salu!
Alors pour l’impro tu as deux possibilités pour jouer :
- Soit t’es super fort tu fais tout au feeling tu as une oreille parfaite et tu peux rentrée n’importe quel accord comme tu le veux !
- Soit t’apprends par coeur toute l’harmonie et tu appliques les règles et tu joues comme une machine… Je tiendrais cependant à préciser que plus tu connais les règles plus on aura l’impression que tu joueras au feeling tellement elles seront sues sur le bout des doigts et dans les détails !
Mais pour arriver à cette deuxième possibilité il te faut plusieurs années… Puis y’a aucun intérêt à jouer comme ça, même si ca sonne, ce qui est normal. Donc le meilleur moyen c’est de cumuler les deux ! Commence déjà par apprendre quelques règles et qq trucs en harmonie, ensuite avec le feeling et l’expérience tu pourras te détacher davantage. En fait à un certain stade, savoir les règles permettent de "comprendre" ce que tu joues (ds le sens pourquoi ca sonne etc...).
pour répondre à tes quesetions maintenant, le blues en la a sa propre gamme blues : la-do-ré-mi-sol, et aussi la quarte augmentée ré#. Tu peux ensuite faire des emprunts ds les autres gammes (jouer d’autres notes). Le tout c’est de connaitre les gammes, ou plutôt la structure des gammes. Par exemple ds ce que je viens de te dire, la gamme blues est issue de la gamme pentatonique mineure (5 notes) constituée de la tierce mineure et de la septième mineure (y’a d’autres notes mais c’est les principales qui donnent sa couleur). On y ajoute la quarte augmentée, ici c’est ré#. Tu peux jouer ttes ces notes ds le désordre ca sonnera !
Ensuite les accords choisis sont typiquement des accords de septième qui suivent une "séquence" I-IV-V. En respectant cette suite d’accord via qq modif personnelles, tu peux construire une petite imrpo sympa. Celle-ci signifie que tu construis un accord de septième sur le premier, le quatrième et le cinquième degré de ta gamme…
Les structures (on parle de cadence) sont très utilisées dans la musique blues ou jazz. Dans le rock, l’harmonie est "plus pauvre" dans le sens pas aussi "exploitée" que ds le jazz et le blues. Pour improviser ou composer, apprends les structures des gammes, harmonises les en triades puis joues ces triades des gammes dans l’odre que tu veux, ca sonnera forcément, après c’est le travail artistique qui rentre en jeu. Une triade est composée des deux premières tierces construites sur une note de la gamme, je te laisse chercher de la doc la dessu si ca t’intéresse, sinon pose des questions si tu veux savoir d’autres trucs...
Pour ta dernière question, ben ca dépend du morceau, c’est toi qui choisit !
+++
Prends des cours de classique associés à des cours de solfèges, et tu pourras répondre à toutes tes questions...Tu vas en chier, mais tu seras une bestiasse. Ce qui peut te servir dans la musique si ton but est d’être un monstre de la guitare. Sinon, si t’as un peu l’oreille musicale, ben tu devrai pouvoir t’en sortir tout seul très honnorablement avec beaucoup de travail personnel.
Pour bosser tout seul, il y a deux écoles pour résumer (je précise avant qu’on me prenne trop aux mots...) :
* Soit tu achètes toutes sortes de cds d’exercices et de tablatures à ne plus savoir qu’en faire
* Soit tu prends tous les Cds des groupes dont la musique te prend aux tripes, et tu travailles ton oreille musicale en essayant de déchiffrer les parties guitares. Tu vas voir que d’une part tu vas apprendre plein de choses intuitivement, et que d’autre part, quand on bosse sur quelque chose qui nous motive à fond, ben, bizarrement tout avance très vite !
Voilà. La différence entre les 2 méthodes ?
Ben elle se situe en général au niveau du feeling musical que tu vas acquérir.
Je te laisse deviner la bonne ou la mauvaise.
Sincèrement je n’aime pas trop la notion de grille pour la musique. Certes, on retrouve des structures et des tempos propres à chaque genre, mais tu n’es pas obligé de suivre à la lettre tous ces protocoles. Joue ce qui te sors de la tête, sans te demander s’il s’agit bien de rock, de blues ou de jazz...Et peut-être que du coup la notion de composition sera + parlante pour toi.
Ce n’est que mon avis.
Tu devrais acheter un petit bouquin de rudiments d’harmonie,y a surement des sites aussi.En gros,le blues utilise le mode myxolydien(j’explique pas tu trouve ça dans les rudiments d’harmonie),c a d en LA (disons A):A B C# D E F# G et tu ajoute la note blues par excellence,la 9# c’est a dire C Tu as ta gamme de blues de base.A partir de la,tu peux chercher les accords mais achete donc un petit livre d’harmonie qui t’expliquera tout ça.
Merci pour les conseils, j’ai aussi fait des recherches, je pense que je vais pouvoir m’en sortir
d’autres réponses ici : www.myriad-online.com/…YaBB.pl?board=…2199910;start=0
la question est de savoir harmoniser une gamme, connaître ses intervalles, connaître les cadences de base (c’est fou le nombre de morceaux en 1(3)-6-2-5 (anatole) ou en 2-5-1.
savoir extrapoler une gamme cohérente à partir de 2 ou 3 accords qui sonnent pour trouver une variation rapidement.
par exemple deux accords majeurs espacés d’un ton, t’as de bonnes chances d’ête en 4-5 d’ou déduction du 1
par exemple tu pars sur Fa et Sol majeur eh ben ya de bonnes chances que si tu partes sur d’autres accords de la gamme de do majeur ou la mineur ça sonne bien parce que Do(I) ré(II) mi(III) fa(IV) sol(V) la(VI) si(VII) do.
après reste à savoir si c’est la guitare qui te surprends ou si c’est toi qui lui fait jouer ce que à quoi tu aspires dans la feuille...c’est affaire de boulot rien d’autre.
t’as qu’à tordre tes gammes dans tous les sens.
y a plein de méthodes qui vont te donner des exercices le truc reste à y lire que ici on te fait monter la gamme en tierces et seconde là en sixtes et quintes et patati...dans tous les sens et la même avec les cordes à vide et tra la la et tu transposes
et si tu prends la gamme majeure donnée ci dessus sais tu me dire quels sont les accords qui seront mineurs et lesquels seront majeurs sachant que tu ne joues que les notes ci dessus et pas d’autres (pas de dièse quoi). Pareil pour les septième, secondes, sixtes...bref harmonise koa.
connaitre aussi des grilles de base ça aide.
genre all of me avec les accords jazz enrichis....tu peux ensuite la décliner sous toutes rythmique, tous styles pendant des heures et transposer, ça en jette.
pareil pour les feuilles mortes.
voir gadjodrom.com
enfin de l’analyse de style : déchiffre les cadences relatives de plusieurs morceaux rock, reggae, salsa...tu verras que ça tourne vite en rond avec quelques grands schémas classiques qui souvent transcendent les styles d’ailleurs. La magie de la transposition et le groove imprimeront leur couleur. Et bien sûr la mélodie et l’art du contrepoint.
entraines toi aussi à chanter des intervalles pour les identifier, par exemple en te référant à des comptines style au clair de la lune...
et ou que ça s’apprend tout ça ?dans les bouquins d’harmonie.Inutile de tout savoir mais tu viens de citer l’indispensable :gammes,gammes harmonisées, cadences...Il faut à tout casser 3 mois pour piger ça et ça permet vraiment de progresser.
