ça c’est bien et ça a tendance à devenir + sérieux alors que tous les humains s’en sont servi
pour un deuil une naissance une joie ect!! la distance le respect et daner avec sa favorite
tape sur googl il te guidera!
en fait dites moi se que vous savez sur la formation de musicotherapie…
que tu peux faire une formation de 10 semaines, 1 par mois tout au long de ton année, qui te délivre un certificat d’aptitude à la pratique de la musicothérapie, et que ça t’empêche pas de suivre ta fac de musicologie si t’arrives à t’absenter 1 semaine par mois + un passage en institution + le temps nécessaire à la rédaction de ton écrit. Jouable.
http://asam.fr/formation.htm
que tu peux aussi décider que tu en as ras le bol d’Agen et que Nantes ce serait bien, et que tu voudrais carrément un diplome universitaire et que en fait, la musicologie au bout de trois ans, c’est marre, autant qu’Agen
http://monsite.wanadoo.fr/musicotherapienantes/page6.html
Hello,
je suis entrain de creuser la question en ce moment donc je pourrai peut-être aider...
la musicologie peut sans doute permettre un accès à la musicothérapie mais c’est pas
forcément dit ! En fait, il y a plusieurs voies je pense pour y arriver.
Je dis cela car je suis en première année de master en philosophie et que je compte l’an
prochain écrire mon mémoire sur la pratique instrumentale et sa relation au corps, et apparemment
grâce à cela, combiné à ma pratique de la musique, cela devrait me permettre d’envisager une
formation en musicothérapie...
Je pense qu’on peut faire le même genre de chemin en passant éventuellement par la psychologie
ou les sciences cognitives… en tout cas en général je ne crois pas qu’il y ait de véritable licence en
musicothérapie, je crois qu’il faut avoir déjà au moins une licence quelque part pour prétendre à la
formation...
en passant éventuellement par la psychologie ou les sciences cognitives
éventuellement ???!!!!! Nan nan, je crois que toute personne respectable se sentirait obligée d’en passer par là avant de se lancer dans la musicothérapie.
Salut
est-ce un statut musiothérapeute ?
Je veux dire je crois que c’est une formation pour un psychologue un psychomotricien, on est pas musicotherapeute out cours ?
Je me renseigne.
Salut,
Pour avoir pas mal d’amis musicothérapeutes, je pense pouvoir te répondre :
Il n’y a pas de fac de musicothérapie! Il n’existe pas de master en la matière et c’est un peu là le problème. Il me semble que c’est un DU payant sur deux ans, donc il faut être détenteur du BAC. Le DU peut se préparer à Montpellier ou à Nantes.
Le musicologie est un avantage certain pour la musicothérapie mais ce n’est pas essentiel car la formation est orienté vers la psychologie avant tout alors si tu espères faire vraiment de la musique, tu te goures de voies! Si tu veux vraiment faire ça, passe plutôt un Master I de psycho avec le DU en parallèle (ça sera déjà plus facile que musicologie / musicothérapie)
Pour être plus clair, tu t’orienterais vers un métier lié à la psychologie et non vers la musique, des connaissance basique en musique suffisent pour la musicothérapie. La musique ici est un vecteur uniquement. A savoir aussi que travailler avec le diplome de musico uniquement est EXTREMENT irréaliste, pour ce faire tu devras obligatoirement y ajouter un "vrai" diplôme de psycho (Master II) pour être pris au sérieux par les employeurs qui n’ont en général pas de sous pour ça (maisons médicalisées)
Voilou! Bon courage
Ps : sur 10 amis musicothérapeute seulement 1 travaille maintenant là dedans, après 2 ans de recherche d’emploi...
est-ce un statut musiothérapeute ?
Si c’est un statut qui a droit à son code ROM (ANPE) y a pas très longtemps.
On peut être musicothérapeute tout court, il n’est pas nécessaire d’être psychologue pour. Mais comme je le dis plus haut, c’est vivement conseillé si on veut bosser.
ATTENTION !!!!
Cette formation ne vaut rien et n’est absolument pas sérieuse!!! Rien que de lire "certificat d’aptitude" c’est ridicule… Avant d’entamer quelque formation que ce soit il est nécessaire de vérifier la validité du diplôme donné à la sortie. Seuls les diplômes reconnus par l’état et donnant droit à des équivalences universitaires sont à prendre en considération
Pas d’attention. Ou en tout cas pas aussi majuscule et pas aussi exclamatif....
Tout dépend de ce que tu veux soigner et de ce que tu envisages de faire dans le cadre de la musicothérapie.
Seuls les diplômes reconnus par l’état seront pris en considération par des institutions de soins
Un certificat comme celui délivré par la formation citée ci-dessus (et consiste quand même en quelques centaines d’heures délivrées par des personnels de la santé et de la musique reconnus dans leur profession) te permet une certaine pratique d’ordre plus privé s’adressant plus à des malaises qu’à des pathologies.… un début de musicothérapie à relier dans l’esprit par exemple à la sophrologie et ce genre de choses. Te permet d’animer dans des foyers ruraux ou des MJC des ateliers de musique comme on anime un cours de yoga par exemple, bref, le panel de choses à faire avec cette petite valise formative là est relativement étendu, cette formation ainsi que son certificat ne sont pas forcément à rejeter.
Il est évident que tu n’iras pas prétendre soigner qui que ce soit ayant besoin d’un réel soin psy, ce serait comme il est sous-entendu plus haut de la plus parfaite inconscience, mais y a pas que des gens qui vont très bien et des gens qui vont très mal, y a aussi des gens qui vont moyen moins et qui iraient mieux à l’aide de musique, sans pour autant avoir besoin d’être suivis par des psys.
