Salut...
A mon avis si tu veux vraiment faire du jazz… Il faut savoir lire et chanter des partitions et avant tout entraîner ton oreille à chanter juste et sans accompagnement !
Savoir monter ou descendre de tons sans suivre de play-back !
Le jazz c’est le plus difficile… Je crois…
Un plus aussi c’est d’être musicien toi même !
Ou ce qui est bien c’est de jouer en groupe avec d’autres musiciens qui t’accompagne.
Et puis écouter écouter.
Bosser les gammes at les apprendre par cœur…
Avant il n’y avait pas de play-back.… Comment faisaient les chanteurs.. Je suppose qu’il apprenaient plus strictement.
Pour moi aujourd’hui c’est un plus pour nous amateur d’avoir des play-back disponibles gratuitement… Ou à moindre frais.. Après oui les play-back nous "figent" car la structure reste la même et ne laisse place à l’improvisation… C’est qui est le jazz… Il faut s’en défaire… Et faire tourner un backing track et improviser dessus est un bon exercice à mon avis ! Ou s’entraîner à chanter sur toutes sortes d’instrumentale pour entraîner son oreille.
Avoir un bon prof.
Perso je n’ose pas aller jamer.… J’ai trop peur de me planter.… Pourtant j’aimerais bien essayer… Bravo à toi pour ça !
Salut
Je ne vais pouvoir te repondre que sur la video de jens larsen: il met en avant qu il ne faut pas Uniquement jouer sur des backing track, il faut aussi mettre le metronome sur 2 et 4 et jouer. Et si là tu swingues comme un diable et que tu deroules bien la grille t es paré.
Jens larsen n est pas trop connu mais me semble une source d infos super solide
Ensuite tu resumes toi meme bien la situation dans ton post et ta phrase les bt comportent trop d info est juste dans l absolue
Et les musiciens pros que tu as rencontrés pourquoi t’ont ils dit que ce n’était pas bien !?
Bah, c’est un outil comme un autre, parmi d’autres
c’est ce que tu en fais qui compte
Comment le BT comporte trop d’infos ?
En fait, ce que tu mets en évidence, c’est que travailler avec des mauvais backing tracks est préjudiciable...quelle découverte. en effet ! Travailler avec de mauvais outils produit de la fiente. Conclusion : travaille avec des play back que tu juges bon selon les critères que t’as énoncés et tout ira pour le mieux...
trop d’infos = trop d’instruments de lignes mélodique/rythmiques différentes qui vont orienter/donner un cadre à ton interprétation
le plus minimalisme/libre étant
mettre le metronome sur 2 et 4 et joue
cf christophe.coste
Les mauvaises tonalités (pour les chanteurs)
Audacity ou autre te change la hauteur facilement et gratos
L’intériorisation des erreurs
Pas inhérent au BT mais au choix de la version ( même si tu le jouais toi-même )
Une version "figée"
Pas inhérent au BT mais au nombre de "version" ( même si tu le jouais toi-même )
La béquille des chanteurs
Tu prends la version MP3 et pas MP4….
C’est pas BT le souci, mais la qualité et le nombre de "version" sur lesquels tu vas bosser ( le métronome sur 2 et 4 en étant une )
Et puis, s’enregistrer et se ré-écouter !
En ce moment je travaille ce Baking track du "just the two of us" j’ai choisi ce backing et pas le karaoké ou le saxo est horrible et je n’en voulais pas ! Je l’ai monté de deux tons !
Ma référence étant la version de Cyrille Aimée… Je n’ai pas trouvé de version toute acoustique j’aurais préféré…
Trouvez vous mon backing track mauvais...?
Je le trouve pas mal assez carré… Suffisant pour bosser et m’essayer à de l’improvisation sur la partie sax (qui n’y est pas)
OK
mauvais, noooon, c’est correct pour bosser et se faire plaiz
pas d’lezard, même si ça fait un peu léger quand on a l’original dans l’oreille
Ah oui… c’est sur que ça ne vaut pas de vrais musiciens ! J’en suis la première convaincu
😉
C’est juste pour bosser la mise en place
Et stephane qui ne dit plus rien…
@sophie78
Et stephane qui ne dit plus rien…
Hé, hé. Je ne dis rien, mais je lis.
Merci à tous pour ces retours.
