les gens semblaient beaucoup aimer et ont bien dansé dessus.
Salut Logh, dirais tu que vous avez raté les morceaux les plus populaires ou les plus entrainant du répétoire ? (ce qui est bizarre en soit, mais bon..). Les réactions chaleureuses du public lors d’un concert plutôt moyen, ça me parle, mais de mon coté c’était plutôt étalé sur une période du set (sans faire de relation à tel ou tel morceaux en particulier -un gros passage à vide en somme-). Tu as noté précisément les morceaux auquel tu as ressenti ça ?
Perso, j’ai fait partie d’un groupe de reprises pendant 5 ou 6 ans qui se demmerdait vraiment bien… Et j’en suis parti parce que justement, c’était beaucoup trop "chirurgical", trop propre...
Mon ancien groupe s’obstinait à faire du copié/collé, et bon dieu que c’est chiant...
Crois-moi, vaut mieux interpréter un morceau à 60% en prenant des risques plutôt qu’à 100% en totale décontraction...
Après oui, le public (non musicien) des café-concerts n’en a rien à carrer de l’exactitude du morceau… Tant que le morceau lui est connu, qu’accessoirement l’alcool ait un peu aidé… Et hop, Johnny n’a qu’à bien se tenir.
Mon ancien groupe s’obstinait à faire du copié/collé, et bon dieu que c’est chiant...
Crois-moi, vaut mieux interpréter un morceau à 60% en prenant des risques plutôt qu’à 100% en totale décontraction...
Après oui, le public (non musicien) des café-concerts n’en a rien à carrer de l’exactitude du morceau… Tant que le morceau lui est connu, qu’accessoirement l’alcool ait un peu aidé… Et hop, Johnny n’a qu’à bien se tenir.
Je crois que je n’aurais pas dit mieux que zebiglebowski… +1
Maintenant, on peut très bien jouer propre et précis et groover sa mère!
Maintenant, on peut très bien jouer propre et précis et groover sa mère!
Oui j’ai bien noté quels morceaux c’etait, et pas les plus populaires de notre set list justement.
Le 1er massacré etait fuck you de cee lo green, j’avais oublié les accords, il m’a fallu passer le 1er couplet et refrain pour retrouver mes accords et apres ça groovait pas du tout.
Un autre morceau qui a bien marché, give life back to music, la c’etait le bassiste qui faisait pas la bonne grille en debut de morceau, moi je m’entendais peu, y a eu de grosses erreurs de mise en place.
à coté de ça y a eu des morceaux bien realisés, bien energiques et bien plus connus qui sont passé un peu inaperçu.oui ça j’ai bien remarqué, on est d’ailleur loin de fonctionner dans l’exactitude, il n’y a d’ailleur aucun morceau qu’on reprend avec exactitude, certains sont rearrangés; à 4 c’est un peu obligé mais j’aime bien cette part d’adaptation.
Le 1er massacré etait fuck you de cee lo green, j’avais oublié les accords, il m’a fallu passer le 1er couplet et refrain pour retrouver mes accords et apres ça groovait pas du tout.
Un autre morceau qui a bien marché, give life back to music, la c’etait le bassiste qui faisait pas la bonne grille en debut de morceau, moi je m’entendais peu, y a eu de grosses erreurs de mise en place.
à coté de ça y a eu des morceaux bien realisés, bien energiques et bien plus connus qui sont passé un peu inaperçu.
Après oui, le public (non musicien) des café-concerts n’en a rien à carrer de l’exactitude du morceau… Tant que le morceau lui est connu, qu’accessoirement l’alcool ait un peu aidé… Et hop, Johnny n’a qu’à bien se tenir.
Après, y a peut-être un juste milieu, voire plusieurs degrés, entre le foutoir énergique et la restitution clinique, non ? Faut aussi savoir où placer le curseur. En café, en bar, faudra toujours privilégier l’énergie, l’ambiance, le contact. Entre les discussions, les petites sonos généralement poussives et le volume du batteur qu’a justement pas "de bouton de volume", les oreilles reconstituent comme elles peuvent, donc l’intention, l’énergie primeront sur la précision. Par contre, sur un beau plateau devant un parterre assis, vaut mieux éviter de la jouer Jean-Michel Apeuprès. A titre perso, je laisse toujours une bonne dose d’impro sur plateau pour garder de la spontanéité, parce qu’il me semble que le public ressent effectivement, la prise de risque, l’intensité de l’instant. Par contre, il faut que la base du solo soit nickel : pas de pain de grille, de structure, de rythme. On n’évite jamais les pains, mais les trou de mémoire et les approximations de mise en place, ça ne passe pas, sauf avec un public bourré des quatre pattes.
Complètement d’accord, le public retient d’avantage une bonne énergie, le plaisir pris par les musiciens, en gros, la banane et la pêche (plus que 3 et on a le compte de fruits et légumes de la journée!) qu’une interprétation au poil de cul près.
Faut voir aussi qu’il y a des gens qui viennent pour écouter de la musique (en général assis), ceux qui viennent danser et ceux qui passent la soirée avec une bande son.
Tous ne vivent pas le concert de la même façon. Mais certains morceaux passent plus ou moins bien, quand on fait de la reprise. Par exemple : "Get Lucky" de Daft Punk, c’est une vraie catastrophe s’il ne groove pas...
Mais dans l’immense majorité, ces approches musicales passent complètement au-dessus des oreilles de ce public-là.
Faut voir aussi qu’il y a des gens qui viennent pour écouter de la musique (en général assis), ceux qui viennent danser et ceux qui passent la soirée avec une bande son.
Tous ne vivent pas le concert de la même façon. Mais certains morceaux passent plus ou moins bien, quand on fait de la reprise. Par exemple : "Get Lucky" de Daft Punk, c’est une vraie catastrophe s’il ne groove pas...
Mais dans l’immense majorité, ces approches musicales passent complètement au-dessus des oreilles de ce public-là.
Entre les discussions, les petites sonos généralement poussives et le volume du batteur qu’a justement pas "de bouton de volume", les oreilles reconstituent comme elles peuvent
On a souvent des excellents retour sur le son, on nous dit que tout est assez bien defini, un peu comme un cd.
Donc je sais que rien ne passe inaperçu
Complètement d’accord, le public retient d’avantage une bonne énergie, le plaisir pris par les musiciens, en gros, la banane et la pêche (plus que 3 et on a le compte de fruits et légumes de la journée!) qu’une interprétation au poil de cul près.

