je pense que la meilleur façon d’intégrer cette faculté est de faire comme on m’a montré il y a des années, à savoir jouer derrière tout ce que tu entends, même si ce n’est pas ton style de musique; si tu as un minimum de technique ça roule tout seul et si tu fais des couacs, tu ne te poses pas de question, tu essaies juste de te rattraper et ça vient très vite.
Merci folks (ce qui est devant je n’ose pas),
En effet c’est une possibilité. Pourquoi pas. L’instrument je le maîtrise correctement.
Sans doute un peu "braqué" par une formation initiale classique J’ai plutôt tendance à chercher et créer sur les meilleurs accords en relation avec la partition (que mon regard à d’ailleurs beaucoup de mal à quitter et c’est sans doute un problème) déformation ?
La technique que tu proposes, offre sans doute plus de liberté. On va essayer et voir (entendre) ce que ça donne.
Encore merci à toi grateux, les soufflants n’ont pas encore réagi !!
Mike
c’est pareil avec n’importe que instru, je suis aussi harmoniciste et joueur de flute irlandaise et je fais la même chose avec (d’ailleurs quand j’enregistre mes chansons, rien n’est écrit à part l’accompagnement, les paroles et la mélodie, tout ce qui vient autour est toujours pure impro (ce qui fait que parfois c’est super et d’autres fois nul lol.)
Eh bien, on ne peut pas dire que le sujet inspire beaucoup !
On dit parfois qu’il n’y a pas beaucoup de sax sur le forum… ça doit être vrai. Mais pas besoin d’en être, il n’y a pas qu’eux à l’impro.
Encore merci à toi folks.
Et les autres (tous instruments) n’hésitez pas, envoyez vos conseils et info ou dites tout simplement votre avis, votre méthode, votre expérience ; si ce n’est pas ici que l’on trouve un peu d’aide, c’est ou ??
Je compte sur vous les gars.
je peux juste te donner les 2 règles qu’on m’a transmise:
1-on se focalise BEAUCOUP trop sur l’harmonie, quelle note jouer sur tel accord. Alors que 80% de ton propos est basé sur le rythme
toute la différence se fait avec un discours rythmique propre et intéressant
deverser les plus belles notes du monde sur une progression avec un débit de double croche, sans aucune accentuation bien linéaire....et bien c’est chiant à écouter.
d’autant plus que normalement si on est très solide rythmiquement on peut faire passer les 12 notes sur n’importe quel accord (bon c’est vrai en forçant un peu l’oreille!)
2-sur les 20% restant bien évidemment se focaliser sur le choix des notes sur une progression harmonique, mais prendre du recul en se disant que si on fait une "fausse note" on est toujours à + ou - un demi-ton d’une note plus "juste"
J’imagine que tu as une formation classique.
le problème avec le classique, c’est qu’on te tapes tellement sur les doigts pour ne pas dénaturer "les propos de l’auteur", aucune note, décalage de rythme, accentuation, aucune incursion n’est toléré.
résultat tu joues comme un robot, exécutant un programme.
Tu as, plus ou moins la chance, de jouer sur un instrument exclusivement mélodique, pas besoin de faire des accords, ou de faire un accompagnement d’une main et la mélodie de l’autre (voir chanter en même temps).
sortir un peu du chemin du classique, partir d’une ligne mélodique simple(très simple), petite ritournelle, et essayer de broder dessus, que ce soit en changeant le rythme (partir d’un morceau de classique, essayer de le rendre "jazzy") ou en rajoutant des notes...cela vient tous seul.
Pour illustrer ce que je viens de dire, un petit morceau que je me suis amusé à faire, que j’aurai bien du mal à refaire d’ailleurs, en partant d’une chanson bien connu, essayes de la reconnaitre:
Très modeste comme jazz, mais il faut bien un début.
le problème ensuite, est à la fois de rester dans le rythme, et surtout (le plus dur pour moi!) de rester cohérent dans le nombre de mesure, et subdivision de mesure. respecter la structure du morceau. (sans parler des tonalités, changement de tonalités s’il y en a).
je m’explique, si il y a 4 mesures, ce n’est pas 4 1/2, 5 ou 6.
Ecouter également énormément de morceau de jazz (j’imagine que c’est pour cela l’impro), et en sax, cela ne manque pas. Ne pas partir directement sur des délires genres Miles Davis (pour l’écoute).
Une fois cela maitrisé à peu près, et bien il y a la théorie de la musique, l’harmonie, sa compréhension et son assimilation (je n’en suis pas là) qui permette ensuite des transpositions, genre renversement d’accords, accords de substitutions, enrichissement qui ouvrent des portes et change radicalement les possibilités de jeux dans le même morceaux.
on est de metz, dommage que tu sois pas un chouilla plus proche, encore que si tu t’en sens le courage, monte nous voir et on se fait un session impro sur gammes ^^
Ce qui peut-être intéressant pour toi ce serait de:
1. Analyser le morceau
> quelle tonalité? quels degrés? quel rythme? quelle(s) ambiance(s)/inspiration(s)?
>>On improvise pas pareil sur un morceau jazz rock que sur un morceau bebop.
2.Une fois que t’as ton petit matériel d’analyse, regarde les gammes correspondantes. Joue-les, intègre-les, ajoute du rythme. Tu tords un peu tout ça dans tous les sens, ça va être ta petite banque de sons.
2. Maintenant, tu lâches ta feuille. Écoute attentivement plusieurs versions de ce morceau.
3. Tu écoutes et tu appuies sur pause >>> Tu mémorises les phrases qui te plaisent, pause, tu rejoues.
4. Tu te cherches un play along. Attention ne va pas trop vite. Rentre dans le time, "sens" - le, une fois que t’es prêt à partir tu y vas. Fais tourner jusqu’à plus soif. Au début tu seras peut-être tenté d’intellectualiser, mais vraiment laisse tomber, laisse toi aller, sers toi de tes oreilles, t’as tout le matos sonore normalement pour arriver à faire un truc cool. Enregistre-toi pour checker tes progrès. Quand ça te saoule, change de morceau, faut pas se monter la tête. Tu y reviens 1 mois plus tard… tranquille.
salut
à l’origine je suis comme pepefolk, cad je fais ce que je peux sur n’importe quoi.
Je sais que les soufflants n’ont pas le meme mode de fonctionnement que les gratteux vu que l’instru est moins intuitif.
Mais j’ai connu des soufflants qui fontionnent comme moi; je pense à un clarinettiste et c’etait pas une brute.
Tu lui jouait n’importe quoi, il retombit sur ses pattes sans analyser l’harmonie.
Mais bon ce mode de fontionnement a ses limites aussi; du coup j’etudie des nouveaux accords, des nouvelles gammes puis j’essaie de les appliquer dans mes impros.
Je te conseille quand meme de tester la methode pepefolk
met toi un backing track, essaie de jouer des notes qui te semble sonner bien, laisse aller ton instinct
je ne sais pas à qui tu t’adresses, mais Metz c’est effectivement (très)loin...faire un beuf oui, mais de là à faire de l’impro totale, là je ne suis pas loin de notre amis saxophoniste.
(mais je joue tous seul dans mon coin, d’ailleurs je passais par là, j’ai vu de la lumière chez Zikinf, et je me suis inscris....entre autre pour l’annuaire et les annonces de groupe recherche...)
pour apprendre à bosser en impro, une seule adresse… Ninjam.com
et dans tous les styles en plus.
je répondais à l’auteur du thread
Ninjam.com
ça existe encore…
1) Analyser (blues ? Tonal ? Jazz ?)
