je croyais que tu excècrais brassens !!!
ce moustachu qui fait rimer couille avec nouille ! tsssj’ai perdu ma couille au fond du...ra..vin....tsa ga tsoin tsoin
(yan moix)
tu parles d’un héritage.
pourrais tu développer s’il te plait? Qu’entends tu par "illusion ou réalité"?
Pour l’instant, je serai tenté de répondre réalité celà dit, pour argumenter il faudrait savoir dans quel sens la problématique est posée.
Le sujet me parait interessant et je veillerai personnellement à son bon déroulement
Oups je rectifie, en fait j’avais pas compris : ILLUSION!
M’enfin qu’est ce qui te fait croire que les groupes de chansons francaise actuels sont les descendants de brassens?? (pour résumer)
ben justement je deteste george, je ne lui trouve aucun talent!! cest pour cela que ce sera tres interessant de confonter nos avis ou vos avis sur le sujet!!!
amandier pourra avancer ses arguments comme vous tous jespere, dans le souci d’ouvrir une veritable argumentaion et pas un concours de blagues!!!
Dans ce cas, je vais y aller de ma petite argumentation. D’après moi, Brassens n’a pas laissé une véritable descendance. J’entends ou lis très peu de groupes se disant issus de Brassens. Les noms les plus souvent cités sont Brel, Ferré. Brassens a certainement laissé son emprunte sur des groupes tels les Têtes Raides et toute la clique, mais à part ça...pfff!
Mais peut être ne suis je pas objectif, vu que je n’aime pas Brassens.
Tu sais quoi Burn ?
J’avais réellement pensé à ouvrir ce sujet là !!
En particulier pour une raison : l’héritage laissé par Brassens est à des kms de ce que pensais qu’il serait… Ben oui. Il est entré dans les manuels scolaires et basta.
C’est tout, semble t il. C’est pas si mal, mais pour un saltimbanque un peu anar, on pouvait penser à autre chose.
On n’écrit plus du tout comme écrivait Brassens, aujourd’hui.
Dans certains cas je m’en réjouis (Souchon, les paroliers de Bashung, etc) dans d’autres cas un peu moins (je cite pas de nom ! ), mais c’est un fait.
Bizarrement, je ne sais pas si un seul parolier français n’a pas dit un jour toute son admiration pour Brassens. Côté textes, l’héritage serait donc très "indirect"...
Musicalement, c’était fatal que son "style" disparaisse. Ce fut déjà inexplicable qu’il fonctionne, et dure ce qu’il a duré. Le rythme, le "son"...
Encore faut il préciser, que les harmonies de Brassens (à part le gorille et une paire d’autres) étaient bien loin d’être simplettes, comme on l’a dit trop souvent.
Mais c’est vrai que ça m’intéresse de savoir ce qu’est Brassens, ce qu’il représente pour le public qui a entre 15 et 25 ans aujourd’hui.
Pour ceux qui ne voient pas, c’était un mec avec une guitare et une moustache.
je dirais ’realusion’
A l’epoque de Brassens, yavait encore du curé à bouffer… cette époque semble bien lointaine aujourd’hui !
Coller une étiquette héritage Brassens ca peut sans doute être justifié en ce qui concerne la façon de rythmer les textes, l utilisation d’harmonie jazzeuse classique. Quant à la façon de penser, la personnalité de Georges, je crois bien que c’est foutu pour la "nouvelle génération", les années 80 étant passées par là.
De toute façon ça pue la nostalgie infentile beaucoup plus que l’hommage...
pourquoi n’existe t il pas la même référence à Brel, qui à mon est plus artiste et moins artisan que Brassens (les artisans sont sympas) ? Trop de talent requis ?
ben justement je deteste george, je ne lui trouve aucun talent!!
c’est ça qui me pose un problème : tu détestes, ok, vous êtes des milliers.
mais nier son talent est autre chose...
Ecoute "la marche nuptiale", "le père noel et la petite fille", "les croquants", pour ne citer qeu celles ci.
Nier, là, le talent, c’est se faire mal...
ps : j’ai jamais pu écouter l’auvergnat en entier, j’avoue...
je suis loin d’être fan mais alors très loin.
j’ai jamais écouté du brassens guitare en main pour essayer de déchiffrer mais à chaque fois que j’écoute son jeu me paraît extrêmement plus compliqué que ce qu’on veut bien en dire comme amandier le fait remarquer concernant l’harmonie.
de fait j’ai du mal à trouver en chanson française aujourd’hui ce style de virtuosité (oui oui virtuosité). L’héritage des guitaristes actuels est bien plus ancré dans le blues et le jazz...
les références actuelles à brassens sur la scène variété j’en vois pas.
a part peut-être corbier ou pierre vassiliu…
chez les ptits jeunes, brel et ferré sont en effet plus cités...histoire de mode, la gauloise ça marche mieux que la pipe, et l’accent paysan sur l’égo ça le fait moins que les envolées lyriques des deux autres.
argh quand je pense que j’ai joué pour un mec qui reprenait du brel et avait composé une chanson en hommage à brassens...
Brel, qui à mon est plus artiste et moins artisan que Brassens
superbe remarque. c’est très vrai.
Trop de talent requis ?
là c’est moins vrai… "A l’époque" on a aimé Brel beaucoup plus facilement que Brassens. Sans y mettre quoi que ce soit de péjoratif, Brel était un rien "raccoleur", au sens "cabo", si on veut...
dans cette epoque sans tabou, quel artiste ecrirait ’95 fois sur cents’ ( qui est a mon avis la chanson misogyne ultime ) ????
qu est ce qui sonnait cabo chez Brel ?? ps j ai 26 ans alors j ai pas vraiment de recul par rapport a ca
… Ben oui. Il est entré dans les manuels scolaires et basta
ce n’est pas parce qu’il est dans les livres d’école que c’est une preuve de son héritage. Il fait parti de notre patrimoine culturel. Il reprèsente une époque grâce à son coté populaire et a son phrasé...Les jeunes qui apprennent les textes de Brassens à l’école n’apprécie pas forcément ce qu’il dit et peut être qu’une fois l’école fini, aucun écolier ne retournera vers Brassens. Moi, perso, c’est son coté vieille france qui me déplait.
les grands esprits se rejoignent
ben moi je trouve normal quil ait disparu aussi facilement, des textes legers, tellement naifs, je dis pas tous, mais dune maniere generale, il est difficile d’en parler sans les replacer dans leur contexte social, à l’époque c’etait une veritable révolution. malheureseusement ces textes, ces mots ne furent pas assez forts pour rester vivants hors ce contexte, alors que ceux de brel,de ferré touchent des préoccupations encore d’actualité. maintenant concernant sa musique, et la faiblesse de ses arrangements, be n franchement,!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!pfffffffffffffffffffuuuuuuu
la gratte acoustique ca va 5 mns et la contrebasse idem!!!!
quant a sa voix, n’en parlons pas je crois, meme si ce nest guere un critere, cf leo ferré!!!donc concernant son heritage, a part sinsemilia ayant repris un texte de lui, qui dautres s’en vantent???j’ai le sentiment qu’il fait effectivement parti du passé, quil n’atteindra jamais la posterité!
autant les textes de brel,certains de piaf peuvent me toucher autant georges, mais c’est personnel, ne me touche pas un iota!!
maintenant linfluence indeniable c’est que des milliers de clones sillonnent la france en le chantant mais ce ne sont pas des jeunes ou si peu.....