Pour rebondir sur ce fil…
@zesette
En fait, ce que tu mets en évidence, c’est que travailler avec des mauvais backing tracks est préjudiciable...quelle découverte. en effet !
J’ai balayé plus haut tout ce qui me semblait être les caractéristiques d’un mauvais backing afin d’éliminer d’office cette partie qui ne m’intéresse pas, et qui n’aurait pas manqué de venir sur le tapis. Si tu relis ce que j’ai écrit, ma question ne porte pas sur ces aspects, mais sur la partie "Ce sur quoi je m’interroge".
Conclusion : travaille avec des play back que tu juges bon selon les critères que t’as énoncés et tout ira pour le mieux..
Non, je ne suis pas d’accord : ça va plus loin. Le problème ne semble pas résider pas dans le fait de travailler avec un mauvais backtrack mais plus littéralement… avec un backtrack.
@sophie78
Et les musiciens pros que tu as rencontrés pourquoi t’ont ils dit que ce n’était pas bien !?
Hé bien justement… ils n’ont pas vraiment expliqué ! L’une des personnes m’ayant fait cette remarque -sans développer- lors d’un atelier Jazz est Dave Blenkhorn (www.youtube.com/watch?v=tNvTtTmRdhg), un guitariste Pro qui a participé à "Jazz à Vienne".
S’il m’a dit ça (et il a insisté) c’est que ça DOIT être important.
@Dwob
trop d’infos = trop d’instruments de lignes mélodique/rythmiques différentes qui vont orienter/donner un cadre à ton interprétation
Je pense que ça va plus loin qu’une rigidification de l’interprétation. Cette rigidité est bien évidemment sclérosante, et j’ai fini par abandonner les backtracks au profit de IrealPro qui est bien plus souple et permet de varier style, tempo, tonalité et encore d’autres choses.
Mais ça reste des backing tracks, même si l’outil est super.
D’autres musiciens ont précisé en me disant grosso-modo d’après ce que j’ai retenu (ce que j’ai dit plus haut) :
un travail répété sur des backings tracks perturbe, voire atrophie le sens du rythme et celui de la perception fine des accords.
Ma question est donc "Pourquoi ?" et "Comment ?".
La vidéo de Jens Larsen me conforte dans la nécessité de limiter leur usage mais ne fournit pas vraiment d’arguments.
Je suis prêt à me limiter dans l’usage de cet outil s’il comporte des inconvénients, (et à retourner à des méthodes plus basiques comme celle du métronome qui me semble excellente) mais j’aimerais aussi trouver une explication valable pour me convaincre de le faire.
Coucou… A mon avis c’est juste… Développer son oreille et sa technique.… Car tu peux avoir l’oreille… Si tu n’a pas de technique physique… Tu chantera faux.… Déjà qu’avec un peu de technique .. Il y reste des pains...(je parle pour moi)
Le métronome… Pour moi c’est pas basique… C’est le contraire… Tu n’entend que ta voix. Et tu corrige à la source pure.… tu réecoute la note et tu chante a cappella dans la bonne tonalité… tous le long.
Demande à lyak… De chanter un do… Bah elle te fera tous les do.… les tierces etc....et j’en passent les gammes etc… Demande lui de chanter la marseillaise dans trois tonalité différentes.… je Suis sur qu’elle peu elle et d’autres encore...c’est rien pour elle et les autres pros c’est leur métier, Sans backing track à l’appui… Ahhhhhhhhh..… Nous /moi à côté c’est de la soupe… Il faut juste en être conscient… C’est les pros.… Moi mon métier je connais je suis pro je peux former quelqu’un etc…
On fait ce qu’on peu Avec le temps les moyens et le connaissances techniques...que l’on a. Ce n’est que mon avis..
Il faut des deux...! Mais en être conscient c’est à mon avis déjà un plus...ça nous fait bosser ! et être plus rigoureux ! et se faire plaisir aussi… Si possible
un travail répété sur des backings tracks perturbe, voire atrophie le sens du rythme et celui de la perception fine des accords.
mouais, je vois pas le rapport de cause à effet
et travailler avec de bons BT te forme à repérer les mauvais musiciens
Ah.…
Ben pour moi on en reviens tjs a la même chose: Dans la musique faut savoir ou on va et comment mètre en place son ’chemin’; comprendre l harmonie et s inspirer de sa culture perso.