2) Trouver la tonique
3) Improviser sur la gamme pentatonique (jazz et blues) ou sur la gamme majeur/mineur (contexte tonal)
Perso j’arrive facilement a monter/descendre une gamme majeur/mineur en me disait "le prochain c’est 1 ton" ou "le prochain c’est 1/2 ton". Du coup en jazz je me base sur les penta et j’utilise ça pour varier.
Bonne chance, c’est pas simple.
Ninjam.comça existe encore…
non seulement ça existe toujours mais ça reste fréquenté par certains qui sont la depuis des années et d’autres nouveaux
une liste de trouve ici : a2rette.free.fr/index.php?ActVue=31&IdVue=126
qui pour la plupart sont toujours actifs.
je n’y vais pas tous les jours faute de temps mais au minimum 1 fois par semaine.
va faire un tour sur wikiloops.com, tu devrais trouver ton bonheur, et ensuite, tu viens nous rejoindre ici : www.facebook.com/groups/380138482184448/
Bjr à tous. Difficile de ne pas donner un conseil de base (je suis avant tout jazzman) : se former par l’écoute et acquérir une culture.
Démarrer de choses simples (Blues), écouter plusieurs versions d’un même morceau et s’appliquer à comprendre comment chaque improvisateur aborde le sujet.
Tout à fait d’accord sur la priorité à donner au rythme puis à la structure (encore une fois le Blues classique de 12 mesures permet d’assimiler cette mathématique). On peut aussi improviser à partir d’une phrase (thème) en combinant ses notes de différentes manières.
Surtout ne jamais reprendre une phrase là où on a fait une "erreur". Ce qui compte -au moins pour le Jazz et les musiques qui en sont issues- c’est de partir au bon moment et suivre la structure. De nombreux grands improvisateurs font des "fautes" d’harmonie/mélodie. Par contre ils sont toujours "en place".
Non Miles Davis ne délire pas à moins que délirer signifie bien jouer.
pourquoi particulièrement le blues ? pour faire bosser des penta sur un 1/4/5 ? 15 ans de sax, on peut présager tout de même un niveau technique et théorique capable d’assimiler et développer des grilles ou des modes bien plus complexes ou me goure-je ?
Je te rejoins toute fois sur le travail essentiel de l’oreille, j’ajouterais que c’est surtout la capacité a "poser votre cerveau" qui doit primer. A trop réfléchir, on passe à coté de l’essentiel, s’exprimer. J’ai l’immense impression que la majorité tente d’appliquer une technique pour obtenir de l’art alors qu’à mon sens… c’est l’inverse qu’il faut faire.
Ecouter ce que l’on joue, essayer de jouer une "mélodie" et non une succession de notes dans une gamme en s’évertuant à ce qu’elles tombent juste. La technique doit être "au service de" et non une fin en soi. Une fois les connaissances acquises, en aucun cas elles ne doivent prévaloir sur la façon de jouer ! Elles sont maîtrisées comme on maîtrise le code de la route, vous posez-vous des questions sur les panneaux que vous croisez quand vous conduisez ? Respectez-vous toujours à la lettre les règles annoncées ? Bien sûr que non, vous le faite instinctivement. L’impro, c’est pareil.
A essayer.
Une fois les connaissances acquises, en aucun cas elles ne doivent prévaloir sur la façon de jouer !
je pense que tout lemonde est d’accord la dessus mais je pense que le musicien en question n’en est pas la.
On est tout de meme obligé de passer par la reflection, de tester mecanique de nouvelles gammes, des accords puis plus tard on peut essayer de jouer tout ça instinctivement.
Pour moi, comme il a été dit plus haut, l’ecoute est la clef, il faut former son oreille en s’impregnant de disques.
Car sinon l’application de regle d’harmonie sera comme parler une autre langue en phonetique sans comprendre le sens.
si tout le monde était d’accord la dessus,, la question ne se poserait pas, tu ne crois pas ? Si on ne te dis pas "arrête de réfléchir et joue" bah tu réfléchis… longtemps, en cherchant des solutions "techniques" pour trouver l’inspiration.
C’est l’inverse qu’il convient de faire et ca, dès le début car c’est une dynamique qui modifie toute la perception théorique, sinon, le théorique annihile l’artistique et on se retrouve avec des robots de lecture incapables d’improviser. Les formations dites classiques ont ce défaut majeur. de faire croire qu’il faut maîtriser un tas de choses inutiles pour pouvoir s’exprimer artistiquement. Non, c’est pas au bout de 5 ou meme 10 ans de conservatoire que tu seras un "artiste" capable d’improviser. Tu seras un musicien capable de jouer à la perfection les morceaux des autres mais jamais les tiens à moins de "stages" que beaucoup ne font pas ; les mecs sont des tueurs sur partition et incapables d’improviser sur une penta. Ca, c’st dans la vraie vie et c’est tout les jours.
Je crois qu’on s’éloigne du sens profond de la musique qui est, à mes yeux en tout ca, un langage, même avec une seule note tant qu’lle signifie quelque chose.
On peut improviser sur une simple gamme de do majeur, pas besoin d’être un expert ou de "reflexion" pour cela, sauf peut etre pour les ultras débutants. Le "sens artistique" se développe autant que le reste, l’émotion est le premier vecteur pour de l’impro, sinon, ce sont des gammes.
Non Miles Davis ne délire pas à moins que délirer signifie bien jouer.
je disais simplement que ce n’est pas le plus simple à aborder quand on débute dans l’appréhension/compréhension du jazz.
Un peu comme s’attaquer à la mécanique quantique en sortant d’un bac littéraire.
Peut être commencer par du blues, du Django (reste assez mélodique), voir du Brassens (c’est mon coté gratteux qui ressort), ou du Sidney bechet, Louis Amstrong, Henry Mancini (la panthère rose), Glenn Miller, Dixieland, Ragtime, etc...plutôt mieux adapté au sax.
Il y a même des méthodes avec CD pour cela:
www.amazon.fr/…ref=pd_sim_14_2?ie=UTF…DPPRTGWSQP46B6Q
Bref s’attaquer aux standards, en connaitre quelques uns, avant d’envisager de l’impro. Il faut des années avant que les mécanismes se mettent en place (je parles pour moi, je ne penses pas être une exception).
s’attaquer aux standards, en connaitre quelques uns, avant d’envisager de l’impro. Il faut des années avants que les mécanismes se mettent en place
c’est pas tout à fait vrai, il suffit qu’une mélodie te trotte dans la tête et que tu parviennes à la transcrire sur un instrument, et ça y est tu es dedans; avec un peu d’habitude tu vas parvenir à faire ça de plus en plus vite;
fais l’essai avec ta voix ou en sifflant si tu sais sur n’importe que truc que tu entends, comme si tu voulais faire une seconde voix, tu verras que ce n’est pas très compliqué et moins technique que tu ne le penses.
lorsque tu écris une chanson, même simple, ce n’est rien de plus que de l’impro au départ.
Oui l impro n est pas forcément la démonstration se grosses connaissances harmoniques et de grosses conaissances e’ jazz on peut faire des trucs vraiment bien en restant sur une penta ou autre.
J ai commence à improviser très rapidement, ce n était pas la grande classe mais le principe était la.
Un morceau comme "all blues" (Miles Davis) n’est pas très difficile a appréhender pour travailler l’impro. C’est a la base une "simple" grille de blues.
woila, maintenant que nous parlons le même langage, on peut reprendre un instrument et essayer de "parler" avec en se reposant sur sa technique, peu importe le niveau.