( qui est a mon avis la chanson misogyne ultime )
je ne suis pas certain que tu aies bien compris, là...
c’est "le coq imbécile perché dessus" qui est fustigé tout au long de la chanson, pas la femme...
et si elle s’emmerde 95 fois sur 100, c’est à cause des "m’as tu vu quand je baise"...
Ecoute "Pénélope", par exemple...
ok ok ok, le male n y a pas en contrepartie mis sur un pied d estale, ca sonnerait pas tres brassens au passage
je disais ’a mon avis’, pour l avoir chanter en public, et ca fait vachement drole d entendre les femmes du public chanter le refrain a la fin en se lachant comme pas permis :) Dans un certain contexte ca peut faire passer les femmes pour des ’peines a jouir’...
Burn => les batteries jouees comme par des sourds et les guitares saturees a burne, ca va aussi 2 mins
ce n’est pas parce qu’il est dans les livres d’école que c’est une preuve de son héritage
ben un peu quand même...
et peut être qu’une fois l’école fini, aucun écolier ne retournera vers Brassens
en cela il rejoindra des Lamartine, Ronsard et un tas d’autre...
Moi, perso, c’est son coté vieille france qui me déplait.
ben oui… et quand il est apparu, c’est à "la vieille france" qu’il a foncièrement déplu...
on est toujours le vieux de quelqu’un, en somme…
bon en disant que je ne lui trouve aucun talent jexagere surement mais je ne crois pas aimer une seule de ces chansons!!! jadore les textes en français en general, mais la rien pas une rime me plait, jy trouve que dalle! c’est d’un niais à couper le beurre,!
et jirais meme plus loin Pierre Perret!!le toc de service s’est quand meme fendu d’une’magnifique" LILI" imparable!!! jai beau cherché pour georges, je nai e n memoire que ces chansons les plus populaires, les plus nazes!!!alors que brel merde!!!ya pas photo!
pour son jeu de gratte, je mabstiendrais!!
tienc c peut etre ca qui m’exaspere son coté populaire à l’extreme!!!pour ne pas dire populiste?
Aïe !!!
Ca me fait mal tout ce que je lis.....
Je suis pas un fan incontestable de brassens, mais bon j’ai qd meme grandi avec et entendu et parfois meme ecouté ca durant de long trajet automobiles a travers la france et l’europe, ce qui pour ma part entre les doors et led zep sont les meilleurs choses que mon pere pouvait m’apprendre musicalement.
Dire que brassens etait un grand musicien serait certainement trop ronflant.
Mais c t un parolier hors paire. Cela etant Burn à sa grande habitude n’a pas hesité a m’irrité dans ses posts. enfin soit debatons....
Ils ne sont pas si simple et leger que ca ses textes, c sur que c pas du hip hop de rue, qu’ils ne pronent pas la castration chimique des nantis, mais bon il ya qqmme derriere certaines chansons de grandes idées et de beaux reves et une certaine plume. Donc respectons le pour ca.
Aprés pour l’heritage moi je dis réalité complete ! partielle certes, toute la nouvelle vague ne se revendique pas de brassens, mais une partie qd meme, car il certainement marqué d’autre personnes comme il a pu me marquer.
Je citerai en vrac de source sure : Noir Dez, dyonisos, zebda, benabar, (saez malehuresmenet il aurait mieux fait de se taire), Cornu, les tetes raides evidemment et bien d’autres.
Les VRP et les Wriggles dans un autre style revendiquent egalement leur Brassens Attitude.
Sans oublier l’hommage vivant et continu que constitue Les Weepers Circus, qui sont a mon gout les plus dignes heritiers de Brassens et qui ont su faire evoluer ce style "vieillot" de bien bel manière.
c dit...
ne détourne pas le sujet, on se n tape de ce que j’ecoute, on parle de l’influence de brassens sur la chanson francaise, je joue du rock!!! et malgré cela jaurais pu avoir pour influence georges mais non!!c plutôt brel! pour la portée des textes!!!
c’etait bien tenté,essayes encore!
rah je suis le seul a le defendre se pauvre george mais du coup je tue le débat....c t pas mon but
ben vas y on te lira avec d’autant plus dinteret que tu es djeune!
c deja posté en page 2
mais bon ca c le malheur de la fin de page personne te lit
...
exact, désolé! je viens de parcourir!!! que dire???????
a part merci pour ton avis!
bah rien de special, mais je pense qu’il saurait juste d’admettre que son heritage et aussi important que celui de Brel ou Ferré, et que meme si il etait moins engagé que les précedents, il a qd meme apporté beaucoup a la musique francaise d’aujourd’hui, du moins dans le fond plus que dans la forme.
Ce qui est regrettable a mon gout comme tu le disais d’ailleurs, c que pour la plupart des groupes qui le reprenne il l’imite plus que de s’en inspiré.
dans cette epoque sans tabou, quel artiste ecrirait ’95 fois sur cents’ ( qui est a mon avis la chanson misogyne ultime )
Mysogine ????????? Non je ne crois pas vraiment, au contraire :
La femme qui possède tout en elle
Pour donner le goût des fêtes charnelles
La femme qui suscite en nous tant de passion brutale
La femme est avant tout sentimentale
Mais dans la main les longues promenades
Les fleurs, les billets doux, les sérénades
Les crimes, les folies que pour ses beaux yeux l’on commet
La transporte, mais...
{Refrain:}
Quatre-vingt-quinze fois sur cent
La femme s’emmerde en baisant
Qu’elle le taise ou qu’elle le confesse
C’est pas tous les jours qu’on lui déride les fesses
Les pauvres bougres convaincus
Du contraire sont des cocus
A l’heure de l’œuvre de chair
Elle est souvent triste, peu chère
S’il n’entend le cœur qui bat
Le corps non plus ne bronche pas
Sauf quand elle aime un homme avec tendresse
Toujours sensible alors à ses caresses
Toujours bien disposée, toujours encline à s’émouvoir
Ell’ s’emmerd’ sans s’en apercevoir
Ou quand elle a des besoins tyranniques
Qu’elle souffre de nymphomanie chronique
C’est ell’ qui fait alors passer à ses adorateurs
De fichus quarts d’heure
{au Refrain}
Les "encore", les "c’est bon", les "continue"
Qu’ell’ crie pour simuler qu’ell’ monte aux nues
C’est pure charité, les soupirs des anges ne sont
En général que de pieux menson(ges)
C’est à seule fin que son partenaire
Se croie un amant extraordinaire
Que le coq imbécile et prétentieux perché dessus
Ne soit pas déçu
{au Refrain}
J’entends aller de bon train les commentaires
De ceux qui font des châteaux à Cythère
"C’est parce que tu n’es qu’un malhabile, un maladroit
Qu’elle conserve toujours son sang-froid"
Peut-être, mais les assauts vous pèsent
De ces petits m’as-tu-vu-quand-je-baise
Mesdam’s, en vous laissant manger le plaisir sur le dos
Chantez in petto...
{au Refrain}
Margoton la jeune bergère
Trouvant dans l’herbe un petit chat
Qui venait de perdre sa mère
L’adopta
Elle entrouvre sa collerette
Et le couche contre son sein
C’est tout c’qu’elle avait pauvrette
Comm’ coussin
Le chat la prenant pour sa mère
Se mit à téter tout de go
Émue, Margot le laissa faire
Brav’ Margot.
Un croquant passant à la ronde
Trouvant le tableau peu commun
S’en alla le dire à tout l’monde.
