Merci pour ce rappel lexical à l’adresse des pseudo-anglophiles.
Merci
quel plaisir de voir que certains ne renoncent pas à la bonne utilisation de la langue de Molière.
Mais nous savons dire des gros mots aussi !
Merci!!
Mais nous savons dire des gros mots aussi !
Etant donné que je suis du sud, je peux avoir un langage assez coloré si nécessaire
Même les anglophones s’emmêlent les pinceaux à l’intérieur de leur propre langue.
Exemple bien connu : Fender avec le "synchronised tremolo" de sa Stratocaster alors qu’il s’agit d’un "synchronised vibrato".
(tremolo : variation dans le volume sonore, vibrato : variation dans la hauteur des fréquences sonores).
C’est vrai!
J’acquiesce !
Cette erreur est propre à notre monde musical, mais il y a un tas monumental d’erreurs consternantes qui m’horripilent au quotidien :
- digital au lieu de numérique, cantonné au départ au monde informatique, gangrène désormais tous les médias. Digital est en rapport avec le doigt, comme les empreintes.
- un espère au lieu d’une espèce, c’est un nom féminin, ça n’est pas un adjectif. D’ailleurs, pour prendre un synonyme, personne n’irait dire un sorte !
- au jour d’aujourd’hui, pléonasme fréquent.
- malgré que n’est pas correct non plus à la place de bien que !
J’en passe et des plus sournoises.
Dans le genre horripilant aussi, les annonces qui indiquent "bonne état".
Carrément l’oreille qui prend le pas sur l’oeil, on n’est pas sortis de l’auberge!
On est bien d’accord! Au jour d’aujourd’hui, c’est difficile de faire plus redondant, aujourd’hui étant déjà un pléonasme vu que hui veut dire jour. Et que penses tu de sa variante à l’heure d’aujourd’hui ?
On peut rajouter aussi:
- combien même au lieu de quand bien même,
- comme même, au lieu de quand même
- une égalité parfaite (gros pléonasme)
Et tant d’autres...
c’était la minute "Parlons français correctement"
Bien vu ! Que tous t’entendent…
Et même si on met à part l’abus de l’usage de l’anglais
pour des mots qui pourtant existent déjà en français :
L’école a jeté l’éponge et n’essaie même plus d’apprendre le français.
Non seulement sur les forums comme ici, mais ailleurs aussi sur le net,
partout on constate qu’une grande majorité de gens sont incapables d’écrire
sans se planter à chaque phrase. Idem pour la compréhension de la lecture.
Et ça ne peut se noyer sous des phrases toutes faites du genre
« Ah ouais hééé alors "c’était mieux avant" lol rotfl prout »
( bien sûr personne n’est farpait, tout le monde peut se promter,
mais l’erreur est exception alors que là elles sont systématiques )
Un jour, un ministre a exigé que plus de 80 % des gens aient le BAC,
la solution n’a pas été d’augmenter la qualité de l’enseignement mais
de baisser le niveau. Conséquence : plus de 90 % ont le BAC alors
qu’ils sont infoutus d’écrire correctement leur propre langue maternelle
( et de plus en plus souvent, infoutus aussi de la comprendre )
Avec le temps, c’est devenu la même chose pour le niveau des enseignants
eux-mêmes. Louons les qualités de nos élites, énarques, et autres politiques.
- une égalité parfaite (gros pléonasme)
Je l’aime beaucoup celle-là ! Un peu du genre :
« Tous les hommes sont égaux, mais certains le sont plus que d’autres »
Voilà, c’était la minute
hello Freeride
on préféra "en revanche" ou "bien que", mais "malgré que" est tout à fait correct...même si ça fait mal aux oreilles, j’en convient
et puisqu’on en est à repérer ce qui nous énerve, j’ai remarqué deux expressions qui enflent, et qui me gonfle, car tout le monde lesutilise, y compris beaucoup ici:
au final, en lieu et place de finalement
et surtout: c’est un truc de fou....
Voici ce qu’on trouve sur "malgré que":
www.lefigaro.fr/…37003-20170506ARTFIG…s-plus-la-faute
Maintenant, il y a plein d’expressions et de choses qui font aussi que la langue évolue. Peut-être qu’au final, on dira d’une guitare qu’elle est versatile, malgré que pour l’instant ce ne soit pas correct! C’est vraiment un truc de fou!
Ce genre de sujet est souvent une illustration mordante de la loi de Skitt. Celui-ci n’échappe pas à la règle.
je préfère cette lecture plus ouverte...
www.projet-voltaire.fr/...malgre-que-ou-bien-que/
sinon,
Ça dit à peu près la même chose : malgré que peut s’employer avec le verbe avoir et uniquement dans ce cas particulier qui est décrit et qui découle de quelque vieille expression.
C’est un peu comme autant/au temps pour moi dont, je crois, nous avons déjà débattu sur ce forum !
Exemple supplémentaire : clope. Tout le monde l’emploie au féminin pour dire cigarette, or c’est un nom masculin, donc un clope. Je crois que c’est tellement passé dans le langage courant qu’il serait vain d’essayer de corriger ça maintenant.
Que la langue ne soit pas figée n’est pas une mauvaise chose, c’est même normal qu’elle évolue, mais de là à valider des fautes, cela me paraîtrait plus être une régression qu’autre chose.