C’est alors la frustration de ne pas pouvoir s’exprimer exactement comme on le souhaiterait qui va motiver le travail théorique et technique, spécifiquement sur les besoins du moment, qu’ils soient encadrés par un programme ou non.
L’accumulation des connaissances donnera au final un musicien bien plus à l’aise à improviser et "lacher prise".
Pour ceux qui sortent du conservatoire… et bien j’ai ma chérie, 10 piges de violon, un niveau de fou je n’ai toujours pas réussi à débloquer ce qu’il fallait tellement le cloisonnement à été bien fait. Mais je ne désespère pas ^^
L’accumulation des connaissances donnera au final un musicien bien plus à l’aise à improviser et "lacher prise".
Ou pas...
Django n’avait que très peu de connaissances théoriques (d’où pas mal de difficultés pour faire jouer certaines de ses oeuvres, comme une certaine messe, j’écris ça de mémoire),
mais dis donc quel improvisateur !
Salut,
J’ai pas vu dans les retours des confrères la notion d’arpèges qui sont un outil très utile.
Bien sûr il y a la connaissance des gammes qui collent à la progression harmonique mais il est aussi possible de taper dans d’autres gammes comme les diminuées.
Après l’impro totale est un mythe selon moi, les mecs qui improvisent connaissent les grilles, les gammes associées, et mélangent du spontané et du répété (des plans quoi).
Certains ont parlé des penta, c’est un très bon outil qui peut servir de base et qui peut être enrichi, et au sax, tu auras la possibilité de taper dedans sans sortir les sempiternels plans de nous autres les guitaristes.
Je m’essaie à la trompette depuis 6 mois et ben trois notes d’une penta à la trompette, ça le fait...
TOJJ
Django etait exactement dans ce que je décris. Il a avant tout commencé par son oreille, il a baigné la dedans petit et a fait le choix ensuite de progresser sur la théorie ou non.
Je pense qu’il devait savoir tout de meme de quoi il parlait, ne serait-ce que pour s’entendre avec les autres musiciens, le minimum syndicale quoi, mais, effectivement et de mes connaissances sur le sujet, il n’avait pas besoin d’un support quelconque pour "comprendre" ce qu’il se passait. M’enfin là on est dans une autre dimension, c’est un peu comme obelix qui est tombé dedans, c’etait inscrit en lui.
On peut toutefois deviner que les bases musicales aient été transmises dans son enfance en même temps qu’il ai appris à marcher, renforçant le côté linguistique de la chose et que fort de ces bases il n’ait pas eut besoin d’aller plus loin pour s’exprimer, bien que l’expérience s’acquière de toute façon par la force des choses.
"Après l’impro totale est un mythe selon moi, les mecs qui improvisent connaissent les grilles, les gammes associées, et mélangent du spontané et du répété (des plans quoi)."
nous sommes tout a fait d’accord, l’impro en modale, c’est pas bien compliqué : "on est en ré et on fait un 2/5/1, tonalité, gamme relative etc" -> je sais quelles tonalités, quels modes -> je connais donc les notes que je peux jouer -> je fais une mélodie avec elles. c’est réglé.
on commence par une tonalité de do, on joue sur la gamme, puis une petite grille au sein de la même tonalité en modal pour bien capter les notes a appuyer ou non (6 mois), et enfin on arrive a des grilles complexes avec changement de tonalité et tout l’merdier (le reste de ta life)
Pour Django, il a commencé très tôt la musique, et n’a toujours fait que ça (cela aide aussi) et a commencé par le banjo en accompagnement en orchestre (groupe de l’époque).
Pour ceux qui sortent du conservatoire… et bien j’ai ma chérie, 10 piges de violon, un niveau de fou je n’ai toujours pas réussi à débloquer ce qu’il fallait tellement le cloisonnement à été bien fait. Mais je ne désespère pas ^^
Un peu comme moi pour le chant (blocage psychologique?)
Des fois, je me demande aussi si ce n’est pas une question de structure mentale, il y a les "scolaires", les matheux, et ceux qu’ils ne le sont pas. Certains prennent leurs pieds en se plongeant dans les bouquins, résoudre des équations complexe sans autre but que de les résoudre, pendant que d’autres se font chier 100 sous de l’heure, papillonnent en regardant par la fenêtre, gribouillent sur une feuille de papiers. il y a des gens très doués pour les études, aiment bien être encadré, puis incapable de mettre en application ce qu’ils ont appris pour créer, innover.
Je fais plutôt partis de la seconde catégorie, les "fainéants" qui ne bossait pas son solfège, ni les morceaux de classique du conservatoire, préférant prendre la clef des champs et trouver des morceaux (ou singer) d’oreille.
Du coup peut être plus de facilité à trouver des airs et des morceaux (reste le manque de théorie qui bloque entre autre pour une structure non anarchique).
J’ai également appris (banjo, violon) en cours de la musique traditionnelle, et là l’apprentissage, comme les cours se font uniquement à l’oreille (un peu de tablature quand m^me). les morceaux sont souvent simples, un thème sur 8 mesures, et souvent 2 thèmes avec 2x 8 mesures dans un morceau. Il existe des milliers de morceaux de trad irlandais, beaucoup se ressemblent, et sont souvent un mixage d’autres morceaux (variations). également la facilité de faire des "medley" en jouant 2 ou 3 morceaux à la suite.
Pour ta "chérie", le mieux est peut être de laisser tomber les partitions et d’essayer d’autres registres d’oreille.
Didier Lockwood à été formé par Stéphane Grappelli de cette manière il me semble, avec auparavant une solide formation classique.
(j’ai fais quelques corrections, quand je me relis, les fautes...la honte)
j’ai meme été beaucoup plus loin en lui faisant rencontrer des violonistes rompus à l’exercice, lockwood est une référence dans le domaine chez eux et je connais un tres tres bon violoniste chez qui je l’ai amenée une journée entière. Bien évidement, je lui ai fait écouter du lockwood mais également de la musique celtique pour la sensibiliser sur les modes et gammes utilisées, pour expliquer "pourquoi ca sonne comme ca"
j’ai tenté la décortication du manche, GDAE, facile je suis en EADG à la basse, je lui ai donc montré des plans (triades et autres...), les gammes, les modes. Ils ne résonnent pas en positions mais en note, donc transposer en décalant d’une case… zob, ils recalculent tout. Tu imagines le bordel sur les impros si tu dois "calculer" les notes compatibles avec le mode choisi en fonction de la tonalité avant de les jouer sans te referer aux positions, tu mets 50 ans à tout apprendre par coeur. J’ai invité l’auteur du post à venir s’essayer, si il sort d’un cursus classique, je sais que c’est la dessus qu’il va buter car il ne peux pas transposer sans calculer car sax et là, si tu connais pas, t’es mort, tu feras pouet pouet deux minutes et c’est fini.
"fais une gamme de do… voila… maintenant garde les memes positions mais tu commences par le ré et tu finis par le ré, maintenant improvise" et bien cet exercice est TRES dur à appréhender. je te raconte pas dans les modes plus complexes. même sur une tonalité, improviser simplement dans la gamme et passer sur une gamme mineure relative… niet, recalcule tout.