Avoir des bases d’harmonie est très utile. Mais tu peux aussi tenter une autre voie, plus basée sur un apprentissage autodidacte. En résumé, tu expérimentes des enchaînements d’accords (deux ensemble, puis trois, etc), un peu de manière anarchique. Ca peut sonner bizarre - ou pas - mais peu importe. L’important est que tu y trouves une émotion (c’est après ça qu’on court, après tout !). Après, tu te concentres sur la rythmique qui te semble la plus appropriée. Puis il y a la mélodie de voix, secteur importantissime (et trop souvent baclé).
Cette formule semble simpliste et peu exigeante mais cela demande pas mal de temps et de patience. Cela a au moins un avantage : cela peut peut-être te permettre (je dis bien peut-être), de sortir des sentiers battus. Tu formes ton oreille un peu par toi-même, surtout si tu papillonnes dans d’autres styles (un accord de bossa par ci, une rythmique funky par là).
Reste qu’il n’y a pas de secret : si par exemple tu fais du blues, du jazz ou à plus forte raison de l’impro, il faut connaître un minimum de théorie, au moins pour se comprendre avec d’autres zicos. Et puis il faut s’y mettre un jour ou l’autre, de toute façon, pour progresser.
Cette "recette" en vaut bien d’autres : s’il y avait une logique à l’inspiration, ça se saurait…
oui bon la méthode sonore pour éduquer son oreille pourquoi pas mais y a un truc de sur que je disais ailleurs : y a 72 cases libres sur un manche classique et 3 octaves..rien que le nom des notes c’est plus vite appris que les tables de multiplication..
regarde un gosse de 7 ans si tu lui fais pas faire des divisions et de multiplications régulièrement pendant 10 ans il les oubliera vite les tables et il pourra même pas faire caissier en boulangerie.
.alors imagine ce qu’un gosse de 7 ans pourrait faire avec une guitare entre les mains et regarde un peu quelle raison valable y aurait-il à ne pas étudier la théorie qui va avec pour éviter de tout oublier et pour éviter d’avoir l’air con en beuf.
Ou là, on s’est mal compris !
Jamais dit qu’il fallait pas apprendre les notes, les accords et la théorie. On peut difficilement s’en passer bien sûr, surtout quand tu démarres !
J’avais l’impression de m’adresser à quelqu’un qui a apparement déjà des rudiments. Apprendre les accords, les renversements ou les gammes est une chose, composer en est une autre.
Moi, ce qui m’énerve par dessus tout, c’est le type qui te sort "après ça, c’est ça" (j’en ai rencontré des oreilles formatées !). Et ben non. Surtout pour du pop-rock (mon style).
Par contre, c’est vrai que pour du blues, et encore plus pour du jazz, on peut difficilement faire l’économie de quelques connaissances ou de plans de base. Et plus tu progresses, plus tu en as besoin.
C’est comme pour les cours de guitare (je parle pas d’autres instruments, j’ai pas l’expérience pour donner mon avis) : c’est parfois nécessaire, mais pas indispensable. Ca dépend de la capacité d’autonomie de chacun. Le tout est de savoir faire appel à quelqu’un quand on se sent dans l’impasse.
C’est plus clair ?
Merci beaucoup, j’ai trouvé mes réponses sur tout ça
Je vais aller dans le sens inverse; de ce qui a été dit....
Composer, c’est a mon sens, d’abord trouver une mélodie (couplet ou refrain)...Ca c’est simple un ordi, un dictaphone tu le fais...PUis, apres c’est le laboratoire...Tu prends n’importe quel book d’accord et tu vois ce qu’il te plait...Faut ausssi que ça colle...D’où, soit t’as une oreille fine...soit tu connais ou tu aprends les règles de solfège, d’hamonie et de contre point....
On retiens souvent la mélodie, l’arrangement, est autre chose....
Pour l’impro, je m’y connait...
Je joue du saxophone!!
En fait je peut t’aider que pour les instruments à vents..
Avec ces instruments, tes doigts filent tout seuls!!
il suffit de se donner une note dans sa tête, disont Fa#, la jouer et "jouer n’importe quelle note!!"
Je sais, je suis d’une très grande utilité.… 8)
nirvanien2, svp, reviens voir sur Myriad : on t’y attend.
Merci.
H.D.
Je pense que composer est avant tout une question de feeling, d’improvisation.
Les plus belles chansons sont souvent celles qui viennent toutes seules, qui sont simples.
Pas besoin d’être un virtuose de la gratte pour composer une chanson.
Après pour passer à l’étape supérieure evidemment il faut des instrument, des arrangements mais tu peux toujours te faire aider.
Par exemple dans mon groupe lorsque je trouve des melodies( je suis le chanteur) je l’ai passe à mes potes musiciens et ils trouvent le reste ou du moins apporte la touche finale ( je joue un peu de gratte mais j suis assez limité)
Donc pour résumer composer est avant tout une question d’etat d’esprit et d’ inspiration.
Je pense qu’il suffit d’inventer une mesure ( 3/4 par exemple), puis tu te base sur cette mesure pour trouver tes notes( 3 temps par mesure par exemple), tout en respectant l’ordre des dièses et des bémols
Je ne suis pas sûre de ce que je dis...
Corrigez-moi si je me trompe
Je compose un peus des fois, (je joue du synthé) et j’emploie cette méthode là
Se rappeler d’un principe universel : qui peut le plus peut le moins !
Apprendre les gammes et l’harmonie, ce n’est pas se formater. C’est l’argument de ceux qui ne les connaissent pas, et qui veulent se rassurer. Si tout le monde était capable de tout faire à l’oreille, sans connaisances théoriques, nous serions tous Hendrix ! Est-ce le cas ?
Ne se baser que sur l’oreille et que sur TES cd, cela requiert, d’une, que tu es déjà une bonne oreille et une un peu d’intelligence, et beaucoup beaucoup de cd, pour ne pas jouer que la même chose ou uniquement ce que font les autres. Et si on revient sur l’exemple "Hendrix" (tout à l’oreille), c’est une connaissance (et pas un survol) de nombreux styles (blues, rock, classique, jazz, musiques trads), une VIE passer sur l’instrument à tout retrouver, note à note, et enfin un cerveau vif pour que le "par coeur"devienne "logique" (pas mathématique, mais strucuturé). A quelques exceptions, très rares, c’est la voie la plus longue et la plus improbable pour apprendre à maîtriser son instrument et composer.
Si tu veux faire la même chose que le "type au blues", tu peux sois faire tout à la feuille, et tu rejoueras son solo note à note, soit essayer de comprendre comment ca marche. Si tu ne passes pas par l’harmonie, il va falloir que tu inventes ton propre système (et faut une certaine confiance en son intelect pour défier Pythagore...lol), et qu’en plus, tu te fasses comprendre des autres, à moins, que tu ne sois décider qu’à jouer tout seul...
L’harmonie, quand on ne la connaît pas, ça peut-être effrayant, mais plus simple que ça n’en à l’air, et moins insondable que le choix de "l’oreille" et du "feeling". Et l’harmonie (ce qui inclue les gammes), n’est pas l’enemi du feeling. Gilmour ou BB King utilise des gammes pour jouer, et même si c’est "peu", ça n’empêche pas le feeling ! Beaucoup d’artistes apprennes beaucoup de gammes, quitte à n’en utiliser le moins possibles. Angus Young reste vissé à la même gamme blues (mélangeant penta mineure et majeure), alors que dans certaines interview, il dit apprendre le jazz avec un copain à lui. Ca ne la pas rendu moins bon !