Et le lendemain...
Refrain
Quand Margot dégrafait son corsage
Pour donner la gougoutte à son chat
Tous les gars, tous les gars du village
Étaient là, la la la la la la
Étaient là, la la la la
Et Margot qu’était simple et très sage
Présumait qu’c’était pour voir son chat
Qu’tous les gars, tous les gars du village
Étaient là, la la la la la la
Étaient là, la la la la
———
L’maitre d’école et ses potaches
Le mair’, le bedeau, le bougnat
Négligeaient carrément leur tâche
Pour voir ça
Le facteur d’ordinair’ si preste
Pour voir ça, n’distribuait plus
Les lettres que personne au reste,
N’aurait lues
Pour voir ça, Dieu le leur pardonne
Les enfants de chœur au milieu
Du Saint Sacrifice abandonnent
Le Saint Lieu
Les gendarmes, mêm’ les gendarmes
Qui sont par natur’ si ballots
Se laissaient toucher par les charmes
Du joli tableau.
Au refrain
Mais les autr’s femm’s de la commune
Privées d’leurs époux, d’leurs galants
Accumulèrent la rancune
Patiemment
Puis un jour, ivres de colère
Elles s’armèrent de bâtons
Et, farouch’s elles immolèrent
Le chaton.
La bergère après bien des larmes
Pour s’consoler prit un mari
Et ne dévoila plus ses charmes
Que pour lui
Le temps passa sur les mémoires
On oublia l’événement
Seuls des vieux racontent encore
À leurs p’tits enfants.
Au refrain
——————————
bon ben franchement!!!!!!!!!!!!!!!!!!! c sur que ca peut pas passer a la postérité
maintenant concernant sa musique, et la faiblesse de ses arrangements, be n franchement,!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!pfffffffffffffffffffuuuuuuu
Non, non et non ! Les arrangements étaient sobres, mais certainement pas "faibles".
ohohoohohohhh! on fait dans la finesse??? ben comment tu appelles ca quand ya deux instrus voir trois au pire???, a part simple!!! ou sont les philarmoniques???les cordes???les instruments a vents??? ben ya pas!!!!!!!!!!!!!!
enfin au moins ya eu yves duteil!!!!!comme rejeton majeur!!
Jacques Brel
Les vieux
Paroles et Musique: J. Brel/G. Jouannest 1964
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Les vieux ne parlent plus ou alors seulement parfois du bout des yeux
Même riches ils sont pauvres, ils n’ont plus d’illusions et n’ont qu’un cœur pour deux
Chez eux ça sent le thym, le propre, la lavande et le verbe d’antan
Que l’on vive à Paris on vit tous en province quand on vit trop longtemps
Est-ce d’avoir trop ri que leur voix se lézarde quand ils parlent d’hier
Et d’avoir trop pleuré que des larmes encore leur perlent aux paupières
Et s’ils tremblent un peu est-ce de voir vieillir la pendule d’argent
Qui ronronne au salon, qui dit oui qui dit non, qui dit : je vous attends
Les vieux ne rêvent plus, leurs livres s’ensommeillent, leurs pianos sont fermés
Le petit chat est mort, le muscat du dimanche ne les fait plus chanter
Les vieux ne bougent plus leurs gestes ont trop de rides leur monde est trop petit
Du lit à la fenêtre, puis du lit au fauteuil et puis du lit au lit
Et s’ils sortent encore bras dessus bras dessous tout habillés de raide
C’est pour suivre au soleil l’enterrement d’un plus vieux, l’enterrement d’une plus laide
Et le temps d’un sanglot, oublier toute une heure la pendule d’argent
Qui ronronne au salon, qui dit oui qui dit non, et puis qui les attend
Les vieux ne meurent pas, ils s’endorment un jour et dorment trop longtemps
Ils se tiennent par la main, ils ont peur de se perdre et se perdent pourtant
Et l’autre reste là, le meilleur ou le pire, le doux ou le sévère
Cela n’importe pas, celui des deux qui reste se retrouve en enfer
Vous le verrez peut-être, vous la verrez parfois en pluie et en chagrin
Traverser le présent en s’excusant déjà de n’être pas plus loin
Et fuir devant vous une dernière fois la pendule d’argent
Qui ronronne au salon, qui dit oui qui dit non, qui leur dit : je t’attends
Qui ronronne au salon, qui dit oui qui dit non et puis qui nous attend.
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ya pas photo non?????
ouai mais bon sur 17 albums ya qd meme de petites merveilles :
Supplique pour etre enterré sur la plage de sete,
Quatre vingt quinze fois sur cents,
mourrir pour des idées,
les passantes,
la ballade des gens qui sont nés quelque part
enfin j’en passe et des meilleures...
Burn -->
Contre ca y’a debat :
C’est vrai qu’ils sont plaisants tous ces petits villages
Tous ces bourgs, ces hameaux, ces lieux-dits, ces cités
Avec leurs châteaux forts, leurs églises, leurs plages
Ils n’ont qu’un seul point faible et c’est être habités
Et c’est être habités par des gens qui regardent
Le reste avec mépris du haut de leurs remparts
La race des chauvins, des porteurs de cocardes
Les imbéciles heureux qui sont nés quelque part
Les imbéciles heureux qui sont nés quelque part
Maudits soient ces enfants de leur mère patrie
Empalés une fois pour toutes sur leur clocher
Qui vous montrent leurs tours leurs musées leur mairie
Vous font voir du pays natal jusqu’à loucher
Qu’ils sortent de Paris ou de Rome ou de Sète
Ou du diable vauvert ou bien de Zanzibar
Ou même de Montcuq il s’en flattent mazette
Les imbéciles heureux qui sont nés quelque part
Les imbéciles heureux qui sont nés quelque part
Le sable dans lequel douillettes leurs autruches
Enfouissent la tête on trouve pas plus fin
Quand à l’air qu’ils emploient pour gonfler leurs baudruches
Leurs bulles de savon c’est du souffle divin
Et petit à petit les voilà qui se montent
Le cou jusqu’à penser que le crottin fait par
Leurs chevaux même en bois rend jaloux tout le monde
Les imbéciles heureux qui sont nés quelque part
Les imbéciles heureux qui sont nés quelque part
C’est pas un lieu commun celui de leur connaissance
Ils plaignent de tout cœur les petits malchanceux
Les petits maladroits qui n’eurent pas la présence
La présence d’esprit de voir le jour chez eux
Quand sonne le tocsin sur leur bonheur précaire
Contre les étrangers tous plus ou moins barbares
Ils sortent de leur trou pour mourir à la guerre
Les imbéciles heureux qui sont nés quelque part
Les imbéciles heureux qui sont nés quelque part
Mon dieu qu’il ferait bon sur la terre des hommes
Si on y rencontrait cette race incongrue
Cette race importune et qui partout foisonne
La race des gens du terroir des gens du cru
Que la vie serait belle en toutes circonstances
Si vous n’aviez tiré du néant tous ces jobards
Preuve peut-être bien de votre inexistence
Les imbéciles heureux qui sont nés quelque part
Les imbéciles heureux qui sont nés quelque part
tes sur que cest de lui?? t u t’as pas gourré???
Astoned: one point!
Voui j’en suis sur, mais bon c deplorable que les chansons les plus connus soit margot et le gorille qui sont deux daubes a mon avis....
