Salut,
je lis ton post et je lis la réponse á tes questions dans ton post.
Au risque d’être un peu grossier donc, je dirais : ’’Quitte ce groupe ! Retrouve d’abord le respect auquel tu as le droit, quitte á jouer pour toi tout seul dans ta chambre. (Ou alors tire définitivement un trait sur l’honneur et l’intégrité, montre-toi prêt á tout compromis pour avoir la ’’chance’’ de jouer sur scène.)’’
J’allais dire la même chose.
Apprendre à dire non c’est se respecter! Ta réponse est dans ton post… Tu dois te respecter, à ta place j’aurais surement fait la même chose! Tu n’as pas les mêmes besoins que les autres… Allez, la messe est dite…
T’inquiète, tu te trouveras autre chose...Bon courage...
Oui pas facile ta situation… Je comprends...
Si j’ai juste un conseil écoute la petite voix… Tu sais oui cette petite voix..
Tu peux aussi en discuter avec tes compagnons il y a peut être des solutions alternatives...
Mais c’est ta décision à toi seul… Je pense..
Bon courage
Plus simplement, rédige un contrat bétonné avant de jouer, et fais-le signer par les différentes parties...en plein-air : podium couvert obligatoire. Si endroit non sécurisé, pas de concert.
C’est le B-A BA...
Ton analyse du monde intermittent est juste, la plupart du temps ce que tu décris est le quotidien. D’ailleurs au bout d’un moment on n’est plus artiste musicien mais c’est le statut d’intermittent qui devient un travail en soit.
Je pense que tu as pris la bonne décision, tu as écouté ta conscience et ça ne peut être négatif pour toi. Dans un groupe il faut arriver à ce que chacun puisse entendre la parole de l’autre sans qu’elle soit perçue comme une remise en question personnelle, tu ne veux pas être intermittent les autres oui, OK ce n’est pas une arène politique vous n’avez pas besoin de sentir que les uns ou les autres ont raison pour avancer, le but c’est la musique, reste la question des conditions de jeux le meilleur moyen étant de gérer de A à Z l’organisation de vos dates.
Bonjour.
Prend le problème autrement. Imagine que que tu es l’oreille bienveillante d’un ami qui vient te raconter ton récit. Sa situation est exactement celle que tu décris. Il te demande ton avis et même un conseil.
Que lui répondrais-tu ?
Dans la mesure où les autres membres du groupe n’ont pas apprécié ta position : tu as la réponse !
hello
ca n’a pas valeur d’exemple et encore moins de conseil, mais pour faire simple, ils nous est arrivé un jour une mesaventure un peu similaire...
un musicien a craqué 10 minutes avant le début de la soirée à laquelle on participait, suite à la lourdeur de l’organisation, aux remarques désobligeantes, aux exigences extravagantes...
il se lève, et nous dit: faites comme vous voulez, mais moi je me casse
sans un mot, sans un bruit, sans concertation, très calmement,et devant les organisateurs médusés, les 5 autres ont remballé le matos
1 heures après, on buvait des bieres en mangeant des pizzas achetées sur le chemin du retour
c’était il y a dix ans, on joue encore ensemble...
Salut,
Ton descriptif est tellement réaliste. Je suis intermittent depuis peu apres 25ans de pratique de la musique. Je suis partagé également dès lors que tu dois souvent ravaler tes conditions et baisser ton froc pour ne pas te mettre en marge du groupe intermittent également qui eux on une capacité visiblement plus grande aux compromis. Iront il jusqu’a jouer dans les chiottes au rabais pour avoir un cachet Guso et boucler leur dossier?
La réponse tu l’as mais le plus dur c’est de prendre une décision pour toi.
Bon courage
mmmh je connais.
A titre personnel, je ne sais pas si cela peut t’aider, mais je pars d’un principe très clair : je ne fais jamais de social en musique.
C’est à dire que je fais une claire séparation entre mes potes, et ce que fais artistiquement. Les gens avec qui je joue sont un choix de ma part et surtout pas un "compromis" ou "parce que je ne trouve pas mieux", sinon, rien de tel pour cultiver la frustration
Certains le comprennent, d’autres non mais à titre perso, je suis toujours droit dans mes pompes et je n’ai aucun remords à quitter un groupe qui ne correspond pas à ce que j’attends, peu importe la projections qu’on peut en faire (petit succès ou non etc).
Je joue parfois avec ma femme dans des groupes, c’est d’autant plus important pour que chacun puisse s’exprimer et prendre des décisions librement sans craindre des retombées "personnelles".
Comme toi, il m’est arrivé de "planter" un groupe avant de monter sur scène pour sensiblement les mêmes raisons que toi, certes d’un point de vu moral c’est pas génial (c’est un euphémisme), mais j’étais en accord avec moi même.
l’histoire m’a montré que j’ai toujours bien fait de faire comme cela, mais cela correspond à mon caractère ; me viendrait-il l’idée de ne pas quitter un job où je suis malheureux juste parce que je m’entend bien avec mes collègues ? pour moi la réponse est non. C’est une position très "dure" mais elle me correspond.
Autre point, du parle de professionnalisation, alors simple question : une boite qui se crée (à moins d’avoir de gros moyens, et encore) n’est pas rentable tout de suite : tu fais comment pour bouffer ? On me proposerait ce qu’on te propose, je devrais y jeter un oeil "pro" : est-ce que le projet est assez solide pour permettre à tout le monde de bouffer ? visiblement d’apres ce que tu dis la réponse est négative.
Si le groupe existait depuis 10 ans, avec des dates à gogo, avec des rentrées niveau cachets au moins aussi importante que mon salaire etc etc, ce serait à étudier mais là c’est un peu comme sauter du bord d’une falaise sans mesurer la hauteur de cette dernière avant.
Oui lorsque je parle du fait que les copains aimeraient que je devienne intermittent, ce n’est pas dans l’immédiat mais ils m’en ont parlé déjà. Je crois qu’ils pensent que je préféreraient que je le sois, que ça me plairait mieux qu’un boulot "classique".
Cependant, je n’ai pas l’esprit d’entreprise, ni celui de commercial.
Ce que j’ai envie, c’est un statut professionnel qui me permet de savoir à l’avance que tous les mois je toucherais un salaire, avec une sécurité de l’emploi. Ce que j’ai actuellement, avec en plus le privilège de bénéficier de 16 semaines de congés par an.
Concernant le collectif dans lequel tu joues, respectes toi et écoutes toi, la seule contrainte je dirais, c’est de se montrer transparent envers les autres et mettre au clair ta décision une fois que tu l’auras prise..
Il n’y a rien de plus enmm...qu’un électron libre dans une formation, pour lequel on ne sait pas si il est IN ou OUT....
Concernant le fait de changer de "boulot", la c’est carrément changer de voie, de vie… ? Tu penses arriver à "vivre" de tes revenus musicaux ?
Intermittent, c’est une belle aventure, et expérience, mais si tu as des personnes à charge etc, c’est beaucoup de sacrifices point de vue rythme de vie, rythme de rentrées de sous…
C’est pas le boulot classique, sur lequel on peut voguer d’une boite à l’autre, d’ailleurs si tu retournes à la vie "normale", en fonction des boites, avoir un trou de plusieurs années dans le CV cela pose question.