Et les gens qui "croivent" que, ça vous fait quoi comme effet ?
@sotchi: Ce genre de sujet est souvent une illustration mordante de la loi de Skitt.
Certes, d’où l’intérêt de préciser : personne n’est parfait, tout le monde peut
se tromper, l’erreur est humaine, etc; bref : la ceinture et les bretelles.
Perso je dis "autant pour moi" malgré que parfois j’oublie "bien que"
@theFreeRide: Que la langue ne soit pas figée n’est pas une mauvaise chose, c’est même normal qu’elle évolue, mais de là à valider des fautes, cela me paraîtrait plus être une régression qu’autre chose.
Oui. Mais il semble que, comme l’a dit Denis, l’évolution du français suive
sa propre inertie, due à l’usage : ce sont les plus nombreux qui l’emportent,
étymologie et sémantique n’ont plus grand-chose à voir là-dedans.
Depuis quatre décennies, je constate une simplification croissante ayant
pour conséquence de réduire la diversité de ce qui peut être exprimé.
Relier ça au ’Newspeak’ présenté par Orwell dans son roman "1984".
PS : à votre liste, j’ajoute : « … aux quatre coins de l’hexagone. »
Tout à fait, et ce n’est certainement pas l’avènement des réseaux sociaux et des SMS qui aidera à arranger cette situation !
Je ne veux pas considérer que le combat serait perdu d’avance, cependant ce n’est pas très réjouissant.
P.S. pour JC : là où la main de l’Homme n’a jamais posé le pied !
ce n’est certainement pas l’avènement des réseaux sociaux et des SMS qui aidera à arranger cette situation ! Je ne veux pas considérer que le combat serait perdu d’avance, cependant ce n’est pas très réjouissant.
Oui, et on peut se demander pourquoi ça se passe comme ça et non pas autrement ?
Le net et les réseaux permettent une diffusion très large et très rapide,
alors pourquoi ne porteraient-ils pas aussi une meilleure maîtrise de l’écrit ?
Il semble que les gens reprennent ce qu’ils voient écrit, tel quel, sans aucune curiosité
ni esprit critique, et propagent ainsi les erreurs par des copiés-collés sans cervelle.
Or tout le monde a bien la possibilité de se cultiver,
l’excuse "on nous a pas appris ça à l’école" ne tient pas;
je vois ça comme une attitude d’assistés incapables
de traverser une rue si personne ne les tient par la main.
Et il est à mon sens très peu probable que tout ceci soit arrivé comme ça,
par pur hasard; il y a donc bien une intention et une volonté là-dessous.
@mousquet012: Et les gens qui "croivent" que, ça vous fait quoi comme effet ?
Le pire est qu’à force, ça finit par ne même plus faire d’effet, ça marche au matraquage et à l’usure,
l’habitude par la contrainte; et ce sont les plus nombreux qui ont raison, n’est-ce pas…
Tous les ans, à la période de la rentrée, les grandes maisons d’édition sortent leurs nouveaux dictionnaires avec, comme "teasing" commercial (honte à moi!) la présentation des mots nouveaux de l’année qui entrent dans le dico.
J’ai l’impression que d’année en année, ça s’accélère.
Y aurait pas encore une fois effectivement des intérêts là-dessous (c’est nouveau donc c’est bon pour le business)?
N’empêche, toujours avoir à l’esprit la relativité des choses.
Tout le monde s’offusque globalement de l’anglicisation accélérée de la langue française… et pourtant, sur ce forum, nous devons tous être sans doute en "ouiquende" sans rien y voir à redire!
La vache!!! Quand c’est rentré dans la langue française ce truc, ça a dû faire causer dans les chaumières.
PS : ces temps-ci,je note que le mot anglais qui s’infiltre "tranquilou", c’est "versus" pour dire contre (PSG versus Marseille)
Les jeunes utilisent "random" aussi en ce moment dans les cours de récré ..
Il semble que les gens reprennent ce qu’ils voient écrit, tel quel, sans aucune curiosité
ni esprit critique, et propagent ainsi les erreurs par des copiés-collés sans cervelle.
Quand tu vois le nombre de canulars et autres fausses nouvelles, qui se propagent tel un incendie l’été un jour de mistral dans ma région, tu te dis que peu réfléchissent à ce qu’ils viennent de lire, et de partager...
Bonjour c’est vrai je n’ai jamais vraiment compris pourquoi ils utilisaient ce terme, quelque chose de versatile c’est quelque chose d’instable, exemple : un hélicoptère est très difficile à piloter car il n’est jamais en équilibre et le pilote doit corriger en permanence; un hélicoptère a un modèle de vol très versatile.
Ma Millnote Strato à une tenue à l’accordage extrêmement versatile (si je la vends un jour je pourrais le mettre en avant xDDD)
@mousquet012: le mot anglais qui s’infiltre "tranquilou", c’est "versus" pour dire contre
J’ai toujours cru que "versus" était un mot latin (signifiant ’contre’, effectivement)
@denis-musicien-cool: Quand tu vois le nombre de canulars et autres fausses nouvelles, qui se propagent tel un incendie l’été un jour de mistral dans ma région, tu te dis que peu réfléchissent à ce qu’ils viennent de lire, et de partager...