En école de musique de musique, tu bosses les penta, gammes blues, gammes majeures (et donc mineures), les mineures mélo et harmo, quelques synthétiques (1/2 ton-ton, ton-1/2ton, chromatique, ton par ton...). J’ai travaillé également quelques gammes arabes (puis analysé en système de tetracordes). A quoi ça sert ? Effectivement, je ne me sert pas de la mineure melo, par exemple, mais je l’ai dans l’oreille. Ce travail des gammes est le meilleur moyen de développer son oreille, et au final de développer ce que certains appelle le "chant intérieur", d’avoir du vocabulaire. Non seulement les notes que tu "entends" te tombent sous les doigts plus facilement, mais tu entendras de nouvelles.
Au final, les connaissances théoriques ne sont étouffantes que pendant l’apprentissage, mais une fois acquises, elles sont bien au chaud dans la boîte à outil, non pas quand tu sèches (pas de remède à la page blanche), mais quand tu veux développer une création. Si tu composes un morceaux avec des accords bizzarres et vaguement "tendus" entre eux, il te faudra des "moyens" pour comprendre ton morceau et le développer.
Tu parlais d’un blues dans ton premier post. Ne pas chercher à en comprendre le fonctionnement, c’est se condamner à ne le jouer qu’en penta mineure (et ça va devenir répétitif), ou de copier les bluesmen sans COMPRENDRE, et se condamner qu’à ne jouer des plans.
Alors j’en profite, pour les amateurs, pour montrer mon cheminement perso sur le blues.
-Avant apprentissage "théorique" : je ne jouais qu’en penta mineure, et quelques plans, bref très répétitif.
-Apprentissage théorique d’un blues majeur : par exemple I-IV-I-I-IV-IV-I-I-V-IV-I-V. Là, tu vois qu’il faut utiliser la penta majeur sur le I (au moins pendant les 8 premières mesures) et la penta mineure sur le reste. Ca fait un peu pouët, mais c’est déjà nettement plus riche. Néanmoins, ça ne le fait pas encore.
-Réflexion "modale" : on peut enrichir les pentas majeures et mineures, en jouant les modes issus de la gamme majeure, le myxolydien et le dorien. C’est un peu scientifique au départ, jusqu’à ce que tu vois que la différence entre dorien (mineur avec 6te juste) et myxo (majeur avec 7m) n’ont qu’une note de différence : la tierce. Au final, tu n’as qu’une gamme de "synthèse" dont il faut faire varier la tierce selon l’endroit du morceau. Bref, tu penses alors en intervalles, et c’est CA, jouer à l’oreille ! Bien sûr, cela ne sonnera pas blues, si tu n’as pas un minimum "culturel" blues, qui concernera surtout le placement rythmique.
Tout ce que je viens de montrer est appliquable (pas la gamme, hein ?) universellement. Au terme de l’apprentissage, tu finis par "digérer" les gammes, et jouer ce que tu entends parce que tu sais placer les notes que tu imamgines.
Pour parler, il faut fondamentalement du vocabulaire, et il a bien fallu l’apprendre. Plus on de vocabulaire, plus on peut préciser sa pensée, et cela n’empêche pas de faire "simple". Pourquoi s’en priver ?
la vache, là j’ai plus du tout envie de composer !
personnellement (j’insiste, ce n’est que mon point de vue), tout ça c’est de la branlette. composer c’est trouver une idée de base sympa (melodie ou rythmique) et se creuser un peu pour ne pas faire des arrangements ultra faciles. je parle bien évidement du domaine des musiques "modernes", pas de la compo "classique" (deux termes très inappropriés mais vous voyez ce que je veux dire).
Ben voila tu vois ! Keske t’attends, mmh ?
chuis en plein dedans justement, enfin la partie "instrumentale", l’ecriture des paroles par contre ça j’en suis totalement incapable pour le moment. d’ailleur je vais mettre un extrait sur "ecoutes moi ça", pour illustrer ma technique de composition ! et si ça a du succès j’ecrirais un bouquin tant que j’y suis...!
....????
la vache, là j’ai plus du tout envie de composer !personnellement (j’insiste, ce n’est que mon point de vue), tout ça c’est de la branlette
C’est un peu façile, Dandy. Tu juges quelque chose que tu ne connais pas. On appelle ça un à priori.
C’est une réaction typique : ne pas connaître l’harmonie préserve la magie dans la composition… L’ignorance sauvera le monde, c’est évident… Et la magie n’est là que pour celui qui compose sans comprendre, et généralement c’est le calvaire pourles auditeurs.
J’ai peur que tu n’aies pas compris : ce n’est pas l’harmonie qui donnera les idées (laissons ça aux "jazzeux" américains), mais donnera des pistes ou permetttra de comprendre dans quoi on s’est embarqué. Ca permet de mieux "entendre", d’être à l’aise.
Musique "moderne" "classique".… C’est de la musique que tu fais ? Y a des notes dedans ? Ben comme la moderne et la classique.
Parle pas de branlette juste parce que tu as la flemme de t’y mettre. Tu ne connais pas l’harmonie mais tu es sûr que ça empêche d’écrire librement ? Avec l’harmo, tu apprends des gammes ou plutôt des couleurs qui ne font pas partie de ta culture musicale, ce qui te permet donc d’en sortir. C’est pas ça la liberté ? Après, c’est pas parce que tu sais le faire qu’il faut le faire, ce qui est vrai aussi à propos de la technique.
Je suis à la base autodidacte, et le suis rester pendant 10 ans. Je comprends ton point de vue et je sais d’autant mieux que le raisonnement est faux. J’ai vu, en formation musicale, des gens (un paquet !) avoir peur, en apprenant la théorie, mais aussi la technique, de perdre leur identité. Et je me suis posé cette question aussi. Verdict : je maîtrise enfin certaines de mes compos, antérieures à cet apprentissage. Au final, je compose toujours sans "réfléchir", et j’analyse après. Ca ne veux pas dire que je corrige, mais au contraire que j’ai la possibilité d’appronfondir, ou pas, et surtout de faire comprendre la compo à ceux qui vont la jouer.
Si tu n’as pas besoin d’harmonie pour maîtriser tes compos, c’est que tes compos ne sortent pas du moule de ta culture. Ce n’est pas un crime, c’est de l’harmonie déjà assimilée ! Mais un jour, tu vas "trouver" une suite d’accord chelou, qui sonne, mais dont tu ne saura pas te servir. C’est avec l’harmonie que ce que tu fais s’assimilera à ta culture, en terme de compréhension de l’univers que tu exploites à travers elle.
A moins que tu ne sois dans la musique indienne ou proche-orientale, tu n’as, comme nous, que 12 foutues notes. Et l’harmonie n’est pas un fonctionnement "arbitraire", mais l’analyse de l’expérience des correspondances entre ces 12 notes. Donc même sans le vouloir, tu y es soumis. L’harmonie, c’est de la logique. Elle ne se situe donc pas dans le même hémisphère cerebral que l’imagination, donc je ne vois pas comment elle peut nuire "inconsciemment" à la création.
Bref, ce que je dis va complétement dans ta vision de la compo :
composer c’est trouver une idée de base sympa (melodie ou rythmique) et se creuser un peu pour ne pas faire des arrangements ultra faciles
Enfin, l’intitulé de Nirvanien est mal choisi, car si tu relis ça question, tu vois bien qu’il parle d’harmonie.
Alors je te répondrai qu’une p’tite branlette (le pied à portée de la main) vaut toujours mieux qu’une castration.
non non non !!! je crois que c’est toi qui n’a rien compris a ce que je voulais dire !!!!
je ne dis pas que l’harmonie sert a rien, bien sur que la théorie peut servir, mais a mon avis elle ne remplace EN AUCUN CAS l’expérience, a savoir une écoute d’un panel de styles et d’artistes le plus etendu possible. et elle ne remplace en aucun cas le FEELING ! quand tu es devant ton clavier, que tu cherches un arrangement quelconque, c’est pas une théorie sur quelle note va avec quelle note qui va me dire que j’ai trouvé ce que je cherche, c’est mon oreille, le ptit frisson dans le dos, ça fait tilt quoi ! point barre.