Donc si, ce certificat est à prendre en considération simplement par la formation qu’il délivre.
D’une part la musicothérapie n’a pas vocation de soigner. Il faut être très clair là dessus. C’est un accompagnement à des soins, à mettre en rapport avec un diagnostique établi par un psychologue. Des plus, un malaise peut être que le symptôme visible d’une pathologie sous-jacente plus grave. Ce n’est pas donné à tout le monde de pouvoir la détecter et c’est pourquoi il est nécessaire de faire très attention avec de genre de pratiques non encadrées car la dérive est très facile et les conséquences très graves (comme tu l’as souligné). Je veux bien à la limite admettre le parallèle avec la sophro mais certainement pas avec le yoga! Bref, qu’elle soit d’autre public ou privé (plus dangereux!) il n’y a pas de distinguo à avoir, la musicothérapie est quelque chose de sérieux, qui demande de très solides bases en psychologie qu’il n’est pas possible de voir en 100 h (soit 15 jrs de cours....).
Excuse moi Ballo’, mais il me semble très important d’apporter ce genre de précision et de mettre en garde les lecteurs sur le cadre légal de ce genre de formation : Un certificat d’aptitude n’est en aucun cas un diplôme! De ce fait, on ne peut pas se targuer d’être musicothérapeute en ayant suivi ce genre de formation.
Une centaine d’heure n’équivaut pas 2 ans de formation continue.
Je veux bien reconnaitre toute la bonne foie mais en aucun cas je ne conseillerai à une personne ignorante des milieux thérapeutiques et universitaires une formation non-dipomante.
"la bonne foie", lol, bon ap’ Syl, le vin doit être bon !
J’aurais aimé avant que tu répondes que tu ailles réellement voir le lien que j’avais mis, parce que d’une part cette formation n’est pas de 100h, mais de 350 + un stage en institution, et d’autre part, l’équipe technique de la formation comprend un psychologue, un pedopsychiatre, une éducatrice, en plus du musicothérapeuthe.
je ne conseillerai à une personne ignorante des milieux thérapeutiques et universitaires une formation non-dipomante.
Or peu avant tu dis que la musicothérapie n’a pas vocation à soigner !! Donc en fait, je me demande simplement où est ton problème. (ça c’est juste pour te contredire en fait)
Des plus, un malaise peut être que le symptôme visible d’une pathologie sous-jacente plus grave
Donc une personne seule sans témoin du malaise pourra se flinguer tranquillement. La voir débarquer dans un atelier musical et pouvoir la suivre, c’est déjà un plus. Permettra éventuellement de la diriger vers soins, permettra éventuellmeent de prendre contact avec des soignants et de faire un premier état des lieux de la personne. Pendue toute seule sans que personne ne le sache contre "tiens, l’a po l’air bien", tu prends quoi ? (ça j’avoue aussi que c’est juste pour te contredire)
De ce fait, on ne peut pas se targuer d’être musicothérapeute en ayant suivi ce genre de formation.
Non, on peut simplement se targuer d’avoir suivi des cours, d’avoir été introduit à une discipline, et on peut se targuer de pouvoir voir évoluer une pratique musicale vers quelque chose de plus concrètement humain et bienfaisant que de simplement faire des concerts, et on peut, si c’est avec un bagage psy qu’on va la suivre, se targuer de pouvoir voir évoluer une pratique médicale grâce à la musique et à tout ce qu’elle représente.
Cette formation n’a pas vocation à diplomer musicothérapeuthe et ne prétend pas le faire.
Donc arrête simplement de la dénigrer aveuglément, elle n’a pas besoin de l’être, elle se présente pour ce qu’elle est et pas pour plus, et je pense que le personnel soignant qui fait partie des intervenants aura à coeur de préciser tout cela.
Je veux pas lui faire plus de pub que ça, mais il se trouve que si la personne qui initiait le sujet se retrouve dans sa fac de musico en se demandant s’il veut faire de la musicothérapie ou non, cette formation lui permet d’en prendre un bout du chemin sans pour autant se lancer directement dans la psychothérapie pure et dure avec spécialité derrière de musicothérapeuthe. Et c’est comme ça que je la lui présente.
éventuellement ???!!!!!
oui oui, j’ai pas envie d’entrer dans une querelle stérile et qui trollerait le thread mais disons
que le sérieux de la psychologie hein.…
Je dis pas que les psychologues sont des ânes non, juste qu’ils sont complètement à la ramasse
pardon je fais mon pédant..^^
M’enfin bref, pour être plus constructif, c’était juste pour dire qu’il n’y a absolument pas
que la psycho pour entrer dans ces problématiques, je dirais même que la psycho sent un peu le renfermé là
dessus.
J’en profite aussi pour faire la pub de ma chapelle : il y a en philosophie tout un tas de gens très sérieux et
très compétent sur toutes les questions du corps, et je pense que l’approche par la philosophie est loin d’être
inenvisageable, au contraire, conceptuellement ca élargit monstrueusement le champ, ne serait-ce que d’un
point de vue pragmatiste par exemple, et qui peut je pense aider à l’approche de la thérapie par l’art.
Je pensais aux sciences humaines en général Téfal et j’y inclus bien évidemment la philosophie (sophia=la sagesse) avec la même considération;
En tt cas c un fil interessant a suivre
Heu… Ouais m’enfin faut faire gaffe quand même! La philo c’est pas une science non plus, dans le sens où il n’y a pas d’expérimentations des théories développées à proprement parlées.
Après je pense qu’effectivement tu fais ton pédant sur la question de la psychologie et que tu n’en sais finalement pas grand chose. Certe, la philo n’est pas inenvisageable, mais elle n’a pas la prédominance de la psycho.