Ca dépend aussi où tu joues, et pour qui...
Si c’est une fête de village ou un mariage, tu peux faire toutes les compos que tu veux : même si elles sont impeccables techniquement, tu ne recevras au mieux que des applaudissements polis. Tu balances ensuite "I love rock’n’roll" ou "Ca c’est vraiment toi", et tout le monde dansera et gueulera, peut importe qu’il y ait des pains ou non.
A contrario, si tu joues dans des festivals ou des endroits un poil "culturels", le public aura, il me semble, beaucoup plus de respect pour les créations que pour les vieilles scies.
Si c’est une fête de village ou un mariage, tu peux faire toutes les compos que tu veux : même si elles sont impeccables techniquement, tu ne recevras au mieux que des applaudissements polis. Tu balances ensuite "I love rock’n’roll" ou "Ca c’est vraiment toi", et tout le monde dansera et gueulera, peut importe qu’il y ait des pains ou non.
A contrario, si tu joues dans des festivals ou des endroits un poil "culturels", le public aura, il me semble, beaucoup plus de respect pour les créations que pour les vieilles scies.
Alors ils devaient avoir eu le temps de boire un coup avant le morceau sans banane et tout foiré.
Sincèrement, je pense les propos de Taz sont les plus adéquates. A chaque scènes sont état d’esprit.
Néanmoins avec un groupe de reprise qui tourne un peu, on fait plus de scènes ou les gens dansent, avec sono et plein air ou petite salle etc… (enfin pour ma part). Dans ce contexte là, j’ai compris que jouer la note bien comme il faut, appuyer sur le delay bien là ou il faut et l’éteindre quand il faut (précision de studio quoi) etc… Ça me faisait me concentrer plus sur mon jeu que sur le public. Du coup, ça leur donne un peu l’impression que je suis "dans ma bulle" et avec mes cheveux long qui tombent sur ma figure (je ne sais pas si c’est ton cas, mais en tant que guitariste que tu es j’ai au moins 50% de chance d’avoir raison ^^), du coup le public n’est pas spécialement emballé par la prestation.
Au début ils peuvent se dire ; "Ouah le mec il joue bien, c’est propre et tout...". Mais au bout de 5 ou 6 chansons ils se lassent (autant écouter le CD).
Du coup, je privilégie désormais la "réelle" prise de risque (impro je le fais déjà mais surtout plus de mouvements un peu "con", plus de mouvement de la guitare, plus regards avers le publics et plus de sourires
, plus de "course" sur la scène ^^, de jeu de scène avec les autres musiciens etc...).
Car en fait, un groupe de reprise ça sert pas à restituer le CD en version low-cost production et plus de volume. Mais ça sert à emmener le public dans le morceau, lui "montrer" comment on danse sur le morceau, lui faire des grimaces, le faire sourire si possible, montrer du mouvement. Pour que le public voit que les musiciens s’éclatent comme des gamins et que le gamin qui est en eux puissent sortir, danser et s’amuser aussi (le gamin qui est en eux et certainement imbibés d’alcools mais bon).
Pour ma part, le concert où les gens se sont le plus éclatés avec mon groupe de reprise, c’est le concert où on a eu des problèmes de son de façade, où je ne m’entendais pas du tout du tout en retour, mais où il n’y avait pas de scène, on était devant le public, le public était déguisé, dans l’ambiance, avez bien bu, et on a put s’immiscer dans le public et danser avec eux et faire les cons avec eux tout en jouant de la musique.
Donc niveau sonore le concert était très bof d’une point de vue des possibilités de précisions (je n’avais pour retour que la puissance de mon ampli, du coup mon son en façade était plutôt faible alors que je suis soliste, on entendait pas trop mes solos) mais niveau ambiance c’était à refaire 1000 fois. Et je pense que le public préfère les concerts comme ça, et finalement je pense que moi aussi...
Voilà, donc je pense que c’est normal que "bonne musique, bon son" ne rime pas forcément avec "bonne ambiance dans le public".
Après ce n’est que mon point de vue
!
Sincèrement, je pense les propos de Taz sont les plus adéquates. A chaque scènes sont état d’esprit.
Néanmoins avec un groupe de reprise qui tourne un peu, on fait plus de scènes ou les gens dansent, avec sono et plein air ou petite salle etc… (enfin pour ma part). Dans ce contexte là, j’ai compris que jouer la note bien comme il faut, appuyer sur le delay bien là ou il faut et l’éteindre quand il faut (précision de studio quoi) etc… Ça me faisait me concentrer plus sur mon jeu que sur le public. Du coup, ça leur donne un peu l’impression que je suis "dans ma bulle" et avec mes cheveux long qui tombent sur ma figure (je ne sais pas si c’est ton cas, mais en tant que guitariste que tu es j’ai au moins 50% de chance d’avoir raison ^^), du coup le public n’est pas spécialement emballé par la prestation.
Au début ils peuvent se dire ; "Ouah le mec il joue bien, c’est propre et tout...". Mais au bout de 5 ou 6 chansons ils se lassent (autant écouter le CD).
Du coup, je privilégie désormais la "réelle" prise de risque (impro je le fais déjà mais surtout plus de mouvements un peu "con", plus de mouvement de la guitare, plus regards avers le publics et plus de sourires