Tu parles comme si le cerveau humain n’avait aucune capacité d’imagination, qu’il n’etait capable de ressortir que ce qu’il a deja entendu ou appris, que ce soit par l’ecoute d’un morceau ou par l’apprentissage de l’harmonie ! permet moi de te dire que ça me ferai mal ! heureusement que non tiens, ça serait triste sinon.
Après ça mérite de revenir sur la definition de "composer" et sur le but de la composition… vendre ? faire plaisir aux auditeurs ? se faire plaisir ? exprimer des sentiments propres a soi ou a la "société" ? laisser une trace dans l’histoire ? avoir un pretexte pour se bourrer la gueule avec des potes le samedi soir ? tu vois comme moi qu’il n’y a pas de réponse unique, et donc pas de manière unique de composer. alors évidement si le but est d’effacer beethoven des tablettes je pense que t’as interet a bosser un minimum l’harmonie, mais les sex pistols ne sont ils pas au moins aussi connus que la plupart des grands noms de la musique classique ?
bref, tout ça c’est de la branlette, mais desfois ça fait du bien.
(personnellement je ne connais pas l’harmonie -c’est a peine si je connais le solfège- et ça ne m’interresse pas de l’apprendre car je suis trop feignant et que je ne vois pas ce que cela m’apporterai actuellement -l’argument comme quoi l’apprentissage de l’harmonie formaterai les compos est stupide je te l’accorde-)
Après ça mérite de revenir sur la definition de "composer" et sur le but de la composition… vendre ? faire plaisir aux auditeurs ? se faire plaisir ? exprimer des sentiments propres a soi ou a la "société" ? laisser une trace dans l’histoire ? avoir un pretexte pour se bourrer la gueule avec des potes le samedi soir ? tu vois comme moi qu’il n’y a pas de réponse unique, et donc pas de manière unique de composer. alors évidement si le but est d’effacer beethoven des tablettes je pense que t’as interet a bosser un minimum l’harmonie, mais les sex pistols ne sont ils pas au moins aussi connus que la plupart des grands noms de la musique classique ?
Je pense qu’on compose d’abord pour soi. Mais la tu parles d’un BUT pas de la MANIERE. Tu cites les sex pistols, qui ne sont même pas responsables de leurs arrangements. C’est un frenchy, l’excellent Claude Engel (Gotainer) qui joue une bonne partie des grattes en studio et qui responsable des "reprises". Les sex pistols n’avaient pas les moyens de leurs ambitions musicales. Tu aurais du citer les Clash pour servir la cause punk, pas ce boys band.
Non, pas du tout. C’est bien avec le cerveau qu’on imagine. Mais l’instrument que tu utilise et ses notes sont bien concrètes. Donc l’harmonie et l’apprentissage de l’instrument, c’est pour traduire tes idées. C’est toi qui ne m’a pas compris !
La branlette, c’est de se prendre pour un génie qui peut tout faire sans rien avoir appris, ce qui est impossible. Si tu crois que tu n’es pas le fruit de ton éducation et que tu n’es pas conditionné, même ton imagination, par ça et ton environnement, bon courage pour avancer et créer quelque chose qui n’existe pas.
Que tu le veuilles ou non, à partir du moment où tu joues d’un instrument que tu n’as pas inventé et qui fait les mêmes notes, tu es tributaire de l’harmonie. Ca ne remet pas en cause l’intuition, le "feeling". L’harmonie n’est pas là pour JUSTIFIER mais pour EXPLIQUER.
Comme on dit à la campagne : "encore un qui croit qu’il est né avant son père..." Ca doit être une bande d’abruti qui n’ont rien compris, ceux qui ont jugé utile d’établir l’harmonie. Quel con ce Pythagore. Quel nul ce Beethoven. Ah mais c’est vrai, tu n’utilise pas les mêmes notes que lui....
Faudra que tu m’explique la différence entre un la mineur chez chopin et chez un rocker. Un La mineur, c’est un La mineur, point.
Tes arguments ne tiennent pas une seconde, et ne servent qu’à masquer une peur, qui devient un rejet, de l’inconnu. Car tu avoues toi-même ne pas connaître l’harmonie mais tu oses quand même juger de sa "nuisance"… Le racisme ordinaire, pas celui du FN, celui des petites gens, fonctionne selon la même recette : on connaît pas, mais c’est différent, on veut pas connaître, chacun chez soi… et autres nauséabondes déductions… Si tu trouves la réaction de ces gens stupides, dis-toi que tu applique le même cheminement à l’harmonie. Apprend la, et après tu jugeras. Mais abstiens-toi de juger ce qui savent, ou veulent savoir, eux.
excuse moi, je vais etre un peu sec, mais t’es complètement [autocensuré] ou c’est de la provoc gratuite ? qu’est ce qui te prends de m’allumer comme ça ? c’est tellement gros que je penche pour la deuxième hypothèse.
bon alors les sex pistols, c’est eux qui ont marqué le tournant de la musique anglosaxonne dans les 70’s oui ou non ? les clash ont intellectualisés le mouvement tout de suite après, c’est pour ça que je parle des pistols, qui sont a mon avis un meileur exemple caricatural de la thèse que je soutiens (après certes c’est de la manip commerciale mais quel rapport ? et que je saches, sur never mind c’est bien steve jones et pas le gratteux de gotainer qui a composé les riffs ?), a savoir que y’a pas FORCEMENT besoin d’avoir fait le conservatoire pour sortir un des disques majeurs de la décennie. ce qui ne veut pas dire que parce qu’on connait l’harmonie on en est incapable !
Après je te concède un point qui est que l’on utilise toujours l’harmonie même sans le savoir, c’est évident, mais ce que je pense c’est qu’un processus de composition, s’il respecte les lois de l’harmonie, ne se sert pas forcement sciemment de ses principes pour écrire… je sais pas si la nuance est claire.
et pas la peine de prendre la mouche comme ça, on discute de points de vue différents c’est tout.
puis pour revenir au but de la compo, c’est intimement lié a la manière de composer. si tu veux faire passer une pleiade d’emotions, raconter l’odissée en musique c’est sur que sans notions avancées d’harmonie ça va etre un peu compliqué.… mais si le but c’est de faire pogoter 80 personnes dans une cave ?( je reprends exprès un cas extrème) tu crois pas que t’as autant de chance d’y arriver en trouvant 4 accords sur ta guitare en gratouillant sans trop y penser ? certes les accords repecterons par definition des lois d’harmonie, mais le raisonnement qui intervient pendant le processus de composition ne les fait pas directement intervenir, dans le sens ou tu ne reflechis pas en terme d’harmonie mais en réaction a ce que tu entends. "tiens la mon la maj, ça sonne mieux si je met un la m7" alors oui c’est basique, mais en quoi ce serait inferieur a une autre methode, si le but est atteint ?*
edit
rho la vache je viens de voir l’editiond e ton message, c’est fort ! ou est-ce que j’ai parlé de la nuisance de l’harmonie ? essaie de faire la nuance entre ces deux phrases:
Connaitre l’harmonie n’est pas une nécessité absolue pour composer
Connaitre l’harmonie est un handicap pour composer
relis mon message, il ne me semble pas avoir dit quoi que ce soit de semblable a la deuxième phrase.
je passe sur les injures que tu m’envoies a la fin de ton message, je met ça sur le compte d’un malentendu.