Donc, on retombe un peu sur ce que souligne christophe.coste dans les conseils de Jens Larsen : backtracks, oui, mais pas exclusivement.
@assalit : bien d’accord avec toi. C’est comme pour tout : il faut se fixer des jalons bien précis et un programme de travail méthodique pour les atteindre.
@sophie78 :
On fait ce qu’on peu Avec le temps les moyens et le connaissances techniques...que l’on a.
Bien sûr, c’est très vrai, mais je pense néanmoins qu’il faut aussi régulièrement s’interroger sur la manière dont on travaille. Il faut aussi se fixer des objectifs ambitieux : je ne serai jamais au niveau d’un pro, mais je veux au moins devenir un amateur valable. Or, si on reste dans sa zone de confort, on ne progresse pas. De ce côté là, les ateliers et les jams m’ont énormément apporté. Les premières fois, je me suis planté en beauté, mais j’avais tellement la rage de m’être planté que les leçons ont immédiatement porté.
Oui niveau de s’interroger oui mais pas trop....je suis la reine de l’interrogation.… il faut aussi être ce que l’on est !
Puis des gens qui te "juge" tu en aura tout le temps autour de toi.. ..des gens négatifs....qui rabaisse en pensant donner des conseils… ..ca n’a aucun intérêt. .. le mieux étant de pointer les erreur les axes de travaille mais toujours en encourageant. ..enfin ce n’est que mon avis...
Comment le BT comporte trop d’infos ?
Désolé d avoir été aussi long à la détente je suis sur le rythme corse.
Dwob avait répondu juste
Oui la BT te donne toute la structure harmonique la progression les appels du batteurs etc...alors que si tu n as que le métronome c est à toi de bien suivre la grille bien choisir les notes pour qu à travers ton impro on entende la grille, donc beaucoup plus difficile
Comme ça a été dit les backing sont un outils parmi d autres l important c est ce qu on en fait.
HS
Ce que tu as développé dans le post 16 me semble juste et me touche, on suit tous notre propre chemin musical avec nos envies nos contraintes nos niveaux nos obstacles.… l important c est d avancer
Oui la BT te donne toute la structure harmonique la progression les appels du batteurs etc...alors que si tu n as que le métronome c est à toi de bien suivre la grille bien choisir les notes pour qu à travers ton impro on entende la grille, donc beaucoup plus difficile
C’est exactement ça ! Merci pour cette phrase… qui résume tout.
Complètement hors-sujet :
Puis des gens qui te "juge" tu en aura tout le temps autour de toi.. ..des gens négatifs....qui rabaisse en pensant donner des conseils
Exact. Et souvent ce sont des gens qui ne sont pas des chanteurs qui te démolissent… avec une grande compassion ! Je trouve le chant très dur, bien plus dur que le saxophone par exemple (et j’en ai fait pendant longtemps, même si ça remonte à un moment). Quand tu es chanteur-euse, tu es très exposé(e). Pour être convaincant, il faut se livrer, sinon ça marche pas. Et se livrer, c’est aussi être vulnérable.
Je trouve qu’on est généralement nettement moins clément avec les vocalistes qu’avec les autres instruments, j’ignore pourquoi. En fait, à chaque session, c’est presque comme si tu passais une nouvelle audition ! Peut-être parce que n’importe qui peut chanter, même mal, alors beaucoup de gens pensent que c’est facile ?
Mais je reviens souvent à un bon mot de ce merveilleux chanteur qu’est Tony Benett :
"Règle n°1 : ne pas baisser les bras. Règle n°2 : suivre la règle n°1"
Oui.....deja eu des remarques...soit disant pour mon bien...ces gens là n’ont rien à faire dans ma vie… je les ignorent....ce ne sont pas eux qui me ferons avancer.
Règle n°1
Je trouve qu’on est généralement nettement moins clément avec les vocalistes qu’avec les autres instruments, j’ignore pourquoi.
Pas spécialement, mais il se trouve que la voix est "l’instrument" qui a cette capacité inimitable à pouvoir être faux beaucoup plus souvent que les autres instruments...et autant, on peut changer le timbre d’un instrument qui ne nous satisfait pas en le jetant aux orties, autant c’est moins possible pour la voix compte tenu des avancées actuelles de la médecine...d’où cette impression erronée.
