Mon pote, guitariste de 64 ans, dit exactement la même chose..…
Alors bon courage....
1 - Vous faites passez votre travail avant : Serieusement vous croyez vraiment que vous allez réussir en passant 35h par semaine au taff à emballer des cartons au lieu de jouer de votre instrument ? <<<< La base déjà que 99% des gens comprendront jamais, on est mal barré
Didier Wampas a bossé à la RATP toute sa vie en parallèle de son groupe. Beaucoup de musiciens dans leur début travaillait comme ouvrier histoire de se financer le matos et un minimum d’investissement initial
2 - Vous ne considerez pas important le fait de s’entraîner : Vous croyez vraiment qu’en jouant moins d’une heure par jour (si par miracle vous jouez tout les jours) vous allez pouvoir devenir assez bon pour en faire votre métier ? <<< Une autre base qui est comprise que par 5% des musiciens je dirai
J’ai connu des prodiges de la musiques qui avait presque pas besoin de réviser entre 2 repet. Mais c’était de la musique assez basique ceci-dit
Le dernier move que je pense essayer c’est de changer de pays, après tout, il n’y a qu’à passer les frontières pour s’apercevoir que le niveau des musiciens débutant est nettement meilleur,
Tu verra ce que ça donne, mais des bons musiciens y’en a beaucoup en France, dans les écoles de musique et les circuits pro y’a vraiment des tueurs. Mais entre le style de musique, l’entente, l’age, la façon de bosser ou de voir les choses, malheureusement c’est pas toujours simple.
Je dirais qu’aujourd’hui si tu veux réussir dans la musique il faut un noyau dur quitte a tout faire par soi-même, et y ajouter des musiciens occasionnels. C’est con mais les gros youtubeurs musique fonctionnent tous comme ça.
Le rock et le Metal ont plus beaucoup la cote aussi il faut être honnête.
Pour reussir dans la musique y faudrai déjà que les gens ecoutent des vrais instruments
Dans ma banlieue les jeunes ecoutent 99 pour cent de musiques robotiques.
Mais c’est peut-être pas une généralité je sais pas.
Je pense que pour reussir il faut le vouloir mais ca fait pas tout.
Si tu penses que c’est un du parce que tu bosses plus que les autres bah je pense que tu te trompes.
C’est pas un rapport de force mais plutôt de la seduction. Même dans le metal je pense.
Y en qui ont le charisme d’autre pas,
Je compatis, c’est un sujet intéressant, voici mon grain de sel :
Bon je pars du principe que "faire de la musique son métier" consiste à pouvoir vivre de son activité musicale au sens large (concerts, ventes, cours etc.). Je mets de côté le fantasme de percer parce que je pense que de ce côté personne n’a la recette qui marche systématiquement, elle n’existe juste pas.
1) Comme dit plus haut je pense que la stratégie d’avoir un job fixe en parallèle de son activité musicale n’est pas un problème à partir du moment où on sait s’organiser. Le fait de lâcher son job principal ne devrait s’envisager (avis personnel) que lorsqu’on est sûr de pouvoir finir son mois sans bouffer des pâtes. Ceci dit il se trouve qu’en France il y a un régime de l’intermittence qu’il faut étudier si l’on souhaite se lancer complétement non ? Avez-vous considéré cette option ?
2) S’entrainer une heure par jour peut être suffisant selon le rôle de la personne dans le groupe et son expérience. La technique n’a jamais été la voie royale pour percer, qu’on trouve ça injuste ou non. L’important à mon sens est que chaque prestation en public ou en studio soit impeccable et que ces prestations. Il faudrait presque mieux être un bon communicant, dénicheur de dates, gestionnaire, pro dans ses relations etc. qu’un technicien de génie sur son l’instrument et mauvais dans les domaines cités.
3) Bonne chance pour le trip à LA, la chance sourit aux audacieux
2 ans de cela je t’aurais dit oui pour bouger à LA mais vu la tournure actuelle c’est un des pires états dans lequel tu puisses éventuellement te rendre. Quitte à partir aux US vaudrait mieux la Floride pour commencer.
On peut écouter ce que vous faisiez avec Red Light ?
EDIT j’ai trouvé… je reviendrai après avoir écouté attentivement
Je comprends la frustration mais en regardant votre groupe, son historique et les prods au final vous êtes dans une démarche "amateurs" ( pas au mauvais sens du terme hein).
1 an d’ancienneté, peu de concerts, des Prods très "home studio" ( ce n’est pas une critique), pas de visibilité (12 abonnés sur Youtube et une cinquantaine sur FB). Du coup partant de ce constat il est difficile de demander à des gens de faire de votre groupe leur métier (Ne serait ce qu’en terme de rentabilité, faut bien crouter à la fin du mois...)
Perso j’ai connu des Zikos qui ont fait pas mal de grosses scènes/premières partie de bons artistes/Festivals et bien en dehors de tout ça ils avaient un boulot ! Tout simplement parce qu’ils n’arrivaient pas à en vivre suffisamment. Ajoutez à cela que vous arrivez à une période où le Covid a causé pas mal de tort au monde du spectable.
Quant à Los Angeles, pour y avoir vécu (qu’un an certes) il y a beaucoup de concerts, de groupes etc. Mais pour y avoir joué en amateur j’ai eu les mêmes problématiques qu’en France : peu de gens motivés etc. Puis au niveau des Visa faut se rencarder parce que ce n’est pas avec un B1 que vous allez pouvoir bosser sur le territoire américain… Surtout qu’à Los Angeles il faut du pognon pour vivre…
Monter un groupe… Si cette aventure n’a pas eu lieu entre 16 et 25ans et avec suffisamment de réussite pour mettre ses membres sur la route du professionnalisme, c’est mort pour la suite.
Par contre vous êtes 2 donc c’est déjà ça et si vous vous êtes vraiment trouvé c’est vraiment énorme. Les musiciens additionnels vous les aurez quand vous pourrez les payer et donc que votre projet sera devenu sinon rentable au moins à l’équilibre financier.
Ex : vous montez 10 dates avec cachets à la clef pour les musiciens et vous si c’est possible. Pour cela il faut que des gens payent leurs entrées à vos concerts et donc avoir suscité suffisamment l’intérêt d’une manière ou d’une autre.
