Effectivement, pourquoi pas jouer à 2 ?
Ca peut être d’autant plus original.
Faire un groupe de rock sans bassiste, c’était impensable…et puis il y a eu les white stripes, puis les black keys…
Ca n’a rien à voir avec le métal ou un autre genre.
Meme en chanson, depuis le début des années 2000, de plus en plus d’artistes tournent seuls ou à deux, avec des programmations ou pas, des loopers ou pas…
Finalement c’est ça qui est moderne, même si c’est dommage. Björk peu faire son truc toute seule sur scène, comme un DJ, des chanteurs de pop aussi, des bluesmen aussi…alors peut-être que vous pouvez apporter votre pierre a l’édifice de cette “simplification” forcée en trouvant quelque chose avec ça. Du métal avec autant de musiciens sur scène que pour le hip-hop. Pourquoi pas ? Et avec une configuration plus légère, vous vous ouvrez peut-être plus de portes au niveau de la programmation dans des lieux non affiliés à ce genre précis.
Ca se tente.
Pour LA, au delà de ce qu’ont déjà dit les autres, il y a le fait que la concurrence est rude parce que les gars qui montent sur scène sont ultra prêts, n’ont besoin de rien pour que leur show soit nickel. Ils ne comptent pas sur le talent de l’ingénieur du son présent dans le club, non plus sur le backline qu’ils se demerderont à faire sonner quoi qu’il arrive. C’est ce qui m’a le plus impressionné là bas ou ailleurs ; leur show n’est tributaire que de leur propre énergie, de leur propre préparation et ambition. Ils ne râlent jamais, montent sur scène et envoient tout ce qu’ils peuvent. Ça peut paraître con mais ça fait une différence très, très impressionnante. Voir des gars s’installer sur une scène de trois mètres de large en 2mn chrono, juste checker que les micros fonctionnent, dire “3,4” et partir au taquet en envoyant tout ce qu’ils ont…
Faudra concurrencer ça.
Et rapport à ton premier post, on a, je pense, tous souffert du manque de motivation de certains musiciens ou membres de groupe…Mais la vérité est que, a 20 ans ou à 60, si tu as un projet musical, ce sera le tien, pas le leur.
Ce sera à toi (enfin, à vous deux) d’être moteurs, d’être engageants, à vous de galvaniser ceux qui seront derrière vous, de leur donner confiance, de leur donner envie d’être là. C’est votre responsabilité à vous et à personne d’autre. Si vous savez ce que vous voulez c’est vous qui tirerez la caravane, pas le bassiste que vous aurez rencontré par petite annonce.
C’est un putain de talent, de savoir motiver une équipe.
Si ça vous gonfle, et pour revenir au début, tenez la baraque à deux ; ça peut être très intéressant à tous points de vue
Et pour finir, oui, on peut vivre de la musique.
L’ambiance est moins sympa que ”avant”, c’est sûr. C’est plus compliqué de rêver de se payer une villa dans le sud avec cinq ou six chansons. Mais on peut en vivre si on y tient.
Devenir célèbre est effectivement un “doux rêve” mais James Brown n’a pas attendu tel ou tel bassiste pour tout déchirer. Par contre, certains de ses musiciens sont devenus des stars du genre parce qu’ils étaient dans son dos et qu’ils ont suivi le patron, parfois en se faisant chier dessus ; ça en valait la peine.
Ils étaient là pour faire le job.
Et en musique comme ailleurs, un leader ou un “patron” tire la caravane.
Oui la formule "minimaliste" je trouve aussi que c’est une bonne option, je tends de plus en plus vers ça pour ma part, on est tranquille, on dépend de personne, musicalement et humainement on dépend de personne, il faut repenser la composition mais justement c’est très intéressant parce que ça oblige à chercher le truc qui va sonner tout en étant le plus simple possible.
eh oui,
on s’inscrit Sacem quand on sait écrire une musique et qu’on est capable d’en pondre un nombre suffisant.