Oui ! On peut parler d’orthographe et de grammaire, mais en ce qui concerne la compréhension et l’esprit critique, c’est pas mieux. Et (toujours à mon sens) ça sent très fort la manipulation consistant à noyer l’information dans du bruit.
@amadeus64: Les jeunes utilisent "random" aussi en ce moment dans les cours de récré
Le mot anglais ’random’ vient du vieux français ’randon’ :
"aller à randon" c’était aller se balader au hasard, faire une randonnée;
les français l’ont abandonné et les anglais l’ont repris.
( cette anecdote historique est due à Benoit Mandelbrot )
Ce qui est marrant, c’est que versus est un mot latin, à l’origine. Il faut également dire que pas mal de mots français sont passés en anglais, en fait il y a eu beaucoup d’échanges entre les langues. J’ai d’ailleurs récemment entendu qu’il y avait plus de mots arabes que de mots gaulois, dans la langue française. Étonnant, non ?
Quant au problème des réseaux sociaux, c’est sans doute lié à notre monde moderne où tout est jetable, où la quantité est privilégiée par rapport à la qualité et où tout doit se faire dans l’instantané. Oublions ce qui précède et après nous le déluge, en gros, donc peu importe ce qui est vrai ou faux, tant que ça suscite un intérêt sur le moment.
J’ai toujours cru que "versus" était un mot latin
Oui, c’est un fait, et ce n’est pas le seul mot latin que les anglais utilisent, loin de là.
Mais eux l’ont intégré dans leur langage courant pour dire "contre" depuis longtemps, nous pas encore que je sache.
Un des aspects de la mondialisation. Je trouve que les anglicismes sont de plus en plus nombreux, et dénotent une mode teintée de fainéantise.
Pour moi, c’est une des raisons de l’appauvrissement de notre langue, avec les textos, l’abandon de la lecture, de certaines formes d’exercices de mise en forme de la pensée.
J’arrête pas de râler sur l’emploi de mots ou expressions anglaises au boulot notamment ( hard Skills, soft skills, Life designing...) qui s’avèrent nt un bon moyen pour noyer de trop gros poissons.
Il y a encore la rebellion qui s’organise contre le Dark Bescherelle
Le plus drôle à faire est de chercher "du coup" et "versatile" dans les annonces : belle rigolade assurée: ) car ils sont persuadés d’être dans le vrai : RIP Bescherelle.
Une correction robotisée des annonces seraient la bienvenue.
1) Versatile: cela veut dire polyvalent mais, pas en Français car c’est en Anglais que cela fonctionne dans ce sens.
En Français, cela veut dire qu’on change facilement d’opinion.
Donc, une guitare qui changerait d’opinion ? Cela n’existe pas encore vu que c’est un morceau de bois rempli d’électronique et autres.
Je me demande comment des gars ont pu penser que cela aurait le même sens en Français !
Une fois, je lisais ce qu’avait écrit un mec sur AF : il n’avait pas employé "versatile" mais, il était carrément passé au niveau supérieur avec "une guitare d’une grande versatilité " ! : le mec était convaincu qu’il écrivait correctement et qu’il était dans le vrai sens des mots alors, que c’était un signifié totalement erroné.
En général, quand tu leur dis qu’ils se trompent, ils s’en foutent ou ne comprennent pas et dans ce cas-là, il ne faut pas insister: ça fera un bug.
2) Il y a aussi quelques expressions qui sont très répandues depuis quelques années et qui sont pourtant des fautes de Français.
(voir le site du Figaro sur Google avec les premiers liens) et quand on cherche, cela datait même de 2006.
Je peux citer les "du coup", les "personnellement, moi je " (me, myself and I)
les "y a pas d’soucis" : entre les redondances, les mauvais usages, la liste est longue mais, le pire, c’est qu’on entend
"du coup" et ’y a pas d’soucis " partout.
Que ce soit parmi les politiques, à la télé, les dirigeants, dans les annonces et cela défie les âges, les professions etc. : c’est une vraie épidémie de personnes intimement persuadées de bien parler ou qui sont peut-être simplement des moutons car quand un dit "du coup", t’as envie de créer une certaine osmose, solidarité et familiarité : cela serait un peu comme un échange de clopes (pour les fumeurs)
Exemples :
"Le mec est venu et il m’a mal parlé et pour rien en fait ! Du coup, j’ai répondu basta !"
" T’as répondu quoi du coup?" (double faute)
t’as dit quoi ?
" Ben Du coup, je l’ai pas calculé et il est parti du coup"
" AH ok, ça s’est bien fini du coup mais, t’étais énervée du coup"
Ben, du coup oui !
Quand tu veux signaler aux personnes concernées leurs fautes
2 cas s’opposent
1) La personne va dire "ah merci je ne savais pas" : on appréciera vraiment le savoir-vivre et l’élégance de la personne.
2) Le cas contraire > attaque car elle n’avait aucun argument et elle avait aussi trop d’égo (dédicace à une animatrice de C8 qui m’avait répondu par Facebook, une blonde, y a le choix mdr) pour accepter les critiques.
Une autre fois, chez Woodbrass, un gars m’avait sorti une accumulation de "du coup" : cela faisait peur!
du genre " du coup, vous la prenez? Je vous laisse jouer, du coup, vous m’appelez si ça ne va pas du coup
- ok !!!!!! ;(
Ou : "du coup, c’est une superbe guitare, du coup, y a pas d’soucis, vous m’appelez s’il y a un souci du coup etc."