Ce que je me tue à t’expliquer, c’est que tes arguments ne vont PAS CONTRE l’harmonie. Tu ne débites que des non-arguments ! C’est pas parce que tu connais l’harmonie que tu réfléchis avant d’imaginer.Je te signale que tu arrives sur le post en déballant une science que tu n’as pas. Tu viens expliquer à un mec qui demande des conseils, et l’occurence en harmonie (RE-LIS LE 1er POST). Alors ça m’enerve de lire des arguments contre-productifs. Lui-même est bloqué en étant au même niveau de connaissances que toi. Mais lui a compris qu’avec l’harmonie, il va pouvoir développer un peu ses idées sur lesquelles il a apparemment la sensation de tourner en rond. L’harmonie ne remplace pas l’imagination. Mais pour écrire un livre, un poème, il faut bien un peu de vocabulaire, non ? Mais ce n’est peut-être pas de l’art ?
Je fait toujours et ai toujours fait du rock. L’harmonie me sert aujourd’hui non pas à composer, mais à gérer, comprendre des parties "imaginées" mais difficile à arranger. Le but est d’apprendre et de désapprendre. Les étudiants en jazz terminent leur cursus par les pentatoniques (!) puis finissent par travailler le "chant intérieur" : retranscrire naturellement ce que notre oreille entend ou ce que notre cerveau crée, en notes, EN DEHORS d’un schéma harmonique. Seul quelques miraculés y arrivent sans être passé par la case apprentissage de l’harmonie pour être capable d’entendre toutes les notes. Mais ils ont appris autrement, en écoutant de tout et tout le temps. Hendrix pouvait te citer ses auteurs de musique classique préférés, sans jouer de musique classique pour autant ! Il disait lui même aimer et écouter pratiquement toutes les musiques (à part la surf-music). Donc il y a une culture musicale derrière tout cela. La paresse n’est pas l’alliée de la musique.
Je suis pas particulièrement fan de punk, mais par contre, je me pique d’avoir un minimum de culture. Citer les Sex Pistols comme représentant de l’esprit punk, c’est méconnaître l’histoire, et tous les punks de cette époque te le confirmeront. Jusqu’à eux, le mouvement était underground, et a commencé quelques années auparavant aux States. Il y a Mr Mc Laren, qui tenait une boutique de fringues avec son neveu, Malcolm, qui s’est dit "tiens si je montais un groupe pour promouvoir mes créations ?". Les Sex Pistols, c’est ce qu’on appellerai aujourd’hui un boys band trash. Mais ils n’ont pas inventé le mouvement, ils l’ont caricaturé et popularisé, donc tué. Un groupe monté de toute pièce pour faire de la pub ou même du fric, tu trouves que ça colle à la conception punk de la musique ? Parle moi d’Exploited, des Stooges, des Ramones, des Béruriers Noirs, mais pitié, pas eux !
Alors oui, je suis virulent parce que tu assènes des vérités qui ne reposent sur rien, voire ne tiennent pas debout. Si tu estimes que tu n’as rien à apprendre, ou plutôt qu’il n’y a rien à apprendre en musique, pourquoi donner un conseil (et donc ton expérience) à un autre ? Surtout que lui, clairement, veut apprendre.
Edit : il n’y a pas d’injures. Je ne dis pas que tu es raciste. Je compare le processus intelectuel qui est le même.
Ta démarche est comme ce que tu décries : intelectuelle. Ce qui est bizzarre, aprce que j’ai cru voir Zappa dans tes influences, et c’est non seulement intello, mais aussi hyper chiadé harmoniquement. Et pas par hasard puisque tous ses musiciens devaient être lecteurs. Ta vision de la création corrsepond à la conception de l’art brut. A ma connaissance, tout ceux qui applique ça en musique le font en suivant une démarche qui est réfléchie, donc pas naturelle. A partir du moment ou tu le traduire avec un instrument, c’est le cerveau qui coordonne tout. Choisir ou se forcer à être spontané, c’est un mythe. Tu feras un autre Sonic Youth, c’est tout. En tout cas, c’est extrêmement restrictif, et apparemment, Nirvanien veut sortir de ce schéma. Il a le droit ?
Va faire un tour à Damary, pose des questions aux élèves de l’école DIdier Lockwood, ils te diront si je mitonne sur la fin de leur apprentissage de jazzeux. Les inventeurs du bruitisme, du psychédélisme en musique, ce n’est pas Pink FLoyd, ce sont les Jazzmen et entre autres Coltrane. Des mecs savants qui ont désappris. Savoir, connaître et comprendre, c’est le seul moyen connu de l’humanité pour concrétiser, imaginer et innover. Désolé, sans le savoir tu as appris aussi, alors ne le rejette pas. Tu es comme ceux qui ont appris l’harmonie, sauf que tu ne sais pas mettre les mots dessus. Ce serait bien prétentieux, cela voudrait dire que ta musique est hors de toute influence, qu’elle ne ressemble à aucune autre. Je ne connais pas un artiste qui oserait affirmer ça de ça propre musique.
Connaître l’harmonie, c’est juste ouvrir son horizo. Et ce n’est pas avec des oeillères qu’on est libre dans la composition.
On revient à nos moutons.
Voila, en vrac, des questions qui me taraudent l’esprit, sur le thème de "composer":
_comment décliner les notes pour former une grille? Je sais, c’est pas clair alors je donne un exemple: j’ai vu un gar improviser un blues en la. Automatiquement, il a choisit les autres notes: ré et mi. Est ce qu’il y a une règle pour choisir les notes suivantes?
_quelle accord choisir en fonction du type de musique? Exemple: le même gar crée son blues en la. Il prend les accords la7, ré7 et mi7. Comment choisir? Si par exemple je veut faire un rock, quels accords sont conseillés?
_combien de mesures pour former une grille en fonction du type de musique? Exemple: encore le même gar crée son blues, et lui attribue 12 mesures pour une grille. Combien de mesures pour d’autres musiques? Pour le rock?
Bon, je vais faire simple. Le blues est assez codifié. Majoritairement 12 mesures. Le plus connu, c’est le chicago blues.
La grille fait :
La 7/Re7/La7/La7
Re7/Re7/La7/La7
Mi7/Re7/La7/Mi7 et on reprend au début.
Je vais simplifier le fonctionnement.
Disons que la La est notre accord de départ, donc c’est un blues en La. Ce La, nous allons l’appeler I. Par rapport à ce I, le Ré est le IV (5 demi-tons au dessus, soit 5 cases à la guitare). Le Mi est donc le V (7 demi-tons au dessus).
Donc cette grille, dans l’absolue, peut s’écrire
I - IV - I - I
IV - IV - I - I
V - IV - I - V
Première chose, tu peux donc appliquer cette grille à une autre tonalité, en prenant un autre I. Exemple I = Mi Le IV est donc La et V Si. Ok ?
Deuxième chose, ces accords ont tous une fonction les uns par rapport aux autres. Le plus important, et UNIVERSEL (vrai dans toutes les musiques) est le V, appelé dominant(e), qui "appelle" systématiquement le I. C’est à dire qu’il crée une tension particulière dans la tonalité du morceau qui ne peut se résoudre qu’avec le retour du I, qu’on appellera fondamentale ou tonique. Ce phénomène, c’est la Résolution. Ce n’est pas une règle arbitraire, c’est un constat. Essaie différente combinaison de V-I (appelée cadence parfaite) et ça te sautera aux oreilles. Exemple : joue un Sol (mieux, un Sol 7) et ensuite un Do.