Boinjour/Bonsoir, ce n’est pas nécessairement une obligation car l’on peut très bien ne pas savoir écrire et quant même produire des choses "dignes" si je puis dire. Quant à la quantité : un seul titre en diffusion suffit ne serait-ce que sur les plateformes de streaming.
Les choses ont changé depuis la démocratisation de l’internet.
la musique c’est comme tous les métiers : on est qualifié ou pas et on est bon ou pas
Je faisais le malin sur un autre post disant que l’on a jamais l’audio du type qui poste si bien que mal prendre une intervention écrite était monnaie archi courante.
Mais il me semble déceler un ton plutôt assez élitiste qui si c’est le cas ne semble pas avoir de bienveillance dans le ton avec truc qui dirait "les mauvais de mon point de vue : dehors".
J’espère me tromper et en soit, les choses sont très loin d’être aussi tranchées que dans ta phrase sachant que tous les métiers s’apprennent. Et des musiciens très moyens ayant participé à des groupes majeurs ou simplement gagnant du fric de leur côté, ils sont légions.
Là aussi pour le coup c’est le cas dans tous les métiers.
Bah oui, Bertignac a bien été guitariste de Téléphone ^^
C’est par galanterie, que tu évites de citer Corinne ?
Patachew + lebular :
bon Ringo Star était horrible quant à Mc Carney à la basse période Beatles passons. En revanche son timbre de voix : j’adore.
Mais ça me rappelle aussi un truc vécu dans un TGV où yavait ces deux musiciens qui disaient que "les mecs du rock ne devraient même pas exister tellement ils sont mauvais en tous point musicalement parlalnt et sur leurs instruments".
Deux musiciens classiques ça va sans dire. Enfin d’après leur look car ça aurait très bien pu être des mecs du jazz. C’était ya plus de 30 ans : me souviens plus…
J’étais dans ma 20taine ou pas loin et entendre ça me faisait réaliser un peu plus à quel point les humains peuvent être putassiers et orduriers dans leurs certitudes du haut de ce qu’ils croient dur comme fer être leur piédestal.
Bah c’est un débat qui a débuté avant ma naissance, mais je n’ai juste pas le droit d’être d’accord sur Ringo et Mc Cartney
Ce n’étaient pas les rois du groove au sens où on l’entend aujourd’hui mais tout ce qu’ils faisaient étaient ultra musical et en permanence. Il y a des lignes de basse dans les Beatles qui sont juste démentes et la moitié des bassistes de pop en rêvent la nuit. Je parle même pas du son qu’à peu près tout le monde essaie de reproduire (ce qui est encore plus vrai au sujet de la batterie)
Et Ringo jouait pas très léger ni très virtuose mais quand même, la sauce prenait méchamment.
Donc nan, pas d’accord
LOL mais je suis tout à fait d’accord avec toi car de ton point de vue quant à l’alchimie je dis +1000
Je parlais en tant qu’instrumentistes "isolés" sans le contexte de l’alchimie de leur groupe fantastique.
Mais ya pas de souci : je sais que c’est ma subjectivité qui parle.
Arf ça me semble impossible de reproduire le son de l’époque sans utiliser le même matos et les mêmes techniques de reports audio sachant en plus que la restitution audio sur disques était franchement… comment dire ?… bref pas du tout comme j’aime pour résumer.
Ou alors reproduire ce son de nos jours avec le matos actuel, est en soi possible… mais à quel prix de prises de tête sur comment dégrader le signal audio afin d’avoir un truc crédible ?
J’aime trop les instruments en tant que tels pour les entendre en mono. Je hais le mono pour faire simple. Je n’aurais qu’une oreille je n’aurais pas le même avis.
Ce que je veux dire c’est que entre les entendre sur scene et le rendu sur les mixes il y avait de trop grandes différences dans le moins bien.
Non pas que les sondiers étaient mauvais - non - mais la technologie était horrible comparée à nos jours ou simplement 1971 si je songe au mixage de l’album What’s Going On ou Dark Side Of The Moon
EDIT après si des gens aiment ce son si typique de l’époque quant aux mixes : RAS ça me va, je n’irai pas batailler contre car ce qui compte avant tout c’est ce qu’ils aiment et il y a toujours une ou plusieurs raisons à ça.