Il arrivait sans subterfuge à me placer "du coup" à 3 endroits différents en 10 secondes !
Car le plus souvent, on emploie du coup pour vouloir se donner raison et montrer à tous qu’on a bien raison sur un point précis.
"Oui, c’est une situation désastreuse, du coup les gens font ceci, cela"
" Du coup, je suis parti etc."
Réponse : "Et donc, t’es parti du coup"
ON voit bien que les plus hard sont les égo-du coup : en début et milieu de phrase
Ceux qui emploient le "du coup " en fin de phrase ne font que participer à l’aide amicale en répondant de la même façon que leur interlocuteur mais, les vrais actifs sont plutôt ceux qui veulent se donner une valeur pour qu’on approuve leur raisonnement
Bref, c’est un égo-du coup.
On voit fréquemment cela chez des chroniqueurs tv car leur but est de convaincre l’auditoire ainsi que les téléspectateurs.
Sauf que "du coup" ne s’emploie que dans des sens précis et pas tout le temps, sans arrêt, non stop à tous les endroits d’une phrase tel un justificateur de pensée irréfutable mais, ça en devient risible comme s’il n’y avait aucun synonyme existant.
Quand les chroniqueurs arrivent, c’est obligatoire qu’ils disent du coup et moi, ça me fait penser à autre chose
Ah quel beau feu est allumé ici ! ça fait plaisir !
allons tout n’est pas si morose puisque nous en discutons ici mais:
- oui le pourcentage de réussite au bac a tué beaucoup d’envies professorales mais il faut voir ce qui est demandé aux correcteurs lors des réunions " d’harmonisation". dans ce cas harmonisation signifie : "de combien faut’il augmenter les notes pour que le pourcentage de réussite soit au-dessus de l’année précédente". cela vaut pour tous les examens et toutes les matières.
- oui les anglicismes sont légion mais cette langue, considérée comme facile’ est devenue langue véhiculaire. la mondialisation a engendré l’infiltration de l’anglais dans de nombreux idiomes. Ben oui...pensiez vous que la planète allait apprendre le mandarin?
- Non notre langue ne s’appauvrit pas puisque nous y ajoutons des mots, étrangers certes, chaque année mais notre vocabulaire usuel, lui, se réduit c’est ça qui est important.
alors, continuons à demander aux intervenants d’utiliser un vocabulaire sinon châtié mais précis et contextuel.
ce n’est que mon avis bien entendu
mais notre vocabulaire usuel, lui, se réduit c’est ça qui est important.
Et il n’est plus besoin de démontrer qu’entre deux personnes, l’accroissement du vocabulaire à utiliser induit un effet inversement proportionnel quant à la probabilité que ces deux personnes en viennent à la violence.
Puisque tu es un des seuls à les supporter (?) en voilà deux :
• McCartney ne jouait pas vite, John a dit : « Paul, y va lent. »
• Et pour boire un coup, « Que versa-t-il ? ».
Je m’insurge, tu déformes l’histoire.
John a dit : "Paul, il y va très mollo"
Et Paul de répondre : "Enclenche ta Vibe, rateau!"
De l’eau ..
Du coup quand les autres entrèrent dans le bar, ils constatèrent :
Y’a pas de saouls là
"Y’a pas de saouls ci… "
Après la bataille, faire des prisonniers était inadmissible, il fallut s’assurer qu’on nous "rende homme"
@amadeus64, mousquet012: Du coup, c’est un truc de ouf : le random de la méduse !
Mais bon, tant qu’à la bataille, la résistance s’organise par rang d’Ohm…
… et quant aux emprunts (de devises) des anglais aux français :
« Au nid soit qui mâle y pince » et « Deux aiment mon doigt ».
Oulà, faudra songer à repeindre la licorne (une phrase que je ne me voyais pas écrire un jour).
Hello,
Celui qui me gonfle particulièrement est l’usage de capa ou capacité pour condensateur par abus d’usage du mot anglais capacitor qui veut dire condensateur, pénible…
Ouh la que cte bonne dose de psycho-rigidité en quelques heures sur le fofo,
alors que Desproges l’avait bien remarqué :
’’Si j’aurais lu tous les livres que j’aura pas été plus beaucoup avancé pour bien causer dans Internet...’’
Sus á la vanité des bien-parlants !
L’amour de sa langue et pas la haine de celle des autres, merde !
ta serteneman rezon sof quon parle justeman de nautre lengue comune
ps: je viens de changer le titre de mon annonce en cours
de short scale bass lefty en basse diapason court pour gaucher et c’est vrai que c’est aussi clair, voire plus...
Le mésusage de versatile est effectivement plutôt contariant.
Les défauts de prononciation sont pas mal non plus : beaucoup disent "sweet" en voulant parler d’un "sweat shirt" / "sweater"… qui mettrait des vêtements sucrés ? ; et aussi les "DJ" (disc jockey) transformés en "DG"… Deutsche Grammophon ?
bonne dose de psycho-rigidité (...)
Sus á la vanité des bien-parlants !
L’amour de sa langue et pas la haine de celle des autres, merde !
