Lorsque je ne connais pas bien le morceau, je compte.
Une fois le morceau bien dans les pattes, je ne me pose même plus la question mais peut-être parce que j’ai mis en place mes repères.
Je suis très rarement obligé de compter! En général, les trucs que je joue sont "logiques" donc ça déroule après quelques repets bien sùr! Pas de miracle non plus!
Il est parfois nécessaire de se repérer au chant surtout que nos amis (es) qui tiennent le micro n’ont que rarement le sens commun du rythme! Donc ben si ça fait 3 tours qu’il (elle) aurait dù partir sur le pont, et ben t’en pis! lol! On continue alors jusqu’à ce que le batteur prenne ses responsabilités (un comble!!! lol! encore) et nous balance son turbo-break avec un double-salto arrière et une croche de trop pour que notre vocaleux (euse) comprenne qu’il se passe quelque chose!
Pour nous qui jouont aussi 70% du temps avec des séquences, cette habitude est à double tranchant: on n’a pas droit à l’erreur, les potes ne pourront pas vous rattrapper, c’est à vous de le faire au plus vite et en même temps, si vous n’êtes plus "sùr" de la structure, parfois la séquence vous la confirme.....
Disons que durant les premières mises en place du morceau, on se met d’accord sur l’enchainement des plans, leur durée...et puis la structure générale devient "naturelle". Je "compte" parfois sur certains plans qui ne durent que trois ou cinq mesures au lieu de quatre, mais ça reste rare.
Dans les musiques actuelles, les structures répondent souvent à des phrases rythmiques bien définies (sans parler des 12 mesures du blues).
La plupart du temps, tout est délimité par un nombre de mesure pair (si tu ne changes pas de partie au bout de 8 mesures, ce sera sûrement au bout de 16 voire 12 mesrues), avec néanmoins quelques exceptions, la musique serait trop triste sans cela.
Pour ma part, quand je bosse un répertoire, je note la structure entière du morceau, le nombre de mesure de chaque partie, je retranscris éventuellement les passages rythmiques ou les breaks immuables, et ça marche très bien comme ça.
Je suis collé dessus pendant toute la durée des répèts, histoire de mémoriser la structure sans faire planter le reste du groupe, et je m’en sert éventuellement comme appoint pendant les concerts.
Méthode efficace selon moi...
un petit compteur
un métronome ?
Certainement pas. Mais tu devrais maitriser tes morceaux de telle façon, que ce comptage soit automatique; et pour ça, il faut passer par le comptage systématique!
au bout de nombreuses répètes si ça passe pas sans compter, c’est que la structure est mal foutue, genre un couplet en trop...
c’est vrai que souvent on fait des efforts pour soirtir des structures bateau trop mathématiques mais si du coup personne le sent...
si le bassiste se viande toujours en sortant trop tot d’une boucle, c’est qu’il y a un problème.
Le batteur a le droit d’envoyer un signal avec ses multiples casserolles et couvercles, des fois doubler un coup de grosse caisse peut suffire.
Le on cue aussi ça peut servir : dans un montuno de salsa par exemple quand le chanteur peut plus improviser et que le coeur commence à te casser les couilles tu comptes un deux trois quatre et t’envoie le mambo. Ca permettra de montrer que souvent personne est foutu de se repérer dans la mesure elle même, alors dans le morceau n’en parlons pas.
souvent le batteur aura la responsabilité de compter si on compte sur lui pour appeller la variation.
Un bon moyen c’est de faire comme pour les gamins ; une cuillerée pour papa, une pour maman, une pour le bassiste une pour le batteur : tu fixes chacun des membres du groupe qu’il faut et si tu sais combien de membres il y a dans ton groupe tu sais que quand tu n’as plus rien d’autre à fixer que le cul de la chanteuse, il faut ptète penser à envoyer la coda.
oublier l’égo du compositeur.
quand le chanteur a zappé un couplet de sa chanson deux fois de suite dans deux concerts de suite et nous a précipité dans une variation qui devait venir 12 mesures plus tard, je lui ai dit : ton couplet t’en es ptète très content et tu y tiens mais si tu veux pas le supprimer demmerde-toi pour pas l’oublier car la prochaine fois, faudra pas compter sur nous pour rattrapper ta misère.