Bon. Le blues a ceci de particulier qu’il est composé uniquement d’accord 7 (sauf si on est en blues mineurs, assez minoritaires). Les accords 7 sont des accords majeurs, dont la septième est mineure. Ce qui fait qu’il contient le triton, ce qui est assez "tendu". Bref, c’est un accord caractéristique de l’accord V d’une gamme majeure. Donc, sensée ramener vers le I d’une gamme majeure. Donc, le blues, en étant constitué uniquement que d’accord V, reste toujours "tendu" et ne résoud jamais véritablement (c’est pour ça qu’on l’appelait musique du diable. Jusqu’à Bach, le triton était plutôt mal vu par l’Eglise… cf la série Kaamelot). Du coup, la tonalité d’un blues est assez "ambigue". On pourrait presque jouer n’importe quoi dessus. Néanmoins, et c’est l’apport des jazzmen (qui étaient souvent bluesmen en dehors du "boulot"), on peut dégager une manière de jouer le blues.
Par exemple, pour revenir à ce blues en la, tu auras sans doute essayé d’improviser en Pentatonique mineure de La. Ca passe, mais il manque quelque chose, n’est-ce pas ? En fait, la Pentatonique mineure de La n’est "juste" que sur les accords IV et V, et sur le I des dernières mesures. Il faut "normalement" jouer une Penta majeure de La sur les I des 8 premières mesures. C’est un bon début pour apprendre et bien entendre la grille de blues. Après, on peut enrichir en remarquant qu’il y a des notes communes à ces 2 gammes qui peuvent être jouées tout le temps.
Je résume : pour le blues, utiliser une penta mineure et une penta majeure avec la note de départ correspondant au I. Pour un blues en Mi, Penta majeure de Mi sur les I, et Penta Mineure de Mi sur IV et V.
Il y a d’autres formes de grilles de blues, plus ou moins ressemblantes. Les blues mineurs y ressemblent également, mais là on utilisera que la penta mineure, ou plus si on connait les gammes mineures.
Le rock est basé sur ces suites d’accord (cadences), et tu retrouveras, chez AC/DC par exemple, l’utilisation des I IV et V, mais pas forcément avec la cadence d’un blues. Par contre, les solos suivent le même principe, alternant Penta Majeure et Mineure (déchiffre le solo d’Highway to Hell, c’est frappant).
Si tu as l’impression de "tourner en rond" avec ce que tu sais, tu devrais te pencher sur l’harmonie et les gammes. L’harmonie n’est pas une fin en soi. Il faut un peu de temps pour la digérer il est vraie, mais ensuite, ça devient juste comme du vocabulaire, qu’on utilise inconsciemment, ou qu’on utilise pas. Je place pas tous les jours "anticonstitutionnellement", pourtant on le connaît tous !
Pour continuer à apprendre (et on apprend jusqu’à la fin), tu as 3 possibilités :
1- tu ne te focalises que sur l’écoute. Ca nécessite une vraie curiosité, et beaucoup de patience, parce que même une fois que tu sais reproduire un morceau, il faut le comprendre, l’assimiler. Hendrix a fait comme ça. Et c’était Hendrix… Ca demande du temps, et ça peut devenir compliqué quand tu dois expliquer aux autres ce qu’ils doivent faire pour telle ou telle compo. Mais c’est possible. Maintenant, tu risque aussi un certain formatage. Si tu veux jouer blues, il faut "manger" du blues. Et tu apprendras les "codes". Si tu veux juste savoir quoi faire sur une grille, en sortant de ces "codes"...
...2- tu apprends l’harmonie et les gammes. C’est d’un premier aspect plutôt rébarbatif, ça pourrait ressembler à des maths… Pourtant, chaque mise en application de ce qu’on appellerai alors un théorème, est déjà de la musique. Aborder la théorie permet de connaître les fonctionnements d’un grand nombre de musique, sans passer par ses codes. DU coup, tu peux, avec un peu d’imagination, arriver à faire sonner une gamme penta mineure soit de manière blues/rock, soit façon asiatique, soit indienne… que sais-je encore ?… Une fois que tu as fait un grand tour de l’harmonie (et selon que tu pousses l’apprentissage ou non, tu peux avoir le nécessaire vital en 2 ans maxi), tu finis par le digérer et ne plus y penser. Ce ne ressortira qu’en cas de besoin.
3- appliquer les deux, ce qui me semble être l’idéal. Tu apprends les codes, mais comme tu les as analysés, tu peux les transgresser allégrement.
J’aime assez l’analogie avec le langage (on parle de s’exprimer, non ?). Ce n’est pas parce que tu as beaucoup de vocabulaire que tu vas parler plus ou t’astreindre à tout utiliser. Comme tout le monde, c’est un travers humain, quand tu apprends un nouveau mot (un peu savant et tout et tout), ou une expression clinquante, tu as la tentation de l’utiliser pour briller. Mais tu remarqueras que ça passe toujours assez vite, pour n’être ressorti, sans calcul, qu’à bon escient. Par contre, tu parles mieux car tu choisis mieux les mots qui reflètent ta pensée (c’est pour ça qu’on dit souvent qu’il vaudrait mieux pouvoir lire les philosophes dans leur propre langue). Tout cela est vrai pour aussi pour les connaissances musicales théoriques.
L’harmonie ne va pas remplacer l’imagination, mais elle va t’aider à la débrider, n’en déplaise à certains… Etre "révolutionnaire", c’est enfreindre des règles, dépasser des limites. Mais pour ça, il faut savoir où aller, savoir ce qu’on transgresse, et comment. Sinon, c’est juste du hasard.
Je précise enfin, pour les ex-enfants-martyrs des écoles de musique, qu’il n’y pas besoin d’être lecteur ou d’apprendre à lire la musique pour ça. Rien à voir entre les deux.
salut les keums Votre discussion m’interpèle!
et ce que j’aimerai dire c’est qu’il existe dans le social un diplôme de "connaissances acquises"
en gros on note tes expériences! c’est comme si t’avais x années de (conservatoire)
la place à l’autodidacte,
j’avouasse que ce n’est pas le chemin le plus facile
Mais quand il a était traçé comme ça!!! faut faire avec!
Après t’as eu le choix de faire tes gammes là ya pas photo c’est encore un autre chemin!
Les deux faisant la fusion Non?
Etre autodidacte veut dire que l’on cherche à comprendre et à savoir, mais seul, sans prof.
C’est marrant, dès qu’on parle un peu de théorie, qui n’est que le constat posé sur papier, des manières dont on peut agencer les notes entre elles, ca devient très vite mystique. Des chemins tracés, des dons innés, des mélodies ex-nihilo...
Il n’y a que 12 notes dans la musique occidentale, et plusieurs façon de les agencer, mais pas tant de possibilités que ça finalement. Que tu le veuilles ou non, ou plutôt consciemment ou inconsciemment, tu utilise ces ou cette gamme(s) que tu as apprise(s) d’une manière ou d’une autre. La magie, le facteur X comme disent les ricains, c’est l’interprétation.
Il y a une phobie de la théorie musicale, loin d’être si complexe que ça pourtant, alors que ce n’est qu’UN des facteurs pour la musique. Même si vous êtes pétris de "sciences harmoniques", il y a d’abord le rythme (qui, lui, peut exister sans mélodie, pas l’inverse) et le son. L’identité est là, pas uniquement dans le choix des notes et donc dans l’harmonie. Donc, il ne faut pas craindre l’harmonie.Les bluesmen utilisent tous les mêmes gammes sur les mêmes grilles, souvent avec les mêmes plans. Pourtant, ce style perdure, et procure encore et toujours de sensations. On parlait de feeling, et bien en l’occurrence, le blues est LA musique du feeling, et pourtant l’harmonie est très codifiée. Si vous en sortez, de la grille, ou de la gamme, ce n’est plus bluesy.