En tout cas c’est dommage que tes comparses ne respectent pas ta position actuelle, si tu es dispo pour les répètes et dates, le changement de statut sera censé apporter quoi ?
Bon courage
Non ce n’est pas qu’ils ne respectent pas ma position actuelle, c’est je pense parce que je dois mal ou pas assez m’exprimer à ce sujet. Il faut que je précise les choses avec eux.
beh je crois que tu as la réponse : trop tôt pour basculer en "pro", mais tu veux bien communiquer avec les autres et éventuellement te projeter. Si tu l’abordes "en pro", la pertinence du travail en commun est de mise mais aussi une certaine tolérance pour "croire" dans la vision de l’autre "aussi". Tu l’auras deviné, on parle de ton approche artistique, de la même façon que tu "vois" des points d’amélioration qu’on pourrait apporter dans ta vie "scolaire" de tous les jours, mais que ce n’est pas pour autant qu’elles seraient mises en place.
Tu sembles fragile sur l’aspect commercial ou de l’esprit d’entreprise, cela veut donc dire de façon pragmatique qeu tu dois avoir une confiance à 100% dans la personne chargée de cela, c’est elle qui te ferra bouffer. Si elle s’est montrée capable, c’est à voir, si tu ’nas pas vu de tes yeux des résultats tangibles, ce qui semble être le cas par ton évocation des cachets faibles et de la non régularité des prestations, la sagesse te force à te poser des questions.
et rien empeche que les deux statuts cohabitent, si les choses sont claires entre vous, en particulier la nature des couleuvres à avaler pour avoir des cahets d’intermitents pour eux, et un minimum de confort pour les prestations pour vous tous...
Je me permets une petite réflexion : TU installes tout, tout seul, il pleut, tu remballes tout seul aussi. Dis-moi, ils ont où tes potes ? Ils sont énervés que tu les plantes, soit… Tu pourrais l’être tout autant de te taper l’installation.
Après, je pense que tu tiens la réponse, mais qu’affectivement, c’est dur à assumer. Cette histoire d’intermittence du spectacle risque de revenir sur le tapis régulièrement, et à pourrir la vie du groupe à cause des dates que vous ne pourrez pas faire...
Quand je vous lis, je repense à Didier Wampas qui a mené de front pendant des décennies une honnête carrière musicale et un job à la RATP.
Riderbird, franchement à ta place, je ne me mettrais pas martel en tête au sujet du statut intermittent. Entre tes 16 semaines de congés, les week-ends, jours fériés et quelques aménagements par-ci par-là, tu dois largement avoir le temps d’être un membre du groupe à part entière.
Il te suffit d’être très clair à ce sujet avec tes potes. Ça m’étonnerait que le statut soit un problème tant que l’engagement y est.
Ça ne résout pas le problème des plans pourris… mais y-a-t’il une solution à ce problème ..?
Salut, je comprends ta réflexion mais ce n’est pas ce qui se passe.
Comme nous devions jouer dimanche en début de soirée et que je n’avais rien à faire, j’ai décidé d’aller sur les lieux dès le tout début d’après-midi. J’avais décidé d’y manger pour le repas du midi et de prendre le temps de rencontrer les personnes, de voir les lieux et de m’installer. J’installe seul mon matériel parce que je ne veux pas que tout le monde y touche, j’ai ma routine pour le déballage, l’installation, le désinstallation et le remballage. Si quelqu’un veut m’aider en installant avec moi, ça me fout ma routine en l’air et finalement ça me fait limite perdre du temps. Sur ce coup ça m’arrangeait d’arriver plus tôt et de m’installer tout seul tranquillement.
En règle général j’ai un soucis avec les horaires, les gens normaux qui ont des soucis avec les horaires arrivent tout le temps en retard, moi mon soucis avec les horaires c’est que je suis souvent très en avance. Surtout quand il s’agit de jouer, si je peux arriver super tôt, j’arrive super tôt car j’ai hâte de m’installer et de jouer. Prendre le temps de m’installer c’est aussi m’assurer que tout fonctionne et surtout ne pas avoir besoin de me speeder, de ne pas me stresser.
La musique n’est pas ton gagne pain mais ton plaisir. Tu donnes déjà beaucoup de ta personne bénévolement par pure passion et compassion.
Si tu commences à te sentir mal dans tes baskets dans ce contexte (problème de relationnel et tout ça) il vaut mieux éviter d’en souffrir inutilement, je pense
Gérard Manset, lui à trouvé l’astuce.
J’adore ton anecdote
Un intermittent doit faire,je crois, un minimum de 42 dates dans l’année pour toucher des indemnités A chaque date il doit verser, ( ou l’organisation) un peu moins de 100€ au Guso. Plus le cachet qui te sera versé cela fait pas mal de fric que l’organisation doit sortir. Impossible selon moi vu les lieux ou tu te produit. En plus si vous êtes nombreux.........
Pour moi aussi la réponse est dans ton récit. Perso j’ai joué dans des lieux franchement pas oufs avec des conditions limites aussi (pas de scène, coupures de courant, elles qui fait des hauts et des bas, hangar en tôle insonorisable etc...). A partir du moment où je suis payé je fais le job. C’est pas mon taf, juste mon plaisir de jouer en groupe. Dernièrement en arrivant sur le lieu du concert je me suis dit « p*tain c’est pas là quand même, je vais me tirer » puis je suis quand même resté et la soirée fut superbe, super accueil, sono très bien gérée, orga super cool! Et on était pas payés de surcroît 😄
Bref tout ça pour dire qu’un groupe c’est une cohésion, s’ils ne t’ont pas soutenu bah passe à autre chose. Selon moi un zicos qui joue plaisir et des zicos qui jouent « travail » ça colle pas, et vice et versa....
Difficile à dire pour le moment si je n’ai pas été soutenu, on en a pas encore reparlé.
Les copains étaient vénéres quand je les ai eu au téléphone, mais je ne me suis quand même pas fait engueuler, je pense que la situation et mon départ les a énervé mais je ne crois pas au point qu’on s’engueule. Ils sont sympas avec moi, ce sont de bons copains.
Je ne veux pas les faire passer pour des ingrats ou autres, je pense que nous avons des divergences de point de vue et qu’il est temps que je sois moins dans les non-dits aussi. Il est probable qu’ils ne s’immaginaient pas que je sois capable de me barrer comme ça, ça a dû les surprendre.
J’ai été invité à jouer pour un événement dans l’auditorium de la bibliothèque de ma ville, un super endroit. Là le copain qui m’a invité à jouer organise des concerts de musique expérimentale et electro depuis des années. L’événement aura lieu dans deux mois, mais il a par avance organisé une visite de l’auditorium avec les responsables techniques pour qu’on puisse poser des questions. J’ai pu visiter le lieu, je sais comment sera la sono, je sais comment me brancher, je sais que je ne peux pas utiliser de fumigéne (dommage), je sais même où je vais pouvoir garer ma voiture et que je n’aurais pas besoin de payer le parking, et même, un des techniciens viendra m’aider à charger mon matériel sur un chariot (le must) !
