est bien le but de la démarche, me reprendre en main et arrêter de me trouver des excuses.
Tiens, j’ai décidé d’écrire un bouquin sur le sujet !
Et en parallèle, je lance un blog qui sera une sorte d’introduction et d’extension du bouquin.
En attendant les premiers articles, il y a un petit guide gratuit qui aidera à apaiser ceux qui ont peur de changer de job
Faut juste s’inscrire à la newsletter !
jedetestemonjob.fr
Les 3 premiers articles du blog sont sortis !
Celui-ci devrait parler à pas mal de musiciens, il s’appelle "Êtes-vous nul(le) ?"
www.jedetestemonjob.fr/2019/07/07/etes-vous-nul-le/
Les deux autres sont à découvrir sur le blog

Et facilement vérifiable. Il y a quelques années, j’offre une gratte à un pote, une vieille copie LP jap vaguement mise à la sauce Old Black de Neil Young. Il ne savait pas jouer et c’était juste pour décorer son salon, mais voila t-y pas qu’il veut apprendre et prend des cours. Bon, très bien, mais au bout de quelques mois il me parlait des grattes, des marques, des micros boutique, des profils de manche, des amplis, du jeu de tel ou tel guitariste en m’expliquant comment ça marche. Bon, c’est pas que je sois une référence et je joue plutôt comme un pied, mais ça fait quand même quelques dizaines d’années que je m’intéresse à la chose. J’avoue que ça m’a bien fait marrer, par contre, je ne l’ai jamais entendu jouer et j’aime autant pas. De toutes façons, il a abandonné l’idée d’apprendre à jouer


La montagne de la stupidité est clairement l’étape la plus drôle (ou relou) pour tout observateur externe

Mais à mon avis, la suite devrait avoir 2 dénominations bien distinctes : "La vallée de l’humilité" pour ceux qui persistent et "Le trou de l’humiliation" pour ceux qui abandonnent


je suis donc sur le chemin et ai fait des recherches et depuis que j’en parle, plein de gens me demandent des idées et des conseils, alors j’ai entrepris d’écrire un bouquin pour pas me répéter 50 fois. Et ça tombe bien, ça tombe pile poil dans un des métiers qui m’intéressent

Le blog permet de développer une communauté qui permettra (peut-être) d’avoir un meilleur deal avec un éditeur, et il sera également une extension du bouquin (qui se concentre sur le cheminement et les interviews de gens qui sont ou ont été sur le chemin) en étant plus hétérogène et basé sur des idées et concepts. Mais le blog se suffira à lui-même et le bouquin aussi. Donc ça touche au développement personnel, soit, mais je ne vends pas de formation, juste un bouquin quand il sortira


Je pense commencer les interviews quand le blog commencera à avoir un peu plus d’affluence (et peut-être d’influence), histoire d’offrir une visibilité plus importante à ceux dont je parlerai. C’est la moindre des choses, me semble-t-il, pour les remercier de partager leurs histoires


L’article du jour est sorti ! Là aussi, il y a de fortes chances que ça parle aux musiciens… Cette activité où on peut se sentir seul...
Bonne lecture et bonne journée à vous !
www.jedetestemonjob.fr/...la-petite-fille-reveuse/
Évidemment, on se retrouve un peu dans l’histoire de cette "petite" fille...



Heureusement que ma maman est là

Un nouvel article sur le blog, pour ceux qui se croient enfermés dans leur boulot
www.jedetestemonjob.fr/...detester-votr… plus-fort/
quasiment personne de mon entourage n’achète et ne lit les revues dans lesquelles j’écris
Tout dépend des sujets qui y sont traités.

Tiens, d’ailleurs, honte à moi, je ne sais pas dans quelles revues tu écris, Dude ! Dis-moi tout !
Mais fais-tu partie de son entourage ?![]()

Et moi alors ? Qui me remonte le moral ?!


L’article du jour est écrit par mon ami Bruno qui nous parle d’idéal, de lune et d’étoiles
www.jedetestemonjob.fr/...la-lune-et-les-etoiles/
Et aujourd’hui on parle de l’ambition, ce gros mot : www.jedetestemonjob.fr/2019/09/05/ambition-mon-amour/

En effet, l’ambition, n’est pas l’arrivisme. L’ambition en tant que volonté de tendre vers ce qui nous semble meilleur n’est pas critiquable. Je suis d’accord avec toi.
Mais, tu crois vraiment que ce qui explique l’inégale répartition des richesses dans une société est le manque d’ambition des plus pauvres? Tu crois que globalement les riches, les dominants sont méritants et les pauvres, les dominés n’ont que ce qu’ils méritent?

Je donnais un exemple (pas du tout délirant) à cette phrase : "Je pense que ceux qui se sentent petits détestent ceux qui leur semblent plus grands jusqu’au jour où ils deviennent grands à leur tour." On parle des gens qui se "sentent petits", donc en gros, des gens qui souffrent d’un complexe d’infériorité par rapport à ceux qui "semblent" plus grands.
Et la richesse est un exemple assez parlant du décalage entre un discours quand on est dans une situation et celui qu’on tient quand on en change.
Ce qui n’a strictement rien à voir avec la répartition des richesses. Ce n’est pas un article politique.
Je te propose de relire l’article en te forçant à ne pas y ajouter tes propres idées politiques soit de laisser tomber...