Ne pas vouloir comprendre l’harmonie, cela revient à ne pas vouloir comprendre le monde dans lequel vous voulez évoluer. Démarche étrange, mais répandue, par crainte du côté "scolaire". C’est sans doute la faute des écoles de musiques et d’un solfège "repoussoir". Je suis défenseur de l’harmonie, pas des conservatoires "tues-l’amour", qui a frustré des générations de musiciens.
J’ai eu un rejet pendant pas mal d’année, avant de comprendre qu’il s’agissait juste de "formaliser", mettre des mots sur des choses que je percevais et que vous percevez aussi, bref, de transformer (au sens rugby du terme) l’expérience. Ca m’a fait gagner un temps fou, m’évite d’être bloqué quand j’ai des choses bizzarres qui me passent par la tête. Ce qui se conçoit clairement, s’énonce clairement ! Au final, je n’utilise que ce qui me reste des gammes qui me parlent, devenues autant de langues ou dialectes différents, comme on devient bilingue. Quand je suis scène pour faire du blues, je ne pense plus en gamme, mais cela m’a aidé à structurer. Aujourd’hui, je pense directement à la note dont je sais ce qu’elle va donner, hors gammes, dans l’absolus. Et je sors largement du sentier du blues ou des gammes conventionnelles du genre.
Le désavantage, c’est que je supporte de moins en moins les guitaristes de jazz, dont on reconnaît les plans savants à 1000 km. Quand j’entends Ecay jouer un plan entendu 5mn avant sous les doigts de Scofield, etc. Ca lasse ! Alors que bizzarrement, les sempiternels plans de blues (et il y en a pas 3000)… Mais eux ne sont pas dans le débit, mais dans le rythme, nuance.
Donc, une bonne fois pour toutes : l’harmonie n’est pas une doctrine, mais des générations de musiciens qui ont notés leurs constats sur le fonctionnement de ces foutues notes, pour vous faire bénéficier de toute cette expérience, vous faire gagner du temps. Chercher ses notes, ce n’est ni jouer, ni composer. On peut avoir des morceaux qui tombent par hasard, évidemment. Et puis, il y a les fois où l’on compose tout dans sa tête, sans instruments. Les plus doués prendront un peu de temps pour retranscrire… s’il ne sont pas à deux doigts de se coucher (et vous connaissez la suite, le lendemain, on a tout oublié...) et surtout si ils ont l’instrument sous la main… Mais même sans solfège, avec une oreille aguerrie, par l’harmonie (son but est uniquement de vous familiariser avec des intervalles, pas à penser en gamme), vous pourrez noter votre idée sur un bout de papier, ou la restranscrire plus vite sur l’instrument !
Mes élèves de MJC savent que je peux rejouer aussitôt n’importe quelle mélodie. Ce n’est pas un don. Grâce aux gammes, mes doigts et mes oreilles ont mémoriser les intervalles, chaque couleur d’une note par rapport à une autre. Je n’aurais jamais su le faire avant, et je ne m’exerce pas non plus à ce numéro de foire, je l’ai découvert par hasard !
Voila. L’harmonie, c’est moins fastidieux et complexe que ça n’en a l’air (et je m’y suis il y a 4ans… et je fais de la musique depuis 15 ans), ça ne change pas vos goûts et votre style, et on gagne un temps fou, fou, fou...
A vous de voir.
Il y a des méthodes simples (essayez de préférences des méthodes d’initiation faîtes en France, les ricains-comme le M.A.I. d’ailleurs- ont tendances à vite filer vers les maths). Ne vous fiez pas à ce que vous lisez dans les magazine de guitare français, là effectivement, ils ont une vision "scientifique" que même nos jazzeux nationaux n’abordent pas, à juste titre.
Enfin, il y a un truc vraiment pénible dans ce pays : tout ou rien. L’harmonie n’est plus maîtrisée ici que par des techniciens sans âme, pour servir une pseudo virtuosité, et les autres se vautrent dans la "fuck off" attitude. Résultat, quelque soit le camp, rien de vraiment neuf, voire, toujours la même chose ! Le "feeling" (et je rigole doucement, là...) ou la technique. Pas les deux, vous comprenez, ce n’est pas conciliable… C’est marrant, Hendrix y arrivait… Gilmour y arrive toujours....
Le point commun au naufrage actuel qu’est la musique française, et internationale d’ailleurs, c’est un rejet (et c’estun héritage des punks) de certains styles, un closionnement. Même en Métal, il y a des chapelles qui ne se rejoindront plus. La folie créatrice et novatrice des années 50, 60 et 70, venait d’une vraie curiosité, d’oser toucher à tous les styles, apporter des sonorités et des mélodies venues d’ailleurs.
Jusqu’à l’air du punk, un même public pouvait apprécier James Brown, Joan Baez et Led Zeppelin. Aujourd’hui, il y a des groupes "interdits". Voyez ou revoyez Woodstock… Pas de clivage, pas de frontières… Pourtant, aujourd’hui, Queen ou Led Zeppelin, sauteurs de barrières émérites, ne signeraient nulle part, bien que leur oeuvre soit intemporelle.
Aujourd’hui, on se pâme devant les garage bands, qui ne font que refaire ce qui a été déjà fait (en mieux en plus) dans les années 60 par les Who et le MC 5. Mais pas Led Zep, il y a des solos, vous comprenez ? La vérité est que beaucoup de gens cache derrière un rejet de principe, un véritable complexe… plutôt que de se donner les moyens. Hendrix, Gilmour, Page, Zappa… ils ne viennent pas d’une autre planète, et ils allaient ou vont toujours faire caca, comme vous et moi. MARRE DES REJETS PEREMPTOIRES ! MARRE DES POSTURES ! SOYEZ CURIEUX !!!! Seule la paresse est mère du formatage ! Je rêve de pouvoir enfin réécouter une radio française un jour...
radio française?
celle là tiens bon la barre!
www.radio-fmr.net/rubrique.php3?id_rubrique=2
L’harmonie n’est plus maîtrisée ici que par des techniciens sans âme, pour servir une pseudo virtuosité, et les autres se vautrent dans la "fuck off" attitude
"Heureusement, un petit village (imaginaire) resiste encore et tjs..." mais il y a pas mal de pros qui n’en sont plus la, en fait.
Et tu as raison : qui dit posture, dit imposture...
C’est marrant, Hendrix y arrivait… Gilmour y arrive toujours....
Voyez ou revoyez Woodstock...
Justement, tes references sont revelatrices aussi : elles ne sont pas recentes non plus, et pour cause
Pourtant, aujourd’hui, Queen ou Led Zeppelin, sauteurs de barrières émérites, ne signeraient nulle part, bien que leur oeuvre soit intemporell
Queen avait deja eu enormement de mal a leur epoque : ils avaient tous continue a bosser a cote jusqu’au 3e album. Aujourd’hui c tout ou rien, mais eux avaient deja une tournee australienne, une americaine et une anglaise et joué dans des endroits top a l’epoque en Angleterre… Et pendant des annees ils se sont fait charcler la tete par les medias british.
