Je me suis arrêté au bout de 5mn de cette conférence. Les 5mn qui en fait permettent de mieux saisir le texte de Gainsbourg (Quel mec! ).
Knockin on heaven’s door de Dylan, puis réinterprétée par les Guns. J’ai toujours entendu cette chanson sans savoir de quoi ça parlait, jusqu’au jour où j’ai découvert qu’elle a été composée pour un film « Pat Garrett & Billy the kid ». Certains commentaires l’attribuent au passage ou un adjoint de Garrett se fait descendre, à cause du mot « badge » dans le premier vers, qui serait associé à l’insigne de shérif. Pour moi j’attribue plutôt la chanson à Billy (le badge signifierait l’étiquette de bandit). Dans les paroles Billy demanderait à sa mère de le debarasser de ses attributs d’outlaw afin qu’il puisse entrer au paradis. Je ne sais pas si Dylan s’est expliqué sur cette chanson mais l’interpretation que j’en fais donne un sens plus poétique à mon avis.
Melody Nelson … Mélanésiens … cargo culte … Gainsbourg improvisait assurément, comme le pro qui viserait Mars en rêvant …
Cette histoire de cargo culte n’est pas sans m’en rappeler quelques autres …
Je m’étais contenté des tournures poétiques et oxymores de "Cargo Culte" sans avoir jamais su quelle en était la signification. Merci, yanhl !
Sans être sibylline, les sens cachés de "Walk on The Wild Side" de Lou Reed en surprendront plus d’un.e
C’est très joli cette capture d’écran : c’est quoi ? On dirait un jeu
Une série sur les Aliens …
Enfin les anciens astronautes
« Ancients Aliens »
Knocking on heaven’s door est une expression américaine qui veut dire ’être en train de mourir’.
Un badge c’est un insigne.
Cohérent avec le shérif qui se fait buter.
J’ajoute "Sunday Morning" à "Walk on the Wild Side". Chanson que j’ai entendu pour une publicité de banque, ce qui n’a pas manqué de m’étonner. A mettre dans le même topo que la pub Nike avec "Search and Destroy" d’Iggy & the Stooges.
Reverra-t-on
Une autre fois
Passer des trains
Comme autre fois?
C’est pas moi qui répondraPersonne ne sait
Ce qui s’y fait
Personne en croit
Il faut qu’il voit
Mais moi je suis quand même làLe petit train
Dans la campagne
Et les enfants?
Les petit train
Dans la montagne
Les grands-parents
Petit train
Conduis-les aux flammes
à travers champs
J’ai découvert bien après que Catherine Ringer parlait de son père, juif déporté, survivant des camps.
Nantes de Barbara parle de la mort de son père, en solitaire, dans la ville de Nantes donc. Un morceau à n’écouter que lorsqu’il fait beau tellement le vocabulaire poétique employé et la diction parfaitement intelligible soulignent la noirceur du moment.
Bien plus tard, Barbara révélera que son père, Jacques Serf avait abusé d’elle dans sa jeunesse et que rongé de remords il s’était exilé lui-même dans la ville de Nantes.
Cette chanson prend alors une tournure encore plus dramatique et sombre si c’était possible.
Il n’y a pas besoin de faire de grandes études pour pense que l’Aigle Noir de Barbara, ce grand prédateur qui se pose (sur) près d’ elle, près d’un lac endormie est une allusion très poétique à ce père indigne.
Va savoir, avec lui et surtout ses paroliers, c’est toujours à plusieurs sens
L’exemple typique étant madame rêve, qui contrairement à ce qu’on pourrait imaginer ne parle pas de plaisir solitaire...
Par exemple, j’adorerais savoir ce qu’il y a derrière les premières paroles d’aficionado
Ma femme s’est fait mettre un but par l’arrière droit du racing, j’aurais préféré le PUC
De très loin ce que j’ai entendu de mieux...
Et dans la même veine, Hubert Felix Thiefaine est pas mal non plus
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