Le copain qui m’invite à jouer et qui anime une asso n’a pas beaucoup de moyens car les derniers événements qu’ils ont organisé n’ont pas fait venir assez de monde pour que l’asso rentre dans ses frais. Je jouerais gratuitement je pense, je n’ai même pas posé la question et je n’aurais même pas envie de lui prendre de l’argent car c’est un copain et que je sais qu’ils tirent la langue dans son asso. Mais je m’en fous, parce que là je sais que je n’aurais aucune prise de tête, des supers conditions de jeux et d’accueil, et cerise sur le gateau, l’auditorium filme tout pour leurs archives et nous donneront une copie des vidéos (donc je pourrais m’en servir aussi).
Voilà, c’est la différence qui fait tout, je joue pour le plaisir, alors quand je joue, j’ai pas envie de me prendre la tête, de stresser, de faire des sacrifices ou de devoir ravaler mes frustrations, sinon je n’ai plus aucun intérêt à jouer.
Ah oui, ça c’est carrément cool comme conditions…
Hello !
Si vous êtes payé et que vous avez signé un contrat, vous devez faire le Job. Même sans signer de contrat, vous avez pris un engagement moral et la parole dans ce milieu compte beaucoup. Tu n’aurais pas du partir sans prévenir.
L’attitude que tu as eu n’est pas respectueuse envers l’organisation du concert, et envers tes potes (surtout pour celui qui trouve le plan, négocie le cachet...)
Si tes potes sont intermittents, ils ont besoin de cette date pour gagner leur vie, donc tu y vas même si c’est pas aussi bien que tu aimerais, en plus t’es payé aussi !!!
Si jamais il y a de fortes chances de pluie, tu en parles avec l’organisation ou le mec du groupe qui gère la date qui en parle à l’organisation et vous trouvez une solution. Si cela mène à une annulation (ce qui peut arriver puisque personne de censé vous fera jouer si le matos y compris le leur prend cher et que personne se pointe) vous convenez d’une nouvelle date de programmation en étant prioritaire dans l’agenda, si c’est un festival, vous êtes reprogrammé l’année prochaine.
Après si le boulot est bien fait chez vous, tu dois déjà connaître les conditions dans lesquelles tu joues avant le jour J. Est-ce le cas ?
Pour ce qui est des plans pourris, on en a tous fait. Au pire tu t’amuses quand même avec tes potes et tu gagnes de l’argent avec ça !
Après pour savoir si tu dois vivre de la musique ou non, c’est à toi de voir et je vois pas en quoi ça concerne tes potes tant que t’es là pour les dates…
Enfin, n’arrive pas trop tôt sur les concerts, ça peut gêner l’organisation d’avoir un gars supplémentaire en bouffe boisson + questions à gérer et ça fait amateur (le mec qui n’a rien d’autre à foutre de sa vie). Fais sorte d’arriver à l’heure prévu. Si tu as vraiment besoin de beaucoup de temps pour t’installer, demande à ton pote qui gère les dates d’avancer l’horaire de get in.
Voilà bon courage
Merci pour ta franchise Dart
Sûr que mon attitude peut donner l’impression de n’être pas pro et d’être amateur… car je ne suis pas pro et je suis amateur.
Je ne suis décidément pas fait pour ce milieu, je préfère encore me faire exploiter par un seul patron que d’avoir l’impression de me prostituer par plein de "patrons" différents. Ha si j’avais vu le lieu avant c’est clair que j’aurais dit non.
Bonjour,
Pour ma part, je partage ton point de vue.
Si tu es satisfait des conditions de ton travail, salaire fixe, vacances non négligeable (va trouver 16 semaines de CP ailleurs), sans avoir l’impression d’y être dans un placard, et ben reste y!
Comme tu dis, tu es "amateur", pas "pro", tout en étant un peu pro dans ta démarche.
Si il pleut, qu’il risque de pleuvoir, que tu annules au dernier moment en remballant: c’est ton libre arbitre.
surtout en jouant "gratos": tu leurs doit quelque chose???? Même à tes potes?
Tu n’es pas un clébard non plus.
Je raconte mon anecdote:
je suis aussi amateur.
Fin juin, un concert prévu depuis 1 mois, je me plante en moto 10 jours avant, une cote cassée.
Je vais quand même au concert, avec en plus une chaleur a crever, en pleine canicule.
Lieu avec acoustique pourrit, ce qui n’arrange rien: la balance et l’installation un vrai cauchemar (en plus j’amène la sono).
Bref, comme d’hab, c’est chacun pour soi, a qui trouve la meilleur place sur scène pour installer son propre matos et la meilleur visibilité.
Une fois avoir installer la sono, je suis le dernier pour trouver ou m’y caser (et pas de prise), déjà des difficulté à respirer avec ma cote cassé, pas bien avec la chaleur, bref je m’installe comme je peux....
Arrive la balance....là je pète un câble, une fois la balance terminé je rentre chez moi pour bouffer (pas loin) j’étais à 2 doigts de remabller.
Bon, le concert se passe, à peine un coup de main pour m’aider à remaballer mon matos.
Quelques échanges de mails pour faire le point, et dire pour ma part mon mécontentement.
La dessus on me parle de "mon mal être".
4 jours après ce concert, j’annonce à mes collègues que je quitte le groupe. après 4 année a avoir répété ensemble, et seulement 3 concerts (gratos).
Franchement: je ne regrette pas de bosser à coté, de pratiquer la musique en amateur, et n’envie pas du tout ceux qui en vive.
C’est un milieu plus qu’ingrat à tous les niveaux. le jeux en vaut il la chandelle?
je re joue actuellement avec d’anciens potes, sans ambitions de concerts pour ma part, juste pour jouer.
Et si je dois refaire un concert, si c’est gratos, il faut vraiment que le lieu en val la chandelle. Rien que pour cela, je n’ai plus envie de jouer gratos. C’est pire que se prostituer puisque qu’on le fait juste pour "exister".
La musique, c’est du travail, alors aucune raison de le faire pour la gloire, avoir de bonnes conditions c’est un minimum ou alors tu n’es qu’un moins que rien. ce n’est pas se la péter "je suis un artiste" ou faire sa diva, demander de la décence et un minimum de respect, de savoir vivre, car cela se retrouve au sein même du groupe (faire la pute et se comporter comme une pute). Ce n’est pas de l’Ego, simplement de l’amour propre. ce que je veux dire, c’est quand tu en viens à modifier ton comportement, à ne plus reconnaitre tes "collègues" ou toi même, il est temps d’arrêter.
conseil: tu dis à tes collègues que ton travail de salarié: c’est non négociable.
Ce qui me surprend dans vos propos c’est le terme « prostitution ». Perso j’ai jamais eu l’impression de me prostituer, je suis payé je fais le job, je suis pas payé je fais le job quand même parce que je me suis engagé et que ce n’est pas forcément moi qui a géré le plan. On a joué des fois devant personne, c’est ce qu’on appelle une « répète en public » puis on s’en cogne un peu, ça nous exerce.
M’est d’avis que tu te poses trop de questions et peut-être n’es tu pas fait pour être pro. Je ne cherche aucunement à être désagréable envers toi, je trouve ça bien que tu en parles. Faut que ça reste un plaisir avant tout mais c’est un plaisir qui est dépendant de beaucoup de paramètres. C’est comme la pêche, des fois il flotte, tu casses une ligne et tu chopes que dalle mais tu restes content d’y être allé 😉
Salut Setione, je n’ai pas trouvé que tu étais désagréable avec moi
Même le message de Dart, je ne le trouve pas désagréable parce que dans le fond il exprime un point de vue qui n’avait pas été abordé par les autres.