J’ai pas le temps de développer, mais c’est très intéressant comme débat (et pas l’endroit mais c’est pas grave)
Je trouve plus intéressant de pouvoir discuter d’éthique, d’épistémologie, d’ontologie, de logique, de morale, de courants psychanalytiques (etc.) que de se borner à une étude close d’une science à cheval entre science humaine et la science dure. Je rejoins Téfal et je précise que sans les grandes questions de la philosophie, sans ses apports réflexifs dans de nombreux domaines, beaucoup de sciences humaines ne seraient pas au point où elles sont aujourd’hui. Belotte et re, pardonne-moi le HS… (pas taper modo, gentil !!! )
Certe, mais de là à dénigrer l’apport de la psychologie pour moi ça relève d’un manque de connaissance de la pratique! Après je trouve qu’effectivement l’apport de la philo doit être un plus si ce n’est pas déjà fait par ailleurs.
si devais me lancer en musicothérapie, je tenterais d’abord une approche thérapeutique
dans ce sens, j’aborderais plutôt des études de psychologie et de musique
pourquoi pas la philosophie, mais en marge des deux précédentes qui me paraissent plus fondamentales et structurantes pour aborder une personne qui est en demande d’aide.
Pourquoi en marge ?
Comment se fait il que les sciences humaines soient infoutues de travailler main dans la main alors qu’elles concernent toutes l’humain, et qu’elles ont toutes un but commun, la connaissance de l’humain, l’évolution de l’humain, l’aide de l’humain ?
Zouzi dit des conneries parfois, mais son post ici me semble pourtant important : la musicothérapie se pratique depuis la nuit des temps, sans pour autant avoir eu besoin de la psychologie pour obtenir des résultats. La psycho s’est passée des arts jusqu’à ce que les arts approchent et aident la psycho, la psycho s’y ouvre, et c’est bien, mais si elle ferme la porte dès lors qu’elle s’en empare, alors on fera encore des pas en arrière.
Pas en marge, non, en même temps. Ne serait-ce que parce la musique et la philo sont intimement liées, ne serait-ce que parce la musique soignait bien avant la psycho et qu’on connaissait ses bienfaits.
coucou! moi je ne suis pas allée + loin!
jai dis seulement que d’avor un Arrt (la zik pour moi) aide ! après bof!
avant tout je dis que c’e"st 1 DON Point!
J’ai un ami qui compose de la musique pour soigner ses patients. Il n’a fait aucune étude en musicothérapie mais il respecte certain principe. Tout l’argent ( le peu ) qu’il récolte part direct pour une association dans un village en afrique. Mais je pense qu’il y a beaucoup d’imposteur comme dans d’autres domaines et qu’il est préférable de rester prudent surtout quand on veut s’attaquer à ce genre de médecine parrallèle. Les petites annonces du genre "marabout" sont pour la plupart du temps des grosses arnaques pour personnes désespérées… Et en cela je rejoint Syl20/34 sur son point de vue.
Musicothérapie ? Vaste sujet qu’il faut peut-être ramener à la plus simple expression musicale : le chant. On n’imagine pas le nombre de personnes soucieuses de suivre des cours de chant pour des raisons autres que l’art vocal ! J’ai le cas d’élèves dont l’objectif est de pouvoir s’extérioriser, d’apprendre à parler en public (chanter c’est aussi l’art de la diction), de gérer une insuffisance respiratoire, etc. En ce moment, je donne cours à un prof d’université qui a besoin d’acquérir de la puissance vocale et, surtout, de la résistance ainsi qu’une articulation sans failles. L’année passée, un kiné m’a demandé de donner cours (à domicile) à une personne complètement paralysée des jambes. Sa nuque était dure comme la pierre. Comme notre job consiste (notamment) à travailler les muscles de la région abdominale, le diaphragme et les muscles du visage, après quelques semaines sa nuque s’est assouplie considérablement. Je ne vous cache pas que lors du premier cours, j’étais un peu penaud… Tout cela pour vous dire que la musique peut s’avérer d’une aide précieuse pour (re)trouver un certain équilibre et une vitalité nouvelle. Par le fait même que nous apprenons à respirer convenablement et à assurer une gestion complète de l’air, cela procure à l’organisme des sensations inhabituelles et un certain bien-être. Je terminerai par ce cas tout récent : un nouvel élève (h, environ 40 ans) est venu samedi. Après les préalables, nous avons abordé l’essentiel des techniques de gestion musculaire, respiratoire et vocale. Ensuite, en clôture de cours, pour vérifier ses possibilités auriculaires, je me suis installé au piano et lui ai chanté le début d’un titre, de sorte qu’il sache me reproduire la ligne mélodique. Le texte évoque le drame d’un enfant qui découvre qu’il est un enfant de l’infidélité. Eh bien, ce nouvel élève s’est littéralement effondré, en pleurs. J’en étais abasourdi et j’ai arrêté le cours, de facto. Il s’est ressaisi et nous sommes convenus de nous revoir samedi. Il va de soi que nous aborderons un autre registre… Toutefois, il a avoué que cela lui a fait un bien énorme de pouvoir libérer ses émotions. Voilà, je ne vais pas m’étendre d’avantage sur ce genre d’expérience mais, je peux vous assurer qu’en 25 ans d’enseignement, je pense avoir pu aider pas mal de personnes à trouver un certain plaisir et un certain équilibre dans ce genre d’exercice. Je ne parle évidement pas des professionnels ou semi qui n’ont, en principe, d’autres objectifs que de travailler les techniques et l’interprétation inhérentes à leur statut. Alors, je dis...musicothérapie ? Oui, très certainement ! Et, cela réclame pas mal de pédagogie, de psychologie,d’humilité et d’altruisme. Il m’est arrivé, au terme d’une journée de cours, d’être complètement vidé. Allez, longue vie à la musique et à vous tous, amis musiciens. Paul
tldr
[note du modérateur : fr.wiktionary.org/wiki/TLDR]
OK pas de problème :
J’avais mis des ^^ hein
Je déconne, je ne suis pas fermé et suis bien conscient de l’intérêt que peut procurer la psycho...