Il n’y a pas d’autres méthodes, espérer trouver des musiciens " motivés ", prêt à jouer gratuit parce "qu’ils y croient ", mission impossible dans le réseau amateur, sachant que même chez les pros y a de grosses déconvenues, de vrais abrutis et autres illusionnistes.
Déjà il y a confusion. Vivre de la musique et avoir 1 groupe qui perce et tourne bien sont 2 choses différentes. Vivre de la musique ce n’est pas juste tourner et faire de scène, il y a tellement d’autres manières d’en vivre ( cachetonner, faire des sessions studios, écrire, enseigner, vendre ses services en somme...). A moins de percer efficacement et tourner (chose délicate actuellement...) et quitter ainsi le milieu amateur/semi pro (contrairement à ce que tu pourrais penser il y a beaucoup plus de semi pro que tu ne le penses, même dans des groupes qui tournent, on n’est plus en 90’s), il y a des chances que vivre de la musique consiste plus dans la liste non exhaustive donnée plus haut.
Apres partir à LA (ou ailleurs) pourquoi pas, au mieux tu vis ton rêve américain, au pire ça te fera de l’expérience.
Par contre, pour partir dans cette optique là, il faut arrêter de penser que c’est de la faute des autres que ça ne marche pas. Comme il a été précisé, il n’y a pas de méthode du succès, mais des parcours différents. Et je comprends quelqu’un qui souhaite bosser plutôt que de rester dans un groupe qui peine à décoller.
Salut, si tu trouves personne pour ton projet fais-le seul, si la zique est bonne elle trouvera son public. Ensuite t’embaucheras des sidemen pour les lives.
BTW pénurie de logements à LA, certains vivent désormais dans 3m2...sans compter les pb de visas et la concurrence des forgerons locaux.
La vérité en ce moment c’est pas de vivre de la musique mais de vivre tout court...
TOJJ
Pour info, quand je vivais à Los Angeles entre 2016 et 2017, à Playa Del Rey très précisément, nous vivions en coloc dans un 110m2, le loyer était de 3400$ par mois.
Sachant qu’avec un Visa B1/B2 ( on va dire le plus « simple» ) tu ne peux percevoir d’argent d’une entreprise/entitée américaine.
Perso j étais payé par des Français donc je n’avais pas ce soucis mais il faut vraiment y réfléchir à tout ça ! On n’obtient pas un visa US comme ça et ENCORE MOINS un visa pour travailler.
Une bonne référence pour plus d’infos :
www.milkmusic.fr/le-livre
Merci pour toutes vos réponses pleines de bon sens, il y a certains commentaires qui m’ont ouvert les yeux.
Il est donc bien question de payer des musiciens mais je pense que seul une synergie entre membres du groupe crée la magie musicale, seulement si il y en a deux qui sont dans la musique et deux qui sont là pour être payé, c’est beaucoup moins bien que 4 tous dans la musique.
Pour les USA, nous sommes diplômés en Informatique, ce qui permet d’obtenir le visa travail J1, puis HB1 et ensuite avoir peut être une green card ? J’ai pas tout le process en tête mais je l’ai bien étudié je sais qu’il y a moyen. Après Los Angeles, c’était juste parce que c’est la ville ou j’aimerai être posé, mais l’objectif c’est de tourner dans tout les états unis avec un Van, en travaillant à distance dans la boite info.
Je pense qu’on va retenir l’option que j’ai vu plus haut, on va faire de la musique à 2 et on jouera nos prochains concerts dans un mois avec un plug-in drums et une basse enregistrée.
Puis on a également dépensé pour une formation qui va nous apprendre comment rendre visible le groupe, on va la suivre sérieusement.
seulement si il y en a deux qui sont dans la musique et deux qui sont là pour être payé, c’est beaucoup moins bien que 4 tous dans la musique.
Erreur typique de la pensée amateur ( aucune offense ). Cela voudrait dire que quelqu’un qui fait quelque chose contre un salaire le fait moins bien qu’un bénévole passionné.
Un musicien pro avant de l’être c’est justement quelqu’un qui est tellement passionné qu’il a décidé et réussi à vivre de sa passion. L’entente et l’alchimie humaine c’est autre chose.
Si vous prenez deux tueurs en basse batterie qui connaissent bien votre univers et aiment ça, ça va le faire .Si vous aurez envie d’aller prendre des bières ensemble après le concert qu’importe.
Oui, il vaut mieux un bon musicien qu’un bon pote en gros
Je me demande qui vit du Metal aujourd’hui ? D’autant plus en France ?
Peut-être Gojira, ils se sont trouvés (bon ils étaient frères) et précoces.
Mais qui d’autre ? Si tu regardes l’affiche du Hellfest, combien de groupes qui ont moins de 10 ans dessus ? Et combien en haut de l’affiche ? Et si on veut aller plus loin… combien de Français ? (y a Hangman’s Chair c’est deja cool).
J’ai écouté RedLightDistortion, c’est bien ficelé mais ça manque de personnalité, je vous vois honnêtement pas percer à l’international avec ce type de son assez classique.
Bon courage tout de même
Les métallurgistes?
Par contre le trip traverser les States en van tout en taffant à distance c’est mortel comme plan, vous allez vous faire des souvenirs à vie
Ah, vaste sujet qu voilà et qui est passionnant…
Déjà je pense que vous faites bien de vous expatrier : si j’avais 20 ans de-, c’est ce que je ferais. Pas pour L.A. mais plutôt au Québec ou même en Angleterre ou l’Irlande. Simplement paske ce sont des pays qui ont gardé une tradition musicale, que c’est naturel de jouer et qu’ici en France, bah… vous voyez un peu
Ce sont des différences culturelles tellement énormes, insurmontables.
Ici on ne croit pas à la formule "groupe". On ne sait pas ce que c’est parce qu’on manque de pratique musicale en commun, les pros sont persuadés qu’il faut être des mercenaires, et quand un groupe commence à percer c’est effectivement très souvent du chacun pour soi
Après, il y a aussi de + en + de difficultés à se faire subventionner sur des nouveaux projets, je viens d’en faire l’expérience… Sur des subs de la SCPP on a perdu en 3 ans la moitié de la somme qui pouvait être allouée à un album et avec des conditions d’attributions encore plus drastiques qu’avant.