Pardon, ce que tu dis là fait douter que tu aies bien saisi le sujet : il ne s’agit pas de haine ni de parler de facon soutenue, mais juste de l’usage commun d’une langue qui sert à échanger des idées. Ceux qui ne respectent pas la langue ne respectent pas non plus leurs interlocuteurs.
Incidemment on remarque que ceux qui n’ont pas honte de ne pas savoir écrire correctement leur propre langue maternelle, sont aussi ceux qui n’ont pas beaucoup d’idées à échanger. Ca n’implique pas que le contraire soit vrai, mais ça se tient.
alors que Desproges l’avait bien remarqué :
’’Si j’aurais lu tous les livres que j’aura pas été plus beaucoup avancé pour bien causer dans Internet [dans le poste]...’
C’est marrant parce que Desproges était le premier à péter des câbles contre les mésusages divers de la langue, et justement cette phrase se moquait du langage des journalistes de radio!
C’est marrant parce que Desproges était le premier à péter des câbles contre les mésusages divers de la langue, et justement cette phrase se moquait du langage des journalistes de radio!
Nan, déconne ! Je l’avais postée par hasard sans la connaitre ni la comprendre moi…
cette phrase se moquait du langage des journalistes de radio!
Je pense que tu te mélanges les pinceaux pour le coup.
"Je serais pas été plus avancé si j’aurais lu tous les livres." est attribuée au Sergent-chef Pierre-Jean Lenoir, dans Vivons Heureux en Attendant la Mort. Côté radiophonique, ses têtes de turc étaient plutôt les animateurs de radios libres, érigés en mètre-étalon de l’ignorance crasse.
- digital au lieu de numérique, cantonné au départ au monde informatique, gangrène désormais tous les médias. Digital est en rapport avec le doigt, comme les empreintes.
Sans doute me trompé-je, mais il me semble que le terme digital tient moins à la nature de nos phalanges articulées qu’à leur nombre, 10, se distinguant donc du binaire. Donc pour moi, numérique, digital, c’était jusqu’ici kif-kif. Mais je veux bien qu’on m’explique la nuance/différence pour dormir moins bête, mais en termes simples et concis (JC, y a une promo -70% sur les VOX AC4 chez Intermarché ! ).
il me semble que le terme digital tient moins à la nature de nos phalanges articulées qu’à leur nombre, 10, se distinguant donc du binaire. Donc pour moi, numérique, digital, c’était jusqu’ici kif-kif. Mais je veux bien qu’on m’explique la nuance/différence pour dormir moins bête, mais en termes simples et concis
A mon sens, le terme "digital" a bien pour source "doigt", dans le sens de "compter sur ses doigts", donc
des valeurs entières utilisées en numérique; à l’opposé des valeurs continues utilisées en analogique.
Et puis, en électronique le digital/numérique est justement implémenté en base 2 (binaire) et non en base 10 (décimal).
Sinon en traitement audio, ’numérique’ équivaut bien à ’digital’, mais je crois que ce
que theFreeRide soulignait, c’est qu’en français on dira ’numérique’ et en anglais ’digital’;
par exemple les deux trucs ci-dessous sont équivalents : CAN = ADC
• Francais : CAN = Convertisseur Analogique Numérique
• Anglais : ADC = Analog Digital Converter
( ça va, c’était assez simple & concis ? )
JC, y a une promo -70% sur les VOX AC4 chez Intermarché !
Sans déconner ? Bon sang, j’y cours en emporter 2 ou 3 palettes !!!
n’oublie pas tes nunchaku, pardon, tes petits batons de bois avec une chaîne au milieu
C’était parfait JC. Désolé pour les Vox…
.
Je pense qu’il y a quelque chose dont il faut tenir compte aussi, c’est ce qu’on appelle le niveau de langage.
Consciemment ou pas (et la plupart du temps inconsciemment), on adapte la façon dont on parle à son interlocuteur : on ne va pas parler de la même façon à celui qui vous accueille pour un entretien d’embauche qu’à son meilleur pote, affalé dans un canapé à 11h du soir en train de siroter un whisky. C’est aussi simple que ça, et c’est aussi une partie de notre richesse d’expression.
Cela étant dit, suivant la personne à qui je parle, je revendique donc le saupoudrage de mon discours de "du coup", de "truc de ouf" et autre "y a pas de souci", voire de faire passer quelques négations à la trappe.
Pour finir, une expression qui me fait carrément voir rouge ces temps-ci : "que du bonheur!"…. J’en peux plus!
on adapte la façon dont on parle à son interlocuteur
C’est vrai, même si le sujet était moins centré sur cette adaptation que sur de vraies erreurs.
une expression qui me fait carrément voir rouge ces temps-ci : "que du bonheur!"…. J’en peux plus!
Il y en a quelques-unes comme ça… le plus étonnant est que des gens les reprennent
telles quelles sans sourciller, comme si ça leur donnait une sorte de pedigree.
Du coup, j’ai envie de dire, voilà; ça uniformise tout le monde, tu vois, et du coup, voilà quoi.
Ah oui! "J’ai envie de dire!" Bien vu!
Comment ai-je pu ne pas la retenir !!!??? Grande "incontournable" de notre époque!
Un "must" dirait certains
J’ai envie de dire : "T’as envie de dire ? Bon ben, dis le!"
Ah oui, purée ! « Que du bonheur ! » Ça sonne comme une injonction, comme si c’était obligatoire et gage de normalité.