Mon affirmation, donc, consiste à dire que si au départ, on avait laissé ma cherie s’exprimer avec son instrument, le découvrir d’une autre façon que le sacro-saint conservatoire et que si ce conservatoire s’était considéré comme un "support" de l’art et non comme une "methode", j’aurais une cherie avec une oreille plus développée, une meilleur champ de vision de son instrument (les positions) et un niveau de fou en lecture/ecriture, l’appréhension de la musique serait libérée de toute forme de calculs et méthodologie étudiée pour faire des robots, pas des "artistes"
Merci à vous tous,
A l’origine du post avec mes interrogations sur l’improvisation ; j’ai commencé, je crois, à comprendre, tant par les messages qui m’ont été adressés ( y compris en privé, il se reconnaitra… ) que par vos échanges,
1 ) où se situent mes "faiblesses" (non exhaustif) :
- la peur de quitter la partition du regard, quand elle est là, ou son absence dans certains cas (c’est pire encore),
- une forme de crispation (non pas physique mais intelec) occasionnée par un excès de réflexion au moment de "se lancer",
- la crainte de la faute,
- et lorsque j’ose (rarement) c’est souvent trop chargé ; un peu comme si je cherchais à meubler un max, et parfois trop rapide au risque de sortir du rythme ; comme à courir pour me libérer.
- c’est ça qu’on doit appeler "le trouille", mais alors pourquoi ? car l’envie est bien là !
2 ) peut-être comment, non pas résoudre mais, tenter de résoudre mes difficultés :
- par le tavail c’est sûr ; mais c’est déjà pris en compte, même si méthode et organisation seront sans doute à réadapter,
- écouter, réécouter de bonnes impros pour s’imprégner et se laisser entrainer, et pourquoi pas s’en inspirer,
- tenter de se libérer et être sans doute plus simple, ne pas craindre d’introduire des silences,
- jouer autant avec sa tête avant qu’avec sa bouche et ses doigts (en clair n’instrumentaliser que ce que l’on a vraiment à l’esprit ),
- et puis…. tant pis pour les erreurs.
Voilà je vous ai livré mes premières réflexions et analyses (j’ai volontairement laissé de coté toute notion théorique, on y reviendra plus tard s’il convient).
N’hésitez pas à faire vos commentaires (je peux tout entendre !) et surtout poursuivez vos échanges ; je m’enrichis à chaque lecture.
A +
PS : Je ne m’étais pas décrit, hors ma quinzaine d’année d’instrument. Alors : depuis 3 ans j’appartiens à un groupe -qui se produit- et où la section "cuivres" comporte, entre autres, 2 sax (Alto et moi au ténor) et vous l’avez compris je me sens, et je suis, trop en retrait donc peu de solos ou d’impros, c’est frustrant -même si je n’ai pas l’intention de jouer les vedettes- y compris à l’égard du groupe auquel je n’apporte pas ce que je pense pouvoir faire.
- la peur de quitter la partition du regard, quand elle est là, ou son absence dans certains cas (c’est pire encore), -> aucune autonomie developpée, aucun travail d’oreille dû à un enfermement méthodologique.
- une forme de crispation (non pas physique mais intelec) occasionnée par un excès de réflexion au moment de "se lancer", -> mauvaise appréhension de l’instrument en raisonnant par "notes" et non en "positions ET en notes", encore que dans ton cas, je manque de recul techniques propres à la pratique de ton instrument mais cela m’étonnerait qu’il n’y ai pas des petits "trucs".
- la crainte de la faute, -> Sanction régulière des étapes de la formation devant un juré, la faute n’est pas permise, t’as été entraîné a ça toute ta formation, à ne pas faire d’erreur, quand tu n’en fais pas, on te félicite sinon, on te sanctionne et ce depuis tout petit.
Tu t’étonnes ensuite d’avoir la trouille de mal faire ?
tu t’étonnes de ne pas "oser te lancer" ? mais on t’en a toujours empêché en te mettant des règles aussi débiles qu’inutiles auxquelles tu devais te conforter pour avoir la bénédiction des jurés ! comment veux tu aujourd’hui ne pas considérer ton publique et les autres musiciens comme un "juré" et pouvoir "voler de tes propres ailes" (sans support) alors qu’on t’a JAMAIS poussé et ENCOURAGE à le faire AU MOINS une seule fois ?
On a fait de gros progrès ce soir avec ma chérie, on a réussi a improviser sur un 2-5-1, et a un moment, elle "entendait" un truc, du coup on est sorti de la gamme et là elle a commencé à comprendre qu’avant de vouloir jouer "des notes" on "parle", que "2 ou 3 notes peuvent tout changer" et surtout qu’il n’y a pas de devoir de résultat quand on s’exprime, on s’exprime, point.
Il y a bien des fans de musique atonale, il n’y a pas de règle en musique qui te dit que ce que tu fais est bien ou non, il y a juste l’oreille, la tienne, qui te dit que ce que tu joues te plait… ou non. C’est très très important car c’est justement ce qui ne te plait pas que tu vas chercher à travailler mais, cultive déjà ce que tu aimes, va au bout de tes possibilité technique en l’etat actuelle des choses, si c’est sur une gamme de do à la noire, ce n’est pas grave ! l’important c’est le phrasé, le thème central autour duquel s’ancrer et improviser autour petit a petit en allant de plus en plus loin dans la recherche mélodique. Pour faire ca, il faut travailler les gammes… mais a y réfléchir, si tu décides d’attaquer l’impro specifiquement sur un 2-5-1, que tu traines dessus longtemps (c’est un standard le 2-5-1 hein ?), les gammes que tu vas développer, les principes artistiques que tu vas acquérir te serviront plus tard et ne seront pas perdues. C’est en ce sens que "l’accumulation des connaissances donnera un musicien bien plus à l’aise en improvisation" car forcement, tu ne resteras pas sur un 2-5-1 toute ta vie et, petit à petit, tu te mettras dans de nouvelles gammes, dans de nouveaux modes enrichissant du meme coup ton savoir..
Ca sera long mais on a bien avancés, je suis content pour elle de cette progression et de cette petite victoire ^^
Salut collègue,
j’ai bien l’impression qu’on joue dans la mêm cour. Sax ténor, c’est bien ça ?
Par contre pas certain du tout qu’on soit de la même génération ni du même niveau j’ai commencé très tard la musique et le saxophone, pensant qu’il y a pas d’age pour se faire plaisir.
Depuis quelques jours je suis les réponses sur le thème que tu as lancé. Pour certaines ça va j’ai meme l’impression d’apprendre des choses utiles, pour d’autres c’est un peu flou pas étonnant vu mon niveau mais surtout dans les messages de fr3d (il a l’air pointu) qui nous parle de 2/5/1 et la j’avoue je nage. On m’a parlé de tierce, quinte, 7°, etc. mais 2/5/1 ça correspond à quoi ?
Il n’a pas l’air avare de renseignement alors s’il lit le message et si il peut en dire plus à un qui ne lui fera jamais de l’ombre ça serait bien.
C.B
Salut, le II V I (en chiffres romains) est un enchainement d’accords (cadence) souvent utilisée dans le jazz. Ces accords sont dans la même tonalité.
Par exemple en tonalité de Do majeur, le II V I sera constitué des accords Ré mineur, Sol 7 (sol majeur ça passe aussi) et Do majeur
En Mi majeur on aura Fa# min, Si7, Mi majeur
merci owen
2-5-1
dans la video ci dessous, nous somme en tonalité de Mib, par contre on pousse les 7eme typique "jazz", mais on pourrait enlever les 7e, cela ne changerait rien au principe d’harmonisation
allez hop !
Merci owen de l’éclairage, c’était nécessaire.
Donc pour chaque gamme,
le II c’est l’accord correspondant à la sus-tonique (elle même, sa tierce et sa quinte),
le V c’est l’accord correspondant à la dominante (elle, 3trce, 5qte),
le I c’est l’accord correspondant à la tonique ou l’octave (avec même composition).