Pourquoi je parle de "prostitution" ?
Parce que la vie d’un groupe c’est :
- Du matériel acheté souuvent cher
- Des heures de cours de musique ou des heures de répétition tout seul pour apprendre à maitriser ses instruments
- Des heures de répétition avec location de salle
- A chaque répétition comme à chaque concert, des efforts pour charger et décharger le matériel, un véhicule utilisé (et donc l’usure qui va avec) et la consommation d’essence
- J’oublie certainement des choses…
Enfin bref, tout ça pour qu’on te propose des plans du style "tu joue gratos mais tu auras une belle visibilité", ou encore des cachets négociés au rabais.
Pour moi, devoir se battre pour trouver des cachets avec des gens qui veulent te payer une misère, on est pas loin de la prostitution.
Tu monte sur scène, tu joue pour plaire au public, tu donne une part parfois intime de toi, et tout ça pour des gens qui te disent qu’ils vont te filer un billet de 100, de 50, voir rien du tout...
J’ai une très mauvaise image de ce milieu, tout comme j’ai une très mauvaise image du milieu de photographe.
Je me suis passionné pour la photo et je ne me débrouillais pas trop mal (en tout cas c’est ce qui se disait autour de moi).
J’ai voulu me lancer en auto-entreprise, suite à une entrée d’argent importante, je me suis équipé de A à Z pour assurer de la prise de vue au tirage. J’ai fais un mariage, 500 euros. On m’a contacté pour faire un travail dans une maison de retraite d’un grand groupe d’EPAHDs.
J’ai passé toute une journée à faire des photos qui répondaient à la demande du client, J’ai à la fin livré 15 tirages noirs et blanc format A3 montés sur carton plume, afin de réaliser une exposition montrant la vie dans l’EPAHD. Le client était super content, il m’a été demandé de réaliser 5 tirages de plus. J’ai tout fait moi-même, j’ai tout pris en charge et en plus l’EPAHD était un peu loin. Je n’ai gagné que 500 euros pour tout ce travail qui m’a pris des heures et pour lequel j’ai investi, et pour lequel j’ai payé des charges. Clairement, je ne rentrait pas dans mes frais, mais vous comprenez "nous n’avons qu’un budget de 500 euros". J’ai convenu avec eux que c’était mon premier contrat et donc j’acceptais de le faire pour 500 euros. Quelques temps plus tard j’ai eu trois autres EPAHDs du même groupe qui m’ont demandé de leur faire le même type de travail. Je me suis déplacé, parfois loin, j’ai réalisé des devis et j’ai expliqué que le devis était plus élevé que le premier du fait que je devais rentrer dans mes frais.
A la suite de l’envoi du devis, je n’ai eu qu’une seule réponse et cette réponse était négative… parce que "trop cher" (800 euros si mes souvenirs sont bons). c’est à dire que les deux autres ne se sont même pas donnés la peine de répondre. Les trois EPAHDs étaient de haut standing, le troisième que j’ai visité ressemblait plus à un hotel qu’à une maison de retraite, avec restaurant cossu etc. Enfin bref, voir des institutions friquées refuser que tu bosse pour eux parce que tu facture de manière à pouvoir vivre de ton travail, ça m’a dégouté et m’a donné l’amer impression qu’il fallait se prostituer pour travailler. J’ai tout laissé tomber, franchement c’est sans moi. On peut me dire que en me mettant à mon compte ou en intermittent, je vais sortir d’un système où je me fait exploiter par un patron, je veux bien, mais si c’est pour me faire exploiter par plein de personnes différentes, je préfère ma condition.
C est étrange ce sujet.
Déjà la titre ne souffre d aucune hésitation......NEGATIF et sans appel.
Ton état d esprit est vraiment noir,et finalement la seul question que je me pose et la suivante
Ou est le plaisir dans ce que tu fais ???
Tout est question d investissement pour toi (et pas mal de gens qui t on répondu),financier,temporel,etc...
Et alors? Faut il un retour sur investissement dans tout ce que l on fait?
Loisir,c est un mot important.Sport,musique cuisine,philatélie,lecture,tout autre chose encore
Bref sois épicurien,et comme tu l as dis,limite l exploitation à ton seul taf.
Je préfère ne même pas parler de l aspect prostitution.....
Au final, tu as le sentiment d’être exploité et je te comprend. Maintenant demande aux organisateurs de concerts s’ils ont pas le sentiment d’être exploité quand ils payent la SACEM le cnv la location du backline, la sécurité le cachet des têtes d’affiche qui n’a de cesse d’augmenter… Si beaucoup de festivals mettent la clé sous la porte ce n’est pas par hasard.
Les temps sont durs pour toute la profession.
Oh les gars, relisez le premier post, Riderbird veut juste protéger son matos. Sans chercher à comprendre, un membre de l’organisation l’insulte, il décide de se casser...normal non?
Magnanime il en informe le responsable, qui au lieu de s’excuser, est vénère...
C’est bien l’amour propre, le respect de soi… celui d’autrui aussi !!
A force d’avoir de la musique gratuite à gogo (et bien d’autres choses, gratuites ou pour des sommes dérisoires), on en perd sa valeur, et la valeur du travail qui va avec.
Être épicurien, c’est bien beau, un truc de rentier, il faut bien vivre et y consacrer du temps.
la vie est une balance, bien mal, positif, négatif, faire des choix souvent difficiles ou dur de conséquences. savoir refuser, du négatif qui peut se révéler positif ensuite. les Bisounours et la positive attitude béni oui-oui amènent bien souvent au burnout (faut se motiver, positiver, être des winers!)....sur quelle distance? (un bel exemple en athlétisme à Dubaï en ce moment: le dépassement de soi jusqu’à l’absurde).
peut être, surement m^me, si la musique se faisait rare, que très peu d’occasion de voir et assister à des concerts, ou simplement écouter de la musique, comme "avoir la chance" d’assister à une aurore boréale, voir des dauphins, baleine dans leurs milieux naturels, là la question du fric ne se poserait pas, on se bousculerait, ferait la queux aux guichets, peut être m^me un luxe.
Comme tous ce qui se fait rare.
tant qu’à l’inverse, on se bousculera dans l’autre sens pour des clous, l’aumône d’une scène, il n’y aura ni respect, ni considérations, ni reconnaissances, ni pognon et cadre de vie décent. Dur ensuite de sortir de ce cercle vicieux (dans tous les domaines).
Ou Épicure, c’est s’en foutre (de tout et des autres): une sorte de refus (de barrières), non? je deviens peut être épicurien, dilettante.
Exact, et on en revient toujours au même : avant de jouer on fait systématiquement un contrat en stipulant les conditions, sinon financières, de sécurité.
Si tu comprends pas ça, tu seras toujours emmerdé...
Mais justement raph95880, je parle de plaisir de jouer.
Jouer dans ma chambre, dans le collectif de musique expé, jouer au sein du groupe, monter sur une scène pour présenter ce que je fais, ça me procure beaucoup de plaisir.
