Salut Fabio, j’ai lu ton post et j’ai eu peur. Ce qui me rassure c’est qu’il démontre ta motivation mais ce que tu recherches me semble un peu militaire. Pour ma part, je me contente de jouer, jouer, jouer et si je rencontre une difficulté, un blocage ou un manque quelconque, je recherche la solution à ce moment-là. J’essaie de préserver l’aspect ludique de la musique avant tout et l’excellence reste secondaire. Mais comme j’ignore si tu débutes la batterie ou si tu est déjà expérimenté, notre approche et nos besoins sont peut-être différents...
Bonjour,
pour commencer, le meilleur conseil qui m’ai été donné (valable pour tout instrument): lorsque tu t’installes derrière le kit, toujours travailler quelque chose de nouveau, refaire tous les jours la même chose que tu maîtrises déjà ne te fera pas progresser.
Ensuite, planning de travail ABC, tu découpes en 3 parties égales ton temps de travail (un exemple avec une séance de 30min)
A-10min
lecture, travail rudiment, de débits rythmiques
great hands for a lifetime, agostini, site vic firth rudiments absolument génial avec une application pour chaque rudiment et des fichiers audios tempo progressif
www.vicfirth.com/education/rudiments.php
B-10min
travail d’exercices spécifiques
agostini
Franck Aguhlon Drumbook (vient de sortir mais vraiment excellent)
hervé george Torcheux
Rick latham advanced funk studies et
contemporary drumset techniques
double pedal gold (joe morton)
conversation in clave...
C-10min
Jeux libre
morceaux à travailler
Je suis preneur aussi de tout conseil
le plus dur pour moi est de m’astreindre à un travail quotidien sur un instrument qui dérange l’entourage, même un kit electro tu peut te prendre une remarque...
Cette façon de découper le temps de travail a été exposée par Chris Coleman, et j’aime repenser à son histoire les soirs après le travail quand la motivation me manque pour jouer : gardien de prison plus un autre job, fallait qu’il optimise son temps de jeu (quelque chose me dit qu’il à pioché sur son temps de sommeil!) pour progresser. Le moins qu’on puisse dire c’est qu’il a bien travaillé/joué le garçon.
Merci de ces réponses les gars, je vais regarder les autres sources, le Joe Morton notament on m’en avait déja parlé
Et merci pour l’idée de diviser en 3 parties la séance, je vais essayer de garder un oeil sur la pendule pour arrêter de scotcher sur le même pattern trop longtemps
Pour répondre à RawDeltaBlues, la méthode peut sembler stricte, mais même si l’acquisition et la progression d’une partie de mon jeu passe par un peu de contraintes, no pain - no gain, c’est vraiment pas de la torture et depuis 20 ans que je pratique, le plaisir de jouer reste ma première motivation
Et, Cristophe, je sais pas si ça peut t’aider, moi pour bosser quand tout le monde dort dans la maison, j’ai une Roland HD1, avec des fausses pédales, qui m’obligent à jouer talon levé, ça tombe bien pour moi, mais qui ne font pas de bruit, et des pads mesh, le problème reste le charley et les cymbales, du coup, je décale sur un tom mesh, un son de ride ou hh et pour l’instant, j’ai pas encore pris de pantoufle dans la gueulle
Rudiments au début, carrément ! (tommy igoe dans le casque)
Quant aux exercices d’indépendances, je me disais vu que c’est souvent éprouvant, il faut peut être les placer en fin de séance
Il y a tellement de trucs à bosser, c’est pas facile de faire des choix, j’ai toujours l’impression d’en laisser de côté, damned ! Faut que j’arrête de dormir et que j’embauche un chauffeur pour bosser le stick control en allant au boulot
Whaah ! Je connaissais pas Chris Coleman, c’est impressionant, j’adore sa frappe
Salut,
Jouer de la musique autant qu’on veut, autant qu’on peut.
Ecouter de la musique autant qu’on veut, autant qu’on peut.
Les choses à travailler sont quasi infinies pour maîtriser réellement un instrument.
Attention aux "plannings" qu’on ne tient jamais comme la plupart de nos résolutions de début d’années et nos promesses en état d’alcoolémie avancée…
Enjoy.
TOJJ
1. Reboostez votre motivation
Apprendre, cela demande d’abord de la motivation. Pourquoi Est-ce que je veux apprendre ? Cela vient-il de moi ? De mon entourage ? De mon professeur ? Pourquoi étudier ?
Quels sont mes objectifs ? Qu’est-ce que je veux apprendre ? Et en combien de temps ? En y consacrant quelle quantité d’énergie ?
Autant de questions qui vous font avancer et diminuent d’autant votre stress que vous regagnez une certaine maîtrise dans votre action. Rien n’aide autant à réussir que la réussite ! Réussissez quelques petites choses, reprenez les commandes. Et vous gagnerez de la confiance en vous, une nouvelle envie d’aller plus loin !