Tu as cité le II, V, I pour do M (pourquoi sol 7 ?) et Mi M.
Autre exemple, En tonalité Sib le II, V, I serait les accords de :
- do mineur (do, mib, sol)
- fa Majeur (fa, la, do)
- sib Majeur (sib, ré, fa)
C’est ça, ou j’ai rien compris ? si c’est OK l’accord est il composé de ces seules 3 notes ou d’autres possibles puisqu’on écrit 7, 9, même 11 ?
Si j’ai pas saisi merci d’éssayer une nouvelle explication.
En tout cas c’est pas évident et ça promet quelques belles heures pour tout retenir avant de jouer sauf s’il existe des moyens de mémoriser.
je t’ai mis le tableau modal au dessus
Ca sera long mais on a bien avancés, je suis content pour elle de cette progression et de cette petite victoire ^^
je crois que le jour ou elle se débloquera, c’est toi qui risque d’avoir du mal à la suivre!
J’ai un niveau de lecture proche de l’analphabétisme, et un niveau d"écriture...du moins je m’en sort mieux avec des tablatures (je retranscrivais les morceaux de violon Irlandais en tablatures ayant commencé par un instrument à frettes, 7 demis tons, 7 cases avant de passer à la corde d’en dessous. cela étonnais beaucoup ma prof de violon, issu du classique: pourquoi faire simple quand on peux faire compliqué? je sais lire et écrire une tablature, pas une porté.). mais bon, cela à la vitesse d’un escargot.
J’ai toujours joué d’oreille, mais une mémoire comme une passoire: souvent, dés que je sais jouer un morceau, ou que je trouve une idée, je m’enregistre en vidéo, et en met quelques unes sur youtube (brut de fonderie avec les canards). si je ne rejoue pas les morceaux, il ne me faut pas longtemps pour les oublier, ou avoir un "trou" en plein au milieu du morceau. alors quand une idée me survient, qu’un air me vient, un enchainement, là c’est encore pire: si je ne l’ai pas enregistré, je l’ai oublié pas plus tard que le lendemain, voir une pause de 2H le temps de manger.
Le gros avantage de ceux qui savent lire/écrire couramment la musique (aussi rapide que l’on écrit en mot ou lire un livre), et bien quand l’idée vient il est possible de l’écrire directement, la relire dans la foulé le lendemain, et transformer, améliorer cette idée.
ce déblocage, c’est peut être ce qui différencie un interprète d’un compositeur.
En plus, jouer uniquement d’oreille joue des tours, on peut reproduire un air de musique d’oreille, mais si on joue cet air de mémoire, par exemple une chanson relativement connu, la perception qu’on en a, et celle que l’on a imprimé de mémoire peut être faussé, aussi bien rythmiquement que par la présence de trou dans l’enchainement des notes. La perception qu’on en a: difficile de tout entendre, d’en reconnaitre toutes les nuances, les accords, la superposition des notes et leur rythme peut nous faire entendre autre chose, mal ’l’interpréter les sons, mal les retranscrire.
Au moins la lecture/écriture permet de décortiquer tous cela, de l’étaler comme on tendrait un ressort ou l’on peut compter chacune de ses spires, de l’analyser sur une image figé.
Ensuite oui, jouer comme un automate aussi bien un enchainement de note, que de rythmes, et une fois correctement assimilé, imprimé dans l’esprit, qu’on est capable d’utiliser cet enchainement de notes, de rythme (avec d’autres notes) aussi bien dans l’ordre que dans un ordre aléatoire, et ce de manière automatique.
Ce la doit être ce qui a été cité précédemment: jouer des "plans". que ce soit des arpèges (valables quelque soit les accords), que ce soit une "matrice" de gamme pentatonique ou a 7 notes, majeur, mineur, des triades, des riffs transposés selon les tonalités. Un peu comme des cartes perforées de pianos mécaniques, orgue de barbarie.
Un peu comme on apprend à marcher, il faut apprendre tous ces enchainement petit à petit, comme on apprend à parler tous les mots de vocabulaire, et la grammaire qui va avec.
Merci à fr3d pour le tableau, mais si tu pouvais nous le mettre en fichier pdf joint, ou en ligne, ce serait encore mieux! bien que, on peut enregistrer l’image....
ce sont les bases de l’harmonisation, exemple : un blues ? le fameux que tout le monde connait : 1-4-5, je vous passe les 200 plus gros cartons de l’histoire musicale issus des "fameux" 4 accords magiques que je vous laisse trouver maintenant que vous savez ou chercher.
en fait c’est tout con a comprendre, il faut compter le nombre -> d’intervalles <- ente la tonique (fondamentale) et sa tierce dans le cadre d’un accord en triade (ou 7eme), donc Tonique, Tierce et Quinte (+ 7eme le cas échéant, il y a des petits subtilités à connaitre).
1 ton et demi = mineur, 2 tons = majeur
en tonalité de do :
do -> ré : 1t
ré -> mi : 1t
= accord de do majeur
ré -> mi : 1t
mi -> fa : 1/2 t
= accord de ré mineur
Etc sur toutes les notes de la gamme on obtient, en simplifiant : majeur, mineur, mineur, majeur, majeur, mineur, mineur quinte bémol il faut le connaitre par cœur
si je suis en do, je peux tirer quasiment au pif n’importe quels accords, j’aurais une harmonisation entre eux au sein de la même tonalité, on peut donc dire que sur une tonalité de do, si je joue un 2-5-1, toutes mes notes sorties de cette gamme vont sonner puisque les accords en sont directement issus.
Bref ! je sais donc quelles notes jouer et, en fonction de l’accord, je vais pouvoir appuyer les notes importantes : tierce et septieme dans l’exemple que j’ai montré (video) car les accords sont eux même en 7eme.
si je fais un accord de do majeur, Do, Mi, Sol, si j’appuie ma seconde, mon Ré donc, ca va frotter, pourtant je suis bien dans ma gamme. Par contre, si je suis sur un accord de Ré mineur, ma seconde (de la gamme de do) bah c’est ma tonique. Ca c’est pour illustrer que dans une gamme et une tonalité, certaines notes sont à appuyer et d’autres à utiliser en "passage" en fonction de l’accord MAIS on sait toujours d’où elles viennent (la gamme de do dans le cas présent ou plutôt les intervalles issus de la gamme de do, qui est une nuance importante), ce qui facilite grandement le boulot quand on veux faire frotter ou harmoniser la note par rapport à l’accord.
Si je suis en do, je fais un 2-5-1
j’aurais donc :
2 : Re Fa La, ré mineur
5 : Sol Si Ré, sol majeur
1 : Do Mi Sol, do majeur
je constate qu’entre mon 5eme degres et mon premier degrés, j’ai le Sol de commun, si je décide de laisser la note sonner sur un solo, un sol par exemple, il se passe quoi quand je change d’accord ? ma fondamentale devient ma tierce = effet de style.
Idem entre le 2em et le 5eme avec le ré.