Le mec il était tellement dans le feu sono chant montée à bloc pour hausser sa voix de rat qu’il entendait pas du tout que ni la ryhtmique ni l’harmonie n’étaient en train d’envoyer son bridge.
moi jdis des gens comme ça c’est des...
faudra pas compter sur nous pour rattrapper ta misère.
humhum....
je demande à voir; je suppose que tu parles de répète et non pas de concerts!
(remarque ce serait rigolo de carrément respecter la structure et le laisser continuer son délire, par exemple au Zénith ou au New Morning !
J’ai eu (au début des Keysmen) des discussions interminables sur le sujet. Le comptage est essentiel, mais les oublies de structure c’est encore autre chose.
Un planton peut arriver à n’importe qui mais dans l’ensemble il révèle un manque de pratique et de concentration. Les morceaux il faut les connaître par coeur de façon à ce qu’on n’ait plus jamais besoin d’y penser. D’ailleurs, dès qu’on commence ’à y penser’ on se crispe et la spontaniété est dans le cul. Faire
3000 000 de fois les mêmes morceaux est une école. On est obligé de passer pas là.
Maintenant, ce qui s’apprend c’est de rattraper le coup. En fait le verdict sur =un musicos ne se fait pas seulement sur ses pains mais aussi sur sa capacité à les rattrapper...surtout en concert.
Tiens, c’est presque un thread ça, non ?
Les morceaux il faut les connaître par coeur de façon à ce qu’on n’ait plus jamais besoin d’y penser. D’ailleurs, dès qu’on commence ’à y penser’ on se crispe et la spontaniété est dans le cul.
Complétement d’accord
Au bout d’un moment (une fois la structure assise, après avoir fait tourner le morceau, et on tourne et on tourne encore) ça doit devenir automatique. On ne doit plus penser à ce qu’on joue mais juste l’interpréter....
Sinon (du moins nous on fonctionne comme ça) : Le chant est maître...
Sinon (du moins nous on fonctionne comme ça) : Le chant est maître…
ABSOLUMENT !
mais une fois de plus, c’est dur à faire comprendre ça à de certains dans les groupes, par exemple aux guitaristes.
Quelquefois j’étais obligé de tout arrêter et leur mettre un CD pour leur faire voir que le chant est toujours vachement devant.
En France on a un problème surtout d’accompagnement. On a d’éxcellentissime musicos qui veulent tous jouer devant. J’étais moi même pendant une période chez Agostini et j’ai quitté cette école en me disant: ici on devient un excellent soliste et un accompagnateur minable. (il est vrai que pour moi la batterie est par définition un instrument d’accompagnement !)
Tu te vois jouer avec Dave Weckl ? Tu vois ce que je veux dire...Je gerbe les écoles qui ne forment que les solistes ! (enfin, j’ai une dent contre Ago, c’est connu)
Quand vous jouez ce morceau, est-ce que vous avez complètement mémorisé le nombre de mesures A puis le nombre de mesures B (exemple : 8 mesures A, puis 4 mesures B, puis 6 mesures A, puis break n°1, etc)
nan, mais moi je chante, donc j’ai toujours pris mes repères sur tout le monde, je compte que le batteur me donne le rythme, la basse me fait danser, la gratte donne la mélodie, et le tout ensemble me dit quand je dois chanter, c’est à dire qu’à écouter tout le monde, et à conditin d’avoir travailé le morceau et de l’avoir bien en tête, ce n’est plus que la musique elle même qui sert de repères. Maintenant, le comptage intervient quand les repères ne sont plus assez évidents ou quand la passage est trop zarb, c’est à dire que le pied tape de toute façon en rythme tout du long, et a retenu combien de fois il tape avant de se mettre à chanter, si les musiciens n’assurent pas la partie qui me fera chanter, de toute façon je l’ai en tête leur partie donc elle se chante dans ma tête et m’annonce le chant.
Pour moi donc, le chant en avant ne me sert pas plus que les autres instruments. Mais j’ai remarqué qu’en faisant la basse, l’attention se porte plus sur la batterie, en jouant de la gratte, elle se porte plus sur la basse, alors qu’en chantant, elle passe vraiment de l’un à l’autre dans l’ordre de leur mise en avant dans le morceau.