La philo n’est pas une science, en effet, elle n’érige pas de loi, la psycho non plus, bien qu’elle
essaie de le faire en feintant l’expérience par l’approche statistique, qui ne montre rien et ne
démontre rien. Par contre effectivement, l’approche psychologique peut être intéressante
sur pas mal de chose (et même en général)
Ce qui est intéressant, de mon point de vue, en partant de la philo, c’est de partir du concept, ce qui
permet de mieux cerner après l’apport des autres sciences humaines : psycho et sicences cognitives
par exemples; et ce car de fait, la psycho et les sciences co ont été initialement créées par des
philosophes, il faut le rappeler. Je veux dire, du temps que tu fais des sciences, vient la question
de l’épistémologie, et là ben.. c’est de la philo, donc pour quelque chose qui n’est pas encore
forcément très développé (la musicothérapie), je pense qu’il est intéressant d’avoir une base
conceptuelle solide avec la philo, car il faut bien l’avouer, les autres sciences humaines ne poussent
pas l’étude des concepts à fond.
Et si la philo n’a pas forcément de champ expérimental comme en science "dure", l’apport au niveau
conceptuel est phénoménal, et ce d’un point de vue phénoménologique par exemple. On peut citer
le travail de Merleau-Ponty sur la perception et notamment sur le toucher.. il y a énormément de
philosophes contemporains qui ont étudier le problème du corps en général, et également du corps
et de la musique, que ce soit d’un point de vue de "l’enbodiment", ou de l’écologie musicale d’un point
de vue plus pragmatiste par exemple...
le seul problème, c’est que d’un point de vue "administratif", en philosophie on est considéré comme la
roue du carosse, bloqués dans le cliché du penseur qui reste sur son nuage, comme si la philo c’était
juste la métaphysique… m’enfin ca doit être le prix à payer de l’ère des technocrates.
Ne serait-ce que parce la musique et la philo sont intimement liées, ne serait-ce que parce la musique soignait bien avant la psycho et qu’on connaissait ses bienfaits.
D’ailleurs, en philosophie, avant que naisse la "science" de la psychologie, la philo englobait la "psychologie rationnelle"
et tout ce qui suivait derrière.
Il n’y a qu’à relire la Poétique d’Aristote sur les bienfaits catharsiques de la musique.. le même qui disait que pour
être bon citoyen, il n’y avait besoin que de deux qualités :
-être capable d’amitié
-savoir apprécier la musique
Le problème aujourd’hui c’est qu’on demande des spécialistes, donc on forme des spécialistes alors qu’avant on partait
de la philo pour ensuite se spécialiser selon les préférences de chacun, car la méthode philosophique possède une
rigueur conceptuelle qui permet ensuite d’appréhender n’importe quelle science ou domaine ou je ne sais quoi...
Le problème aujourd’hui c’est qu’on demande des spécialistes
Oui oh bah, la societe a un peu evolue depuis Aristote, hein…
comme si la philo c’était juste la métaphysique… m’enfin ca doit être le prix à payer de l’ère des technocrates.
Alors que ca pourrait etre plein de choses : une arme de combat mais aussi de guerison. Nan je dis ca…
En fac, la philo est largement abordée et utilisée dans la plupart des formations en sciences humaines. Et surement en psycho également (a Lille 3 sur un semestre en L1)
Pour parler pratique : de mon avis d’universitaire, inutile de se porter vers une formation en philo pure pour chercher à faire de la musicothérapie. C’est une perte de temps. Pourquoi ne pas aller voir directement sur le portail des universités les différentes offres de formation et leurs "domaines d’insertion" ? Il me semble qu’en psycho un master est nécessaire pour le titre de psychologue.
A et pour revenir sur ce que tu disais a propos des spécialistes. En fac c’est plutôt l’inverse. Dans beaucoup de formations on part d’un enseignement général pour ensuite aborder les années suivantes un enseignement progressivement spécialisé.
Oui oh bah, la societe a un peu evolue depuis Aristote, hein…
Le vieil argument tout naze...
Attention hein, je ne dis pas que c genial, loin de la… mais la taylorisation est passee par la aussi, faut pas l’oublier
En fac, la philo est largement abordée et utilisée dans la plupart des formations en sciences humaines.
ouais largement c’est le mot, tellement large qu’en fin de compte t’apprends rien.
Cette année, les maquettes ont changé, avec le remplacement des "mineurs" par des cours d’introduction
aux sciences humaines...
L’idée est pas forcément mauvaise, c’est bien de pouvoir choper des trucs dans tous les domaines, seulement,
ce qu’on gagne en multiplication des pains, on le perd un peu au niveau du pain en lui-même..
Je suis tuteur des premières années de philo et c’est tellement vague ce qu’ils font en cours d’introductions
en sciences humaines qu’ils ne voient même pas le bien fondé de la chose..
Je n’ai jamais dis qu’il fallait faire un cursus philo brut pour faire musicothérapeute, j’essayais seulement de dire
que idéalement, sans parler de professionnalisation ou quoi, avoir des bases solides en philo permet d’avoir une
méthode et une approche des choses qui me semble vraiment intéressantes pour aborder une pratique, la
musicothérapie, qui n’est pas encore tellement développé que ça, que ce soit d’un point purement théorique,
conceptuel, ou pratique.