Mais bon...
et le pire c qu’elle est toujours d’actualité cette chanson...
saloperie de bouseux extremiste qui sont nes qqpart !!
enfin 20%...
ouais mais quand meme !!!!!!!
ya pas photo comme dirait burn !
Brel au service :
De chrysanthèmes en chrysanthèmes
Nos amitiés sont en partance
De chrysanthèmes en chrysanthèmes
La mort potence nos dulcinées
De chrysanthèmes en chrysanthèmes
Les autres fleurs font ce qu’elles peuvent
De chrysanthèmes en chrysanthèmes
Les hommes pleurent les femmes pleuvent
J’arrive j’arrive
Mais qu’est-ce que j’aurais bien aimé
Encore une fois traîner mes os
Jusqu’au soleil jusqu’à l’été
Jusqu’à demain jusqu’au printemps
J’arrive, j’arrive
Mais qu’est-ce que j’aurais bien aimé
Encore une fois voir si le fleuve
Est encore fleuve voir si le port
Est encore port m’y voir encore
J’arrive j’arrive
Mais pourquoi moi pourquoi maintenant
Pourquoi déjà et où aller
J’arrive bien sûr, j’arrive
N’ai-je jamais rien fait d’autre qu’arriver
De chrysanthèmes en chrysanthèmes
A chaque fois plus solitaire
De chrysanthèmes en chrysanthèmes
A chaque fois surnuméraire
J’arrive j’arrive
Mais qu’est-ce que j’aurais bien aimé
Encore une fois prendre un amour
Comme on prend le train pour plus être seul
Pour être ailleurs pour être bien
J’arrive j’arrive
Mais qu’est-ce que j’aurais bien aimé
Encore une fois remplir d’étoiles
Un corps qui tremble et tomber mort
Brûlé d’amour le coeur en cendres
J’arrive j’arrive
C’est même pas toi qui est en avance
C’est déjà moi qui suis en retard
J’arrive, bien sûr j’arrive
N’ai-je jamais rien fait d’autre qu’arriver
Pour rester dans le sujet :
Ecouter la compilation : Les oiseaux de passages un hommage de taille a brassens qui montre que cet heritage existe, il ya de vrai perles sur cet album et un ou deux ratages aussi malheuresement.
mais je les connais par coeur ces paroles, je la joue avec mon groupe !!!!
Et je trouve, apres moulte interpretation en public, qu il y a une forme de misogynie dissimulee dans ce texte, je confirme.
et ca j aime bien
je replique :
alles georges bat toi : .
La Camarde qui ne m’a jamais pardonné,
D’avoir semé des fleurs dans les trous de son nez,
Me poursuit d’un zèle imbécile.
Alors cerné de près par les enterrements,
J’ai cru bon de remettre à jour mon testament,
De me payer un codicille.
Trempe dans l’encre bleue du Golfe du Lion,
Trempe, trempe ta plume, ô mon vieux tabellion,
Et de ta plus belle écriture,
Note ce qu’il faudra qu’il advint de mon corps,
Lorsque mon âme et lui ne seront plus d’accord,
Que sur un seul point : la rupture.
Quand mon âme aura pris son vol à l’horizon,
Vers celle de Gavroche et de Mimi Pinson,
Celles des titis, des grisettes.
Que vers le sol natal mon corps soit ramené,
Dans un sleeping du Paris-Méditerranée,
Terminus en gare de Sète.
Mon caveau de famille, hélas ! n’est pas tout neuf,
Vulgairement parlant, il est plein comme un œuf,
Et d’ici que quelqu’un n’en sorte,
Il risque de se faire tard et je ne peux,
Dire à ces braves gens : poussez-vous donc un peu,
Place aux jeunes en quelque sorte.
Juste au bord de la mer à deux pas des flots bleus,
Creusez si c’est possible un petit trou moelleux,
Une bonne petite niche.
Auprès de mes amis d’enfance, les dauphins,
Le long de cette grève où le sable est si fin,
Sur la plage de la corniche.
C’est une plage où même à ses moments furieux,
Neptune ne se prend jamais trop au sérieux,
Où quand un bateau fait naufrage,
Le capitaine crie : "Je suis le maître à bord !
Sauve qui peut, le vin et le pastis d’abord,
Chacun sa bonbonne et courage".
Et c’est là que jadis à quinze ans révolus,
A l’âge où s’amuser tout seul ne suffit plus,
Je connu la prime amourette.
Auprès d’une sirène, une femme-poisson,
Je reçu de l’amour la première leçon,
Avalai la première arête.
Déférence gardée envers Paul Valéry,
Moi l’humble troubadour sur lui je renchéris,
Le bon maître me le pardonne.
Et qu’au moins si ses vers valent mieux que les miens,
Mon cimetière soit plus marin que le sien,
Et n’en déplaise aux autochtones.
Cette tombe en sandwich entre le ciel et l’eau,
Ne donnera pas une ombre triste au tableau,
Mais un charme indéfinissable.
Les baigneuses s’en serviront de paravent,
Pour changer de tenue et les petits enfants,
Diront : chouette, un château de sable !
Est-ce trop demander : sur mon petit lopin,
Planter, je vous en prie une espèce de pin,
Pin parasol de préférence.
Qui saura prémunir contre l’insolation,
Les bons amis venus faire sur ma concession,
D’affectueuses révérences.
Tantôt venant d’Espagne et tantôt d’Italie,
Tous chargés de parfums, de musiques jolies,
Le Mistral et la Tramontane,
Sur mon dernier sommeil verseront les échos,
De villanelle, un jour, un jour de fandango,
De tarentelle, de sardane.
Et quand prenant ma butte en guise d’oreiller,
Une ondine viendra gentiment sommeiller,
Avec rien que moins de costume,
J’en demande pardon par avance à Jésus,
Si l’ombre de sa croix s’y couche un peu dessus,
Pour un petit bonheur posthume.
Pauvres rois pharaons, pauvre Napoléon,
Pauvres grands disparus gisant au Panthéon,
Pauvres cendres de conséquence,
Vous envierez un peu l’éternel estivant,
Qui fait du pédalo sur la vague en rêvant,
Qui passe sa mort en vacances.
Vous envierez un peu l’éternel estivant,
Qui fait du pédalo sur la plage en rêvant,
Qui passe sa mort en vacances
Sinon, je te sors Les Bonbons de Brel.
Heu...je propose qu’on mette des liens pour les paroles, parce que c’est un peu lourd sur le froum, non ?
oula ! ca a touche le filet, c etait limite quand meme la astoned
Burn ? Honnete ???
come t u le sens!!
astoned le probleme cest que brassens y’a deux, trois textes d’excellents, des mauvais textes chez brel, j’en vois pas!!et ils sont toujours d’actualité, ils sentent bon l’éternité, dans 40 ans quand je lirai "les vieux" il me restera que les yeux pour pleurer!!!!! t u comprends???c’est intemporel, t’en écris un de cette teneur, et tout est dit!!!
honnetement plutôt tres d accord avec Burn sur ce coup la...
ca me fait mal au c.…
Bon a mon tour de donner mon sentiment sur Brassens, qui pour moi et contrairement à ce que j’ai pu lire de la part de certain était l’un des grand poête de cette fin de siècle.
Ces textes sont pour la plus part sublimes, c’était un mec qui sortait une chanson que quand il était totalement satisfait du texte. Il ne chosissait pas ses mots seulement parce qu’ils sonnaient bien! Certe, une paire d’entres elles est un peu racoleuse, mais même des comme ça j’aimerai pouvoir en écrire! C’était toujours avec une certaine finesse. C’était un orfèvre...