Ouais, si on veut vivre de la musique en France, plus que jamais il faut soit être "fils ou fille de", ou se placer dans le sillage de quelqu’un de bien placé dans le business : on est tjrs coincé dans l’Ancien Régime…
Au Quebec, en Irlande, en Angleterre ou aux US, il y a aussi un statut type "intermittants" qui permette de ne pas boire la tasse quand tu débutes, ou même après ?
Question de béotien.
Simplement paske ce sont des pays qui ont gardé une tradition musicale, que c’est naturel de jouer et qu’ici en France, bah… vous voyez un peu
je crois qu’il reste toutefois une région qui échappe encore un peu à ce que tu dis for justement : la Bretagne
mais c’est maigre hélas car de nos jours ici le rock à été supplanté par le décervelage du hiphop - au moins dans les 90’s ça restait intéressant mais de nos jours c’est vraiment devenu de la belle merde - le reggae il ne reste plus grand chose mais tout de même une petite niche. Le métal j’en sais rien car j’ai quitté ce milieu depuis trop longtemps désormais pour avoir une vue d’ensemble.
PS ça m’intéresse ce que tu dis pour la SCPP car j’y suis inscrit mais pour l’instant juste pour les codes isrc et songeais justement à payer l’entrée d’inscription afin de voir quelles sont les subventions qu’ils peuvent attribuer.
Au Quebec, en Irlande, en Angleterre ou aux US, il y a aussi un statut type "intermittants" qui permette de ne pas boire la tasse quand tu débutes, ou même après ?
Aux USA et Québec il existe la fameuse "union card" : si t’es pas affilié au syndicat des musiciens, tu peux pas jouer… Simple
Ceux qui connaissent un peu l’histoire et notamment Miles ou Charlie Parker se souviendront que déjà il y a un bail c’était compliqué à l’époque de jouer sans.
je crois qu’il reste toutefois une région qui échappe encore un peu à ce que tu dis for justement : la Bretagne
Ah mais la Bretagne quoi, la Bretagne…
Hello
Je répond à cause d’un commentaire disant que ce groupe ne marchera jamais a cause du style trop conventionnel (ou autre)
On peut pas savoir d’avance si un style peut marcher ou pas.
Par ex j’aurais jamais parié sur maneskin pourtant....
Par contre objectivement ce que j’ai entendu et vu sur youtube, c’est que c’est trop fragile pour prétendre à du pro.
Peut être avant de penser à en faire son métier, (une idée que vous pouvez garder en tête) pensez à des objectifs à court terme.
En 1 er musical, en 2 ème scénique par ex...
Peut être que de viser trop haut est décourageant pour tes musiciens.
Amusez vous, c’est important pour garder la motiv!
Maneskin, le groupe rital qui fait de la reprise pseudo rock pour les boomer et qui a gagné l’eurovision ? Le rocker d insta ?
Tu peux garder tes paris, ça ne marche qu’à cause de la fame d eurovision, ça retournera vite là où les autres sont allé
Oui c’est ça, le clone italien de palay royale. 😄
Ils ont eu un très bon tremplin, maintenant on va voir si ils arrivent à maintenir le truc.
A l’heure actuelle, il faut être là au bon moment avec le bon morceau..
Le loto
J’ai ete pro pendant longtemps, je reussissais a gagner ma vie chichement, mais ca c’etait avant… Je suis tout a fait d’accord avec ton post concernant beaucoup de musiciens, beaucoup ne franchiront jamais le pas par manque de courage ou de motivation et ca a toujours ete comme ca meme dans les annees fastes, encore faut il qu’il y ait un plan de carriere. Tu as oublie 2 points fondamentaux et super important: le public s’est considerablement reduit pour le rock qui n’interesse plus personne et surtout pas les jeunes. Les vieux qui ont ete baignes par le rock ne veulent que des tributes qui leur rappellent leur jeunesse et sont totalement hermetiques a tout ce qui est nouveau. Avoir 20 ans et vouloir en faire son metier, tient plus du reve maintenant sauf si tu deviens DJ. Mais ca a toujours ete difficile meme avant, mais la difference est qu’il y avait de la demande.… Le 2e point crucial, c’est l’industrie du disque n’existe plus pour les groupes emergents et internet ne resound rien si on n’a pas un specialiste de web marketing a dispo.
En resume, le vrai probleme n’est pas les musiciens, il y a toujours eu des boulets mais le manque de perspectives car pas de demandes..
Quant aux US, il y a les syndicats....
Comment assassiner du rêve 😁
Oui c’est difficile d’en faire son métier mais il y a pleins de façon d’en vivre.
Devenir une rock star oui c’est dur, faut avoir beaucoup de chance.
On peut faire du cover, de l’enseignement, de la musique a l’image, vendre des presta pour des enregistrements....
Je vis de la.musique et je connais pas mal de musiciens pro; on est certes loin de vivre le fantasme de la rock star mais c’est cool quand même.
C’est super de rever mais c’est aussi necessaire de savoir ou tu vas, en gros si c’est possible… Oui, il y a des metiers annexes, mais quand tu as 20 balais, tu prefere croire qu’il est possible de devenir une rock star que de jouer des reprises dans un bar pourri a cote des chiottes pour des gens qui n’en ont rien a foutre Je sais ca casse le reve, mais ca existe aussi!
Salut, j’apporte ma pierre à l’édifice. Je pense que pour monter un groupe de compo, il faut accepter de ne pas se mettre les cachets dans la poche pendant un temps, qui peut être long voir très long 😓
Tout l’argent que tu vas gagner sera reversé dans l’association de ton groupe et c’est grâce à ce poignon que tu vas financer tes albums, ton merch, ton van etc...
Donc quand tu t’adresses à des musiciens qui ne te connaissent pas, c’est assez délicat de demander de jouer gratos pendant X année, d’abandonner leur taff pour servir un projet qui n’est pas le leur.
Le seul moyen pour moi d’attirer de bons zikos est d’avoir déjà du concret. Si tu choppes des dates pour jouer aux quatre coins de la France 30 fois dans l’année avec quelques beaux festivals à la clé, ce sera beaucoup plus simple que de demander tout cet investissement sans rien de certain derrière, encore plus si tu attends que ce soit aux autres de trouver les dates pour prouver leur investissement.
Aussi, il faut être cool. Je ne me verrai pas rejoindre un projet où je me sens sous pression constamment, encore moins avec quelqu’un qui exprime autant de frustration. Un groupe c’est aussi une deuxième famille, et c’est ça qui fidélise les musiciens.