Cependant, me retrouver dans des situations de stress, comme à la fête de la musique cette année où j’ai passé plusieurs heures à me mettre entre une foule de gens compact et mon matériel pour veiller à ce que personne ne tombe dessus, où on a dû s’installer en 5 minutes chrono sur des palettes en guise de scène, et où on a dû débarrasser fissa, a me retrouver dans des plans pourris où les conditions (taille de la "scène", sono limitée) ne me permettait pas d’exploiter mon set, bah tout ça dégrade mon plaisir de jouer. Et plus je me retrouve dans des situations comme celles-ci, moins je ressens de plaisir.
Il est donc vraiment question de plaisir et pas de montant de cachet. Comme je l’ai expliqué pour prendre exemple, lorsque je vais jouer dans l’auditorium j’aurais de supers conditions, je sais même plusieurs semaines à l’avance comment ça va se passer. Je n’aurais pas de cachet mais je m’en fous, ce n’est pas mon moyen de vivre et je sais que j’aurais beaucoup de plaisir à jouer sans avoir le stress. Si je parle de montant de cachet, c’est pour pour une histoire de reconnaissance. On te file la pièce en quelque sorte...
Oui.
,mais c est la qu il faut que tu te mettes en accord avec toi même et savoir si seul le plaisir compte.Les arguments de certains ici, sont des arguments de pro ou semi pro(un peu aigri parfois).
J ai fait comme bcp pas mal de concerts dans ma vie.L adrénaline et le plaisir que ça procure ont été mes seules moteurs.Jamais paye,ou le fric est parti dans des projets communs qui n aboutissent presque jamais (donc dans d autres poches que les miennes).
Pour bouffer,je me fais chier 8hrs par jour,comme d autres.
Les loisirs, c est plaisir. Même si certaines contraintes existe (matos,déplacement, investissements et autres)
Donc, positive {au risque de passer pour un béni oui oui),peut être que même tes autres stress vont s apaiser.
Lol le délire qui tourne en kalach’
Apres t’avoir conseillé de laisser tomber ton groupe et les plans moisis, RiverBird,
je te conseille de lácher le sujet que tu as créé ! (et de te livrer tout seul comme un grand á ton introspection : connais-toi toi même fils de p… ! euh, joke, hein, pas taper...)
Salut mec, intéressant comme sujet.
La réponse est dans la question, oui on vit dans un monde de plus en plus merdique et cela tous domaines confondus.
Tu vois en 1994, j’ai fait mon service national chez les keufs à Paris (14ème et 4ème). La préfecture de police c’est le lieu de France où tu as la plus de flics au mètre carré. Il est dans l’ordre des choses depuis son existence qu’il ne peut rien s’y passer. Bilan 4 morts à ce stade.
Il en va de la musique comme de l’agriculture, comme de la photographie etc...il y en a pour qui c’est un business, un métier, d’autres pour qui c’est un loisir, et ceux pour qui c’est un business et dans le cas de l’agriculture, ceux qui pèsent le plus (la distribution, les transformateurs) vont essayer et souvent y arriver, baiser les plus faibles de la "chaîne de valeur" qui est l’équivalent de la chaîne alimentaire dans le monde animal.
Perso j’ai joué pas mal de fois sur Paris il y a une quinzaine d’années, toujours dans des conditions assez correctes, mais jamais au point d’avoir un road ou quelqu’un qui m’aide à transporter mon matos (ampli à lampes classic 30, pedalboard ras la gueule, une gratte principale, une gratte de spare). Et rarement on était payés mais moi j’avais un super boulot à côté et je faisais de la scène pour envoyer la purée de ma telecaster, ressentir l’excitation du concert qui approche, croiser des regards parfois admiratifs, envieux ou réjouis dans le public du jour etc...
J’ai donc pas trop de conseils à te donner sur le sujet d’autant qu’à l’époque j’aurais été capable de jouer sous la pluie avec une gratte vintage à 2500€, une date c’est une date, on l’assure et on règle les comptes après, on apure les passifs. En 1989, j’étais road et j’ai eu une presta qui s’est mise à merder, pluies torrentielles, retards en tous genres etc. Reprenant la fac le lendemain matin, j’ai pété un câble et je suis parti avant la fin, on ne m’a plus jamais rappelé...
Sache toutefois, que même des artistes dont c’est le métier se font baiser tous les jours (labels, maisons de disques, producteurs etc...)
Ma petite cousine est mariée avec une auteure compositrice interprète américaine qui est dans le milieu depuis un bail et qui joue à peu près partout dans le monde. Bref, ma cousine me dit que sa nana est complètement parano autour de l’exploitation de son travail car en permanence, des acteurs du business essaient de lui mettre à l’envers.
Allez j’arrête et je te propose la conclusion suivante : tes potes ont l’ai cool et ont l’avantage d’être des potes et non des mecs que tu as rencontré via des classifieds donc en discutant avec eux, tu devrais réussir à baliser le contexte de vos futures prestations et préserver votre groupe car c’est con de splitter sur des divergences aussi minimes de mon point de vue.
Allez, porte toi bien et bonne chance.
TOJJ
PS : de mon point de vue et pas seulement au niveau de la musique, le titre du topic ne saurait être contesté, et s’il n’y avait que les plans zics qui étaient merdiques en 2019, je pense que tous autant que nous sommes nous nous en accommoderions jusqu’à trouver comment les faire évoluer positivement non? Au niveau macro c’est plus compliqué.
Merci pour ton message. Je suis un peu "tête de mule", si je ressens que le monde dans lequel je mets les pieds est pavé de personnes qui vont vouloir m’exploiter, je préfère encore me retirer et ne pas leur faire profiter du peu de chose que je peux apporter en me disant qu’ils peuvent toujours crever la gueule ouverte (non mais sinon je suis très gentil ).
Oui les potes avec qui je joue sont cools et sympas, et j’espère que mes messages sur ce fil de discussion ne donnent pas l’impression que je leur plante un couteau dans le dos… C’est juste que j’avais besoin d’exprimer mes états d’âmes et d’avoir des avis auprès de musiciens qui ont sans doute rencontrés les mêmes difficultés que moi.
Maintenant je commence à avoir un pannel d’avis divers, ça m’aide à prendre une décision sur la suite, et j’apprécie aussi ceux qui ont laissé des messages qui ne me ménageaient pas spécialement.
Merci à tous
Ps : Voyez par exemple, dans la semaine au boulot, y’a un petit de trois ans tout mignon qui m’a dit que j’étais un gros nounours. Le lendemain matin lorsqu’il est arrivé au portail de l’établissement et qu’il m’a vu dans la cours, il a laché la main de sa maman et il a couru vers moi pour me sauter dans les bras et me faire un gros câlin. J’ai vraiment pas envie de lâcher mon job
Salut, ouais tu vas trouver des solutions.
Dans le topic à un moment il a été question de prostitution je crois.
J’en profite pour dire que la prostitution ou disons une forme de corruption existe dans tous les milieux.
Je veux pas casser ton délire mais on pourrait imaginer qu’à son taf, la maman du petit suce son manager le soir pour progresser plus vite. A une époque je bossais dans une grosse boîte et j’étais pote avec le mec des services généraux qui avait accès aux caméras de surveillance. Morale de l’histoire il n’y a pas que les putes qui se prostituent littéralement.