Oui je ne sais pas… .c’est organique, les instruments vent sont à mon avis aussi fragile… car gérés par le souffle… non ?
pour la plupart des cuivres à clefs ou à pistons, le gros de la justesse est ainsi déjà obtenu, il ne reste qu’à affiner avec l’anche pour les saxos ou la coulisse pour la trompette, le bugle et autres instruments du même genre et le timbre peut toujours être amélioré en prenant un instrument plus performant...qui plus est, l’hélicon ne s’enrhume jamais et ne présente que rarement des kystes à l’intérieur de ses tuyaux...pour les cordes du quatuor, c’est déjà moins évident pour ce qui concerne la seule justesse...
Ok merci !
pour la plupart des cuivres à clefs ou à pistons, le gros de la justesse est ainsi déjà obtenu,
en très gros alors
je connais surtout le sax, et c’est pas vraiment juste, comme instrument
La clarinette aussi doit se réaccorder parfois pour coller a un autre instrument… .j’ai vu ça !
il y a 2 aspects à considérer
la plupart des instruments à vent s’accordent en modifiant la longueur du tube et se ré-accordent en cours de séance selon les variations de température et d’hygrométrie (comme les guitares pas exemple)
je parlais de l’autre aspect, la justesse intrinsèque du saxophone, qui n’est pas toujours très juste sur toute l’étendue de sa tessiture.
le saxophoniste doit alors compenser ce défaut pour jouer juste.
Ok ! Merci… .ok je ne savais pas !
on est carrément sorti du sujet là… .......…
Bon les enfants concentrons nous !
l’utilisation des backing track
Bon les enfants concentrons nous ! l’utilisation des backing track
Très pratique pour bosser tout seul une cover afin d’être un minimum au point avant les répètes.
Il ne faut pas non plus ne jouer que sur des backtracks, mais ne ce serait pas pire
que de ne jouer qu’avec des musicos sans aucun sens du rythme ou de l’harmonie.
sur les backinng tracks:
la collection Jazz Play Along aux éditions Aebersold propose plus de 120 volumes .Ouvrages accompagnés d’un CD sur lequel est enregistré seulement le back ground ( trio contrebasse, batterie, piano) Sur le cahier c’est écrit en do, ’si bémol, mi bémol et clé de fa..C’est complet et cela permet de travailler l’exposition du thème, d’improviser, puis de conclure.Sur bon nombre de volumes, c’est Ron Carter en personne qui joue les lignes de basse.Autant vous dire que c’est d’un excellent niveau.
Il y a des volumes sur les deux/cinq, sur les ballades,les blues, les turn around,les thèmes en métrique impaires, les standarts en tempo very up, sur la bossa, et des volumes consacrés aux grands musiciens, Miles, Mingus,Charlie Parker, Duke Ellington,coltrane,jobim, dave brubeck,… A propos de Coltrane il y a aussi un volume spécial Giant step.
Enfin bref, il y a de quoi travailler sérieusement et d’arriver à un vrai niveau d’improvisation.
Cette collection a débuté dans les années 80 et s’étoffe de nouveaux volumes chaque année.
Idem chez Hal Leonard, l’éditeur propose d’excellents matériaux.
J’en possède un sur Sonny Rollins, où il y a un back ground d’une qualité sans précédent .Le titre Oléo est l’un des meilleurs rythmiquement avec un groove d’enfer ( au moins 240 à la noire).
....à remettre dans toutes les mains...et n’hésitez pas à en user et en abuser...
Super. Merci pour ces références qui, effectivement, ont l’air très intéressantes et d’excellente qualité. Je suis par ailleurs stupéfait d’apprendre qu’un musicien tel que Ron Carter se consacre à des backings. C’est génial.
Heureusement que les bons musiciens sont sollicités et acceptent de transmettre leurs savoir faire (contre juste rémunération bien sur), parce que s’il n’y avait que les tutos YT, on serai mal barré quand même
Pour en revenir au sujet de l’efficacité du backing track..
Tout d’abord je ne fais confiance qu’aux musiciens qui jouent vraiment, et surtout pas au charlatan qui passe plus de temps à essayer de vous persuader de ceci ou cela avec un verbiage indigeste( c’est le cas sur la vidéo): pure démagogie, Non mais!, tu l’as entendu jouer jouer quelque chose de valable sur sa guitare."Escroc du net" et encore je suis gentil!.