Faudrait peut etre pas oublier le song writting non? Ca reste quand meme le plus important je pense.. Et les Beatles sont pas manchots...
Strictement au niveau de la prise de son, c’était quand même la première fois que le processus devenait “subjectif” que les sons étaient un peu déformés, non naturels…ce n’était pas toujours volontaire, mais c’était la première fois que l’on créait des textures, des “points de vue” plutôt que de strictement faire le meilleur son possible.
On aime ou on aime pas, mais c’était conscientisé et utilisé pour la première fois de cette manière.
Aujourd’hui, chaque prise de son cherche à évoquer un univers. C’est devenu un regard autant artistique que technique, et donc subjectif. Avant ça, les ingénieurs du son portaient des blouses blanches. Ils étaient extrêmement compétents et érudits quand à la propagation et au rebond des formes d’onde, à leur complémentarité et j’en passe….c’est la première fois que le son, au sein d’une institution comme Abbey Road, devenait un peu “punk”
Et comme dit GD, niveau songwriting, les mecs étaient imbattables. À ce jour, ils le restent, à mon avis.
Bref, gros gros hors sujet, là…
Je hais le mono pour faire simple.
HS :
Marrant, à propos j’ai lu récemment un article sur Jean-Pierre Chalbos, Maître es-mastering à La Source que je respecte, ô combien !
Et lui raconte qu’à la maison, il écoute de la zik sur une unique vieille enceinte… parfaitement mono.
Il est vrai qu’à l’époque (Beatles, Pink Floyd ou autre) le mixage en mono pouvait prendre des jours alors qu’ils étaient expéditifs sur le mix stéréo...
Les choses ont changé depuis la démocratisation de l’internet
Yep : quand on pense que Johnny lui-même avait dû passer un examen pour pouvoir s’y inscrire… eh oui, avant pour être sociétaire SACEM, y’avait un examen écrit !
On mixait en mono parce que la plupart des gens écoutaient sur des pickups avec une seule enceinte.
Et pas mal de mixeurs aujourd’hui bossent d’abord en mono, puis ouvrent le mix ensuite. Le mono est plus efficace pour équilibrer les instruments entre eux et leur dynamique. Évidement c’est mieux quand ensuite on rajoute de l’espace
Quand je mixe, je bascule très régulièrement en mono, pour vérifier la cohérence générale et surtout la phase…
Yep étant mixeur je vérifie toujours en mono à la prise et au mix. Je fais toujours la première balance en mono lors du mix et j’ouvre direct par la suite.
La compatibilité mono est très importante toujours de nos jours pour notamment les neuneux qui écoutent de la musique sur leurs téléphones et où la plupart n’ont qu’un seul HP.
Et bien entendu la vérification de la phase.
Pareil si j’élargis trop la stéréo il faut que je fasse attention.
Mais bon, l’époque où les difficultés techniques imposaient de mixer en mono est en principe révolue… je dis bien en principe car vu le nombre de personnes qui se remettent à écouter en mono et sur leurs téléphones et sur sur une seule enceinte ya de quoi flipper finalement.
Bref oui à tout ce que vous avez dit mais… ça ne changera rien au fait que je hais le mono
Enfin c’est à relativiser car si j’écoute certains mixes de Al Schmitt en mono : je suis sur le cul et là j’aime bien.
Après pour ce qui est des musiciens des Beatles encore une fois je ne parlais pas de leurs aptitudes de songwriting ni même de l’alchimie générée par leur union au sein du groupe.
Hello,
Tout à fait d’accord sur le fait qu’être à 2 très motivés et complémentaires est déjà ça. Et cela peut suffire.
Exemple d’un proche, guitariste/chanteur du duo No Money Kids (blues rock). Son pote est bassiste/claviers + samples/boîte à rythme.