Bref.
Sinon, quand je repense à tes histoires, je me rappelle un vieux dicton qui dit no business no show donc quelque part c’est à tes potes et à toi de savoir ce que vous pesez et à vous de le monnayer à sa juste valeur. Bon si ça peut te rassurer, je pense qu’à l’heure où j’écris des mecs paient pour jouer...
TOJJ
De ce que je lis, votre "problème" c’est surtout un manque de rigueur dans vos contrats avec les organisateurs.
Indiquez bien les conditions d’annulation et vos besoins (coffret electrique aux normes etc, dimensions de scènes, si à ciel ouvert prévoir lieu de repli, etc)
A partir de là si les choses sont cadrées il n’y a plus de problème.
Cumuler les 2 activités, il n’y a aucun souci avec ca surtout avec les dispos laissées par ton emploi actuel.
Une fois tout ça cadré, il faut s’y tenir.
A l’inverse, une fois engagé et sans faute de l’organisateur, il faut rester pro et ne pas se barrer sur un coup de tête, meme si parfois les plans ne sont pas géniaux.
De ce que je lis, votre "problème" c’est surtout un manque de rigueur dans vos contrats avec les organisateurs.
Voilà...mais ça, il ne l’admettra pas. C’est plus facile de chialer sur son incompétence...
Le fait que de plus en plus de musiciens aient du mal à se faire respecter vient de ce type de comportement : j’accepte de jouer dans des conditions pourries, je m’en aperçois mais trop tard et je me casse comme un voleur.
Faites un putain de contrat détaillé, point barre.
Je ne comprends pas du tout cette phrase là :
Voilà...mais ça, il ne l’admettra pas. C’est plus facile de chialer sur son incompétence...
Qui ne l’admettra pas ? Moi ? Et pourquoi je n’admettrais pas ?
"c’est plus facile de chialer sur son incompétence" ? Qui chiale sur l’incompétence de qui ?
Si c’est de mon incompétence dont on parle, j’ai juste envie de rapeler que je ne suis pas professionnel et que je ne suis pas spécialement habitué au "monde du spectacle", donc oui, j’ai forcément des manques de compétence. Je ne vois pas en quoi ce serait un problème pour moi de l’admettre
Concernant les "plans pourris", on va dire que c’est relatif à la personne.
Il y a des plans que j’ai trouvé pourris et que mes acolythes n’ont pas spécialement trouvé pourris.
Il y a aussi les plans pourris que mes potes consentent à accepter en prévision de faire connaitre le groupe et de le professionaliser.
On est pas raccord avec ça, moi je n’ai plus envie de les faire, mais j’ai suivi parce que le groupe c’est pas moi tout seul et puis j’ai laissé les autres gérer les prises de contact etc, parce que eux ont du réseau et l’habitude que moi je n’ai pas.
Donc merci de ne pas me faire passer pour le mec qui ne veut pas reconnaitre ses erreures, ou son manque de professionnalisme ou que sais-je. Et comme j’ai déjà dû le dire, pour moi (c’est ma vision personnelle des choses), quand un organisateur paye des artistes au lance-pierre et les font jouer dans des conditions de merde, bah j’estime que ce n’est pas du professionnalisme là non plus, même si le groupe accepte le cachet minable et les conditions pourries. Et à priori d’après ce que je comprends de ce "monde" là, c’est que c’est monaie courante et que les intermitents se font empapaouter à longueur de temps… très peu pour moi !
Mec, il n’y a pas que les intermittents qui se font baiser, et encore pas tous. On se fait tous baiser en permanence et pas que financièrement. Seulement les gens sont maintenant dans un individualisme matiné dégoïsme et de corporatisme et pensent passer à travers les gouttes, à travers toutes ces bites qu’on veut leur foutre dans le cul, mais en vérité, tu peux passer à travers les gouttes du d’un plan social par exemple, si tu te fais tuer en allant chercher ta carte grise ou si tu fais ton jogging un jeudi matin à Rouen, tu l’as dans le cul. Les retraités ont massivement voté macron en 2017, c’est les premiers qu’il a baisé. Les gilets jaunes gueulaient contre le prix du carburant, aujourd’hui le carburant est plus cher qu’en novembre 2018 et les gilets jaunes tu ne les entends plus, ils ont une teub dans la bouche. Les gens sont dans l’acceptation comme dirait un de mes potes, cela en devient dément. Au plaisir. TOJJ
Sinon tu n’es pas obligé d’être vulgaire du début à la fin...
quand un organisateur paye des artistes au lance-pierre et les font jouer dans des conditions de merde
Déjà là y ’a un problème, car dans ce cas là le dit organisateur ne devrait trouver personne. il y a des lois et des salaires minimums (qu’on soit intermittents ou pas. l’intermittence ce n’est qu’un statut, ca ne veut pas dire être professionnel. Tu peux être professionnel sans être intermittent...). Le fait de devoir être rémunéré (je n’ai plus le taux minimum en tête) n’est pas une option.
A partir du moment où des artistes acceptent des conditions déplorables ils ne peuvent s’en prendre qu’à eux mêmes.
Si il n’y avait pas d’artiste qui acceptent des conditions déplorables a des "salaires" hors loi, les organisateurs foireux n’existeraient pas.....
A bon entendeur
C’est amusant ce pseudo Riderbird pour un musicien si indifférent aux contrats techniques (riders).
le propos n’est pas que les professionnels et leur rémunération, mais sur les conditions d’accueil
je doute qu’on ait dit à Riderbird, "t’auras 3 pauvres palettes et s’il pleut, ben tu te démerde pour te protéger toi-même" et bien malin celui qui pose ce genre de questions, tant ça parait évident...relisez le post n°1 non de non
mais le pompon, c’est bien
Si il n’y avait pas d’artiste qui acceptent des conditions déplorables a des "salaires" hors loi, les organisateurs foireux n’existeraient pas.....
va expliquer ça à tous les salariés, qui au quotidien, se font rouler dans la farine sur les horaires, les primes, les conditions de travail, la sécurité, et j’en passe...
les patrons sont gentils par essence, c’est bien les salariés qui acceptent tout et n’importe quoi, et qui en rendent certains pas cool...
pas de profiteurs, pas de tyrans, que des moutons qui ont ce qu’ils méritent...
pas de profiteurs, pas de tyrans, que des moutons qui ont ce qu’ils méritent...
Bah oui quoi, c’est bien connu…
C’est tellement pratique de penser ainsi, plus besoin de se rebeller.
Il y a un rapport de force asymétrique entre orgas et musiciens (offre/demande). Les orgas ont le dessus.
D’où l’importance d’une formalisation contractuelle.
Le contrat, ce mal nécessaire, ne supprime pas le rapport de force il l’encadre il en limite les effets pervers.
Le monde du travail en général ne fonctionne pas autrement.
Tu peux t’y faire enfler plus souvent qu’a ton tour mais si tu bosses sans contrat de travail, en dehors du droit du travail, tu te fera avoir encore plus souvent et dans de plus grandes largeurs parce qu’il n’y aura aucun recours possible.