Ceci dit, mauvaise méthode parfois, à tellement écouter ce qui se fait autour, il m’arrive d’oublier d’intervenir tellement j’aime bien ce que j’entends. Et je me retrouve toute surprise de constater en ne rentrant pas, qu’il manque quelque chose à cet endroit là.
Citation:
Quand vous jouez ce morceau, est-ce que vous avez complètement mémorisé le nombre de mesures A puis le nombre de mesures B (exemple : 8 mesures A, puis 4 mesures B, puis 6 mesures A, puis break n°1, etc)
q
personne sur la terre ne peux jouer correctement comme ça !
il faut tout connaitre pas coeur NATURELLEMENT !
A priori, je dirai que si le morceau est bon, il ne devrait pas y avoir trop de soucis de repérage. Avec les répétitions et le plaisir qu’on a à le jouer, ça rentre tout seul, y compris pour les structures les plus complexes
je rajouterais la chose suivante:
quand j’écris un morceau, je fais toujours attention à ce qu’un nombre pair de mesures soit respecté, par exemple: 4 intro -16 chant - 16 chorus - 16 chant - 8 pont - 16 chorus - 4 final (où souvent je fais un rappel de l’intro...)
on retombe donc toujours sur nos pattes et jamais dedans (dans les pâtes je veux dire!)
Lol
Je ne suis pas d’accord pour le procédé des mesures paires, je trouve que ça réduit le champ de possibilités musicales. C’est un peu comme les rythmiques impaires, c’est dur d’en trouver qui soient appréciables pour les non-musiciens, mais quand c’est trouvé, ça fait de belles choses
oui, tu as sûrement raison...
Mais n’oublie pas que je ne suis qu’un batteur
nombre de mesures A puis le nombre de mesures B (exemple : 8 mesures A, puis 4 mesures B, puis 6 mesures A, puis break n°1, etc)
Merci pour ta question, les réponses des autres sont rassurantes
Pour ma part, je pratique surtout du blues et forcément ça passe assez facilement. Pour les grilles de jazz… je joue avec la partoche sous les yeux , sauf si je connais vraiment bien et le thème et la grille.
A ce sujet, je me demande bien comment ça se passe dans un boeuf ..
A ce sujet, je me demande bien comment ça se passe dans un boeuf ..
en général ce sont des standarts qui y sont joués donc voilà....Sinon, pour avoir pratiqué les boeufs blues, lorsque la grille n’est "tout à fait " standart, ben tu as le temps de l’intro du gratteux pour la capter en gros!
et encore en général, tu as une personne qui "dirige" le boeuf et qui est payée pour choisir les morceaux (avec les personnes qu’il invite donc!) les annoncer ou/et les expliquer rapidement (aux autres qui sont déjà sur scène)
Sur une nouvelle compo, je compte toujours les mesures (ou les cycles de mesures) avant un break, un pont… sinon je me basse principalement sur le chant ou le riff de gratte… mais les structures sont rarement sur 3, 5 ou 7 mesures… c’est plutôt 4 ou 8, voir 6.
Sur un nouveau morceau déjà fait mais que je ne connais pas, je l’écoute plusieurs fois, essai de la jouer pour m’en imprégner et après je note sa structure sur papier au cas où j’ai un trou de mémoire...
le fameux chanteur compositeur qui avait l’habitude de zapper le couplet d’avant la variation dans ses concerts était le même que cui qui me disait que jouer avec des grilles ça faisait pas très scénique.
Quand j’ai mis les grilles par terre il a jeté sa veste dessus en faisant son show...en attendant c’était lui qui connassait pas ses propres textes. Il ne les avait même pas dispo sur word à disposition des musicos, ce qui était un peu gênant vu qu’il avait l’habitude de changer de zicos tous les deux concerts et 5 nouveaux morceaux par concert (pas tellement originaux les uns des autres). donc on n’avait d’autre solution que de s’en remettre à l’harmonie vu que les textes, on les connaissait pas vraiment. Donc quand le chanteur se plantait, le fait qu’il soit mixé devant n’était pas une excuse pour nous obliger à suivre sa connerie.
depuis que je joue avec des vrais zicos, ça choque personne que je joue avec des partitions et un pupitre vu que tout le monde fait pareil. Même desfois au bout d’un moment je laisse tomber le book passque je commence à connaître les morceaux, mais si on fait une modif de dernier moment, comme par hasard c’est celui qui a pas le papier qui la fait au mauvais moment...