Le problème aussi, ce sont les grosses différences qu’il y a entre les universités du point de vue des formations
proposées et aussi et surtout du point de vue des contenus proposés.
Certaines fac ne proposent pas forcément les mêmes cours d’introduction, pas de la même manière etc… et même
ensuite dans les filières, ne serait-ce qu’entre Nancy 2 (ou je suis) et Metz, les cours de philo n’ont strictement rien
à voir, et ce du fait évidemment des chercheurs qui composent l’équipe pédagogique.
A Nancy2, on fait partis des Archives Point-Carré, donc forcément, on est beaucoup sensibilisé à tout ce qui est
histoire des sciences, épistémologie, philosophie analytique, alors qu’a Metz ce genre de choses ils en entendent
limite pas parler du tout...
Seulement ça, quand on sort de terminal et qu’on va choisir sa fac, on nous le dit pas forcément.
Sinon oui, il me semble qu’il faut un master pour avoir le titre de psychologue, mais que ce n’est qu’à partir du master
qu’on se spécialise dans un domaine (clinique, social etc...) enfin c’était comme ça il y a encore quelques temps ptet
que ça à changer...
Oui oh bah, la societe a un peu evolue depuis Aristote, hein...
ouais c’est vrai que c’est tellement has been le théorème de Pythagore..
J’aime bien quand on fait semblant de ne pas comprendre...
Moi j’adore quand on revient sur ce qu’on a dit car on se rend compte qu’on a dit une connerie…
J’adore aussi les commentaires qui se veulent marrants mais auxquels personne ne comprend rien… si tu veux qu’on rie avec toi faudrait nous eclairer de ta lanterne
Bon je prends le temps d’expliciter : un peu trop evident, le cliche du philosophe qui plane tellement au-dessus du monde qu’il entrave que couic a sa marche
Tu parles de specialisation a outrance de la societe en prenant un point de depart (Aristote), je t’ai repondu que la societe avait nettement evoluee depuis, en terme de population demographique et donc de besoin de specialisation… Y’avait certainement moins de metiers a son epoque qu’a la notre...
En clair j’ai pris l’exemple du taylorisme paske cette organisation du travail a eu des repercussions telles qu’encore maintenant, nous en somme tous impregnes, consciemment ou non, et que nous cherchons (tjs inconsciemment ou pas) a reproduire ce schema… Pour tes references bilbio, Hannah Arendt n’est pas loin
J’espere avoir pu me faire mieux comprendre
Tu parles de specialisation a outrance de la societe en prenant un point de depart (Aristote)
euuuh non désolé je n’ai jamais fais ça
Quand je parlais d’Aristote, c’était juste pour revenir sur la catharsis et la musique comme thérapie de l’âme...
Et puis le besoin actuel de spécialisation, je ne sais pas si c’est véritablement un besoin… effectivement
il n’y avait ni psychologue, ni juriste, ni sociologue ni psychanalyste ni je ne sais quoi pour la simple et
bonne raison que les philosophes faisaient tout ça.
Faut se rappeler que les premiers à utiliser le terme de philosophe, ce sont les présocratiques, notamment
Thalès de Milet ou Pythagore, et que la philosophie englobait aussi bien l’étude des astres, de la géométrie
que la morale...d’ailleurs la prétention des Sophistes (sans sens péjoratif) était justement de faire de la
philosophie une méthode permettant de faire aussi bien de la médecine que du droit...
C’est juste qu’au travers de l’histoire, chaque domaine de réflexion philosophique a réclamé à être reconnu
comme une science en elle-même et pour-soi et a fait scission avec la philo. Au 20ème siècle par exemple,
le cas de la psychologie qui prétendait se faire science à part entière, ou encore les sciences cognitives,
qui au départ n’étaient que des champs de réflexion occupés par des philosophes..
Faut voir le rapport avec une certaine volonté aléthique, chaque science à la prétention d’accéder à une forme
de vérité, et pour cela, elle se sent obligé de se séparer de la philo..
Après historiquement, c’est sans aucun doute bien plus compliqué que ça...
Rapport à aujourd’hui, je faisais simplement le constat du 20ème siècle en tant que l’ère des technocrates
et des spécialistes : des types qui restent bien pépère dans leur spécialité et qui ne regardent pas le monde
alentour.
Par exemple en médecine, en caricaturant, tu es malade, bon, tu vas voir un cardiologue, il va te dire que c’est
le coeur, un neurologue va te dire que c’est dans la tête, sans jamais examiner la totalité du corps pour voir
que ah ben non c’est les reins qui flanchent...
Je sais c’est hyper caricatural, mais n’empêche que j’en ai connu des qui se sont fait trimballé de services
hospitaliers en services hospitaliers parce que chacun des spécialistes n’avait pas l’intelligence de regarder
ailleurs que dans sa spécialité...
Après de là à dire qu’en gros le taylorisme s’est exporté de l’organisation du travail en usine à la société en
général c’est un peu réducteur mais je vois ce que tu veux dire...
Je sais pas si on se comprend mais au moins il n’y a pas mort d’hommes
si tu veux qu’on rie avec toi faudrait nous eclairer de ta lanterne
Sans façon.
je t’ai repondu que la societe avait nettement evoluee depuis, en terme de population demographique et donc de besoin de specialisation
Aucun besoin, juste l’envie d’une certaine classe d’organiser le manège ainsi.
J’avais tiqué tout pareil sur ce terme de "besoin"
Je tique aussi largement là dessus
En clair j’ai pris l’exemple du taylorisme paske cette organisation du travail a eu des repercussions telles qu’encore maintenant, nous en somme tous impregnes, consciemment ou non, et que nous cherchons (tjs inconsciemment ou pas) a reproduire ce schema...