Car en fait, un groupe de reprise ça sert pas à restituer le CD en version low-cost production et plus de volume. Mais ça sert à emmener le public dans le morceau, lui "montrer" comment on danse sur le morceau, lui faire des grimaces, le faire sourire si possible, montrer du mouvement. Pour que le public voit que les musiciens s’éclatent comme des gamins et que le gamin qui est en eux puissent sortir, danser et s’amuser aussi (le gamin qui est en eux et certainement imbibés d’alcools mais bon).
Pour ma part, le concert où les gens se sont le plus éclatés avec mon groupe de reprise, c’est le concert où on a eu des problèmes de son de façade, où je ne m’entendais pas du tout du tout en retour, mais où il n’y avait pas de scène, on était devant le public, le public était déguisé, dans l’ambiance, avez bien bu, et on a put s’immiscer dans le public et danser avec eux et faire les cons avec eux tout en jouant de la musique.
Donc niveau sonore le concert était très bof d’une point de vue des possibilités de précisions (je n’avais pour retour que la puissance de mon ampli, du coup mon son en façade était plutôt faible alors que je suis soliste, on entendait pas trop mes solos) mais niveau ambiance c’était à refaire 1000 fois. Et je pense que le public préfère les concerts comme ça, et finalement je pense que moi aussi...
Voilà, donc je pense que c’est normal que "bonne musique, bon son" ne rime pas forcément avec "bonne ambiance dans le public".
Après ce n’est que mon point de vue