En revanche, pour ce qui est de partir à l’étranger, je pense qu’il y a une part de fantasme. Déjà LA c’est vraiment extrêmement cher ! Et au final, c’est toi qui paye pour jouer (pratique qui se développe de plus en plus en France malheureusement). Idem pour l’Angleterre et l’Irlande.
J’ai eu l’opportunité de faire plusieurs tournées dans différents pays d’Europe (dont 3x l’Angleterre). À moins de tomber sur un festival subventionné (rare pour du metal) ça tourne dans les clubs et même le samedi, tu fais 6 entrées car ils font zéro promo en Grande Bretagne !!! Ils s’en foutent ça joue 6j/7 C’est partout pareil.
J’ai rencontré là bas des groupes qui ont fait des centaines de dates sans être payés parfois avec plus d’ancienneté que moi dans leur formation. Les gars sont prêt à jouer en France pour rien et à se payer eux même les hôtels...
Et quand tu ajoutes en plus le covid et les annulations de dernière minutes en plus… ça n’aide pas.
En tout cas je te souhaite bien du courage. Il faut une détermination sans faille aujourd’hui pour faire quelques choses là dedans.
HS désolé… Et 58 Shots ça tient toujours, plus de vidéos!? Des nouveaux projets?
Merci pour tout vos avis, c’est vraiment très intéressant de confronter tout les points de vue ensemble.
Nous concernant on aimerait vraiment en vivre via notre musique, c’est l’objectif premier après c’est vrai qu’il peut y avoir d’autres portes de sorties, mais comme on a la 20aine, autant essayer de toute façon je n’aime pas faire grand chose d’autre si ce n’est rien 🤣
Nous nous retrouvons confronté à une interrogation, c’est que nous sommes 2 (guitares voix) et nous avons des concerts planifiés de Janvier à Mai, aucun bassiste ni batteur n’est vraiment intéressé pour le moment à jouer et il serait ambitieux d’imaginer préparer un set avec 2 nouveaux musiciens en moins d’un mois.
On veut aller jouer avec un Backing track à nos concerts, et on se demande si ça va être un flop ou pas. Après tout ce que viennent voir les gens c’est un groupe entier, d’autant plus que du métal sans batterie...?, mais d’un autre côté on voit jamais des duo Band de métal donc ça peut être original.
Du coup on compte quand même aller faire ces concerts mais on n’a aucune idée de comment ça va être reçu par le public sur place et par les organisateurs à qui on va devoir annoncer que le groupe qui joue n’est plus un groupe mais un duo… Qu’en pensez vous ?
Dépêche mode sans batteur se demerdait pas mal je trouve.Et certains de leurs titres valent du métal,mélodie en plus.
Jette un œil sur le duo Crashbird.
Si vous avez pas le choix...
A se passer de basse et batteur, je prendrais un virage musical en incluant une partie électro assumée.
Les backtrack de vrai instrus en live, je suis pas très fan mais bon vous manquez peut être de temps?
Nous nous retrouvons confronté à une interrogation, c’est que nous sommes 2 (guitares voix) et nous avons des concerts planifiés de Janvier à Mai, aucun bassiste ni batteur n’est vraiment intéressé pour le moment à jouer et il serait ambitieux d’imaginer préparer un set avec 2 nouveaux musiciens en moins d’un mois.
a moins que vous soyez tous les 2 de vrai "locomotives", des bêtes de scènes, qu’avez vous à proposer pour motiver 2 autres musiciens pour vous faire la bande son?
Vous r^vez peut être, mais vendez vous du rêve? parce que votre trip n’est peut être pas celui du batteur ou du bassiste… si en tant que musicien tu as l’impression de faire la bande son karaoké pour 2 autres qui se prennent pour des vedettes, cela peut non seulement vite démotiver, mais trainer des pieds dés le départ. Si en plus, le but n’est pas d’attendre un salaire, alors ou va t’on!?
Perso, à vos âges (et oui je fais partis de ceux qui n’ont jamais osé) j’avais les m^me rêves, mais vu que la musique était une passion et que je bossais déjà à coté, je ne voulais pas que cette passion devienne un cauchemars, et une aversion, comme on peut le retrouver dans le monde du travail (mais là je m’en foutais, et m’en fout: c’est alimentaire). en gros que faire de la musique soit une corvée, un tue l’amour et j’en passe.
Aussi un choix de vie: tourner en concert un peu partout, c’est une vie de nomade, une vie de routier, de VRP, de commerciale, de déplacement du lundi au vendredi....si ce n’est plus.
Quid d’une vie de famille?
Ah oui les pantoufles, l’image de beauf, anti rock’n roll, etc...Pour tirer un coup? des groupies à chaque concert… fantasme ou réalité?...mais au bout d’un moment on doit surement se sentir bien seul...avec peut être sa bouteille ou son rail de coque. Bobonne qui attend à la maison tranquillement son Ulisse risque de très vite se lasser.
Et quand enfin cela marche (déja avoir tenu la pression jusque là), l’angoisse des lendemains: est ce que cela va toujours plaire? est ce que j’aurai les idées, la niaque, etc...
c’est avant tout un choix de vie. Parfois le choix est facile si la famille a largement la possibilité de financer le fiston, sans compter les relations et le bras long.
d’autres au contraire (je m’avance peut être) n’avaient ni perspectives, si ce n’est dans tous les cas "galérer" sans aucun avenir, un peu comme Joeystarr, quitte à n’avoir rien à perdre autant occuper ses journées à vivre ses rêves, ou ses échappatoires (et cela lui a très bien réussi).
Voilà simplement mon point de vu.
Le problème n’est pas que vous soyez, 1 ou 2, 4 ou 13, la question est êtes vous capable de lever une salle ? D’embarquer votre public?
Rien ne repose entièrement sur un simple concept, mais sûr la personnalité des artistes.
Êtes vous des "entertainer " ou faîtes vous quelque chose pour le devenir ?
Voilà des questions à se poser.
Je te conseille de te renseigner sur le groupe de métal "Rise Of The Northstar".
Tu pourras peut-être trouver des réponses à tes questions.