2. Reprenez contact avec l’instrument
N’attendez pas la veille du cours pour bosser ! Le soir-même, à la maison, répetez de nouveau. Reprenez contact. Rappelez-vous ce que le prof a dit. Prenez éventuellement quelques notes rapides. Enregistrez vous au dictaphone de quoi vous remettre la structure de ce cours en mémoire, communiquez avec lui.
3. Réactivez votre mémoire
Le secret de la mémorisation, c’est d’abord de comprendre, ensuite de répéter : il ne s’agit pas d’apprendre par coeur, mais bien de comprendre, de créer des liens entre les éléments, entre les parties du cours, entre les différents cours. faire quelques exercices, reposer des questions, autant de moyens de réactiver votre mémoire à long terme.
4. Réutilisez la matière
Vous avez emmagasiné une certaine quantité d’informations. Il est temps d’aller plus loin : de la transformer en connaissance mobilisable ! C’est-à-dire de vous approprier la matière, de la relier à ce que vous connaissez déjà. D’activer des zones du cerveau qui vous permetront de répondre à des questions. De présenter ce que vous savez avec vos mots. De réorganiser vos connaissances. Pour cela, ne vous contentez pas de jouer encore et encore. Utilisez votre matière en jouant en ecrivant vospartitions à la main ou encore avec un logiciel. Vous pouvez aussi réaliser vos notes physiques à partir d’une carte mentale. Ou en explorant d’autres versions du même cours sur Internet ou dans un livre, en expliquant à quelqu’un d’autre comment cela marche…
5. Révisez à long terme
Lorsque vous apprenez de nouvelles choses, votre cerveau crée de nouvelles connexions. Il relie vos nouvelles notions à celles que vous connaissez déjà. Mais, pour que ces connexions se stabilisent et deviennent vraiment de la mémoire à long terme, votre cerveau a besoin d’environ 3 Mois C’est le temps qu’il lui faut pour consolider de nouveaux acquis. Programmez donc votre étude suffisamment tôt pour aprendre à très long terme les notions dont vous aurez besoin à l’avenir.
Facilitez la tâche de votre cerveau : répéter les exercices, variez les points de vue, relisez vos notes, recréez vos cartes mentales, réexpliquez à votre meilleur(e) ami(e) les détails les plus difficiles. Prenez du plaisir à apprendre ! Valorisez vos canaux sensoriels personnels. Peut-être que votre mémoire visuel est plus puissante que votre oreille, idem de votre écriture ou bosser face à une glace, ou écouter plusieurs fois etc..
Moi, ma technique consiste à aller le plus extrême possible dans une voie, vocalises voix de tête par exemple, c’est comme tenter de faire le grand écart, et là si cela commence à craquer, je change mon fusil d’épaule et explore une nouvelle piste un nouvel angle d’approche, jusqu’à lui faire suinter son contenu etc. C’est très pénible en fait psychologiquement et physiquement, mais j’ai pas mieux pour moi, le reste marche pas. En gros je place la bar très haut, afin de monter et une fois limité ( peterisé) je me pose et cherche un autre axe de travail, savoir comment attaquer et quel instrument à mon avis c’est déjà 90% de réussite assurée.
Depuis dimanche dernier :
Environ 30 minutes de rudiments basés sur Great Hand for a life time ( sur pad )
Environ 50 min de travail avec click sur mes faiblesses les mains sur la HD1 et les pieds sur des pads evans : rudiments pied gauche main gauche, croisements tom basse caisse claire, sextolets-doubles par ex ( c’est 50 min parce qu’en même temps je regarde un épisode de série, c’est con mais ainsi ce boulot répétitif passe comme une lettre à la poste)
Environ, 20 minutes sur la batterie acoustique de déchiffrage de groove trouvés sur drummerworld ou autre (aujourd’hui, c’est : www.drummerworld.com/Videos/aaronspearsslow.html et j’en chie !!! je suis pas près de le jouer bien fluide celui là !
Environ 30 minutes de boulot sur des parties des morceaux de mon groupe ( latino, funk et qqs bizzareries)
Vendredi, je rencontre un prof de batterie
Pour l’instant je n’ai pas encore réussi à m’imposer un type de séance par jour, c’est un peu à l’arrache
Et sinon, j’ai trouvé le sujet ailleurs, interressant pour ceux qui lisent l’anglais :
www.pearldrummersforum.com/showthread.p…actice-schedule
Environ 50 min de travail avec click sur mes faiblesses les mains sur la HD1 et les pieds sur des pads evans : rudiments pied gauche main gauche, croisements tom basse caisse claire, sextolets-doubles par ex ( c’est 50 min parce qu’en même temps je regarde un épisode de série, c’est con mais ainsi ce boulot répétitif passe comme une lettre à la poste)
Ca tu peux stopper, c’estd e la perte de temps
J’ai remarqué que ce qui fait avancer ce n’est pas le temps qu’on y passe mais la concentration qu’on a dans sn travail.
Je ne crois pas qu’un planning de travail strict soit la plus efficace our avancer; c’est surtout l’envie et le plaisir de travailler.
Et c’est la que ça devient difficile; trouver les petits trucs qui vont nous donner envie de bosser
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