Musicalement, je pense que Brassens était loin d’être une brelle (sans jeu de mot, qui d’ailleurs n’était qu’un auteur-interprete, et Brassens n’a rien à envier à ses textes). Bref, il y a des gens ici nettement plus qualifier que moi pour l’analyser. Mes à mes yeux (ou à mes oreilles) est vraiment bien chiader!!
Et pour répondre à la question, Brassens est inimitable, son style est tellement abboutit et suffisant à lui même qu’aucun autre ne peut ce proclamer comme héritier de Brassens (en tout cas j’ai un peu de mal à l’imaginer).
Vous rendez vous compte de ce que ça veut dire? Brassens s’est créé un style propre qui survit aujourd’hui, et à mon ais survivra encore très longtemps sous sa seule impulsion! Combien d’auteur-compositeur-interprete peuvent s’en vanter??
Et pour répondre à la question de je ne sais plus qui sur ce que pense les jeunes de 15 à 25 de Brassens : ben j’ai 23 ans, Brassens à bercer mon enfance, et en écoute ncore aujourd’hui. Et je suis loin d’être le seul, la majorité de mes amis sous dans le même cas (même mon bassiste métalleux écoute du Brassens et du Brel, c’est pour dire!)
Je vous ai apporté des bonbons, parce que les fleurs c’est périssable…
Je suis désolé j’adore Brel, mais y aussi pas mal de daubes dans ses textes, et je ne pense pas que tu te sois suffisament penché sur Brassens pour pouvoir affirmer ca.
Une pour toi Burn
S’FAIRE ENCULER
(Paroles: Georges Brassens / Musique: Jean Bertola)
EDIT (By Syl20) :
[quote="Waranick"]Heu...je propose qu’on mette des liens pour les paroles, parce que c’est un peu lourd sur le froum, non ?
[/quote]
je ne sais plus quel artiste à dit ça (c’est à peu près ça): Brel choisissait les meilleurs motspour ses chansons. Essaye de changer un des mots par un qui soit meilleur. tu verras que tu ne trouvera pas mieux...
jen viens de ton site a la con et franchement je persiste et je signe!!!!
et les bonbons de brel,si t uchiales pas la desus c’est que t’es pas net!
et parlons alors de linterpretation magistral de brel,parceke parler dinterpretation de brassens cest comme dire que beaujolais nouveau c’est du bon vin, ou que mylene farmer est une chanteuse!!!
jai reussi le test???
grosse classe effectivement!
Tu es le roi de la mauvaise foix Burn...
Tu dénigres complement Brassens sans aucun respect pour son oeuvre, je doute grandement que tu n’es ne serait ce qu’un ppm de son talent, de son charisme.
parler dinterpretation de brassens cest comme dire que beaujolais nouveau c’est du bon vin, ou que mylene farmer est une chanteuse!!!
toi alors !
moi j’aime bien boire du Beaujolais nouveau et écouter Mylene...
ou le contraire, va savoir…
oui, bon, j’en étais où ?
oui...
mais j’ai pas dit que l’un était un bon vin et l’autre une chanteuse !
Et sinon tu penses qu’il aurait choisi quoi comme micros de batterie Brassens ?
OK je
même mon bassiste métalleux écoute du Brassens et du Brel, c’est pour dire!
qu’un métalleux ou un ordinaire rockeux écoute Brel, ça coule de source, pour moi.
pour Brassens, c’est moins courant. beaucoup moins.
du calme tavernier,avoir des influences c’est bien, que cela soit brel ou brassens, je respecte sincerement ceux qui s’en réclament, mais les dépasser c’est encore mieux! pour le charisme c’est vrai jai pas de moustache! pour le reste...
Tout ce que je voulais dire c’est que tu n’as pas le doirt de cracher dessus de la sorte, que tu critiques ok, mais conserve un certain dicernement.
ahahhahahaa!sacré toi
Bon ben tout ça, ça ne fait pas avancer mes histoires de micros moi...
Une pour toi BurnS’FAIRE ENCULER
(Paroles: Georges Brassens / Musique: Jean Bertola)
il y a du potache là dedans, ce n’est pas, et de loin, le Brassens que je préfère.
je veux cependant préciser un truc : Jean Bertola est un ami de Brassens "auto proclamé".
il a écrit des trucs sur Brassens, tout à fait indiscrets, et quand on sait le genre de mec qu’était Brassens, on imagine comme il aurait apprécié...
d’autre part, le même Bertola s’est permis de mettre en musique et de publier des textes de Brassens, après la mort de celui ci, dont certains qui n’étaient éventuellement que des déconnantes à usage privé, ça ressemblait assez à Brassens (ami entre autres avec Devos, Bobby Lapointe, etc).
cette "chanson" en fait partie...
Le Forestier aussi a terminé des chansons que Brassens avait en cours, mais avec un autre souci d’élégance...
A mon sens, puisqu’on parlait d’héritage dans la chanson, l’héritier de Brassens en ligne directe, ce serait lui, Le Forestier.
Et je ne suis pas certain que Le Forestier ait des héritiers !!
Et on n’est pas obligé d’aimer Le Forestier non plus, si on aime Brassens !
Je n’ai lu que la première page… sept pages en une journée pour un sujet, c’est trop long pour que j’aie le courage de suivre...
Amandier semble intéressé par l’avis des 12-25 ans… je m’y situe alors voilà ma réponse.
J’adore Brassens, et je considère qu’il n’a pas influencé concrètement qui que ce soit qui chante de nos jours...
Pour moi, il est tout seul et l’a toujours été, de son temps et maintenant. Personne n’écrit (n’a écrit) de textes qui peuvent se mesurer à ceux de Brassens, sa voix est inimitable, ceux qui ont tenté de l’imiter (d’imiter ses textes) n’en sont qu’une pâle copie ou alors complètement nuls. Ceux qui l’admirent le plus auront compris qu’ils ont tout intérêt à faire complètement autre chose...
il est tout seul et l’a toujours été, de son temps et maintenant. Personne n’écrit (n’a écrit) de textes qui peuvent se mesurer à ceux de Brassens, sa voix est inimitable, ceux qui ont tenté de l’imiter (d’imiter ses textes) n’en sont qu’une pâle copie ou alors complètement nuls. Ceux qui l’admirent le plus auront compris qu’ils ont tout intérêt à faire complètement autre chose…
On ne peut pas mieux dire
J’ajouterai simplement, que certains sur ce thread veulent « comparer », « opposer », Brassens, Brell, il me semble également avoir lu Ferré. Ce n’est pas comparable, c’est simplement complémentaire, chacun d’eux ayant son « style », son « domaine ». Je considère « avoir la chance » d’aimer ces trois auteurs-compositeurs-interprètes qui ont élevé la chanson française à un très très haut niveau.
S’il y a quelques guitaristes en herbe qui veulent se faire un peu les doigts, qu’ils s’essayent à quelques mesures de Brassens, ils comprendront assez rapidement à qui ils ont à faire
Ormis Burn et myself, y a personne d’autre à le trouver imbuvable ce type?
Que son style à la guitare soit sophistiqué, soit… Mais par contre sa voix et sa façon de chanter de paysan Ouzbek, non non non et non. Ca, ça passe pas.
Pour le talent d’écriture, je ne jugerai pas car je ne connais pas énormément son oeuvre. Mais ça me semble correct, sans pour autant être génial.