Bon exercice que de jouer avec les branques que tu nous décrits...
avec les branques que tu nous décrits
confirmation
comment ça se passe dans un boeuf ..
je vais te dire: un deux trois quatre, puis rendez vous au tat de sable !
ça arrive aussi oui! Mais ce n’est pas moi qui posait la question à l’origine....
re-confirmation
Ca m’a enseigné le self-control…
Je ne suis pas d’accord pour le procédé des mesures paires, je trouve que ça réduit le champ de possibilités musicales. C’est un peu comme les rythmiques impaires, c’est dur d’en trouver qui soient appréciables pour les non-musiciens, mais quand c’est trouvé, ça fait de belles choses
aahhhhhhhh doude et ses rythmiques impaires
Oui, par exemple, j’apprécie beaucoup le "tronquage" de la dernière mesure du couplet pour passer direct dans le refrain. Mais bon, tout ça fait partie du domaine de l’arrangement.
les rythmiques impaires, c’est dur d’en trouver qui soient appréciables pour les non-musiciens
ne convient-il pas de se demander pourquoi?
Surtout, si parmi les non-musiciens, on commence à enlever les pseudos intellos.....il en reste peu....
Il convient juste de ne pas se dire: "tiens aujourd’hui je vais composer un groove en 17/16..."
C’est plutôt pourquoi certain morceaux à la rythmique impair ne choquent pas la question… j’ai toujours le meme exemple, mais quand j’ecoute "money", je trouve pas ça bancale et pourtant c’est sur 9 temps...
et Take 5? Et la BO de mission impossible? Impossible de concevoir ça en 4/4
tiens pas exemple, dans le dernier morceau que je travaille, y a un mambo sur 7 mesures puis 8 pendant lesquelles la basse se tait.
bon ben si j’ai écouté le morceau deux trois fois, normalement je devrais pas louper mon entrée. ou alors c’est que la soufflerie est catastrophique.
pour compter, l’important c’est de se représenter les intervalles visuellement.
quand je suis chez moi et que je répète avec mon papier et mon métronome, je peux pas faire le coup de une bouchée pour le batteur et une bouchée pour les seins de la chanteuse...
je me représente la quantité 7 : 2x3 + 1
7 boites, tu dois voir dans ta tête que si t’es sur la deuxième, tu dois visualiser celle que tu as passé (bon à la limite tu peux l’oublier, l’important c’est de voir celles qui te restent). Et anticiper la reprise...si par exemple tu as un demi soupir sur le premier temps de la mesure de reprise...faut pas taper sur 1 comme un con.
forcément, la partition ça aide, même si y a pas écrit les 7 mesures de vide une par une, ça force à se représenter le temps visuellement.
9 temps…
7
Et la BO de mission impossible? Impossible de concevoir ça en 4/4
ben si justement puisque celle de U2 est en 4/4! c’est là le coup de génie s’il y a !
Pffff! T’aimes vraiment casser les gens!
vraiment pas mon genre! j’apprends bcp ici!
holaaaa tout de suite. Je décooonne!
cool.…
tu penses vraiment à tout ça quand tu joues????????????
ben heureusement que je fais du 4/4 moi..… à part qq Sting..…
tu penses vraiment à tout ça quand tu joues????????????tu dois voir dans ta tête que si t’es sur la deuxième, tu dois visualiser celle que tu as passé
et encore il t’a pas tout dit, à la fin voit la matrice
mais c’est qu’ça foutrait les boules vot’ truc! lol
euu.. scuzez moi mais c quoi une mesure?
c quoi une mesure?
Ben toi t’es pas prêt de la voir la matrice
Ben demande à Jeanflo, une mesure c’est un peu comme une boîte en fait .. euh… non suis plutôt le lien ci-dessous, et bon courage!!
https://www.zikinf.com/articles/theorie-musicale/sr_mesures.php
+
Greg
Ben toi t’es pas prêt de la voir la matrice
au ça me fait marrer de voir des antitheorie anti lecture qui en chient pour compter des temps et des mesures.