Le back ground n’occulte en aucune manière l’intérêt de votre discours musical.C’est au musicien soliste de trouver sa place dans le cadre de l’accompagnement.La première des démarches est de l’écouter.Accompagnement riche implique discours allégé par opposition à dense, avec les notes essentielles:3*erce, 7ème, 11ème # fréquemment utilisée en jazz. Rythmiquement, il faut trouver les formules qui vont apporter quelque chose au discours.les phrases courtes étant souvent les meilleures.Les formules rythmiques sont un atout considérable. ( exemple de méthode: Key jazz rhythm de Fred Lipsius éditions Advance Music).Tout le contraire est clairement démontré dans cette méthode.Quand la grille est jouée jusqu’à 10 fois de suite, il faut penser à créer variation et progression du discours musical, jusqu’à un certain niveau de paroxysme: Exemple Coltrane, Hendrix, Sonny Rollins parmi les plus révélateurs.
Prenons par exemple "a Night inTunisia":La première partie est binaire, le pont se joue en ternaire.Le backing track vous aidera forcement à transiter du binaire au ternaire tout en maintenant le bon tempo.
Enfin, bref j’ai de multiples exemples pour contrer la théorie fumeuse de ce piètre musicien.
edité
Perso je n’ose pas aller jamer.… J’ai trop peur de me planter.…
Dans les jam sessions, en général les musiciens et le public sont indulgents !
Ils encouragent les débutants.
Ce qu’il faut éviter, c’est de prendre les musiciens pour un backing track, la musique est interactive, surtout en jazz.
Donc ouvrir ses oreilles et suivre ce qui se passe, savoir qui est en train de faire un chorus et qui va prendre la main ensuite.
Et rester raisonnablement humble.
Vas-y, lance toi, tu vas voir comme c’est bon !
Ce qu’il faut éviter, c’est de prendre les musiciens pour un backing track, la musique est interactive, surtout en jazz.
Pour en avoir re-discuté avec d’autres personnes ce WE, dont ma prof, je retiens une remarque qui m’a particulièrement frappé.
Le vocaliste Jazz joue un rôle de lead (a minima pendant sa partie) : or s’il n’assume pas ce rôle, le résultat de l’ensemble sera probablement brouillon. Le vocaliste doit guider la formation dans l’idée qu’il se fait de ce morceau précis.
Or, un backing induit précisément l’inverse, il ne développe pas cette capacité de lead, puisqu’on suit passivement un enregistrement et qu’on cherche à se caler dessus.
Or, un backing induit précisément l’inverse, il ne développe pas cette capacité de lead, puisqu’on suit passivement un enregistrement et qu’on cherche à se caler dessus.
parce que tu ne sais pas utiliser cet outil
@bartok5b
Rythmiquement, il faut trouver les formules qui vont apporter quelque chose au discours.les phrases courtes étant souvent les meilleures.Les formules rythmiques sont un atout considérable.
Ça rejoint effectivement bien ce qu’on m’a conseillé par ailleurs. Je ne suis vraiment pas fan de rap -je m’en excuse auprès de ceux qui aiment cela- mais ma prof de chant jazz m’a très vivement conseillé d’en écouter et j’ai suivi ses conseils.
L’un de ses exercices favoris et de faire scander les lyrics (comme du rap) afin de d’apprendre à jouer avec les paroles et les décomposer. Si on fait régulièrement cet exercice, l’interprétation du morceau gagne un swing réellement étonnant. La différence est criante.
En plus, cet exercice est précieux pour gagner du temps d’apprentissage car :
1/ on travaille la mise en place rythmique du morceau ;
2/ on apprend la grille, puisqu’on ne chante pas.
L’intérêt pour les chanteurs en développant cet aspect rythmique est clairement d’ajouter une corde à leur arc, mais aussi de leur permettre de palier des moments de méforme vocale. Même avec une voix fatiguée, si on se repose sur de bonnes formules rythmiques, ça passe… et même super bien, car ce qui fait la différence, c’est le swing.
parce que tu ne sais pas utiliser cet outil
C’est très possible. Je suis bien conscient qu’il me reste énormément de choses à apprendre. Sinon je ne me poserais pas de questions sur ma pratique.
pour la plupart des cuivres à clefs ou à pistons, le gros de la justesse est ainsi déjà obtenu, il ne reste qu’à affiner avec l’anche pour les saxos ou la coulisse pour la trompette,
faut encore appuyer sur les bons boutons au bon moment… c’est pas gratuit !