Pour finir, une expression qui me fait carrément voir rouge ces temps-ci : "que du bonheur!"…. J’en peux plus!
Moi aussi, argh !!
Et le néologisme "impacter" re-argh !
Peut-on parler de pénétration numérique ?
J’ai constaté un truc "marrant" qui socialement doit avoir une explication qui pourrait faire l’objet d’une discussion également: si vous allez sur le site du journal l’Equipe, il y a pour chaque article la rubrique "vos commentaires".
Quand vous allez sur un article de foot, les commentaires sont souvent à la limite de la phonétique ou en tous cas au moins truffés de fautes! (et je ne parle pas du contenu affligeant des propos, c’est encore autre chose)
Si vous allez commenter un article sur le tennis ou même le rugby, c’est en général impeccable, sans faute, posé, argumenté...
pouvons nous en déduire que le fan de foot est en large majorité une personne sans culture ?
Probablement, sinon il saurait qu’il y a d’autres sports bien plus intéressants… (Ne vous fâchez pas les footeux, un peu d’humour ne fait pas de mal, même si je sais que le foot c’est un peu comme les caricatures de Mahomet..)
pour être sérieux, ce que tu dis bass_5 n’est pas plus étonnant que ça… C’est sûr que ce n’est pas à Roland Garros que les supporters vont se taper dessus… Pour connaître plusieurs fans de rugby, ils gardent encore cette âme "bonne enfant" et bon joueur… Idem pour la NBA, cela reste bon esprit et pourtant il y a bcp de pognon en jeu...
il n’y a que le foot en France qui merde En fait...
Je suppose que tu voulais dire « bon enfant » !
Et il n’y a pas qu’en France que ça merde avec le foot, au passage. C’est probablement lié au côté populaire de ce sport qui sert d’exutoire à pas mal de monde, je crois.
Oui : même si ce n’est plus tout à fait le cas, le rugby et le tennis sont à la base des sports d’aristocrates, le football est lui un sport de rue. Fatalement, y a des différences de comportement, de langage etc.
C’est sans doute essentiellement parce que le foot a cette image de sport de rue, mais c’est aussi une question de professionnalisme et d’enjeux financiers qui font que les mômes de la cité rêvent de faire carrière et s’y mettent...(au foot ou au basket)
Attendez encore quelques années, le professionnalisme est maintenant bien installé dans le rugby pro, et l’image a déjà bien changé et ce n’est pas fini...
Hé ho! Pour ceux qui s’intéressent à cette discussion, elle se poursuit aussi - de façon fort intéressante - dans le sujet "Le coin des bonnes affaires" à partir du post 5744.
Le "post 5744" ?
oui !
Désolé pour les Vox…
Les grosses baisses excitent les foules.
J’ai trouvé la contrepèterie.
C’est d’autant plus intéressant que les caissières veulent un quart pour leur dû.
😬
C’est pour ça que tous s’embrasent pendant la baisse.
Hé ho! Pour ceux qui s’intéressent à cette discussion, elle se poursuit aussi - de façon fort intéressante - dans le sujet "Le coin des bonnes affaires" à partir du post 5744.
J’ai complètement zappé cette discussion, je fais très souvent des fautes d’orthographes ou de grammaires sur les forums (ou ailleurs) mais vu que je n’écris ni de roman, ni ne me présente à un quelconque examen, je m’en fout (le seul soucis est quand l’erreur pose problème d’interprétation et créer un non sens).
Ceci dit, travaillant dans le "technique", "Upgrade" veut seulement dire "mise à jour" et cela n’a rien à voir avec une "amélioration" du matériel mais parfois simplement une adaptation à son nouveau environnement, l’ancienne version n’étant plus adapté. Et en générale, si là on dit que le "grade" augmente, c’est simplement que par convention, on augmente la numérotation de la version servant de base de référence (Version 1.0 à version n.n) pour se situer à la fois dans le temps et la version correspondante.
Alors "upgrade" est aussi un abus de langage.
Pour les pures et durs qui sur ce forum connaissent "tous les modèles" de gibson ou fender pouet-pouet, celles entre tel et tel n° de série des années rock’n roll sont elles moins bonnes, donc "downgradé" par rapport aux dernières versions V2018z.z? Pourquoi alors rechercher a ce qu’elles soient exactement "d’origine" dans leurs configurations? état collector?
"over drive" c’est conduire au dessus, c’est à dire aller au delà des possibilités, que ce soit d’une amplification, ou la zone rouge d’un compte tour.
Il y a des traductions anglaises qui ne veulent rien dire en mot à mot quand elles sont issue de la technique, mais qui ont une image/signification bien parlante.
après c’est vrai qu’il y a des mots qui semble plus court, plus simple à garder en anglais, je penses à "check list" ou liste de contrôle, ou "set up" pour la configuration matériel.
"offset" qui veut dire "ajuster le zéro" ou "ajuster un décalage" par rapport à la référence théorique, théorie et réalité demande souvent de la mise au point.
Il y a plein d’autres exemples, et souvent en oublier la véritable traduction amène à des interprétations et des non sens. même si la traduction française est "lourde", il y a des domaines ou il faut de l’exactitude.