Ben en effet, t’aurais eu tort "d’essayer"...t’avais pas la mentale (ref aux grandes bouches de Bernie Bonvoisin)
N’ecoute personne et fonce. Vous avez tous deux la vingtaine, ce projet si tu ne le vis pas maintenant tu ne le vivras jamais. La vie nous rattrape quand on laisse ses rêves en suspens..
Et peu importe si ça marche ou pas, on a tous le droit de se casser la gueule.
Après dans la scène metal, faut être honnête, peu de groupes actuels réussissent à ne vivre que de leur musique. Meme des gros groupes comme Periphery, Neurosis par ex ont encore un boulot à côté ou sont obligés de diversifier leurs activités pour faire du fric (clinics, chaines youtube, etc..)
Un mec comme Jeff Loomis a mis un paquet d’années avant d’en vivre, meme lorsqu’il cartonnait avec Nevermore.
Mais au-delà de ça c’est avant tout la passion qui les animent, l’envie de creer, la scène..
Un groupe comme l’Esprit du Clan par exemple est là depuis plus de 30 piges.
Mais en France c’est clair, vous n’arriverez à rien. Il n’y a jamais eu et il n’y aura jamais de culture Rock dans ce pays.
...je crois qu’on met beaucoup de choses sur ’la culture rock ou pas’ N’oublions pas la ’culture droit sociaux’ aussi. l’Angleterre a une super culture rock,mais bien plus difficile d’en faire un métier. Le statut d’intermittent,et le fait de pouvoir cumuler des heures artistes et des heures tech, et bien pas sur de trouver ça ailleurs,hein. Apres, pour la question initiale, on s’en fout de tout ça,allez y foncez. On ne vit qu’une fois,et c’est en s’y mettant a fond que vous réaliserez vos atouts et vos faiblesses,et que vous pourrez améliorer tout ça et accéder à vos rêves.
Je me demande parfois si ce n’est pas à cause d’une culture de l’intermittence qu’il ne peut y avoir de culture rock. J’ouvre pas un débat c’est juste un ressenti.
Ben en effet, t’aurais eu tort "d’essayer"...t’avais pas la mentale (ref aux grandes bouches de Bernie Bonvoisin)
En effet c’est clair. de plus certainement pas le niveau non plus. je me débrouillais coté instruments (m^me maintenant avec les années je n’ai pas un jeux exeptionnel, pas un piètre musicien, mais sans plus), mais je n’étais ni un génie, ni une bête de scène, et surement pas la foi non plus. Alors un moment il faut se mettre à l’évidence, beaucoup de postulants et peu d’élu.
C’est complexe, la pression sociale, la famille, sont parfois autant de bâtons dans les roues.
se lancer dans la musique c’est comme se lancer à son compte, être son propre patron et ne compter sur personne.
Pourquoi bien 90% de la population préfère être salarié que prendre le risque de se lancer, et pour une partie non négligeable perdre beaucoup?
Pour la musique c’est pareil, bien que comme cité plus haut il y a d’autres alternatives en cumulant plusieurs activités liées à la musique, histoire d’avoir un "matelas" pour un revenu régulier.
Comme cité plus haut, il faut beaucoup travailler sa technique, la théorie, etc....et faire cela 8h par jour, ou au moins tous les jours, ne ramène aucun revenu, et pendant ce temps il faut bien vivre.
pour tourner en duo avec une bande son, c’est possible.
j’ai assisté à 3 concerts distinct ou les gars jouaient tous seul, 2 dans le style blues, et le 3ème indéfinissable. les 3 chantaient bien sure, le premier s’accompagnait à la guitare et un capteur au pied avec un banque son pour un son de batterie, le second pareil guitare, et une batterie acoustique aux pieds. le 3 éme avait un pédalier et un pad avec des bandes sons ou petites boucles pré enregistrées qu’il lançais tout en chantant. Sure que pour le partage du cachet c’est plus simple, mais j’imagine un sacré boulot pour s’occuper en plus de sa programmation dans divers lieux de concerts.
Et des groupes à plusieurs musiciens qui tournent en concerts avec une bande son qui sert de fil conducteur, cela existe déjà (pas du play -back, mais quand un morceau finis en enregistrement studio tiens sur 10, 15 ou 20 pistes voir plus, ben dur d’avoir le m^me rendu sur scène quand le m^me musicien joue sur 3 pistes en m^me temps).
Je sais pas,peut être. perso,étant issu des scènes alternatives et punk, je ressens ni le besoin de l’intermittence ni le désir d’être dans le mainstream.
Pour ne pas "oser", il suffit en général d’apercevoir le reflet d’une autre activité largement plus stable et lucrative pour laquelle on aurait des compétences plus que suffisantes, mais hélas pour laquelle on n’a que rarement un appétit gourmand la concernant...la pression ne venant en réalité rarement de l’entourage mais des atermoiements dans lesquels on se perd à force de peser le pour et le contre...
Mouhai… j’ai l’impression que beaucoup se font une image idyllique du métier de musicien.
A partir du moment où ça devient ton métier, tu y trouveras tout ce qui te fais chier dans les autres métiers.
Dans le sujet qui nous concerne, c’est trouver des associés pour monter une boîte (un groupe) avec tous les risques que ça comporte. Des associés fiables, c’est aussi compliqué à trouver que dans n’importe quel métier, ni plus, ni moins.
Et comme quand tu monte une startup, tu vas profiter des aides (sauf que les musiciens sont perçus comme des assistés glandeurs par le peuple alors qu’une startup ça fait moderne). La finalité étant de creer un spectacle qui fera rentrer du pognon, donc des taxes qui rembourserons les aides, et dont le reste créé de la richesse.
Drôle de sujet quand même.
La musique en tant que recherche d’harmonies nouvelles (pour soi-même, pas en général) est qq chose de suffisamment intéressant (et difficile aussi) car très personnel pour que j’ai du mal à voir en quoi il serait possible et même intéressant d’en faire de l’argent.
Avis totalement marginal.
j’ai du mal à voir en quoi il serait possible et même intéressant d’en faire de l’argent
Si tu veux vraiment faire quelque chose de professionnel, ca te prend tout ton temps.