On parle de musicothérapie, de psychologie, je ne comprends même pas qu’on puisse "accepter" de plaquer ce genre de schéma à de telles disciplines. La seule chose que Taylor puisse avoir à voir dans ces domaines, c’est à quel point il a étendu le marché de la psychothérapie.
Mmh, my mistake : j’etais totalement hors-fil pour le coup
Mais ce que disait Tefal concernant les medecins est une sorte de taylorisme applique au corps, ce que j’ai trouve bien vu.
Compltmt d’accord avec toi...
tres interessant tout ce que vous dites, vous m’avez appris des tas de choses sur la musicotherapie mais j’aurais 2 autres questions qui me sont venus a l’esprit entre temps:
1°ya t’il beaucoup de débouchées sur des metiers de musicotherapeute en france ?
2° je suis dans la musique et la pratique instrumentale depuis 10 ans maintenant, je ne pense pas que je pourrais abandonner les études musicale comme ça (puisque d’apres ce que j’ai compris il ne faut pas avoir un niveau extraordinaire en musique pour la musicotherapie)
mais j’aimerais beaucoup, apres le bac, continuer des etudes dans l’instrument(flute traversiere, guitare) et solfege dans un conservatoire pour pouvoir progresser pour moi meme
est ce possible?
1) Question rhétorique, nan ?
2) Va voir dans un conservatoire et renseigne-toi, a priori je ne vois pas pourquoi ils te refuseraient.
salut et bonne semaine d’été Indien! moi je voyais pas à ce niveau là tout ça!!!
je voyais ! comme quelqu’un qui veut faire un livre et qui demande un peu d’aide ! (genre écrivain public)!
Après la Zik il faut avoir baigné je crois et avoir le don et l’idée! sinon!!!!!!
Non?
Après si pour ceux qui sont mal dans leur peau faire partit d’un groupe de créer ça ne fait que rehausser son ego gentil!
Bah remarque c’est comme la sculpture on t’apprend un peut à faire LA STATUE et après té heureux!!
Quoi la spyko ?
Dans toute les manières elle peut aider enfin quand on a envie d’en rajouter!
Sinon prend ton synthé!
Bah j’ai pas tout lu j’espère que je suis pas HS
Salut,
J’ai quelque expérience en musicothérapie et je peux peut-être t’aider. Je ne dispose pas (encore) d’un diplôme en musicothérapie mais suis en Master de Psychologie Clinique, pratique la musique depuis quelques années. Selon moi (et au risque de répéter ce qui a déja été dit) deux choses sont nécessaire à cette pratique : 1) des capacités d’écoute et de pratique musicale (attention : il ne s’agit pas d’être un virtuose de la technique mais plutôt d’être sensible à ce que nous apelons nous autres musiciens le feeling) 2) une certaine capacité à se mettre à distance d’une situation relationnelle quelle qu’elle soit et à analyser son ressenti ainsi que celui de son interlocuteur.
Beaucoup de choses ont été dites mais très peu sur la pratique en elle-même. Il faut d’abord considérer la musicothérapie comme une discipline clinique, c’est à dire qu’elle se fait au ’’chevet du malade’’ (définition de la clinique). Il s’agit, comme dans toute pratique clinique, d’instaurer une relation particulière avec le patient. Il est important de bien garder cela à l’esprit. A partir de ce moment la musique et le son en général deviennent un biais, un canal de communication qui vient presque remplacer le langage parlé. Par le truchement d’exercices d’écoute et de jeux instrumentaux, un ’’climat’’ peut se créer et certains mécanismes psychologiques inconscients peuvent se mettre en place entre le thérapeuthe et son patient.
C’est là que réside l’importance d’une formation à la ’’mise à distance avec l’autre et soi-même’’. Cette formation, ma culture personnelle m’amène à penser qu’elle se trouve dans les études de Psychologie clinique, dans une psychanalyse personnelle voire dans la philosophie (désolé mes connaissances en cette matière sont pauvres).
Ainsi si les études de musique permettent d’acquérir une réelle maitrise de l’instrument comme outil langagier, les études psy (ou philo) et un travail sur soi (Psychanalyse ou autre) permettent de reconnaître ce qui se dit dans ce nouveau langage.
J’espère avoir été a peu près clair et que ca t’a servi à qqchose…
slappist c’est à moi que tu répondais?
attend tu prend les enfant à la maternelle plutôt que de se battre ils prennent une percu!
pour moi ça reste le 1er langage! Après les virtuoses faut voir! !
et le DON que je récite toujours faut voir aussi! c’est comme surdoué de matheux!
c’est une habitude chez moi de parler en chantant et j’ai remarqué que ça apaise (je travaille avec des handicaps de toutes sortes)
Même des vieux que quand je leur chantent LILI Marlène ils se revoyent monter les pyrenées à pieds gelés!
c’est pas ça?
Après c’est pas donné à tout le monde ! de connaître beaucoup de chansons!
(j’espère que je ne suis pas hs)
lol ai pas tt compri là.
nan ct pas spécialement pr toi dsl ct pr continuer la discussion.
Menfin ai pas tt compri là. C’est quoi un DON?
Après faire bastonner des gamins entre eux, comme thérapie wai tu peu déveloper aussi
lol j’ai pas tout compris là.
C’est tout à fait normal, tout va bien se passer.
puisque d’apres ce que j’ai compris il ne faut pas avoir un niveau extraordinaire en musique pour la musicotherapie
un sage musicien indien dit "quand tu joues bien ce que tu as à jouer, tu rends les gens heureux"
c’est ptêt bien le niveau minimum
Bon un DON c’est inné tu vis avec tu né avec ! (verbe DOUER) j’suis doué en math ou bien j’suis doué en compo enfin ! ouf!