A force d’utiliser du franglais, on finit par oublier totalement le sens des mots utilisés, comme des singes savants, des perroquets. On finit par ne plus savoir de quoi on parles surtout que chaque milieux professionnel, voir entreprise, a son propre "dialecte" avec utilisation d’abréviations à outrance qui rendent le discours inintelligible pour les non initiés.
Si je vous dis 5S, lean, 6 sigma, kanban cela veut dire quoi? moi qu’il l’ai vu j’ai déjà oublié...Une dérive sectaire ou méthode de travail? (bref on s’en fout).
c’est simple, je crois que bien souvent on a oublié l’usage d’un dictionnaire quand on ne connaît/comprend la signification d’un mot, ou le sens d’une phrase (mot dans un contexte).
A force de ne compter que sur son téléphone, on, finit par ne plus avoir de cerveau.
"Upgrade" veut seulement dire "mise à jour"
"Mise à jour", c’est pas "update" ?
Alors que "upgrade" c’est, littéralement, "améliorer" ?
"Mise à jour", c’est pas "update" ?
Ah oui pas tord, comme quoi tous ce franglais amène bien si ce n’est à des contre-pétries a des non sens. L’Exemple type!
restons français.
Bon, j’utilise plus souvent le update au taf que le upgrade ( j’appelle cela faire des modifs et en générale c’est suite à un défaut de conception et en mode "bidouille", d’ou le "update" par la suite quand ils ont pris en compte leur connerie).
Y a pas de mal mais tu te trompes d’interlocuteur.
Les développements auxquels tu réponds sont dûs à Litcheur, pas à moi.
Je n’ai fait que signaler le déplacement de la discussion d’un sujet à un autre.
oui mais dur de répondre à Litcheur dans ce sujet.
"C’est pour ça que tous s’embrasent pendant la baisse."
Humm, tout cela ne me semble pas très catholique , les fouilles curieuses, fouiner dans les coins...C’est sûr que dans ce contexte il y a des foules qui sont à déplorer et qui ne sont vraiment pas des folles de la messe…
tout cela ne me semble pas très catholique
Attention, la religion est un terrain explosif ! (ils sont très susceptibles et tirent (sur) tout ce qui bouge)
L’occident aurait une religion plutôt cathodique, et l’orient serait plutôt alimenté en coran alternatif.
D’où l’intérêt de pratiquer les langues orientables.
Très bon tout ça !
Dans tous les cas on y trouve une belle masse de perturbateurs et il vaut mieux assurer ses arrières quand la bible est citée.
Ceci dit, travaillant dans le "technique", "Upgrade" veut seulement dire "mise à jour" et cela n’a rien à voir avec une "amélioration" du matériel mais parfois simplement une adaptation à son nouveau environnement, l’ancienne version n’étant plus adapté. Et en générale, si là on dit que le "grade" augmente, c’est simplement que par convention, on augmente la numérotation de la version servant de base de référence (Version 1.0 à version n.n) pour se situer à la fois dans le temps et la version correspondante.
Alors "upgrade" est aussi un abus de langage.
Tu confonds usage et sémantique. Dans l’emploi spécifique que tu cites, ta définition pratique est exacte. Une incrémentation vers le haut, downgrade étant dans ce cas grosso modo l’équivalent d’un rollback, soit le retour à une version antérieure. Mais ce que tu perds de vue, c’est que l’usage de cette terminologie a été motivé par la raison qui sous-tend un upgrade. Quand on génère une nouvelle version d’un soft ou d’un système, c’est soit pour l’adapter à un nouvel environnement qui a donc été modernisé/enrichi/amélioré, soit pour éliminer des bugs détectés sur la version en cours et pour lesquels un simple patch n’est pas suffisant (oui, je jargonne exprès, j’aurais pu utiliser "logiciel" et "correctif", mais moi aussi je bosse avec des dévs toute la journée ). Donc, un upgrade n’est pas qu’une simple update, c’est un passage à un état amélioré par rapport à la situation précédente.
Une terminologie n’est jamais neutre ou choisie au hasard, même si son emploi au quotidien ne montre pas (ou plus) le lien entre son application et la raison de son choix initial.
moi aussi je bosse avec des dévs toute la journée
Mon pov’ Monsieur mais tu vois quand même de vrais gens de temps en temps ?
Des guitaristes, tu veux dire ?
C’est même pire que ça, mon voisin de bureau, non seulement il développe, mais le week-end, il tient les claviers dans un groupe batcave/new-wave. Où va le monde, hein ?
Je remets une pièce dans la machine à propos d’une erreur que j’entends quotidiennement et que tout le monde ou presque commet : l’emploi de on pour dire nous !
Pour autant que je sache, on est un pronom indéfini qui ne désigne personne en particulier, or j’ai l’impression qu’il remplace quasiment la première personne du pluriel dans certains cas, à tel point que commencer une phrase par nous semblerait presque bizarre. Le pire, je crois, est de mélanger on et nous dans la même phrase, par exemple : « on est chez nous » ; sans même considérer les idées nauséabondes qu’il y a derrière, ce n’est même pas du bon français, paradoxal, non ?
Je me suis rendu compte que je faisais moi-même cette erreur depuis toujours, comme la plupart d’entre vous sans doute, et depuis j’essaie de l’éviter, employant parfois des tournures de phrase différentes de mes habitudes pour contrer ce mauvais réflexe, ce qui est un jeu assez amusant mais pas toujours facile.