Et jusqu’à preuve du contraire, il faut manger pour vivre…
il suffit en général d’apercevoir le reflet d’une autre activité largement plus stable et lucrative pour laquelle on aurait des compétences plus que suffisantes, mais hélas pour laquelle on n’a que rarement un appétit gourmand la concernant
"Rarement un appétit gourmant" c’est parce que l’on parle de travail ? Peut-être que beaucoup s’imaginent que la musique c’est avant tout du plaisir et pas du travail… mais effectivement, quand on se rend compte de la dose de travail que ça demande pour faire de la musique sa profession, finalement une autre activité "plus stable et lucrative" et surtout plus "glandouille" est la bienvenue
En résumé je dirais « ose » ne serait ce que pour n’avoir aucun regret et ne pas faire partie des 99% qui n’ont jamais osé
Par contre, tu arrêtes de rêver et tu te mets au boulot d’arrache pied et aussi je pense qu’une deadline, style 2 ans est un bon repère. Bosser consiste à préparer un projet artistique original et différent, il s’agit de ne pas être la 387e copie de Metallica, faut innover et prendre des risques ( il y a trop de groupes de metal qui sonnent pareils) et au niveau business s’entourer de personnes compétentes (marketing, internet etc...) Le taf est considérable mais tu as tout à construire et pas de place pour rêver. Derniers points, moins il y a de monde dans un groupe, moins il y aura de problèmes et oublie les US, ca tient plus d’un fantasme.
Good luck!
Oui comme dit zotsa, l’intérêt d’être musicien pro n’est pas de se faire de l’argent mais de ne pas devoir s’en faire avec des jobs pourris (ou perçu comme tel) pour pousser son art.
Sinon la musique serait réservé à des gens qui ont de déjà de l’argent.
Je ne vis pas de mes projets perso mais de plans covers alimentaire.
C’est déjà un bon compromis car j’ai plus de temps pour les projets perso et je reste dans mon domaine dans l’alimentaire.
Lorsque je faisais un autre job la semaine, c’était pas évident de concilier les 2, je bossais moins mon instru, j’avais peu de réseau.
si tu veux vraiment faire quelque chose d’artistique, ça te prend tout ton temps. Il n’en reste pas pour le "professionnel’, et tant mieux, ce n’est pas compatible.
Il faut surtout se mettre à l’abri les 4 mois d’hiver, pour le reste… on se débrouille.
ne pas devoir s’en faire avec des jobs pourris (ou perçu comme tel) pour pousser son art.
Ca m’évoque plus du parasitage: pour "pousser mon art" j’ai besoin d’une solitude assez totale, que le monde disparaisse, pas d’aller faire des "plans covers alimentaires", je ne juge pas mais c’est juste pas possible. De toute façon j’imagine que l’exigence artistique du musicien rock est assez faible de toute façon, donc ça doit être possible de concilier la chêvre et le chou.
Une solitude totale est plus accessible quand tu joue principalement l’été plutôt que de devoir passer 35h min par semaine à bosser.
J’ai fait les 2, je sais de quoi je parle.
Mais sinon oui sur le fond, tu as raison.
Mais on fait au mieux avec ce qu’on a et c’est déjà pas si mal
boarf, ça fait x années que je bosse pas, mais je mange de la vache enragée, c’est sûr, mais bon, c’est un autre type de projet que "vivre de la musique", c’est sûr. Tu me diras: et si j’avais pas le choix? Je crois que je préfèrerais faire un truc alimentaire mais non musical.
Si tu peux te le permettre, tant mieux.🙂
Bah ouais, suffit d’accepter d’être pauvre, pas avoir de famille, d’obligations, et avoir peur de rien sauf de l’hiver.
D etre jeune quoi.
Pas faux.
En fait, non.
C’est surtout une question de
-chance
-réseaux
-budget
Tu peux travailler tant que tu veux, sans ces 3 préalables en aval, y’a rien à espérer. Les musiciens/groupes qui parviennent à qq chose disent "ha oui mais pfou, c’est du travail hein...". Mais il disent tous ça, même ceux qui ne parviennent à rien. Le travail n’est donc pas le dénominateur commun. Arrêtez de rêver, ai-je envie de dire:
-chance
-réseaux
-budget
c’est tout.
Quand on était ados avec mes potes de l’époque on regardait les clips de rock/métal sur M6, y’avait des groupes assez nuls, on se disait: "pourquoi eux? Vu comment ils sont nuls, pourquoi eux et pas d’autres?". C’est là que la chance intervient.
Budget: et oui il en faut pour produire des enregistrements, de la promo et je t’en passe et des meilleures.
Réseaux: évidemment. C’est peut-être le plus important. Ca implique déjà qu’en tant que personne tu sois quelqu’un d’assez facile d’abord, consensuel, pour ne pas dire superficiel: il faut pouvoir se faire plein d’ "amis", surtout à l’époque des réseaux sociaux. Et surtout ça inclut toutes sortes de personnes, y compris celles qui vont, si besoin, orienter ta musique pour la rendre la plus lisse/accrocheuse possible. C’est beaucoup un truc qu’on développe en studio, dans le métal par exemple la musique semble conçue comme une vitrine technologique des studios, c’est consternant.
Il se passe la même chose dans le cinéma: tu regardes la quantité de projets qui a été produite alors que… putain mais c’est nul quoi, ou bien au mieux totalement insignifiant. Et pourtant, c’est là. Comment est-ce possible?
En fait c’est pareil pour tout, si tu regardes bien: tout ces guignols que tu vois sur les plateaux tv, ou des youtubers débiles: pourquoi ça existe?
(bon en fait moi je sais pourquoi, mais ce sera pour le prochain épisode. Ou pas)
Bref, quand on voit à quoi ça tient tout ce bordel, c’est-à-dire à rien ou à des conneries complètement irrationnelles, on s’en désintéresse assez naturellement pour se concentrer sur la musique seulement.
Ce que tu dis est assez vrai et terrible quand on y pense.
Un rockeur torturé, asocial et pourtant pétri de talent ne réussira jamais dans notre ère moderne.
Par contre tu soulèves une question interessante.
Pourquoi cette volonté absolue de vouloir faire du fric avec sa musique? ou toute forme d’art par ailleurs.
Vivre sa passion sans avoir besoin d’en vivre..
Je ne joue plus en groupe depuis des années mais je continue de composer de la musique mais plus dans une recherche personnelle. Une forme d’introspection en quelque sorte. Je ne ressens absolument pas le besoin de la partager et je m’en fout en fait.