Après le coup des enfants j’ai pas dis de les faire se battre j’ai dis de leur aprendre des mélodies à coup de flûte ou de percu ou de xylo !! et de voix un peu de danse ausi floor bien sur!
je crois absolument que ça concentre notre énergie dans un bon sens! ça canalise!
Moi à mon époque et bien on allaient 1 fois par moi à l’opéra de Marseille (ont faisaient les c.. mais alors c’est resté inscrit dans la roche)
Sinon les momes ils adorent "la guerre des boutons" ! LOL
On parlait du bien fait de la ZIK ? la musiquothérapie! ?et bien j’en revient au même il faut un DON!
pas que du do ré mi !!
Allez sans rancune!
Menfin ai pas tt compri là. C’est quoi un DON?
Un gars comme moi, kwa
Bon un DON c’est inné
Bah vi hein
zouzi, tu acceptes la carte vitale ?
En meme temps pour etre intermittent ou prof non plus faut pas un niveau extraordinaire...
Ce qui poserait presque la question de savoir quand il y en aurait besoin, mais on serait encore hors fil
Ce serait plutôt a nous de la prendre (la carte, hein) vu qu’elle fait sa therapie ici depuis des lustres
MDR
si si ! être MDR un peu dans la journée fait des cascades de dopamine lol
Moi je risque pas de faire cette formation (déjà c’est pas mon secteur bien que j’en fais s’en m’en rendre compte justement dernièrement j’aidai un aveugle de 52ans à se retrouver dans l’espace avec mes chansons ! et oué!!!) quelques fois mes chansons sont trop tristes mais parfois c’est à mourir de rire! MDR
tiens même je dirai que la musiquothérapie empêche d’écouter des co...ries
(on est pas là pour se faire engueler ni pour voir le défilé une chanson de je ne sais pas qui !))
NO NO je n’accepte aucune carte ni papier ! je DON-NE comme un coluche !
normalement, un don se transmet de fils hors fil
ça c’est encore un aute fil!!! j’écoute CHARLY WINSTON ! ça du bien
Après t’inquiète trop de chose à assurer pour passer ma vie à chercher une réponse içi en + j’en veus pas de réponse juste un peu + de technique lol
Mais j’avoue que je prend mon panard à vous voir répondre! lol
Zouzi t’es une hyperactive du post!!! T’écris tellement dtrucs à la fois jcompren rien!! Jsui lseul ou bien?
Bon sinon y’a d’autres gens qu’ont des expériences de musicothérapie? Pq je monte un atelier musique en IME et j’aimerais bien avoir des témoignages de gens plus expérimentés.
On peut t’expliquer en mp…
oué paece que là je comprend rien!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
t’as fais pas ! tu n’est pas le seul à pas compendre la langue de Molière mais aller dans la thérapie c’est pas l chemin ! à moins que tu veut faire plaisir à quelqu’un
faut que je te dise que la zik c’est pas de la thérapie OUFFFFFFFFFFFFF! remarque avec les infirmières ça peut le faire!
et attention à la vapeur merci!
T’écris tellement dtrucs à la fois jcompren rien!! Jsui lseul ou bien?
Ça va bien se passer on vous dit…
et attention à la vapeur merci!
Vous r’prendrez bien un peu d’Prozac ?
Si c’est pas déjà fait, tu peux regarder là : http://www.musicotherapieaqm.org/index.php?option=com_content&task=category§ionid=7&id=22&Itemid=52
Il était question de philosophie et de niveau minimum. J’y connais pas besef en philo, mais ouvrant au hasard Foucault et l’histoire de la folie je suis tombée d’emblée sur cette page :
si la musique guérit c’est en agissant sur l’être humain tout entier, en pénétrant le corps aussi directement, aussi efficacement que l’âme elle même : Diemerbroek n’a-t-il pas connu des pestiférés guéris par la musique ? Sans doute, on n’admet plus, comme le faisait encore Porta, que la musique, dans la réalité matérielle de ses sons, apportait jusqu’au corps les vertus secrètes cachées dans la substance même des instruments ; sans doute on ne croit plus avec lui que les lymphatiques sont guéris par "un air vif joué sur une flûte de thyrre", ni les mélancoliques soulagés par "un air doux joué sur une flûte d’hellebore", ni qu’il fallait se servir "d’une flûte faite avec la roquette ou le satyrisin pour les impuissants et les hommes froids".
Mais si la musique ne transporte plus les vertus celées dans les substances, elle est efficace sur le corps grâce aux qualités qu’elle lui impose. Elle forme même la plus rigoureuse de toutes les mécaniques de la qualité, puisqu’à son origine elle n’est rien d’autre que mouvement, mais que parvenue à l’oreille elle devient aussitôt effet qualitatif. La valeur thérapeutique de la musique vient de ce que cette transformation se défait dans le corps, que la qualité s’y redécompose en mouvement, que l’agrément de la sensation y devient ce qu’il avait toujours été, vibrations régulières et équilibre des tensions. L’homme, comme unité de l’âme et du corps, parcourt en sens inverse le cycle de l’harmonie, en redescendant de l’harmonieux à l’harmonique.
Je me demande si depuis qu’il a écrit ça on a fait des recherches sur l’effet placebo produit par les simples appellations "flûte de thyrre" ou "d’hellebore". Je me demande de même si on a fait des études sur les vibrations des différents bois....