Pour ce qui est des texte, je dirais que Gainsbourg était aussi un putain de parolier. Que non seulement il jouait avec les rimes, mais également avec les consonnances (voir la javanaise).
je me demande si Brassens est vraiment connu ( par les gens qui le décri ) a part les morceaux que voulait bien passer les radios a l’époque ( malheureusement ), a savoir " les copains d’abord " ect. les gens jugent sur ce types de chansons Hélas !
Car, bien entendu, plus de 85 pour cent de ses chansons étaient interdites en radio ( déjà a l’époque, ce qui explique l’évolution de la machine a pognon qu’est devenue la musique en France )
Ce sont ces dernières qu’il faut écouter pour apprécier le personnage
qui nous faisais une peinture de la femme, de l’homme, de la bêtise humaine avec un esprit proche du comique dans quelques morceaux, tendre dans certains, railleur pour les autres .
En 1 mot, il nous mettait en face de nous même.
Dire que cet homme n’avait pas de talent… ..… autant dire que Burn n’ai pas provocateur
PS: Bravo Burn, enfin un Topic qui fait plus d’une page
Je pense que quasiment toutes ses chansons, même celles qu’il chantait sans les avoir écrites pour autant sont excellentes. Ce n’est pas parce que ses chansons étaient censurées et équivoques qu’elles sont moins bonnes que celle qui étaient autorisées. Pour moi, la majorité (à part quelques unes qui sont un peu en-dessous de ses possibilités: La prière me sort par les trous de nez pour n’en citer qu’une).
Tu cites les copains d’abord, cette chanson était une commande et Brassens lui-même considérait qu’elle était une de ses moins bonnes chansons.
Quand à sa façons de chanter de "paysan Ouzbek" pour reprendre une expression de Wigwe, est-ce son timbre qui te déplaît? Ou le raffinement avec lequel il prononce ses textes, qui rend chacun de ses mots compréhensibles? (comme quoi, il est important de comprendre ses textes)
Quant à Gainsbourg, je ne vois pas l’intérêt de le comparer à Brassens, leur talent est immense et totalement différent. Pour ma part, j’adore les deux, mais Gainsbourg a des périodes qui me tapent sur les nerfs, Brassens pas...
Bon, j’ai ni l’intention ni la prétention de conclure, mais juste merci à Burn d’avoir ouvert ce sujet !
il s’y est dit un tas de choses intéressantes sur GB...
et ce qu’a dit Darya est remarquablement bien observé...
il a surtout été "tout seul", Brassens, toujours.
Comparable à rien ni personne, que ce soit en mieux ou en pire.
et je crois que ça lui aurait bien plu, comme idée...
Tout comme il n’était pas tout à fait anar, pas tout à fait athée, pas tout à fait grossier, pas tout à fait raffiné (mais pas dénué de raffinement) etc.
Il n’appartient nulle part. Je crois...
pas tout à fait athée
2 anecdotes à ce sujet...
- il y a une croix sur sa tombe...
- il a dit un soir à un de ses copains (Fallet, je crois) en regardant le ciel :
"t’imagines si c’était vrai, leurs conneries ?!"
J’ai lu un bouquin à ce sujet:
Brassens, le mécréant de Dieu
De Jean-Claude Lamy
Editions Albin Michel
Bonne lecture!
il y a du potache là dedans, ce n’est pas, et de loin, le Brassens que je préfère.
T’inquiète pas Amandier, c’était pour faire peur au môme
Il me semble avoir lu, mais j’arrive pas à retrouver dans toutes les pages du thread, que ya chez Brassens « du paysan ouzbek », ça me fait sourire, car peut-être au fond c’est ça qui me plaît chez Brassens.
Je me souviens de la première chanson qui m’a donné envie de connaître Brassens, je devais avoir 17, 18 ans, c’est « Pauvre Martin, pauvre misère ». Encore aujourd’hui quand je l’écoute, ça me fait froid dans le dos. Avec le temps, comme dit Ferré, pour ce qui me concerne cette chanson s’est transformée en « texte », j’en ressens chacun des mots au plus profond de moi-même.
Le paysan Martin, l’âne Martin. Pauvre homme, jusque dans la lettre M majuscule est dessiné le bonnet d’âne. C’est peut-être ça la misère extrême et la honte jusque dans la mort. Je ne connais pas de texte aussi court et aussi fort qui exprime en si peu de mots une vie aussi triste et une mort aussi lugubre.
Pauvre Martin pauvre misère
Creuse la terre creuse le temps
Il creusa lui-même sa tombe
En faisant vite en se cachant
Et s’y étendit sans rien dire
Pour ne pas déranger les gens
Pauvre Martin pauvre misère
Dors sous la terre dors sous le temps
le paysan ouzbek, c’est de moi… Mais c’était plus une image qu’autre chose. Je n’aime pas "l’accent" de Brassens, tout comme je ne supporte pas les roulements de RRRRrrrrrrrrrrrrrrrrr à Nougaro.
D’ailleur, en réfléchissant 1minute et demi, peut être que mon non amour de Brassens (et de Nougaro tant que j’y suis) vient uniquement de là.Le texte que tu as montré est très beau en effet, de par sa concision et de par le choix des mots. Mais en musique, j’ai un doute....et avec sa voix, pour moi, ce n’est même pas jouable.
En fait, et si Brassens était, à l’image du jazz (d’après les dire), une musique élitiste????
Au cours d’un concert de jazz, j’ai pu entendre, jouée en jazz par une quinzaine de musiciens, la partie instrumentale de « Je me suis fait tout petit ». C’était superbe, merveilleux.
Brassens c’est pas élitiste. Peut-être qu’un jour, comme ça, par hasard, tu seras « prêt » pour une chanson de Brassens, tu seras ouvert, à l’écoute. Alors les mots te parleront d’eux même, la musique apportant uniquement le rythme, la ponctuation. Tu te mettras alors à fredonner en ton intérieur ces mots sur cette petite rengaine rythmique, tu feras inconsciemment abstraction de la partie musicale, instrumentale et tu découvriras la magie des « poésies » de Brassens
je pense ne jamais être prêt pour Brassens, déjà qu’avec la musique française j’ai du mal… m’enfin, sait on jamais!
Brassens je l’aime beaucoup, beaucoup, beaucoup...
Tiens c’est pas super ça ? :
La non demande en mariage :
Ma mie, de grâce, ne mettons
Pas sous la gorge à Cupidon
Sa propre flèche
Tant d’amoureux l’ont essayée
Qui, de leur bonheur, ont payé
Ce sacrilège...
J’ai l’honneur de
Ne pas te de-
mander ta main
Ne gravons pas
Nos noms au bas
D’un parchemin
Laissons le champ libre à l’oiseau
Nous serons tous les deux prison-
niers sur parole
Au diable les maîtresses-queux
Qui attachent les cœurs aux queues
Des casseroles!J’ai l’honneur de
Ne pas te de-
mander ta main
Ne gravons pas
Nos noms au bas
D’un parchemin
Vénus se fait vielle souvent
Elle perd son latin devant
La lèche-frite
A aucun prix, moi je ne veux
Effeuiller dans le pot-au-feu
La margueriteJ’ai l’honneur de
Ne pas te de-
mander ta main
Ne gravons pas
Nos noms au bas
D’un parchemin
On leur ôte bien des attraits
En dévoilant trop les secrets
De Mélusine
L’encre des billets doux pâlit
Vite entre les feuillets des li-
vres de cuisine.J’ai l’honneur de
Ne pas te de-
mander ta main
Ne gravons pas
Nos noms au bas
D’un parchemin
Il peut sembler de tout repos
De mettre à l’ombre, au fond d’un pot
De confiture
La jolie pomme défendue
Mais elle est cuite, elle a perdu
Son goût "nature"J’ai l’honneur de
Ne pas te de-
mander ta main
Ne gravons pas
Nos noms au bas
D’un parchemin
De servante n’ai pas besoin
Et du ménage et de ses soins
Je te dispense
Qu’en éternelle fiancée
A la dame de mes pensées
Toujours je penseJ’ai l’honneur de
Ne pas te de-
mander ta main
Ne gravons pas
Nos noms au bas
D’un parchemin
La grande classe ? Non....