Les formules rythmiques sont un atout considérable.
C’est un problème généralement constaté chez les débutants : leurs impros manquent de rythme.
- chez les soufflants, le choix de la bonne gamme est préoccupant, du coup, ils font des gammes en croches, voire de notes tenues, et oublient d’injecter du rythme,
- chez les chanteurs.ses, il y peu ou pas de variations de débit (c-à-d briser les séries de croches par des triolets, des doubles croches, des triolets de noire). Peut-être ne s’astreignent-ils pas assez à travailler les gammes dans ces divers débits, comme le font les instrumentistes.
Il vaut mieux jouer des notes bizarres avec un bon rythme que des notes justes sur un rythme trop plat.
.Il vaut mieux jouer des notes bizarres avec un bon rythme que des notes justes sur un rythme trop plat.
OK.… bon… Si on arrive à en chopper une ou deux bonnes… C’est aussi pas mal..
à oui, je suis bien d’accord, le rythme c’est vital
Si on arrive à en chopper une ou deux bonnes… C’est aussi pas mal..
c’est préférable, en effet
Il est extrêmement difficile de ne jouer que des fausses notes.
En jouant des notes au hasard total, y’en aura plus de 50 % dans la tonalité !
Ah oui c’est vrai j’en parlais l’autre jour avec des amis...
encore un chanteur à la petite semaine. Nous on a abandonné avec les chanteurs chanteuses et les capodastres de la tonalité qui ne va pas à leur larynx !!!
on joue de la musique INSTRUMENTALE
il n’y a pas de fausses notes...que des notes de passage (Miles Davis)
la musique c’est le rythme qui fait tout.
Pour la guitare:
left hand is what you know right hand is what you are (pour les gauchers c’est l’inverse !)
la musique c’est le rythme qui fait tout.
Pour la guitare:
left hand is what you know RIGHT hand is what you are (pour les gauchers c’est l’inverse !)
vous vous prenez la tçete c’est pas bon pour la musique
encore un chanteur à la petite semaine
Merci beaucoup pour ce jugement à l’emporte pièce, c’est passionnant.
Vous êtes super et je vous admire déjà profondément sans même vous connaître.
Surtout continuez à faire du tout instrumental, et je continuerai à ne pas faire de musique avec vous.
Incidemment, ce sujet a plus de 4 ans...
Cette collection a débuté dans les années 80 et s’étoffe de nouveaux volumes chaque année.
le premier volume a été publié en 1967....accompagné d’un vinyle.
Cet avis sur les backing tracks est trop tranché il me semble...
Il y a du bon dans les backing tracks, si l’on arrive a être en "communion" avec les musiciens qui l’ont enregistré
Il m’arrive parfois de deviner le moment ou il faut rejouer le thème en fin de chorus, rien qu’en écoutant les musiciens, d’anticiper un accord altéré et ses choix de tension, des choix de mise en place
Les Aebersold sont pas mal, il y a des erreurs de gouts (surtout dans les grilles), mais rien n’est à jeter !
Ce sont des très bons musiciens pour la plupart, et il y a beaucoup à apprendre en les écoutant (même si quelque fois, on sent qu’ils sont la pour prendre le cachet)
Par contre, il y a des soucis de diapason (rarement au 440), de tempo, et quelquefois, ça accélère beaucoup !
Si le niveau atteint permet de prendre du recul sur tout ça, c’est un très bon moyen de jouer chez soi
Pour ma part, je balance un playback sur Amplitube 5 et je joue dessus direct, en m’interdisant les partoches, histoire de voir si je peux m’en sortir comme un "vrai" musicien
Les backing track sur Youtube par contre, il y a a boire et à manger, il y a des trucs très bien fait (des standards joués façon groove funk par ex) et d’autres assez horribles (des grilles à chier, des voicings d’accords moches et sans maitrise)
Donc, l’outil est bon, mais il faut être capable de sélectionner ou de s’adapter
Par contre, dire que ça flingue l’oreille ou le sens du tempo, c’est un peu exagéré
Bien sûr, jouer avec des musiciens en chair et en os, c’est bien mieux, car en plus du son, il y a l’aura du musicien, son énergie
Je me rappelle avoir joué avec un grand jazzman qui, dès qu’il jouait, recalait tout le monde niveau tempo, et qui nous poussait à mieux jouer, juste par son aura artistique
J’avais constaté cela aussi dans un concert de Chet Baker, les musiciens étaient formidables, mais dès que Chet jouait, ils étaient encore meilleurs, comme hyper concentrés, l’aura de Chet quoi...