C’est un peu comme un acteur de théatre qui serait obligé de bosser son texte avec un magnétoscope.
Ce qu’il y a, c’est qu’il existe des "musiciens" qui prétendent être originaux, alors qu’il ne s’agit qu’un subterfuge visant à couvrir leurs lacunes dans leur manière de phraser, ou leur manque d’élégance dans les enchaînements, par exemple...
Finalement, c’est quand on prend du plaisir à jouer avec les uns qu’on sait pourquoi on s’emmerde avec les autres.
Sympa ma phrase, non?
vu la claque que je me suis prise il y a une heure, à être incapable de faire tourner un blues un ptit peu plus élaboré que la moyenne, je les cherche tes boites, t’as fait un adepte
t’as fait un adepte
deux
moi je tournais avec des paquets de boules accrochées à des ficelles, au deuxième paquet, les ficelles s’emmelaient. C’est pas mal les boites.
Aaa c donc ca une mesure..
merci.
Yo,
En ce qui me concerne, je ne compte quasiment jamais, vu que dans le jazz manouche, les grilles sont limpides et se déroulent sans incident. Dans d’autres style, il s’agit souvent d’un travail de groupe, à base d’appels… On n’y fait pas attention d’une manière générale, mais quand on sait qu’ils sont là, on entend plus que ça! Exemples:
Dans le Pround Mary de Credence, il y a deux mesures rythmiques avant le chorus de gratte qui ne servent à rien et qui sont très casse-gueule. Mais le break de batterie ne laisse plus planer aucun doute sur l’endroit du début du solo. Etre un bon zikos, c’est ça, quelque soit le niveau technique, se mettre au service du groupe.
Dans le "sex machine" de James Brown le seul changement d’accord de tout le morceau est anoncé à grands coup de "Go to the bridge?"
L’appel le plus classique est bien sûr le break de batterie, mais il y a aussi les descentes et montées de basse (sol fa mi ré do ou sol la la# si so pour passer de la tona de sol à celle de do), la gamme unitonique pour les grateux, etc etc...
A+
Pfeuh
le truc qu’il faut voir c’est que tous les breaks et reprises ne commencent pas forcément sur le temps...
alors si tu dois être prêt à jouer sur le "et" de 3, après un silence, vaut mieux compter sur personne d’autre que ton pied
D’où l’importance d’être en phase avec les musiciens qui t’accompagnent. Nous avons tous une personnalité propre en ce qui concerne la façon d’aborder un morceau, d’enchaîner les parties avec élégance ou non. Si ton groupe est capable de comprendre pourquoi tu joues tel ou tel plan et où ça va aboutir, c’est déjà énorme.
franchement je parle des musique écrites.
après pour les parties de solo interminables ben...faut savoir s’arrêter et si possible éviter de s’arrêter n’importe quand dans la mesure. Les sorties de solo ça se prépare aussi
il y a plus de musiques écrites qu’on veut bien le dire.
il y a plus de musiques écrites qu’on veut bien le dire
Le minimum pour un musicien est quand-même de comprendre ce qu’il joue, ce qu’il reproduit (sans aller jusqu’à la maîtrise cobhamesque du 17/16 sous toutes ses coutures! ).
Mais inévitablement, les parties prédéfinies obéissent à une règle minimale: la pulsation, qui doit quand-même servir de référence pour tout le monde, même quand on peut se contenter de reproduire bêtement ce qu’on lit ou ce qu’on a appris.
même quand on peut se contenter de reproduire bêtement ce qu’on lit ou ce qu’on a appris.
c’est là que la bât blesse, si tu lis un truc que t’as jamais fait, ou tout simplement jamais compté tu risques fort d’avoir du mal.
on a fait le test en répète lundi.
Le bassiste avait bossé la partoche, le pianiste avait pas la partoche.