Bref, quand j’ai lu cette page, je me disais que le niveau musical minimum requis pour la musicothérapie pourrait peut-être être celui qui réécrirait cette page à partir de la pratique musicale. Juste une idée en l’air…
ouvrant au hasard Foucault et l’histoire de la folie
saine lecture, je tire mon chapeau
ça n’a peut-être rien à voir (bien que ) béh moi je pleure mon CLAUDE LEVI-STRAUSS
et mon livre de chevet " 1955 = "triste topique"
musicomusicothérapie vous aviez dit!
quand je vivais dans les iles j’adoRais ce refrain!
"music là cé seul médicament ou ni ça com ça"
(mais faut il aussi avoir les paroles !)
Oui j’ai vu ca aussi aujourd’hui : R.I.P. Claude Levi-Strauss
Mourir a 101 ans, ca c rock’n’roll
Alors toi tu dis pas y connaitr gd chose en philo mais tu es capabl d’ouvrir foucault au hasard et de trouver ca.
Je ne partage pas tt a fait l’avis de foucault sur la musique qui si j’ai bien compris voit les caractéristiques curatrices de la musique comme lui étant intrinsèques. Pour moi elle sert seulement de vecteur de communication. M’enfin je me garde bien de défier Foucault en terme d’argumentation.
Et Claude est mort!!! Vive Claude!!!
MOI MMe GAGA j’ai écouté un truc à la téloch un truc politique pour essayer de comprendre pourquoi je dois avoir une rolex alors que je supporte pas les montres! ya un bel homme qui a avoué que c’est par la musique que les messages passent le mieux et plus profondément!
(quittez pas les charentaises fais froid!)
moi j’ai des bons Dog-Martins alors je vais au concert ce soir à l’AUTAN tapez sur googl super bon concert tout les dimanche soir et meme des sauvages quand on peut puis on peu la porte d’à côté c’est Nougaro qui y est né et qui a fait sa numba !
étreignez-vous enlacez-vous ma voix vous montre la voie avec un ambiance de ouf centre de toulouse ya tous les styles!!!
Par contre coolos avec la bibine plaese ils guettent
bonne soirée et une pensée pour nos poilus
tu es capabl d’ouvrir foucault au hasard et de trouver ca
Y a besoin d’aucune capacité pour ouvrir une bibliothèque, choper un livre et l’ouvrir au hasard, j’ai juste une super bibliothèque, et quand Téfal est venu papoter dans ce débat, c’est vers les livres de philo que je suis allée. Le hasard a fait le reste.
Aujourd’hui, j’ai pris Nietzsche et j’ai ouvert au hasard et je suis tombée là dessus, et c’était interpelant :
Tout ce qui est profond aime à se masquer ; les choses les plus profondes ont même la haine de l’image et du symbole. La pudeur d’un Dieu ne devrait-elle pas aimer à se pavaner sous la forme de son propre contraire ? Problème scabreux. Il serait singulier qu’il ne fût pas trouvé un mystique pour oser agir ainsi pour son compte. Il y a des faits d’une nature si délicate qu’on fait bien de les enfouir sous une grossièreté et de les rendre méconnaissables ; il y a des actes d’amour et de folles générosité après lesquels il est plus sage de prendre un gourdin et de rosser le témoin ; on lui brouille ainsi la mémoire. Plus d’un s’entend à brouiller et à maltraiter sa propre mémoire, de manière à se venger au moins sur cette unique complice. La pudeur est inventive. Ce ne sont pas les pires choses qui nous causent la pire honte ; il n’y a pas que la perfidie derrière un masque – il entre tant de bonté dans la ruse ! J’imagine très bien un homme qui, ayant à cacher un trésor précieux et fragile, roulerait à travers la vie, rugueux et rebondi comme un vieux tonneau peint en vert, lourdement cerclé de fer ; ainsi le veut la délicatesse de sa pudeur. L’homme dont la pudeur est profonde rencontre sa destinée même et ses décisions les plus délicates sur des chemins où peu d’hommes se sont jamais aventurés et dont ses proches et ses familiers ne doivent pas connaître l’existence. Cet homme secret, qui use de la parole, instinctivement, pour ne rien dire, et pour certaines choses, est inépuisable en prétextes pour ne pas parler ; ce qu’il veut et ce qu’il obtient, c’est qu’une forme masquée de sa personne circule à sa place dans les cœurs et les cerveaux de ses amis. Et même s’il ne l’a pas voulu, il découvrira un jour que c’est un masque de lui qui se meut là, et que c’est bien ainsi. Tout esprit profond a besoin d’un masque ; bien plus, un masque se forme perpétuellement autour de tout esprit profond grâce à l’interprétation continuellement fausse, c’est-à-dire plate, donnée à toutes ses paroles, à toutes ses démarches, à toutes les manifestations de sa vie.
Juste interpelant.
Le bouquin qui était à côté et ouvert au hasard m’apprenait que chez les Shuar vivait le silure-perroquet, que c’est un poisson énorme, pas méchant, mais mortellement affectueux, que quand il voit un être humain, il s’approche pour jouer avec lui et ses coups de queue sont capables de lui briser la colonne vertébrale.
Juste un hasard donc.
Je ne partage pas tt a fait l’avis de foucault sur la musique qui si j’ai bien compris voit les caractéristiques curatrices de la musique comme lui étant intrinsèques.
Il voit un bout des caractéristiques curatrices de la musique comme lui étant intrinsèques, qu’elle soit un vecteur de communication pourrait être une autre caractéristique curatrice.
Que tu ne partages pas son avis veut-il dire que tu ne reconnais pas dans les propriétés physiques de la musique la moindre vertu curative ?
Que tu ne partages pas son avis veut-il dire que tu ne reconnais pas dans les propriétés physiques de la musique la moindre vertu curative ?
Pourtant mardi soir au Zenith de Paris, je les ai senti passer, les vertus curatives avec Massive Attack
Un gros gros son, un gros gros lachage, et ca fait bcp bcp de bien
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