Autre plan : je suis en do, je fais un bourdon en ré.
je monte une gamme de ré en gardant les intervalles de la gamme de do, donc
Ré mi fa sol la si do
1t - 1/2t - 1t - 1t - 1t - 1/2t - 1t
( a contrario du schema classique 1t - 1t - 1/2t - 1t - 1t - 1t - 1/2t qui nous amènerait sur un Ré majeur et non mineur, on sortirait donc de l’harmonisation vue plus haut puisque qu’on changerait la place des intervalles imposée par la tonalité)
et bien ca, c’est appliquer "un mode" (je schématise encore). Essayez d’improviser sur ce simple principe, vous allez voir, à l’oreille, qu’on est plus ou moins "obligés" d’appuyer certaines notes et qu’on imprime une ambiance un peu latine. On tourne un peu dessus, on cherche des jolies mélodies et voila, on sait improviser en donnant une ambiance. On utilise donc un mode particulier a chaque fois qu’on veut imprimer une ambiance particulière.
autre bonne nouvelle, entre la gamme de do et ce mode, j’ai deux choses différente à exploiter, deux ambiances, en utilisant les même notes ou plutôt en se basant sur les mêmes intervalles au sein d’une même tonalité, si j’ai travaillé ca, je sais exactement quoi jouer, à quel moment, quelles notes vont faire un effet de style.
Petit exercice de recherche perso maintenant autour de ca, histoire d’avoir une troisième piste, la gamme mineure relative, ca se passe 1t 1/2 en dessous de la tonalité.
Ce genre de plan se voit niveau théorique, d’où l’importance de savoir comment est régi le monde nébuleux des accords pour savoir quoi jouer. pour faire le lien avec ce que j’ai exposé plus haut, on comprend beaucoup mieux qu’en exploitant son instrument en "positions" (intervalles) et non pas en "notes", tout ce dont je viens de parler est plus facile à appréhender et à retenir (pour ceux qui ne sont pas trop formatés et à qui il faudra des efforts supplémentaires pour me comprendre).
Voila précisément ce que je reproche, donc, au conservatoire. Il m’a fallut 10 minutes pour vous expliquer des principes de bases qui ne sont pas abordés dans une formation classique ou, a minima, abordé brièvement en cours théorique alors que c’est une notion fondamentale. Si on vous avait expliqué cela, avec des exercices dans ce sens vous invitant à "creer" sur une tonalité précise (donc en étant encadré), votre oreille serait tout autre.
je crois que le jour ou elle se débloquera, c’est toi qui risque d’avoir du mal à la suivre!
elle est assise a coté de moi, je me suis marré parce que c’est ce que je me tue à lui dire, elle ne veut pas le croire et là pour le coup, tu viens de la faire piquer du nez haha
le tableau que j’ai mis s’appelle le "tableau modal", il se trouve très facilement sous de multiples formats sur google
tu t’étonnes de ne pas "oser te lancer" ? mais on t’en a toujours empêché en te mettant des règles aussi débiles qu’inutiles auxquelles tu devais te conforter pour avoir la bénédiction des jurés ! comment veux tu aujourd’hui ne pas considérer ton publique et les autres musiciens comme un "juré" et pouvoir "voler de tes propres ailes" (sans support) alors qu’on t’a JAMAIS poussé et ENCOURAGE à le faire AU MOINS une seule fois ?
Je plussoie toutafé et ne modifierais rien à ce paragraphe
Pour ma part, je n’ai que des connaissances très basiques en harmonie et je suis un piètre improvisateur. C’est un travail auquel j’essaie de m’atteler tout doucement.
Ayant énormément fait des montées de gammes dans les différents modes (ionien,lydien, mixolydien,etc.), la "représentation spaciale" des accords sur le manche a été relativement simple à assimiler, par contre je galère pour les triades et leur renversement…
Pour en revenir au II V I, si lors d’une impro on dit qu’on joue en Ré mineur, est-ce que par défaut ça signifie qu’on se base sur la relative mineure de Fa auquel cas la grille est Em7b5 Am7 Dm7. Ou est-ce qu’on doit directement penser "mineur harmonique" auquel cas la grille devient Em7b5 A7 Dm7# ???
Arf, moi je n’ai ni connaissance théorique, ni bagage pratique, j’impro comme ça vient, et puis voilà.
je viens de passer 20mn sur ninjam !!! et bah pas un décalage ! rien juste je ne m’entend pas très bien !! mais sinon je me souvient avoir essayer il y a longtemps rien à voir !
à part que je sois nulle a coté des autres je leur ai pourri leur truc !
c’est une bonne chose pour progresser à mon avis ! je ne connais rien en impro !
je retiens !
rien juste je ne m’entend pas très bien
ça ne demande pas du super matos, mais avec une bonne carte son et un bon casque on se fait plaisir, perso, je passe par ma table de mix et avec 2 micros (1 chant 1 sorti d’ampli) ou mes guitares electros branchées direct sur la table et roule ma poule.
le tableau que j’ai mis s’appelle le "tableau modal"
merci pour l’info, maintenant c’est plus clair.
En refouillant dans mes cours, j’avais ce type de tableau "accords de la gamme majeur à 3 sons" sur 12 tonalités (demi ton par demi ton) avec 7 accords (de 1 à 7éme degré) possible pour chaque gamme majeur (Do ; do# ou Ré bémol; Ré; Mi bémol; Mi; Fa ; fa# ou Sol bémol; sol; La bémol; la; Si bémol; Si)
La même chose avec les accords à 4 sons.
La même chose pour les accords à 3 sons gamme mineure naturelle ; gamme mineure harmonique;
la même chose pour les accords à 4 sons gamme mineure naturelle; harmonique.
après, par rapport à ces tableau, pour porter à la confusion il y a sur le manche 7 positions, appelé par 7 modes ou 7 degrés différente, mais là je crois que cela n’a rien à voir avec les modes ou degré des accords (d’ou la confusion):
mode 1(ou degré): Ionien
mode 2: Dorien
mode 3: Phrygien
mode 4: Lydien
mode 5: Mixolidien
mode 6: Aeolien
mode 7: Locrien.
Alors que c’est exactement la même gamme, mais qui commence par une note différente.
quelqu’un peut éclairer ma lanterne à ce sujet (si je dis une bétise). En fait je connais plusieurs position sur le manche, dans la même tonalité, mais je n’ai jamais résonné en degré ou nom en "ien".
Salut,
Comme on te la dit,en impro, c’est beaucoup à l’oreille mais cela veux aussi dire de comprendre la construction d’un morceau dans son ensemble.
Par exemple,tu vas te rendre compte qu’il s’agit de plans qui forment des phrases de 2 ou 4 mesures.
C’est un discours,comme en blues,où les phrases sont des questions /réponses.
Mais pour les autres styles,c’est pareil.
Surtout laisse respirer entre tes phrases,aère.
Sinon,tu as déjà eu de bons conseils.
Et ça viendra avec le temps.
Bon boulot 😉
Par exemple,tu vas te rendre compte qu’il s’agit de plans qui forment des phrases de 2 ou 4 mesures.
C’est un discours,comme en blues,où les phrases sont des questions /réponses.
En parlant de chiffre romain, et de blues, j’ai plutôt l’habitude de jouer en I, IV, V,
Là pas de problème, c’est toujours et plus ou moins la même chose, comme en rock. je m’amuse à mélanger le gamme mineur pentatonique qui sonne "blues" et la gamme majeur (naturel ou penta) qui sonne plutôt country.
mais pour le jazz, même si j’arrive à improviser en mélodie, je n’y arrive pas en accords, ou alternance notes mélodies / accords.
j’ai vu un morceau en cour, "stormy monday Blues". Si on regarde bien à la base c’est un blues, qui sonne blues, avec surement la construction I;IV,V. pour ma grille d’accords cela donnerai en simplifié:
sol7; Do7 et Re7.
la grille donne en fait:
G7 ; C9 ; G7/G#7 ; G7/A7/A#7/B7;
C7 ; C#7dim ; G7/Am7 ; Bm7/Bbm7 ;
Am7; D7 ; G7/C7 ; G7/ D7 ;
Là c’est beaucoup moins évident pour se repérer, même si il y a des progressions d’accords comme des notes, à vrai dire ces progression on tendance à te couper l’herbe sous le pied.