Encore une fois, je n’ai aucunement parlé du mérite des riches ou de domination.
Je parle d’ambition. Et des gens qui détestent les ambitieux, il y en a un paquet.
Tous les riches ne sont pas ambitieux et tous les pauvres ne manquent pas d’ambition, ça n’a foutrement rien à voir. Et encore une fois, résumer un article à UNE phrase d’exemple, c’est assez moyen comme argument.
Je ne détourne rien du tout.
Je t’ai d’abord dit que j’étais d’accord avec toi sur le fait que l’ambition est respectable.
Mais certaines choses dans ton article (un peu plus d’1%) me font réagir
Je te cite.
Alors c’est très joli de dire qu’on devrait tous être égaux, mais on a toutes les raisons de tenter de se rendre la vie plus agréable. Et, vous l’aurez sans doute remarqué, ce sont rarement les autres qui le feront pour nous.
Et quelle est la différence entre eux et ceux à qui ça n’arrivera jamais ?
Bah oui : il aura fallu sauter le pas.
Ceux qui se moquent pour compenser leur incapacité à faire les choses n’ont aucun intérêt.
Suite à quoi, je te pose une simple question que je peux reformuler comme suit pour qu’elle te semble moins politique (ce n’est pas un gros mot non plus politique):
Crois-tu vraiment que la réussite ou l’échec au sein d’une société est réductible à une question d’ambition individuelle?
Libre à toi de ne pas y répondre en considérant que ce n’est pas le sujet.
Mais tu as raison je vais laisser tomber.
Je parle d’ambition dans le domaine professionnel, le nom du blog me semble assez parlant, il n’y a pas encore de code ROME pour le métier de sociopathe.
@bobplante, tu sors encore les phrases de leur contexte. Alors je vais resituer les choses, autour de moi, je vois des dizaines de gens qui se plaignent de leur boulot. Qui sont malheureux et paumés. Et quand tu leur dis "bah, t’as pensé à chercher un moyen de faire autre chose, dans un autre contexte, ou à changer quelque chose pour que ça aille mieux ?", tu entends "bah non, je peux pas, j’ai pas assez de ça, et c’est compliqué, etc."
Et quand je dis que ma situation pro ne me plaît pas, que je suis pas bien et que j’ai envie de me sortir de se merdier, je vois clairement que certains tiltent genre "ah ouais, on n’est pas assez bien pour toi ?" d’où cette histoire d’égalité.
Les gens qui pensent comme ça voient l’égalité dans le fait de ne surtout pas essayer de se sortir de la merde. Que celui qui pense avoir assez de forces pour le faire pète plus haut que son cul.
Et oui, la différence entre eux et celui qui décide d’arrêter de se plaindre et de prendre sa vie en main, c’est qu’il y en a un qui saute le pas et d’autres qui se moquent de ses ambitions. J’en ai vu, des gens moqués parce qu’ils avaient un rêve qui semblait inaccessible et comme je n’ai malheureusement pas très souvent vu ces pauvres gens réussir, je peux te dire que d’autres étaient bien contents de les voir remis à leur place. Leur place qui doit donc être de faire un boulot alimentaire qui les fait chier.
Si tu n’as jamais vu ce genre d’agissement autour de toi, tu es très chanceux. Mais crois-moi, ce n’est pas rare de voir des gens moqués pour leurs ambitions. D’où le message de l’article, on emmerde les moqueurs.
Pour répondre à ta question, je suis obligé de remettre les choses dans leur contexte : la réussite PROFESSIONNELLE c’est d’aller au bout de ses ambitions et de ses envies, voire au delà. L’échec PROFESSIONNELLE c’est d’abandonner ses ambitions. Et je parle donc bien d’ambitions PROFESSIONNELLES, pas de réussite personnelle ou sociétale ou que sais-je encore, le blog parle de job, pas plus.
Pour ce qui est de la réussite au seins de la société, il me semble que c’est à chacun de se faire son opinion. Je serais très content d’être un papa-conjoint toujours de bonne humeur. Si en plus je pouvais faire un job que j’aime, ce serait encore mieux.
La lutte des classes que tu sembles vouloir faire intervenir dans le débat n’a rien à voir avec le Schmilblick en ce qui me concerne.
@zakkusky, parfois, un article court fait du bien, surtout s’il s’agit d’un thème qui ne demande pas un développement monstrueux. Je ne fais pas de remplissage, je dis ce que j’ai à dire sur un sujet, si ça fait 6 lignes ça me va aussi.

Je parle d’ambition dans le domaine professionnel, le nom du blog me semble assez parlant, il n’y a pas encore de code ROME pour le métier de sociopathe.

Tout dépend du genre d’ambition et de son impact sur les autres, de l’aspect moral… Sociopathe/psychopathe et ambitieux ça peut très mal finir.


Hello,
Un nouvel article où on parle de Slash (non, c’est une vanne pourrie) et de slashing. Mais aussi de plateformes qui peuvent intéresser certains musiciens ici
www.jedetestemonjob.fr/2019/09/19/le-slashing/
Hello,
Un nouvel article qui nous interroge sur nos choix… Sont-ils réellement les nôtres ?
www.jedetestemonjob.fr/2019/10/08/cest-mon-choix/

Hello,
L’article du jour est sorti et il parle de Sting qui a vécu une période de doute terrible où il n’arrivait plus à écrire de chansons. Pourtant il a réussi à s’en sortir. Mais comment ?
www.jedetestemonjob.fr/...comment-sting… e-blanche/
Bon, après l’album génial qui l’a sorti de cette période terrible, il n’était pas obligé de bosser avec Maitre Gims, mais bon… C’est une autre histoire...


Bon, la page semble être une blague, c’est rassurant

Bon par contre, Sting a bien fait une chanson avec Maitre Gims, ça c’était pas une blague

L’article du jour est sorti et il parle de Sting qui a vécu une période de doute terrible où il n’arrivait plus à écrire de chansons. Pourtant il a réussi à s’en sortir. Mais comment ?
www.jedetestemonjob.fr/...comment-sting… e-blanche/
Merci pour l’info.
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