Budget: et oui il en faut pour produire des enregistrements, de la promo et je t’en passe et des meilleures.
c’est ton passage le plus court dans ta réponse alors je vais tenter d’y ajouter une histoire qu’un pote à vécu.
Le pote en question à rdv avec un DA de chez EMI, ils discutent de choses et d’autres puis le gars lui explique sa vie de tous les jours chez EMI en guise de réponse à la question sur comment s’auto produire.
- Tu veux un article dans les inrockuptibles ? ok c’est 5000 balles après les avoir bien brossé dans le sens du poil.
- Tu veux que ton album marchouille ? ok c’est 100 000 balles
- Tu veux que ton album marche ? pas de souci c’est 1 million
Et là il lui explique comment un certain Florent P lors de ses débuts à arrosé le marché : il à hypothéqué la maison de ses parents avec leur accord bien sur.
A là suite de cette petite histoire je me suis rappelé que dans les années 50 et 60 c’était les producteurs qui arrosaient les DJ de radio afin qu’ils passent le titre de leur protégé. Inévitablement devant de telles sommes dont il lui parle cela m’a donné une idée de ce que une major peut avancer comme frais pour assurer la promo d’un artiste.
Ça fait presque froid dans le dos mais tellement logique.
Bien sur la dedans on ne compte pas les frais payés pour le studio d’enregistrement, les session men si on ne parle pas d’un groupe avec bien sur l’ingénieur gramyfié qui va bien.
"continue de composer de la musique mais plus dans une recherche personnelle. Une forme d’introspection en quelque sorte"
Oui, c’est exactement ca. Au-delà de cet aspect le "partage" est assez secondaire, c’est en option quoi. Mais faire un peu d’argent avec la musique, je suis pas m contre, l’idée ne me gêne pas (encore), tu mets tes trucs en ligne et de temps en temps des inconnus passent par là et t’achètent un peu de ce que tu produis… J’aime bien le côté pratique. La où perso je bloque c’est qd tu organises toute ta vie autour de ca. Mais aussi bien, comme toi, même si je trouve ca pratique, dans le fond ca me gonfle de m’occuper de ca… Si c’est une forme d’introspection, alors penser aux autres est totalement étranger au truc.
Hallucinant ces chiffres.
Ca me rappelle l’histoire, entendue en studio, d’un "groupe" qui s’était "payé" (y’a pas d’autre façon de le dire) une tournée dans de grande salle en espérant lancer un buzz (les gars débutaient, peu de compo, peu d’expérience mais très présent sur les rézosocio) ou chépakoi pour se retrouver a jouer dans des salles vides. Mauvais investissement.
vous croyez vraiment que vous allez réussir en passant 35h par semaine au taff à emballer des cartons au lieu de jouer de votre instrument ?
Perso quand j’étais jeune avec mon groupe cette question s’est posée. Pas longtemps, parce-qu’il fallait que je paye ma nourriture, mon loyer, etc (en bossant 40 à 45 h/semaine, pas 35) J’ai connu quelques artistes (arts plastiques) qui ’vivaient’ de leur art … entretenus par leurs parents. Ca part peut-être d’un bon sentiment mais c’est illusoire.
Vous ne considerez pas important le fait de s’entraîner
Si, bien sûr. Peut-être que ceux qui apprennent la vie via des tutos YouTube croient à toutes ces conneries. On les y pousse.
Au lieu de vous occuper de votre groupe vous passez votre temps à jouer à des jeux vidéos, regarder des séries débiles, etc
Oui cette remarque rejoint la précédente. Occuper les gens à des trucs sans importance, disperser, diversion, faire croire qu’il suffit de 5 minutes pour apprendre à parler couramment le Japonais, le Russe, etc. Et ces bourrages de crânes sont d’autant plus efficaces que beaucoup de gens n’ont plus de sens critique, tout étant prêt-à-penser sur les réseaux ’sociaux’.
...
N’étant pas pro mes impressions importent peu ; pourtant j’imagine Los Angeles fourmiller de groupes, dont certains sont bons et d’autres même très bons, et me demande si c’est bien là qu’il faut être pour ’percer’ ?
Anyway — d’après ce qu’on en sait on ne vit qu’une fois,
accrochez-vous, foncez, et bonne chance les mecs !
Oui mais le réseau c’est à toi de te le constituer, ca se fait pas tout seul et bien sur le facteur chance est plus important que dans n’importe quel autre profession. C’est en faisant les choses que tu peux déclencher qqchoser et forcer la chance.
Après écouter le barratin d’un D.A ca me fait marrer quand tu sais tout le fric qu’ils se sont faits dans les années fastes (80’ et 90’).
Faut coucher aussi !
Trouve une femme (ou un homme suivant les goûts) riche qui peut t’entretenir 😆
Après écouter le barratin d’un D.A ca me fait marrer quand tu sais tout le fric qu’ils se sont faits dans les années fastes (80’ et 90’).
je suis entièrement d’accord avec ce que tu dis mais n’empêche...
En fait quand tu vois toutes les contraintes c’en est décourageant, c’était déjà décourageant à l’époque mais maintenant sachant que les maisons de disque ne servent plus à rien et que la demande du public est quasi nulle, j’avoue que si j’avais 20 ans aujourd’hui, se lancer dans la zic n’est pas très glam...
Il n’y a aucune règle ni méthode aujourd’hui.
La chance.
L’air du temps.
Les bonnes rencontres.
L’originalité.
Faire ce qu’on aime faire.
Être honnête avec sois même.
Et se dire qu’en général le public ne se trompe pas
La encore d’accord avec toi GD
Même si les majors ne servent qu aux artistes sur lesquels elles décident de mettre le paquet
Et se dire qu’en général le public ne se trompe pas
Pour peu qu’il soit un minimum éduqué et exigeant, peut-être, mais je crains qu’une grosse partie dudit public ne se contente de la soupe que l’on lui sert à coup de matraquage médiatique…
Un public averti.bien sûr.
Quand le Be Bop arrive beaucoup n’adhère pas.
Il en est de même pour le Rock.
Je pense qu’il est bien de rester curieux et d’écouter des musiques différentes. Pour ce qui est d’en vivre...la loi du marché ?
je crains qu’une grosse partie dudit public ne se contente de la soupe que l’on lui sert à coup de matraquage médiatique…
A moins que croire cela ce ne soit justement ce qu’essaient de nous faire gober lesdits matraquages.