Donc, le backing track, ça dépanne bien, mais il faut jouer "en vrai"
Vieille légende… cette remarque : "il n’y a pas de fausses notes...que des notes de passage (Miles Davis)" ne vaut QUE pour Miles (et quelques autres… ) Elle n’est pas pour nous, pauvres mortels successibles de lâcher pains et fausses notes sans pouvoir justifier la présence de la note incongrue
Vieille légende… cette remarque : "il n’y a pas de fausses notes...que des notes de passage (Miles Davis)" ne vaut QUE pour Miles (et quelques autres… ) Elle n’est pas pour nous, pauvres mortels successibles de lâcher pains et fausses notes sans pouvoir justifier la présence de la note incongrue
Carrément, Miles a fait une jolie phrase ce jour là mais elle ne vaut que pour un type comme lui capable de faire croire que c’était volontaire.
Pour ma part je dirai que si un zicos dans mon groupe me fait le plan de la "note de passage" trop souvent, donc d’abuser de la bonne vieille mauvaise foi, je lui proposerai d’être en harmonie avec ses notes, c’est à dire de passage aussi, merci de rien et au revoir
Miles c’est le Jean Claude Van Damme de la musique, 1 et 1 égal 11… .. la cocaïne est attrayante avec ce genre de trip
C’est le principe du jeu out. Quand c’est court, c’est une note étrangère, note de passage, broderie ou appogiature… Quand ça dure, on commence à parler de jeu out, et tout ça pour poursuivre musicalement le même objectif, amener de la tension et la résoudre ensuite. La durée du out dépend largement de la capacité de l’instrumentiste à retomber sur ses pieds, et un peu de son culot. Forcément, les grands noms vont mieux en parler et mieux le maitriser, et du coup peuvent se permettre cette phrase un peu provocation, car la dissonance c’est autant de la fausseté qu’un effet de style.
Carrément, Miles a fait une jolie phrase ce jour là mais elle ne vaut que pour un type comme lui capable de faire croire que c’était volontaire.
Pour ma part je dirai que si un zicos dans mon groupe me fait le plan de la "note de passage" trop souvent, donc d’abuser de la bonne vieille mauvaise foi, je lui proposerai d’être en harmonie avec ses notes, c’est à dire de passage aussi, merci de rien et au revoir
Miles c’est le Jean Claude Van Damme de la musique, 1 et 1 égal 11… .. la cocaïne est attrayante avec ce genre de trip
ton intervention à attisé ma curiosité : aurais-tu des liens où je puisse écouter ce que vous jouez ? même en MP
😂
Les BT sont un excellent outil pour intégrer la structure du morceau et se mettre en place, mais il ne sont pas suffisants. Une fois que tu es bien avec la VT bosse avec de vrais zikos, même amateurs. Il n’y a pas d’interactions avec une BT or l’interaction au sein du groupe est clé pour que cela sonne bien.
Je ne sais pas si tu lis la musique, mais c’est plus utile que les BT.
Donc BT oui, mais d’expérience, au bout d’un moment tu t’en passeras et bosseras directement avec le métronome et la partoche puis d’autres musiciens.
Intéressant merci
... ?… ?… je pense que tu te trompes d’interlocuteur
Tiens, sansal ton intervention m’a bien fait sourire. Le coup du musicien de passage… et pour le reste ça m’a évoqué la théorie japonaise de la parfaite imperfection - mais on ne parle que de grands maîtres…
En tout cas merci Gilbert d’avoir remonté ce topic intéressant. Je suis le premier à avoir des difficultés avec le système de citations/réponses du forum, t’inquiètes…
Je t’en prie ChopSauce, je suis tombé par hasard sur ce fil de discussion et comme c’est un sujet qui m’a travaillé il y a quelques années, je me suis permis de participer, ajouter mon grain de sel.
Quand tu apprends à improviser c’est top pour rester en place, ne pas se perdre dans son solo impro. C’est utile pour être à l’aise dans des styles différents : swing, funk, latin, salsa et autres rythmiques variées. Mais ce n’est qu’un moyen pour prendre son pied avec des vrais musiciens et interagir avec eux en live.
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