Mais t’es en train de me traiter de vieux con, là ? lol
J’accepte en même temps. J’avais 16 ans quand Smell Like teen spirit est sorti. C’était pas ma came, come RATM, mais c’est les derniers trucs authentiques et de grande classe qui soit sorti à mon goût. J’attends juste autre chose d’une guitare, et le rock n’est pour moi pas forcément une musique contestataire (ce qui ne veux pas dire rebelle), en tout cas pas une musique de colère ou de "rage", justement. Y a un petit retour du "fun", mais quand on est curieux, on se rend vite compte que comme au temps des K7 (je retrouve plus mon déambulateur), les copies se dégradent avec le temps.
Non sérieux, ce qui est vraiment chiant aujourd’hui, c’est le cloisonnement (tous arts confondus) et l’elitisme. Franchement, vous en avez pas marre de la vague bo-bo de la "nouvelle chanson française", des bruitistes underground "j’aime pas les gens" d’Arte, des chanteuses de R’n’B à tremolo illimités, des punks californiens (qui militent pour le skate au bac et le droit à la casquette en salle de cours), etc… Vous en avez pas marre qu’on nous dise que Benjamin Biolay est un compositeur arrangeur de talent (écoutez le dernier Julien Clerc : la musique d’ascensseur la plus chère du monde !), comme Keren Ann et son ignoble plagiat de dust in the wind (au doigté près) ? Mon pétage de cable en ce moment, c’est Camille : la posture incarnée, qui nous vends son dernier disque, non sur la qualité des chansons et de son chant (de toute façon, avec Dyonisos, c’est devenu "in" de chanter archi faux en faisant n’imp sur scène), mais sur la manière. Don, tu imagines un gratteux "vendre" son album en mettant l’accent sur le fait que tu as tout joué sur une guitare à 2 cordes ? Que dire des actrices "qui s’y croient" elles aussi, de tout ces gens qui signent des contrats juste sur leur notoriété...
Bidon. Dans ma région, on a même un sujet de plaisanterie… un groupe d’ados, nullissimes, diffusés presque de force, grâce au réseau de papa, directeur d’un salle prestigieuse de Paris… en fait, de la plus prestigieuse… Je vous assure qu’on est blasé !
Ils on tous le droit d’exister, mais on ne m’enlévera pas de la tête que tout cela est très formaté, et formatant. Citez moi un tube diffusé par les médias en ce moment (et récent) avec un solo ou un passage instrumental (et vraiment joué, hein, pas un larsen ou que sais-je) ? J’espère vraiment que le "oueb" va mettre un bon coup de pied dans tout ça, mais encore faut-il que les gens sois curieux.
Donc merde aux dogmes et aux idées reçues ! Un artiste ne bâti pas de boîte où le ranger, mais abat les murs ! Composez des morceaux de 40mn si ça vous chante et que vous avez de quoi "dire", utilisez des silences (voila une note ignorée pas beaucoup), faîtes VOTRE son en dépit des modes (ce qui est à la mode se démodera), soyez exigeants de vous-même comme des autres !Donnez-vous les moyens et ne fermez aucune porte !
Je précise que je pense quela plupart des styles sont touchés par une certaine "sclérose". En dehors de N’guyen Lê et de quelques malades notoires (bill frisell), la guitare jazz ronronne, soit dans un free ultra codifié, soit dans la mode vintage à la reinhardt. La chanson française se la joue "chanson réaliste", certains cite même Frehel (regarder dans wikipédia, et mirer les dates...). Les garages bands nous la joue mi-beatles mi-mc5 (ou les who). La r’n’b n’a pas changé d’un iota depuis 20 ans. En métal, c’est ou plus brutal, ou plus heroic (Manowar, ça fait 30 ans quand même...) ou utltra technique. Le signe intéressant, c’est qu’avec des racines communes, ces styles ne se piffent plus du tout.
Quand je cite Hendrix ou Gilmour, croyez bien que ça me fait chier de réécouter les mêmes disques pour entendre des gars qui maîtrisent leurs instruments, mais ne le "méprisent" pas ou n’en sont pas esclaves. Juste des peintres avec plus de couleurs à leur palette, une osmose parfaite de la maîtrise de l’instrument, de l’expression et du son, et l’envie de faire du beau, de temps en temps aussi. Un peu de sueur quoi, merde !
L’art est abstrait, donc absolu et pourtant imparfait, donc perfectible...
PS : même au troisième album, ce fût difficile, les prods ont pétés les plombs en découvrant la durée de Bohemian Rhapsody… Les fouteurs de merde, en musique, n’ont pas changés depuis, c’est toujours la radio et ses 3’20 de "musique" à caler entre les pubs.
T’étais pas un énervé là? des fois?.…
Pas mal la tirade...
Mais t’es en train de me traiter de vieux con, là ?
T’inquietes, en matiere de references, on en a pas mal en commun
Non sérieux, ce qui est vraiment chiant aujourd’hui, c’est le cloisonnement (tous arts confondus) et l’elitisme
Mais est-ce recent ? Ca n’est pas nouveau, le decalage entre academisme et musiques populaires a tjs ete reel, sauf que maintenant il y a un "s" a musiqueS populaireS...
Don, tu imagines un gratteux "vendre" son album en mettant l’accent sur le fait que tu as tout joué sur une guitare à 2 cordes ?
Question d’epoque, man !
Moi j’ai fait aussi idiot (a tel point que je me suis casse de ce faux groupe) : j’ai fait l’essentiel de ma petite carriere avec une chanteuse qui reste encore persuadee qu’il vaut mieux mettre a un poste de musicien ququ’un qui ne connait pas l’instrument. Par exemple : un trompettiste a la place du batteur, ils ont du se mettre a 2 pour me remplacer a la guitare (un bassiste plus le bidouilleur de samples), et elle-meme joue de la guitare avec deux doigts aussi…
Tout ca a ete presque theorise pour creer une esthetique particuliere. Suffit d’ouvrir des torchons comme les Inrocks...
Mais en ce qui me concernait, tous ces gens-la m’ont explique en choeur qu’en gros il n’y a rien qui ressemble plus a un guitariste qu’un autre guitariste (idem pour la voix, hein), donc les histoires de son, de styles, de facon de jouer etc. ON S’EN FOUT ! Puisque tout est relatif a notre epoque et que tout le monde peut etre remplace ! Hop, j’aime pas ce que tu joues dans mon groupe, je te remplace !
Alors on prend ququ’un a ta place, dont ca n’est pas le point fort, histoire de soit-disant creer quque chose, une emulsion, quque chose d’original, ah voila on y arrive !
Ils sont tous la a ce casser la tete pour etre original qu’ils ne savent meme plus ce qu’ils font, c pour ca qu’on a tellement de cretins asthmatiques qui n’assument pas leur position de chanteur...
Je vous le redis : qui dit posture dit imposture et je suis bien d’acc avec toi : tout ca n’est que de l’imposture… Point barre.
un groupe d’ados, nullissimes, diffusés presque de force, grâce au réseau de papa, directeur d’un salle prestigieuse de Paris
Des noms ! Des noms !
Citez moi un tube diffusé par les médias en ce moment (et récent) avec un solo ou un passage instrumental (et vraiment joué, hein, pas un larsen ou que sais-je) ?
La par contre je suis pas d’accord du tout : il faut aussi savoir renouveler un peu les formes, amigo
Les structures en A-B-A-B-C-B-B, avec le solo sur le pont du C ca suffit aussi...
(bill frisell)
J’aime Je ne comprends tjs pas pourkoi on le classe dans le jazz, mais bon…
Les fouteurs de merde, en musique, n’ont pas changés depuis, c’est toujours la radio et ses 3’20 de "musique" à caler entre les pubs.
Ah, je ne le sais que trop mon bon monsieur… Il faut relire Adorno, tt ca a ete deja theorise depuis 50 ans, eh oui eh oui...