C’est une drôle de question, mais je me la posais souvent pendant nos premiers lives. Notre tout premier live était tout particulièrement dégeu : La sono était complètement naze, le son général à chier et notre niveau franchement médiocre ne rattrapait rien. Et nenni de reprises de notre côté. Et pourtant, ça n’a pas empêché le public d’être à fond. Un type nous a même trouvé une salle, un public et une voiture pour nous refaire jouer 1h après
. J’ai aujourd’hui toujours beaucoup de mal à comprendre ce qu’il s’est passé ce jour-là. Les lives suivant ont suivis un schéma similaire.
Comme l’ont précisés d’autres avant moi dans ce post, je pense que le taux d’alcoolémie du public joue un rôle certain, tout comme le contexte et le style de musique jouée… En gros si tu joues vers minuit dans un bar qui ferme vers 1h, le simple fait d’être en possession d’une guitare et d’une pédale de disto peut provoquer "l’admiration" du public...

Comme l’ont précisés d’autres avant moi dans ce post, je pense que le taux d’alcoolémie du public joue un rôle certain, tout comme le contexte et le style de musique jouée… En gros si tu joues vers minuit dans un bar qui ferme vers 1h, le simple fait d’être en possession d’une guitare et d’une pédale de disto peut provoquer "l’admiration" du public...
On a souvent des excellents retour sur le son,
on nous dit que tout est assez bien defini, un peu comme un cd.

Sans déconner, en bar, l’ambiance (convivialité du lieu, boisson, monde...) fait la moitié du boulot, si en plus vous jouez des titres connus par le public en question, c’est quasi pilote automatique. Dans ce contexte, les gens viennent d’abord passer une bonne soirée qu’assister à un concert en étant concentré. Le seul moyen de capter l’attention du public reste l’énergie. Mais pour les deux ou trois pécores qui écoutent vraiment ce que tu fais, et pour ton amour propre, ça vaut toujours le coup d’être carré. Parce que si justement le boulot en amont et bien fait, et que tu es vraiment carré, alors il y a justement moyen de lâcher prise et de prendre des risques sans massacrer un titre. Et si ça se trouve, le seul mec qui t’écoute te permettra d’une manière ou d’une autre de boucler une nouvelle date, de faire parler, etc.
Puisqu’on parle du jeu de scène, on en arriverait presque à dire qu’en gros ça ne sert pas à grand chose de savoir bien jouer alors ? 
Perso, je préfère me retrouver devant un mec qui bat du pied / regarde son manche et qui joue avec du feeling plutôt qu’un gars qui s’éparpille dans sa préstation scènique et est complétement à l’arrache dans son jeu. Ca me fait carrément marrer quand un mec met sa gratte à l’envers derrière sa tête et commence à sortir de gros pains
Par contre ok, quand les deux sont maitrisés et dans le ton du morceau… c’est Rhaa Lovely.