Tout bon lecteur et pianiste qu’il est, une fois le nez sur le papier, il a eu du mal à commencer sa phrase sur le et de 3...
quand personne compte il peut commencer quand bon lui semble mais alors faut pas espérer que le bassiste arrive en même temps.
ici c’est un problème de pulsation, mais aussi de repérage au sein même de la mesure.
alors si il faut compter plusieurs mesures de silence et qu’on rentre pas sur le 1, bon courage.
Il arrive que des musiciens utilisent différentes façon de compter un plan similaire. Parfois ça passe, parfois ça plante. Or, les partitions sont faites précisément pour que tous les exécutants aient la même vision de la mesure, de la pulsation.
Quand tu as 4 temps de silence chevauchant 2 mesures, il faut absolument éviter de compter 1 2 3 4. Mais pour garder une bonne compréhension de la mesure, il est nécessaire de se forcer à compter 3 4 2 1, ou 4 1 2 3 par exemple. Tout dépend de la situation du silence par rapport à la mesure.
Nous composons un nouveau morceau et le batteur fait un rythme complètement décalé. Je dois avouer qu’au début ça choque l’oreille. Si je me mets à compter en l’écoutant et en jouant je me plante à coup sûr. Du coup je part en ne faisant attention qu’au tempo (presque sans l’écouter) et au bout de la 2ème mesure l’oreille c’est habituée. Pour le coup le compteur me fous dedans plutôt qu’il ne m’aide. Ah les batteurs vous êtes des casse c… quand même (mais bon, résultat ça le fait).
Donc en gros compter n’est pas toujours salvateur.
bah, sauf votre respect meussieu
c’est surtout que ptète tu comptes pas là ou il faut...
la preuve c’est que sembles confondre tempo et pulsation...
maintenant l’effet est complètement différent entre un morceau où le batteur part tout seul, et le même morceau quand tout le monde est capable de partir en même temps.
si en plus la rythmique balance une phrase avec des triolets et tout ça peut être très compliqué en effet de comprendre comment ça se compte cette merde.
et là l’écriture ça sauve.
il faut compter différemment
par ex
1 gamala 3 4
ou alors comme tu fais ne pas écouter ce batteur et partir suivant ton propre repère, par rapport à la pulsation, ici des rondes sur 1 et 3 par exemple si tu dois partir sur le "et" de 3 tu pourras faire ta première note lorsque tu relèves le pied avoir tapé 3
Je suis persuadé qu’il est extrêmement important de compter selon la VRAIE pulsation du morceau. Si ton batteur joue un goove volontairement décalé, force toi à comprendre où se trouvent les temps réels (sic ).
D’une part ça évitera les décalages intempestifs lors des enchaînements, d’autre part ça renforcera ton click interne, t’offrant de plus larges possibilités dans la pratique de la torture des rythmes.
Dans le cas des groupings par exemple: prenons un grouping de 5 sur une mesure en 4/4. Garde toujours en tête le temps, et non l’articulation du grouping.
illustration:
1 2 3 4 5 1 2 3 4 5 1 2….
Bref, tout ça pour dire qu’on peut faire des choses magnifiques en tournant le rythme dans tous les sens. Le plus important est de toujours savoir où on se trouve.
La matrice est une réalité virtuel créé dans un mon réel parallèle contrôler par les machines car l’espèce humaine avais créé l’intelligence artificielle mais celle-ci avais pris le contrôle de l’humanité, l’homme à essayer de couvrir les rayonnements du soleil, seul source d’énergie inépuisable des machines connue par une sorte de nuage mais dés lors mais les droïdes ont trouver une nouvel source : l’homme0.
Pour que l’homme continu de produire de l’énergie, ils ont dû faire comme si ils vivaient normalement c’est à dire un monde réel dans leurs imagination.
Mais ce monde imaginatif’ est en quelque sorte un programme, et comme tout programme il y as des "beugs" et ces beugs se sont manifestés dans l’esprit de "Néo" un pirate informatique. pour le reste… je pense qu’en voyant le film vous avais compris
Par contre je savais pas que les machines avaient fait un autodafé de tous les exemplaires restant du Bescherelle…
je comprend pas pourquoi on fait référence a Matrix...
Woups pardon j’était entre deux tchat et je vien de me rendre compte que j’ai pas poster sur le bon =X autant pour moi
ok tout s’explique