Déjà là y ’a un problème, car dans ce cas là le dit organisateur ne devrait trouver personne. il y a des lois et des salaires minimums (qu’on soit intermittents ou pas. l’intermittence ce n’est qu’un statut, ca ne veut pas dire être professionnel. Tu peux être professionnel sans être intermittent...). Le fait de devoir être rémunéré (je n’ai plus le taux minimum en tête) n’est pas une option.A partir du moment où des artistes acceptent des conditions déplorables ils ne peuvent s’en prendre qu’à eux mêmes.
Si il n’y avait pas d’artiste qui acceptent des conditions déplorables a des "salaires" hors loi, les organisateurs foireux n’existeraient pas.....
A bon entendeur
Sur le principe, je suis tout à fait d’accord et valide à 100%
Seulement en pratique il me semble que ce ne soit pas si simple.
Entre celles et ceux qui courent après les cachets à tout prix pour pouvoir obtenir leurs droits, celles et ceux qui ont besoin de se faire connaitre, et puis la loi de l’offre et de la demande...
Pourquoi les gens acceptent des emplois payés au SMIC quand ils pourraient prétendre plus, ou bien quand même avec le SMIC tu ne vis pas très bien ? Parce qu’il y a cette pression qui fait que des fois tu n’as pas d’autre choix, ou tu ne pense pas avoir d’autre choix possible.
Moi j’ai le choix, j’ai un boulot que je ne suis pas prêt de quitter, je n’ai pas besoin d’un groupe de musique pour vivre.
C’est peut-être aussi une des raisons pour lesquelles je suis parti l’autre jour.
Sur le principe, je suis tout à fait d’accord et valide à 100%
Seulement en pratique il me semble que ce ne soit pas si simple.
Entre celles et ceux qui courent après les cachets à tout prix pour pouvoir obtenir leurs droits, celles et ceux qui ont besoin de se faire connaitre, et puis la loi de l’offre et de la demande...
Pourquoi les gens acceptent des emplois payés au SMIC quand ils pourraient prétendre plus, ou bien quand même avec le SMIC tu ne vis pas très bien ? Parce qu’il y a cette pression qui fait que des fois tu n’as pas d’autre choix, ou tu ne pense pas avoir d’autre choix possible.
Le SMIC, aussi faible soit il je vous l’accorde totalement (conditions de vie etc) c’est une base de revenus "légale"
Les gens qui courent après les cachets a tout petit prix, ils doivent "légalement" avoir un taux minimal "légal" (que je n’ai pas en tete).
Ca manque juste de contrôle, c’est tout. mais le fond est là. les pseudos engagement d’artistes non déclarés ou a des tarifs non légaux ne devraient pas exister ou etre dénoncés. point barre.
Si tout ca etait mieux cadré/controlé, la question ne se poserait meme pas.
Si beaucoup d’orga cherchent des prestations a des prix ridicules c’est seulement car beaucoup se "prostituent". Si ces gens là était dénoncés ou controlés, clairement il n’y aurait plus d’annonce du style "cherche groupe gratos pour jouer chez moi"
Oui mais tu sais, je pense que la grosse majorité des personne qui se prostituent ne le font pas par plaisir mais par nécessité.
Le problème se trouve là aussi...
En résumé tu veux ou tu veux pas?
le propos n’est pas que les professionnels et leur rémunération, mais sur les conditions d’accueil
je doute qu’on ait dit à Riderbird, "t’auras 3 pauvres palettes et s’il pleut, ben tu te démerde pour te protéger toi-même" et bien malin celui qui pose ce genre de questions, tant ça parait évident...relisez le post n°1 non de non
Oui voilà, si je parle de rémunération, c’est pour le côté "reconnaissance et professionnalisme".
Je joue pour le plaisir, j’ai un travail à côté, je ne suis pas à plaindre.
Donc le cachet c’est quelque chose de secondaire pour moi pour vivre car mes revenus principaux, je les tire de ma profession.
En revanche, quand je vois les cachets de misère, ça me laisse l’impression d’une part que l’artiste n’est pas reconnu, et d’autre part ça dénote à mon avis un manque de professionnalisme doublé d’une marque d’ingratitude (tu veux jouer, tu as besoin de vivre, bah tu accepte le cachet de merde que je veux bien te donner ou tu vas voir ailleurs).
Effectivement, si on m’avait dit que j’allais jouer sur des palettes et en extérieur, j’aurais dis "non" aux copains du groupe.
Pour être payé décemment, il faut faire une recette, vendre des tickets d’entrées, bref faire des entrées payantes et se coller l’organisation d’un évènement, et faut qu’il marche.
Si vous jouez dans des bars ou au mieux des cafés concerts ( quand il a y une sono c’est déjà un progrès ), le taulier va vous filer 150€ de " défraiement" et un sandwich + bière s’il est bien luné. C’est là que ça devient souvent un plan de merde, du trajet, 8000€ de matos à installer et qui finalement sert bien peu.
Un public captif du lieu mais sourd à la musique et un vieux bourré qui danse toute la soirée devant ton micro en réclamant une reprise de Johnny ou " Jumpin’ jack flash" des Stones, alors que tu es censé fêter la sortie d’un ton EP de metal progressif…
Bref dur la vie d’artiste et ma réponse au problème posé est dans la première phrase… Courage.
Ca en revient a ce que je dis.
Pourquoi ils se prostituent? Car des gens viennent faire ton taff gratos sous pretexte qu’ils ont une autre activité a coté. C’est Illégal c’est tout.
C’est comme si quelqu’un venait dans ton taff principal et faisait ca pour aucune rémunération dans l’illégallité la plus totale. forcément ton employeur prendra le gars gratos plutôt que toi (encore que… souvent c’est bien de la merde niveau qualité)
Là c’est exactement pareil. tu dois te prostituer a cause de zicos qui ne respectent juste pas la profession.… Ca manque de contrôle. Il est là le problème.Et le pire c’est que c’est devenu limite "normal" pour un orga qu’un zicos ou artiste doit être payé a la fronde...
et non, enjalt, le monde n’est pas binaire (tes répétés "point barre") et personnellement, je pense que c’est bien ainsi
ce que tu décris pour les entreprises est vrai, parce que c’est encadré par tout un tas de droits, et donc illégal si ces droits ne sont pas respectés
en ce qui concerne les musiciens, mais c’est vrai aussi pour d’autres supports artistiques, heureusement que ce n’est pas le cas
et considérer que c’est la faute des amateurs (au sens strict du terme, celui dont ce n’est pas le métier) c’est se tromper de cible.
des amateurs font de la musique pour différentes raisons, et beaucoup souhaitent se produire pour toutes les satisfactions que celà procure.
s’ils se font payer, je te rejoins sur le fond
mais s’ils ne le sont pas, je ne vois pas la relation de cause à effet avec les galères des pros qui peuvent se faire enfumer par des organisateurs.
exemple autre que la musique:
ton plaisir, c’est la photographie ou la peinture, mais ce n’est pas ton métier
tu dispose d’oeuvres, et tu es prets à les faire voir, mais tu ne souhaites pas les vendre pour des raisons qui t’appartiennent
un lieu public (association, mairie, bibliothèque,… ) ou privé (restaurant, bar,… ) trouve ton travail interressant, veut te faire plaisir parce que tu connais les responsables, et te propose de les exposer temporairement voire définitivement...
tu les gardes pour toi, dans ton grenier, parce que ça va couper des opportunités aux photographes et peintres pro ?
que des organisateurs de concerts abusent avec les pros, c’est certainement vrai et trop répandu, mais considèrer que c’est, ne serait-ce qu’en partie à cause des amateurs, c’est se tromper de cible...non ?