Perso, je préfère me retrouver devant un mec qui bat du pied / regarde son manche et qui joue avec du feeling plutôt qu’un gars qui s’éparpille dans sa préstation scènique et est complétement à l’arrache dans son jeu. Ca me fait carrément marrer quand un mec met sa gratte à l’envers derrière sa tête et commence à sortir de gros pains

Par contre ok, quand les deux sont maitrisés et dans le ton du morceau… c’est Rhaa Lovely.
Crois-moi, vaut mieux interpréter un morceau à 60% en prenant des risques plutôt qu’à 100% en totale décontraction…
Le jeu de scène dans un bar se cantonne souvent à faire une gymnastique des paupières, vu la place allouée...
@ adventiceOn est pas du tout dans le debat compo/vs reprises, je parle d’un groupe exclusivement de reprise
@ guillac’est quoi ces à priori 
C’est à moitié mon cas; lorsque le morceau me demande des efforts techniques ou une gestion assez precise des effets, effectivement je n’arrive pas à faire le clown mais la plupart du concert je peux etre assez libéré, et puis on a un chanteur qui fait bien le jobLa n’est pas la question, tu preche un convaincu
je parle dans le cas ou le morceau est lamentable, avec des pains grossiers et une sensation de gene durant tout le morceau en esperant que le morceau soit vite fini.
@ maniakc pas fo 
@ tazTu parles bien du même public qui ne semble pas entendre vos pains ?… 
Si c’est une fête de village ou un mariage, tu peux faire toutes les compos que tu veux : même si elles sont impeccables techniquement, tu ne recevras au mieux que des applaudissements polis. Tu balances ensuite "I love rock’n’roll" ou "Ca c’est vraiment toi", et tout le monde dansera et gueulera, peut importe qu’il y ait des pains ou non.
@ guilla
. Du coup, ça leur donne un peu l’impression que je suis "dans ma bulle" et avec mes cheveux long qui tombent sur ma figure (je ne sais pas si c’est ton cas, mais en tant que guitariste que tu es j’ai au moins 50% de chance d’avoir raison ^^),

C’est à moitié mon cas; lorsque le morceau me demande des efforts techniques ou une gestion assez precise des effets, effectivement je n’arrive pas à faire le clown mais la plupart du concert je peux etre assez libéré, et puis on a un chanteur qui fait bien le job
Car en fait, un groupe de reprise ça sert pas à restituer le CD en version low-cost production et plus de volume.
je parle dans le cas ou le morceau est lamentable, avec des pains grossiers et une sensation de gene durant tout le morceau en esperant que le morceau soit vite fini.
@ maniak
En gros si tu joues vers minuit dans un bar qui ferme vers 1h, le simple fait d’être en possession d’une guitare et d’une pédale de disto peut provoquer "l’admiration" du public...

@ taz
on nous dit que tout est assez bien defini, un peu comme un cd.


Je serais presque tenté de vous faire ecouter le morceau en question mais j’assume pas