En fait je n’ai pas assimilé ces fameux tableau modale, et suis incapable d’improviser (en faisant) avec des progressions d’accords, souvent bien trop complexes à mémoriser (il y a toujours la petite nuance de l’accord qui te fout dedans, le mauvais choix), faire de la mélodie avec des accords.
Alors à part apprendre par coeur la grille pour chaque morceaux....pas très loin du joueur de musique classique en fait.
Et le pire, c’est quand je vois écrit C9 je ne vois pas ce que c’est, je ne mémorise pas un accords et ses notes, mais la position des doigts sur le manche: je mémorise une position (de doigts) de visu avec un son global qui va avec.
je ne pensais pas suciter autant le débat, c’est cool de vous voir essayer de decortiquer tout ca ^^ Si je prend la peine de répondre à chacun, je vous fais une encyclopédie.
Je n’ai donné que quelques bases d’harmonisation et une vision finalement vulgarisée à l’extrême de ce qu’il se passe pour essayer de me faire comprendre du plus grand nombre. Certes le tableau modal (majeur) est sympa, mais il en existe d’autre comme le tableau modal mineur
Pour en revenir au II V I, si lors d’une impro on dit qu’on joue en Ré mineur, est-ce que par défaut ça signifie qu’on se base sur la relative mineure de Fa auquel cas la grille est Em7b5 Am7 Dm7. Ou est-ce qu’on doit directement penser "mineur harmonique" auquel cas la grille devient Em7b5 A7 Dm7# ???
j’aurais tendance à me référer au tableau modal mineur harmonique (donc) puisqu’il est connu comme le majeur. Juste par convention on va dire et uniquement dans le cadre de la construction d’accords.
pdf : www.lilleguitare.com/img/tableau-modal-…-harmonique.pdf
et un lien : matthieugilot.wordpress.com/…les-mode…ure-harmonique/
I;IV,V. pour ma grille d’accords cela donnerai en simplifié:
sol7; Do7 et Re7.
la grille donne en fait:
G7 ; C9 ; G7/G#7 ; G7/A7/A#7/B7;
C7 ; C#7dim ; G7/Am7 ; Bm7/Bbm7 ;
Am7; D7 ; G7/C7 ; G7/ D7 ;
Ce morceau ?
www.youtube.com/watch?v=hVR8lg1YLuc
1-4-5 un peu modifié. quand on parle d’un 1-4-5 c’est une "base" du blues, un "schéma". Si on viole allègrement quelques règles en sortant de la gamme, c’est le petit plus qui fait que tous les morceaux ne se ressemblent pas et c’est toujours pour mieux retourner dans les règles ^^
c’est valable aussi pour les 2-5-1 et autres
pas très loin du joueur de musique classique en fait.
aaaah non. Ca t’inspire, tu prends conscience des phrasés, de la construction. Lire une partition te dis quoi jouer, elle te laisse pas "dans la merde". probleme, c’est "dans la merde" que tu vas former ton oreille et t’habituer à "reconnaître" tant les accords… que les constructions..
quelqu’un peut éclairer ma lanterne à ce sujet (si je dis une bétise). En fait je connais plusieurs position sur le manche, dans la même tonalité, mais je n’ai jamais résonné en degré ou nom en "ien".
En théorie de la musique, un degré désigne la place d’une note dans une échelle musicale spécifique (caractéristique d’un type de musique donné). On appelle tonique le premier degré d’une échelle, c’est à partir d’elle que commence l’octave.La notion de degré s’applique principalement aux sept notes de l’échelle diatonique où la tonique est parfaitement définie.
De do à do : mode Ionien (gamme de do majeur)
De ré à ré : mode Dorien
De mi à mi : mode Phrygien
De fa à fa : mode Lydien
De sol à sol : mode Mixolydien
De la à la : mode Eolien
De si à si : mode Locrien
c’pas une tonalité ca, c’est des gammes qu’on appelle "mode", un mode est une gamme précise que tu décides de jouer. Il y a les modes "connus" comme vu au dessus, mais un mode, cela peut etre "aussi" une gamme que tu auras créé de toute pièce, ce sera alors le mode "saintgermainmusique".
Pour les plus connues, elle ont été bâties comme suit : si je fais une gamme de mi à mi en tonalité de do majeur en gardant les intervalles de la gamme de do majeur et les appliquant pour ma gamme de mi, je vais changer sa couleur par rapport à une gamme de mi majeure classique. Pour entendre ce que cela fait comme effet, il faut faire un bourdon en mi. Mais si mon mi devient un do, donc si je considère mon mi comme mon 1er degré (parce que bon, un mi reste un mi), on aurait alors :
mode Ionien : do (1er degres) - ré (2eme degres) - mi (3e etc) - fa - sol - la - si - do
mode phrygien : Do (1er degres) - Réb (2eme degres) - Mib (3e etc) - Fa - Sol - Lab - Sib - Do
on note ca en chiffres romains, ca fait plus classe et ca permet de briller en société, tu sauras donc que le Ré bemol est le II du mode phrygien si tu es en do, par contre c’est un La bemol si tu es en sol… En pratique, II, c’est plus facile à gérer que de devoir définir les notes précisément à chaque fois par leur nom pour pouvoir ensuite les positionner sur le manche et, enfin, les jouer, non, on sait que le II en phrigien, c’est un demi-ton au dessus de la tonique et basta, peu importe quelle note est ma tonique et ça, c’est la différence fondamentale entre enseignement classique et enseignement "alternatif"
ce que tu dois voir sur ton manche, ce ne sont plus des notes, mais des intervalles car peu importe ta tonalité, le mode phrygien va fonctionner vu qu’il est sur des intervalles qui ne bougent pas. A la limite, on se fout meme du nom des notes sauf pour la tonalité mais, au besoin, on peut les nommer précisément à la demande, l’appréhension des modes/tonalité etc est alors simplifiée puisqu’on s’émancipe de "calculs" pour nommer les notes.
Mode Ionien : 1 ton - 1 ton - 1/2 ton - 1 ton - 1 ton - 1 ton - 1/2 ton
Mode Dorien : 1 ton - 1/2 ton - 1 ton - 1 ton - 1 ton - 1/2 ton - 1 ton
Mode Phrygien : 1/2 ton - 1 ton - 1 ton - 1 ton - 1/2 ton - 1 ton - 1 ton
Mode Lydien : 1 ton - 1 ton - 1 ton - 1/2 ton - 1 ton - 1 ton - 1/2 ton (vicieuse celle là ^^)
Mode Mixolydien : 1 ton - 1 ton - 1/2 ton - 1 ton - 1 ton - 1/2 ton - 1 ton
mode Eolien : j’crois que tu as compris le principe, il n’y a que le locrien qui est un peu casse bonbon car il a une quinte diminuée naturelle.
je te passe le couplet sur les mode mineurs mélodiques, tu deviens fou ^^
Il faut bien sûr savoir ce qu’est un accord qui est un empilage de tierces successives au dessus de la fondamentale.
Pour le C9,tu as la tonique Do,puis un intervalle de tierce majeure de 2 tons qui te donne la tierce majeure Mi.
Pour les autres notes de l’accord c’est le même principe,et donc après Mi tu as la quinte juste Sol,la septième mineure Sib,et la neuvième Ré.