Exemple autre que la musique :
le milieu sportif ? Les millions de licenciés amateurs ne prennent pas le boulot des sportifs professionnels. Non ?
Bonjour, pour avoir été amateur puis pro, je peux confirmer que les amateurs et les pros ne se concurrencent pas ou peu.
Si c’est le cas, c’est soit que le plan est merdique, soit que le groupe amateur a une démarche professionalisante et il va avoir des exigences en terme d’accueil.
C’est totalement une erreur de jugement. Les pros d’aujourd’hui sont notamment les amateurs d’hier… On a tous accepté en premier concert ce plan de caf’conc’, de bar, payé à la bière (dommage pour ceux qui ne boivent pas) ou au chapeau.
Il y a de plus en plus même de groupes "amateurs" qui fonctionne de manière professionnelle, à prospecter, à demander de vrais cachets, des conditions minimums, un encadrement etc… Et qui ont un carnet de baloche suffisamment rempli sur plusieurs mois d’avance pour leurs prochains vendredis/samedis.
Un "vrai" pro ne va pas se contenter de juste cachetonner dans des lieux largement ouverts aux amateurs, il va diversifier son activité, entre promotion de son groupe et de ses productions, une activité professorale déclarée, des concerts alimentaires, de la production en commande, etc… Et si son groupe marche suffisamment, tourner. Le couplet de l’amateur qui mange le pain des professionnels en ce qui concerne la musique est un vieux débat. Il y a tellement de nuances entre pros et amateurs qu’on peut pas être aussi catégorique.
Merci les gars d’avoir si bien répondu au post d’enjalt, son cas devenait lassant....
Je rajouterais meme que comparer un métier artistique a un métier classique n’a pas de sens.
Peut de monde rêve de devenir plombier au point d’aller faire des réparations gratos.
Et meme dans la musique, il y a plusieurs façon d’exercer.
Par ex tu vas avoir le groupe qui propose ses compos, son univers donc qui va avoir envie de partager sa passion et dans ce cas il pourra prétendre a une rémunération lorsque son univers est demandé par du public.
Tu vas avoir l’animation et l’événementiel ou ça pourrait plus se rapprocher d’une vision "métier" car le spectacle sera adapté a un cahier des charges.
Dans ce secteur, il y a peu d’amateur je pense (2 a 4h de live sont pas facile a tenir) et les conditions de rémunération sont correcte voir bonne.
L’enseignement : jamais vu de profs amateurs sauf peut être des bénévoles d’une asso
Il y a plein d’autres trucs comme compositeur, musique a l’image…
Dans le 1 et cas (je crois que c’est de ça qu’il s’agit dans la discussion) si tu as un projet personnel, aussi bon soit il mais que tu as 30 folowers composé a 80% de ton entourage, si tu cherche un lieu pour présenter ton projet et que tu demande 160€ de budget global/musicien, ben tu joueras dans ton garage uniquement et je trouverais ça fort dommage car ça limitera les spectacles a des trucs bien convenus et une partie des artistes muselés.
Ça n’empêche pas d’essayer de tirer vers le haut les negos pour se produire
Pour donner un exemple de pro vs amateur, JJG, vieux taulier de la musique en France, n’a été professionnel qu’à partir de fin 1982. Avant il continuait à vendre des articles de sport dans le commerce familial, un Sport 2000. La période Taï Phong et son premier album, il était donc considéré comme un amateur, c’est dire… La même année (82) il vend 500 000 singles, c’est à dire à l’époque un disque d’or, ce qui équivaudrait à l’heure actuelle à un disque de diamant.
Alors certes, il s’agit foncièrement d’un choix personnel, mais ça met en perspective pro et amateurs.
Idem pour la boxe par exemple, jusqu’en 2016, jeux de Rio, c’était la boxe amateur aux jeux olympiques, le circuit professionnel et amateur coexistant depuis longtemps.
J’avais pas lu le 1 er post.
@ riderbird, je sais pas de quel type de projet il s’agit mais qu’avez vous comme matière pour démarcher?
Si vous avez des plans pourris alors que le projet est bon et apprécié, peut être réfléchissez a la qualité de vos médias?
Avez vous une bonne vidéo qui met en valeur le projet? Des photos? Audios de qualité ? Un site sérieux? Avez vous cherché des boites de prod?
Comment démarches vous?
Autant de question a se poser pour développer le truc.
Si de ton côté tu souhaite rester amateur, sois clair avec eux sur ce que tu veux et les conditions dans lesquelles tu souhaite travailler. Perds pas tes potes connement.
Ta réaction sur le moment était peut être pas la meilleure, tu aurais peut être du demander que les orgas se demerdent pour protéger le matos en cas d’intemperie, ça m’est arrivé quelques fois et les gens sont généralement compréhensif et trouvent des solutions.
Et aussi sois clair avec toi meme sur ce que tu veux, et indulgent a la fois car pour avoir des bonnes conditions d’expression, il faut un projet bien développé et meme quand c’est le cas, ça va etre parfois frustrant car peut être il n’y aura pas l’équilibre idéal dans les retours, ou un par qui t’eblouie ou des milliards de gènes potentielles.
A mon avis vois le truc comme
-soit le projet te plaît et tu as envie de le faire avancer
-soit il te convient pas et trouve une solution pour partir sans que ça mette tes potes dans la galère.
@ riderbird, je sais pas de quel type de projet il s’agit mais qu’avez vous comme matière pour démarcher?
Si vous avez des plans pourris alors que le projet est bon et apprécié, peut être réfléchissez a la qualité de vos médias?
Avez vous une bonne vidéo qui met en valeur le projet? Des photos? Audios de qualité ? Un site sérieux? Avez vous cherché des boites de prod?
Justement, nous n’avons que quelques photos (bonnes photos) mais il nous manque de la vidéo et du son.
Nous avions prévu de faire des captations vidéos et sonores en live, mais c’est ballot, c’était justement la date où je suis parti, et effectivement, déjà avant que je ne parte le copain qui était en contact avec la vidéaste lui avait dit de ne pas venir en découvrant les conditions du lieu (je lui avais envoyé des photos lorsque j’étais sur place).
Comment démarches vous?
Ce n’est pas ma partie, mais c’est via les réseaux qu’on les copains, le bouche à oreille et le label.
A mon avis vois le truc comme
-soit le projet te plaît et tu as envie de le faire avancer
-soit il te convient pas et trouve une solution pour partir sans que ça mette tes potes dans la galère.
Le projet me plait beaucoup, mais ce sont les conditions d’accueil sur certaines dates qui ne me conviennent pas, et je ne pense pas être fait pour ça.
Cherche pas alors, enregistrez vous avec une bonne qualité, faites au moins un clip faux live; la captation live réelle, c’est trop compliqué de réunir de bonnes conditions.
Sans ça vous aurez toujours majoritairement des plans de merde.