"Il creusa lui-même sa tombe
En faisant vite en se cachant
Et s’y étendit sans rien dire
Pour ne pas déranger les gens"
ben rien que ces 4 vers, ça vous situe un bonhomme, un peu, quand même...
voici ma préférée, et toutes les autres, notament "le paratonnerre"
Je veux dédier ce poème
A toutes les femmes qu’on aime
Pendant quelques instants secrets
A celles qu’on connait à peine
Qu’un destin différent entraîne
Et qu’on ne retrouve jamaisA celle qu’on voit apparaître
Une seconde à sa fenêtre
Et qui, preste, s’évanouit
Mais dont la svelte silhouette
Est si gracieuse et fluette
Qu’on en demeure épanouiA la compagne de voyage
Dont les yeux, charmant paysage
Font paraître court le chemin
Qu’on est seul, peut-être, à comprendre
Et qu’on laisse pourtant descendre
Sans avoir effleuré sa mainA la fine et souple valseuse
Qui vous sembla triste et nerveuse
Par une nuit de carnaval
Qui voulu rester inconnue
Et qui n’est jamais revenue
Tournoyer dans un autre balA celles qui sont déjà prises
Et qui, vivant des heures grises
Près d’un être trop différent
Vous ont, inutile folie,
Laissé voir la mélancolie
D’un avenir désespérantChères images aperçues
Espérances d’un jour déçues
Vous serez dans l’oubli demain
Pour peu que le bonheur survienne
Il est rare qu’on se souvienne
Des épisodes du cheminMais si l’on a manqué sa vie
On songe avec un peu d’envie
A tous ces bonheurs entrevus
Aux baisers qu’on n’osa pas prendre
Aux cœurs qui doivent vous attendre
Aux yeux qu’on n’a jamais revusAlors, aux soirs de lassitude
Tout en peuplant sa solitude
Des fantômes du souvenir
On pleure les lêvres absentes
De toutes ces belles passantes
Que l’on n’a pas su retenir
le texte des Passantes est d’Antoine Pol, pas de Brassens...
le texte des Passantes est d’Antoine Pol, pas de Brassens…
oui, et la musique est de Jean Bertola aussi, je sais, merci m’sieur Amandier .
j’ai simplement dit que c’est "ma préféré "
puis, a + forte raison, pourquoi décrier Brassens si paroles et musiques ne sont pas de lui… …
9 pages po mal les mecs, ahahahahahhaa!!!
cest quand meme plus interessant que la moyenne non???
bon ce thread n’etait nullement une opposition entre brel et brassens, juste des sentiments, des emotions differentes,cest drole car, au depart tout le monde tape sur brassens et a la fin,ya plus un rat!!! bon faut dire qua deux heures du mat je dors!!!moi!
ceci dit ne sont ce pas les vieux qui apprecient non??surtout les plus vieux de zikinf????
ca casse non???
surtout les plus vieux de zikin
mais mais non, tous les gens biens, sensibles, intelligeants, dotés d’une finesse sans bornes apprecient Brassens et de tous ages et son eclectiques dont tu fait partie et comme il le dit si bien…
" L’ AGE NE FAIT RIEN A L’ AFFAIRE… ....."
En tout les cas, bien joué mon Burnouné d’amour
PS: je ne crois pas 1 fragment d’instant que tu ne puisse pas apprecier Brassens
Parcouru ces pages de guéguerre jusquà arriver au premier message de Darya qui dit à peu près ce que je pense.Parolier unique, bon musicien, "tout aussi musicien que vous, tas de bruiteurs" disait-il, et bon chanteur, particulièrement sur ses disques 8, 9,10 où sa voix est très chaude.
P.rudd ton super texte n’est pas de Brassens mais il a le mérite de l’avoir sorti de l’oubli.
Brassens pas tout à fait athée.Et oui ! il a eu un peu les chocotes sur la fin. Je crois que ça arrive à beaucoup.....la peur du néant.
J’ai lu "A l’époque il y avait du curé à bouffer". Exact ! Mais il y a toujours du religieux et de l’obscurantisme à bouffer.
Je ne vais pas en rajouter.Parfait dans tous les registres.L’humour (la fessée), l’irrévérence (la religieuse) la tendresse (Pénélope, je m’suis fait tout petit, Sale petit bonhomme) l’ humanité (La rose la bouteille et la poignée de main, l’épave).
si on met de coté mon coté provoc, je tassure que je ne le supporte pas, je le trouve ringard, à la limite de l’anachronisme, je vois pas ou est sa poésie, son talent de musicien, dinterprete etc...
je parle pas de son look, de sa pipe a la con, de son contrebassiste kon sait pas qui tient le zicos de linstrument, et du reste. Non assurémment il ne trouvera jamais grace a mes yeux, meme si je veux bien admettre quil a pu ecrire deux trois trucs interessants, et que plein de gens se retrouvent dans ce quil a fait, heureusement que tout le monde n’a pas mes gouts, sinon le monde serait terne!!
mais cela nempeche pas de comprendre votre attachement a ce vieillard d’un autre temps que le mien,peut etre que lorsque jaurais lage de raison sa "poesie rurale" me parlera mais pour lheure,jai dautres priorités musicales.
ps: ca va pas trop fatigué de ta nuit courte quand meme?,c vrai joubliais les vieux ca dort plus !!!
ceci dit ne sont ce pas les vieux qui apprecient non??surtout les plus vieux de zikinf????
Tu y viendras, alors!. Avec le temps, comme dit Léo.
Je pense un peu comme P.rudd : voir son PS.
ces pages de gueguerre ca faisait longtemps quon setait pas autant eclatés tous, sans se prendre la courge e n bonne intelligence, et de constater q’un artiste peut etre une icone, une influence majeur pour certains et representer le neant pour dautres!!!!
P.rudd ton super texte n’est pas de Brassens
oui en fait, ce texte et de moi, mais souffrant d’une modestie quasi maladive, j’ai préféré en faire don a
Antoine puis plus tard, je lui ai écrit "les élucubrations", c’est dire si ma palette artistique et large
ca va les chevilles????frimeur........
quand je dis pages de gueguerre, c’est parce que c’est parti sur la vieille opposition Brel- Brassens, mais c’est intéressant de lire tout ça.
un artiste peut etre une icone, une influence majeur pour certains et representer le neant pour dautres!!!!
C’est très bien comme ça. Imagine un seul artiste reconnu par la planète entière.Quelle tristesse ce serait !
P.rudd Pol, c’est toi ?
le texte des Passantes est d’Antoine Pol, pas de Brassens…
oui, et la musique est de Jean Bertola aussi, je sais, merci m’sieur Amandier.