Nous avons compris
Tu as raison : il faudrait dire "On est chez lui!"
Mais ne pas oublier, on est un con (bien utile) :
www.academie-francaise.fr/pauvre
C’est drôle, j’avais justement l’intention de remettre aussi une pièce dans la machine pour dire qu’à mes oreilles, une des pires expressions qui se soient introduites assez récemment dans notre parler de tous les jours est "Ça le fait!".
Ça vient d’où cette horreur ?
Je me souviens que la première fois que je l’ai entendue, c’était dans la bouche de Nagui dans un Taratata, il doit y avoir presqu’une vingtaine d’années.
Le pire, c’est que malgré mon aversion première, je l’utilise aussi maintenant.
Hello!
Je ne suis pas d’accord, on peut remplacer "nous" par "on", ça n’est pas une faute grammaticale.
A la base, "on" a une valeur générique (on = l’homme, un être humain indéterminé) mais dans le langage courant il peut remplacer "nous". Dans ce cas, il transmet par accord le genre correspondant au sexe du locuteur ou de l’allocutaire.
Ex. Marie et moi, on est heureuses. (on = nous)
Il peut même remplacer "tu".
Ex. Alors, on est contente? (on = tu)
ça permet simplement de simplifier la conjugaison en alignant la 1ère personne du pluriel "nous" sur la 3ème personne du singulier "il".
C’est une variante familière mais autorisée. "On" n’est donc pas un vrai pronom indéfini puisqu’il peut renvoyer à un référent déterminé en fonction du contexte.
Ex. Marie et moi, on est heureuses. (on = nous)
Dans ce cas précis, faudrait-il dire plus simplement « Marie et moi sommes heureuses » ?
on est un pronom indéfini qui ne désigne personne en particulier
ben justement, "on" est plus générale, "nous" c’est plus restreint dans un groupe particulier, et puis "nous" cela fait plus pompeux et vantard, ou plus impliqué que "on".
"on travaille dessus en ce moment" (c’est bon, tu vas pas nous faire chier: tu mets de la distance)
"nous sommes en train de travailler dessus en ce moment" déjà là, avec la longueur de la phrase, tu invites l’interlocuteur à te poser des question ou te demander des comptes, voir te mettre en position de "soumission", ou au contraire de l’embrouiller.....
"nous sommes en train de travailler dessus en ce moment"
Allusion à la réforme de la SNCF ?
Et tu nous sors ça sans crier gare…
Non les deux phrases sont correctes car "on" et "nous" peuvent référer à ; Je + tu ou Je + il, simplement "on" c’est plus familier.
Ça fait surtout des tournures de phrases moches et ça donne aussi l’impression de ne pas être totalement impliqué ou engagé dans ce que l’on dit ou fait ! Donc non, même s’il est possible d’utiliser on pour dire nous (ou autre) ça n’a pas tout à fait le même sens, à mon avis.
Je parlais d’éviter une répétition inutile ( puisque "Marie et moi" = "on" )
T’es pas un peu chiant? lol mais bon, toi et moi, on s’aime bien...
En fait, j’ai mis "Marie et moi" pour faire comprendre qu’il s’agissait de deux filles...
T’es pas un peu chiant ?
Je vais vérifier, puis on en reparle.
En fait, j’ai mis "Marie et moi" pour faire comprendre qu’il s’agissait de deux filles...
Ah, mais rien ne nous prouve que tu sois réellement une fille…
Bon, « Marie et moi sommes heureuses » évite la répétition de
.
Le jeu sur la répétition à l’oral ou dans une chanson, ça peut être un effet de style pour insister sur le sujet de la phrase. Après ok, c’est familier, ça passe bien à l’oral mais moins à l’écrit et pas du tout dans le langage soutenu.
Et puis je fais des répétitions si j’en ai envie!
Et puis je fais des répétitions si j’en ai envie!
Oui, bien sûr.
Oui, bien sûr.
Oui, bien sûr.
Oui, bien sûr.
Oui, bien sûr.
Oui, bien sûr.
Oui, bien sûr.
Oui, bien sûr.
Oui, bien sûr.
Oui, bien sûr.
Oui, bien sûr.
Oui, bien sûr.
Oui, bien sûr.
Oui, bien sûr.
Oui, bien sûr.
Oui, bien sûr.
Oui, bien sûr.
Tu as toi même utilisé ON dans ta phrase, si tu te relis, tu comprendras pourquoi. Alors que tu aurais aussi pu le remplacer par NOUS… .....................
il y a quand même une situation où le on est préférable, c’est pour "toi et moi" quand les deux sont intimes et pour une interrogation
comme: "on va boire un coup ?"
je ne me vois pas dire à un proche, "n’irions-nous pas boire un verre?"
Oui, mais ça n’aurait pas eu le même sens...
Tu dis ça parce que t’as pas soif, c’est tout...ON est bien d’accord...
t’as raison, quand on a vraiment soif, avec un pote, on peut réduire encore, et ça donne: Bière?
d’ailleurs, dans la phrase précédente, voilà une utilisation du "on" justifiée par rapport à "nous"...
quand ON a vraiment soif, renvoie à tous et chacun, alors que le nous ici n’a pas le même sens, puisque NOUS serait moi et quelqu’un d’autre, comme dans:
quand NOUS avons soif, mes amis et moi,…
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