Entourés par un manager dynamique, ils progressent d’album en album (ils viennent de sortir leur 4e). Ils ont obtenu des synchros de certains de leurs morceaux dans la série Banshee et plus récemment dans le générique d’une émission de la chaîne américaine CBS.
Quand il n’y a pas le covid ils font en France et en Europe environ 50-60 concerts/an.
Bref, à 2 c’est possible aussi.
Bonne chance😉
Même seul!!!!
Il y a déjà trois notes tu peux faire une mélodie !
Mc Cartney n’était pas bassiste il l’est devenu par la force des choses mais ensuite quel talent à tous les étages. Quand a Ringo il a su adapter son jeu à la musicalité et complexité des opus des Beatles et ce qu’il fait il le fait très bien sans fioritures. C’est un groupe que quand tu écoutes un 33 tours en entier tu passes par tous les styles et rien ne se ressemble. On ne peut pas dire cela de beaucoup d’autres groupes. De plus la technologie n’était pas ce qu’elle est aujourd’hui. S’ils sont le groupe qui a vendu le plus alors qu’ils n’ont "duré" que 10 ans cela veut dire beaucoup.
Il ne faut pas nécessairement être un virtuose d’un instrument pour être créatif, les harmonies, la musicalité, et le travail bien fait sont des choses que PM Cartney maîtrise parfaitement. Il dit d’ailleurs que c’est lorsqu’ils répétaient des journée entières au contact des autres qu’il créait le mieux. Il était aussi très exigeant. Comme on dit, on ne juge pas un homme sur son métier, mais sur la façon dont il le fait. Si un éboueur fait bien celui-ci, on doit avoir du respect pour lui. Malheureusement à notre époque on juge sans approfondir et en fonction des apparences, dommage...
Bien d’accord
pareil
Revenez un peu sur ce post....peut on vivre de la musique?
Mais à quel niveau de reconnaissance? et avoir une passion, est ce que nécessairement c’est viser le vedettariat?
Avec un peu de recul, nous savons tous qu’à 99,99 % c’est très difficile. Il y a très peu d’élus et à déconseiller chez nos petits jeunes surtout si plus tard ils veulent fonder une famille, avoir des enfants et peu être avec un conjoint qui ne roule pas non plus sur "l’or".
En suite il y a l’aspect charismatique, à titre d’exemple de nombreux artistes, bien qu’avec le temps leurs "staff’ et accompagnateurs qui mettent de nombreux pensements à leurs insuffisance, ils s’améliorés un peu.… mais si globalement ils restent très médiocres, ils ont eu leurs public façon "Claude François" et réussissent à percer durablement et à être encore vénéré aujourd’hui, allez comprendre?
Quant aux vedettes parfois malgré eux, qui eux ont un réel talent doublé d’une très grosse personnalité et qui exercent un magnétisme et une fascination hors normes genre "Elvis Presley".… ça existe, hélas pour eux dépassé par leurs notoriété, idolâtré à outrance ils en paient le prix fort… très fort… un mal vivre permanent voir suicidaire, c’est aussi cela qu’il convient d’aborder si l’on veut vivre de la musique.
-----------
Pour conclure…
<j’m’voyais déjà… en haut de l’affiche...
en dix fois plus gros mon nom s’étalait..
j’ai tout essayé pourtant...
pour sortir de l’ombre...>--------
----------- chantait, il y a longtemps, ’’Charles Aznavour’’
Je ne comprends pas très bien ce que tu veux dire, en parlant de ça…
Vivre de la musique ne nécessite pas forcément de devenir Britney Spears. Oui, beaucoup de stars sont fragiles psychologiquement, mais je ne vois pas tellement le rapport entre ça et payer son loyer en exerçant ce métier.
Il y très peu d’élus, et les élus sont parfois maudits plutôt que bénis, mais le sujet n’est pas “être une vedette, un doux rêve ?”
Parce que dans ce cas oui, être une vedette est un doux rêve et tu a raison un doux rêve peut devenir un cauchemar.
Mais bon, c’est dit dans tous les biopics, ça…