Donc:Fond. + 3ceM +3ce m tu as un accord majeur de 3 sons,ensuite + 3ce m,tu as un accord de 7ème,ensuite + une 3ceM et tu as un accord de neuvième et ainsi de suite pour enrichire avec une 11ème,13ème etc...
Pareil pour les accords mineurs où la tierce forme un intervalle de 3ce mineure(1ton et demi)avec la Fondamentale.
Faut aussi bosser sur l’harmonisation des degrés d’une gamme.
Comme tu peux le voir,pour improviser,il est bon de connaître un peu de théorie même si c’est chiant mais au moins on sait ce que l’on fait.
Mais bon chacun sa méthode.
J’ai appris tout seul et c’est en faisant un travail de fond sur tout ce qui est harmonie, relativité,relation notes / accords etc...,que j’ai compris et tout devient plus évident.
Et j’ai pas fini !!
Je pense,en tous cas pour moi,qu’on saisit mieux la chose lorsqu’ on se prend la tête à essayer de comprendre de soi-même car les conseils et explications d’autrui ne suffisent pas à piger.
Je ne dis pas que tu as tord hein.
Je dis ça parce qu’on a pas tous les mêmes mécanismes de compréhension.
Procure toi des bonnes méthodes traitant la question ou internet.
Moi je préfère le bon vieux papier que j’ai toujours a portée de main.
Sans faire de pub,les méthodes de JJ Rebillard,très bien.
www.youtube.com/watch?v=1WsKPdxRFcE
Pardon !!
J’ai appris tout seul et c’est en faisant un travail de fond sur tout ce qui est harmonie, relativité,relation notes / accords etc...,que j’ai compris et tout devient plus évident.
Je pense,en tous cas pour moi,qu’on saisit mieux la chose lorsqu’on se prend la tête à essayer de comprendre de soi-même car les conseils et explications d’autrui ne suffisent pas à piger.
Je ne dis pas que tu as tord hein.
Je dis ça parce qu’on a pas tous les mêmes mécanismes de compréhension.
travail de l’oreille, cqfd. Juste pour mon information perso bluesgibs, tu sais lire et écrire la musique ?
c’est cela le problème, et il faut pouvoir y consacrer du temps. Du temps aussi pour assimiler, du temps pour que cela se mette en place, du temps pour avoir le déclic, ou successions de déclics permettant de micros avancées.
Mais merci de vos réponses, c’est un peu la bougie dans la caverne.
En fait, ces tableaux, modes, etc, c’est notre prof de guitare, en initiation au jazz et à l’improvisation qui nous les a donné. On a un peu sauter au plafond, grattage de crâne, mais il nous à dit "vous savez que cela existe, au moins vous en avez entendu parlez, vous l’avez vu et aborder....il faut laisser le temps et vous saurez ou chercher".
Comprend pas ta question.
???
je voudrais juste savoir si tu sais écrire sur une portée facilement et si tu sais la lire
grande victoire aujourd’hui, en travaillant autour du mode phrygien, ma chérie a reconnu un mode utilisé dans un morceau… de Brahms. Du coup, je me suis engouffré dans le truc et on en a profiter pour improviser dessus… wow ! Ayé, elle a capté l’essentiel, il ne reste qu’à cultiver \o/
Par contre je sais lire ta question que tu répètes et je ne vois pas le rapport avec ce que j’ai écris concernant la construction d’un accord.
Je n’ai jamais prétendu être un as mais effectivement je me débrouille.
Je crois qu’il est pas nécessaire de noyer notre ami avec une avalanche de modes.
Il va plutôt être découragé et pour l’instant,mieux vaut donner des conseils simples et efficaces.
Je crois qu’il est pas nécessaire de noyer notre ami avec une avalanche de modes.
Il va plutôt être découragé et pour l’instant,mieux vaut donner des conseils simples et efficaces.
Non non, je ne suis pas découragé!
je trouve que l’explication à été assez explicite et pédagogique, même si ce n’est que répéter ce qui est dit partout.
A l’école en primaire, une instite m’avait dit:
"tu comprend vite, mais il faut t’expliquer longtemps"
c’est peut être une manière polie de me dire que j’étais un peu neuneu, ou que d’un seul coup j’avais tout compris et étais capable de mettre en application....après m’avoir présenter le problème ou "la chose" sur tous les angles possibles à force de toutes mes questions (un peu du 3D) posées.
Tant que des pièces ne sont pas en place, je ne comprend pas le fonctionnement dans son ensemble. J’aime bien la mécanique aussi....
Et puis je ne suis pas tous seul je suppose à me poser ces questions.
C’est pour ça que je disais que l’on ne résonne pas tous de la même manière.
Tu va découvrir que c’est pas si compliqué une fois que tu auras compris le fonctionnement,et tout deviendra plus clair.
Pour ce qui est des modes,ben tu vas les découvrir par toi même mais franchement ne te prend pas trop le choux avec ça et dans l’immédiat, pour improviser,tu n’a pas besoin de savoir écrire et lire la musique.
La musique classique c’est pas vraiment ce que je joue car plutôt blues,blues-jazz, voir rock,mais il m’arrive aussi de m’amuser à improviser sur du classique et c’est vrai qu’on peut être surpris et découvrir que l’on est en train de jouer sur tel gamme ou mode sans s’en rendre compte.
En classique j’adore improviser dessus en utilisant principalement du mineur.
en fait il faudra que tu lises ce que j’ecris pour ne pas répondre à coté
ce qui m’intéressait c’etait de mettre en évidence le fait que la lecture et l’écriture ne sont pas indispensables pour apprendre et comprendre les notions ici exposées, ou tout simplement pour pouvoir improviser, objet du débat. A titre perso, je n’écris pas et je ne lis pas mais tu y a répondu un peu plus haut en le soulignant également
Apres noyer sous des infos, quand on me pose une question, beh j’y répond, c’est difficile d’expliquer sans répéter la même chose que les autres, les principes restent les memes
Autant pour moi, je comprend mieux ta question.Là dessus je suis d’accord et ce qui est de lire la musique,j’ai appris quelque peu malgré moi histoire de mieux savoir ce que je faisais et mieux déchiffrer des partoches.
Et je ne l’écrit pas non plus😃 mais faisable si besoin .😉
vi me doutais bien, c’est long a lire, on lis pas tout, mais c’etait quelque part important de constater que toi comme moi, nous utilisons l’ecriture et la lecture uniquement au besoin (vraiment au besoin chez moi haha), qu’on manque d’entrainement la dessus mais que jamais cela ne nous a empeché d’avancer dans la theorie et de savoir "techniquement" de quoi nous parlons, voir même etre tres nettement en avance par rapport à un parcours classique.
… ceux qui suivent auront compris qu’à vouloir focaliser des années sur l’interprétation et la lecture, on perd du temps inutilement sur le reste.
Que par ailleurs en ayant "cherché" par nos propres moyens et ayant tout de meme un "cadre", nous avons su toi comme moi developper notre oreille qui nous permet de nous adapter à peut pret à tous les styles de morceaux, je ne sais pas pour toi, mais perso je passe d’un jazz manouche à une valse (j’utilise les modes et les gammes avancées) avec un crochet par le funk (je pompe a mort tous les jeux rythmiques), le blues (bcp d’influences de Gary Moore sur les structures de mes compos par exemple) etc sans trop de problème.
Il n’y a guere que la pratique du mediator manquante qui m’empeche de bouriner sur un morceau de métal. (je suis bassiste), d’un autre coté c’est d’la musique de sauvage haha
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