???
ben non, la musique, elle est de Brassens…
Dire que Brassens, c’est d’un autre temps, c’est une très jolie lapalissade Il est mort, Brassens ! y’a plus de 20 berges ! C’est comme dire que Mozart manque de référence à la cyberculture…
Pour ma part, je suis assez d’accord avec ce que disait la plupart des défenseurs du vieux Georges. Je comprends aussi qu’on aie du mal avec l’aspect bourru du paysan ouzbek, comme pour les "rr" nougaresques ; mais quand burn parle de la niaiserie des textes de Brassens, j’ai un peu de mal à saisir. Je crois qu’il confond simplicité et simplisme, sentiment et sentimentalisme, bref, amour et gnangnan. Quand Brassens écrit "La Chasse aux Papillons", il sait très bien qu’il écrit une bucolique, qui est un genre populaire et sentimental très codifié dont il a tiré le meilleur. Je rêve de pouvoir écrire un jour une bluette sentimentale avec ce talent ; c’est un exercice périlleux, et il est bien plus facile d’écrire une chanson dite engagée, ça donne l’illusion du sens…
Si on se penche un peu sur la poésie de Brassens, on s’aperçoit très vite de la très grande complexité de l’écriture. Pas un mot de travers, une métrique et un rythme de scansion du texte irreprochable dont de nombreux auteurs feraient bien de s’inspirer. Et le résultat d’une justesse rare, quel que soit le niveau auquel on le lit ou on l’écoute, car il y a bien sûr des sens cachés, des arrières-pensées suggérées dans les textes de Brassens, qu’on découvre dès lors qu’on fait l’effort de chercher un peu.
Le problème est que Brassens n’a jamais été un poète de la revendication, mais de l’expression. C’est sans doute ce qui défrise ceux qui le trouvent niais.
oui enfin bon "donner la teté "a son chat,excuse moi c’est quoi le terme caché la dedans???? moi je trouve cela niais et sil avait dit les choses telles quelles sont plutôt que de se cacher derrire des metaphores dignes dun enfant de 14 ans qui commence a voir des boutons d’acné, il serait peut etre passé a lapostérité parceke la! cest nian nian!!!!! de chez nian nian!!!
pour ce qui est de la struture de ces textes,bon ca va, c pas le seul a respecter la metrique;non plus !!!si t uveux ke tes textes coincent pas tes obligé den passer par la, sinon bonjour le debit a avoir!!donc je vois rien de revolutionnant!et maintenant dire que cest de la poésie!!!!
merde les gars achetez des recueils de poesie, lisez appollinaire, villon si vous le pouvez, baudelaire,eluard!!!! mais pitié arretez moi le massacre!!!!
c pas parceke il a mis en musique certains poemes que cest un poete non plus…
C’est marrant, Brassens était énormément influencé par Villon, Eluard, Apollinaire, Hugo…
Tu crois qu’on pouvait dire ce que voulait dire Brassens tel quel, à son époque ? L’expression naïve (au sens qu’on peut donner à une toile de Rousseau, par exemple) permet justement de faire passer un sens autrement indicible (dans un contexte particulier) de façon à ce que le message puisse être perçu par les gens plutôt que d’être confiné par la censure.
Dans "Brave Margot", le sujet n’est pas la tétée mais une description d’une conception absurde de la sexualité dictée par des tabous sans fondement ; il s’agit de montrer les vaines trépidations des tenants d’une tradition dénuée de sens, affolés par la vision anodine d’une femme allaitant. Car à l’époque, on en était là ! Un speakerine virée pour avoir montré un genou à la télé… Le sens de cette chanson est ici.
javais capté merci, et cest bien ce que je lui reproche en fait!!! moi quand je lis ces textes ca me fait penser a moliere, e n moins bon je te rassure, dire des choses pour eviter la censure tout en les deguisant et en imprimant de maniere plus ou moins subliminale un obscur message sur les moeurs!!!
resultat des courses!! que dalllllle!!! t u lis eluard, appollinaire putain quand il te parle damour, c’est grandiose et ca tiens e n trois phrases parceque les mots palpitent, et kil emploie des mots simples,imparables, qui te touchent mais putain georges !!! "une jolie vache dans un grand pré" etc.… ca a un coté populaire merdique, je suis pas sur que les gens aient bien capté dans leur totalité de quoi il en retournait dans ces textes!!!
en plus quel est l’impact de ces messages???
Sauf que c’était pas franchement populaire à l’époque.
L’impact du message ? c’est quoi l’impact d’Eluard, d’Apollinaire, même de Baudelaire ? Demande au quidam moyen ce qu’il a retenu d’eux ! Tu parlais de Villon, tout à l’heure, et sa démarche était sensiblement équivalente à celle de Brassens ; Ronsard aussi, et Rabelais sont dans cette veine. Ce qu’ils ont fait était bien sûr très différent d’Eluard ou d’Apollinaire, est-ce que cela retire à leur talent, à leur qualité ? Je ne crois pas ! J’ai l’impression que tu trouves honteux de pouvoir aimer tous ces gens là en même temps, alors qu’il n’y a pas de raison de les mettre en opposition.
Et ce que tu dis d’eux ("quand il te parle damour, c’est grandiose et ca tiens e n trois phrases parceque les mots palpitent, et kil emploie des mots simples,imparables, qui te touchent", et je suis d’accord avec toi), pour ma part je dis que Brassens mérite tout autant ces qualificatifs, bien que dans un autre registre.
Burn, tu connais 3 chansons de Brassens, pas forcément les plus belles, et tu ne les a écoutées que par le petit bout de la lorgnette.
Si tu as quelques minutes, lis le texte ci-dessous...
Au delà des "C’est pour la bouch’ du premier venu
Qui’ a les yeux tendre’ et les mains nues...", et d’autres petites expressions cousues main, tu apercevras que cette Lisa n’aurait pas forcément déplu à Beaudelaire ou Apollinaire.
Elle serait même un peu… "rock" cette Lisa là, des fois...
Georges Brassens
Les croquants
Les croquants vont en ville, à cheval sur leurs sous,
Acheter des pucelle’ aux saintes bonnes gens,
Les croquants leur mett’nt à prix d’argent
La main dessus, la main dessous...
Mais la chair de Lisa, la chair fraîch’ de Lison
Que les culs cousus d’or se fass’nt une raison
C’est pour la bouch’ du premier venu
Qui’ a les yeux tendre’ et les mains nues...
{Refrain:}
Les croquants, ça les attriste, ça
Les étonne, les étonne,
Qu’une fille, une fill’ bell’ comm’ ça,
S’abandonne, s’abandonne
Au premier ostrogoth venu
Les croquants, ça tombe des nues.
Les fill’s de bonnes mœurs, les fill’s de bonne vie,
Qui’ ont vendu leur fleurette à la foire à l’encan,
Vont s’ vautrer dans la couch’ des croquants,
Quand les croquants en ont envie...
Mais la chair de Lisa, la chair fraîch’ de Lison
Que les culs cousus d’or se fass’nt une raison
N’a jamais accordé ses faveurs
A contre-sous, à contrecœur...
Les fill’s de bonne vie ont le cœur consistant
Et la fleur qu’on y trouve est garanti’ longtemps,
Comm’ les fleurs en papier des chapeaux,
Les fleurs en pierre des tombeaux...
Mais le cœur de Lisa, le grand cœur de Lison
Aime faire peau neuve avec chaque saison
Jamais deux fois la même couleur,
Jamais deux fois la même fleur...
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