Il est vrai aussi que les gens ont tendance à ecouter que le chant et mon chanteur assure bien sur ce morceau.
Le jeu de scène dans un bar se cantonne souvent à faire une gymnastique des paupières, vu la place allouée...
Petit HS : Le HF ça bouffe pas ta dynamique ? J’hésite à m’en prendre un...
J’ai un G30 quelque chose de line 6, pour du live, et surtout en bar, rien à signaler ou qui ne me choque. Pas de perte de patate, si c’est ce que tu veux dire. Maintenant, vu que j’utilise ça en live, je ne me suis pas vraiment attarder sur la dynamique au sens propre. Entre le jack 6m, les effets, toutes les interférences ou installations douteuses… C’est sûr que je n’utiliserais pas ça en studio. Par contre, je suis justement en train de revoir mon rig, car je déteste faire des claquettes avec 3,000 pédales, pour passer sur un monocanal, et justement, sans booster (ou le moins possible) pour garder un maximum d’amplitude dynamique. On verra si je "sens" quelque chose dans la réponse dans l’ampli (Soldano).
Okay merci pour l’info !
Marre de faire des claquettes, prend un Looper/Switcher. Yen a des très bon (super connectiques) et pas chers. Après c’est un peu lourd et encombrant...
Marre de faire des claquettes, prend un Looper/Switcher. Yen a des très bon (super connectiques) et pas chers. Après c’est un peu lourd et encombrant...
Non, je me suis mal expliqué.
Ce que je veux dire, c’est qu’il vaut mieux interpréter un morceau en le maîtrisant à 60% mais en envoyant ce qu’il faut sur scène (et risquer les pains) que de le maîtriser à 100% mais de n’être que sur le morceau quitte à en oublier le public.
Évidemment, quand on est entouré de musiciens (des potes, c’est encore mieux) qui assurent, là tu peux te permettre de te lâcher, et ce tracas en moins, te tourner d’avantage vers le public.
Pour être à 100% dans l’interprétation, il faut connaissance parfaite du morceau ET un jeu de scène qui déboîte, ce qui,, à mon niveau, est impossible.
Quand je monte sur scène, je pars du postulat que les gens qui sont dans le public ne sont, pour la grande majorité, pas aussi exigeants qu’un musicien l’est avec lui-même. Et donc, je m’autorise quelques pains (parce que je sais que ça arrivera) car le public préfère de loin voir des mecs qui ont la patate sur scène plutôt que des gars qui ne communiquent rien du plaisir qu’ils ont à être sur scène.
Les gens qui viennent te voir ne paient pas pour ça, on n’est pas des pros. SI tu paies une place de concert, tu t’attends à un minimum de "carréitude", et je pense que les gens ont aussi conscience de ça.
C’est un équilibre qu’il faut se trouver, en fonction de ses envies et de son caractère propre (moi, je ne peux pas m’empêcher de faire le con sur scène, par exemple).
Ce que je veux dire, c’est qu’il vaut mieux interpréter un morceau en le maîtrisant à 60% mais en envoyant ce qu’il faut sur scène (et risquer les pains) que de le maîtriser à 100% mais de n’être que sur le morceau quitte à en oublier le public.
Évidemment, quand on est entouré de musiciens (des potes, c’est encore mieux) qui assurent, là tu peux te permettre de te lâcher, et ce tracas en moins, te tourner d’avantage vers le public.
Pour être à 100% dans l’interprétation, il faut connaissance parfaite du morceau ET un jeu de scène qui déboîte, ce qui,, à mon niveau, est impossible.
Quand je monte sur scène, je pars du postulat que les gens qui sont dans le public ne sont, pour la grande majorité, pas aussi exigeants qu’un musicien l’est avec lui-même. Et donc, je m’autorise quelques pains (parce que je sais que ça arrivera) car le public préfère de loin voir des mecs qui ont la patate sur scène plutôt que des gars qui ne communiquent rien du plaisir qu’ils ont à être sur scène.
Les gens qui viennent te voir ne paient pas pour ça, on n’est pas des pros. SI tu paies une place de concert, tu t’attends à un minimum de "carréitude", et je pense que les gens ont aussi conscience de ça.
C’est un équilibre qu’il faut se trouver, en fonction de ses envies et de son caractère propre (moi, je ne peux pas m’empêcher de faire le con sur scène, par exemple).
Quand je monte sur scène, je pars du postulat que les gens qui sont dans le public ne sont, pour la grande majorité, pas aussi exigeants qu’un musicien l’est avec lui-même.
Apres oui je pense que tout le monde est d’accord pour dire qu’un concert fonctionne generalement mieux lorsque les mises en place sont limites mais qu’y a l’energie plutôt que l’inverse.
J’apelle ça des prestas qui sentent la sueur.
Mais bon ça depend des styles aussi, du cadre etc...
Et pour ce qui est du monde de la reprise, j’y suis depuis peu et je suis effaré du manque de culture et de la meconnaissance de la musique dans ce milieu; à un point que des groupes tres tres mauvais arrivent à boucler leur statut assez facilement.
Y a qu’à regarder les covers sur youtube, le niveau moyen des musiciens pro est tres tres bas et le gout fait presque tout le temps defaut (j’ai l’impression que les pros vivent souvent 20 ans en arriere)
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