Il y a des groupes qui marchent bien sans matraquage, je pense à des groupes de musique du monde comme HK ou les orges ou DSLZ (ils viennent de sortir un album) pas très médiatisé et pourtant les concerts sont pleins et ils vendent. C’est pas des milliards mais je pense qu’ils en vivent.
Enfin je ne suis pas experte en vente d’albums..
Dans le rap par exemple.
Perso j’essaye de faire mon trou dans le millieu, sans forcément vouloir vivre de la musique je veux vivre de mes compétences qui sont divers et variées.
Aujourd’hui c’est important d’être multipotentiel je pense.
Ce mois ci, chose exceptionnelle, je me suis fait un salaire de cadre car je me suis fait embauché 9 jours sur une prestation d’accompagnement d’artiste et de maquettage (prise de son, compo, arrangement etc). Faut pas rêver le mois prochain ca sera pas la même.
Le covid ca à été chaud sur tout les projets. Puis personnellement j’étais pas au mieux pour d’autre raisons.
Vivre de la musique pour moi cela peut aussi être justement dans la formation et l’accompagnement, la médiation culturelle, être attaché de presse etc
Je dirais qu’il faut de l’introspection et de la réflexion pour tracer sa voix puis beaucoup de travail pour y arriver.
C.a.d trouver un business model fort (concepts, visuels, musique) et s’y tenir et que ca soit top qualité.
Après c’est de l’entreprenariat et des connaissances.
Au début faut pas rêver, si t’es zikos va falloir apprendre a faire ta fiche technique, ton press book, tes visuels.
Si tu proposes de l’eveil musical pour les collectivités, il va falloir te créer un site, savoir faire des devis, gérer ta compta
Etc etc
Mais être pro c’est aussi connaitre les statuts, les notions de propriété intellectuelle (droit d’auteurs, droit voisins...), les contrats (de cession, d’engagement...), la distribution, l’affiliation au service de gestion des droits d’auteur etc
Perso j’ai mon projet artistique que je veux développer et vendre. (+mon groupe mais bon j’ai moins la main mise dessus)
Sauf qu’a coté j’essaye de générer des revenus grace à mes autres compétences.
Copiste musicale (écriture, transcription de partition), synchronisation (musique à l’image), beatmaking, formation ou cours (logiciel etc), montage video et réalisation (les deux derniers c’est tout frais)
A côté j’ai un petit taf de nuit qui me plait et qui ne me prends pas trop de temps pour avoir un petit matelas de thune à la fin du mois.
Avec un 35h t’oublies direct d’essayer de vivre de ta musique.
Oui absolument ! On rentre d’une tournée en Espagne ! J’ai arrêté les Vlogs ça me prenait trop de temps ! Hésite pas à nous suivre sur les réseaux sociaux si le cœur t’en dit. 😉
Je suis assez d’accord. Aujourd’hui je génére de l’argent avec mon groupe qui reste ma préoccupation principale, mais je donne des cours et je fais aussi des concerts en solos pour ramener des sous rapidement sans avoir besoin de partir loin de chez moi. De temps en temps, j’accompagne des beat maker pour qui je crée des parties de guitare/ piano / bass… en cumulant toutes ces activités j’arrive à vivre normalement. Je pense que l’avenir est dans la diversité.
@ginette:
Pour ne pas "oser", il suffit en général d’apercevoir le reflet d’une autre activité largement plus stable et lucrative pour laquelle on aurait des compétences plus que suffisantes, mais hélas pour laquelle on n’a que rarement un appétit gourmand la concernant.
Oui et non, j’ai un intérêt pour mon métier....mais en fait j’ai en quelque sorte fini par m’en dégouter, ou prendre de la distance en me rendant compte que l’important est de faire du chiffre et du fric, pas de la qualité, le tout en le faisant croire en s’en auto persuadant par la méthode "Coué" (en fait ce sont les chefs et les patrons...moi je suis conscient de faire de la merde, mais tant que je peux par amour propre j’essaye de bien faire).
C’est con, car à la base je ne voulais pas être dégouter par la musique en en faisant un métier....pour en faire un autre alimentaire.
la pression ne venant en réalité rarement de l’entourage mais des atermoiements dans lesquels on se perd à force de peser le pour et le contre...
et dans le pour et le contre, être conscient que n’étant pas "une bête" dans le domaine musical, on fait de la merde, et par amour propre se dire "l^à ce que je peux proposer ne tient pas la route, comment ne pas passer pour un bouffon en jouant comme ça" le tout en ne se rendant pas compte que le public lambda lui ne saura pas voir la différence...si ce n’est en mettant le feu niveau ambiance.
sans être conscient non plus, surtout actuellement, que beaucoup n’ont aucun scrupule à proposer, ce que j’appelle moi franchement du niveau pré débutant, en faisant du fric et le pire c’est que cela marche! (qui est le plus nase dans l’histoire?) ge nre ce que pas mal de jeune écoute à longueur de journée, m^me pas la formation de 3 accords en boucle, 3 simple notes dominante font l’affaire avec du préformaté déjà fournis dans cubase ou autre.
j’ai envie de leur dire (à ces jeunes): vous n’avez pas envie d’écouter de la vrai musique?
en gros du niveau de questions métaphysiques.
toi tu n’oses pas (o ben non, quand m^me!) d’autres osent.
@ zosta:
(sauf que les musiciens sont perçus comme des assistés glandeurs par le peuple alors qu’une startup ça fait moderne)
on l’apprend m^me très tôt à l’école niveau école primaire par un certain J. de La Fontaine avec "la cigale et la fourmis".
Et m^me en te levant tous les jours pour aller bosser tes 35h, ou 40 selon la boutique, en faisant tes heurres, ton boulot, et m^me plus que tes heures et ton boulot, le fait que tu ne perçois pas ton emploi comme "une mission" et un sacerdoce en chantant la main sur le coeur la marseillaise de l’entreprise (ou secte je devrais dire) parce que le soir à 17 ou 18h quand tu passes la porte de l’entreprise tu ne pense pas "boulot" et "la boite" comme une véritable religion, parce que pour toi il y a une vie après le boulot, et la musique: là aussi tu es considéré comme une vrai fainiasse et un assisté, tu es mal vu, jalouser, j’en sais rien en fait, mais marqué avec une étoile (tu n’es pas quelqu’un de "fiable", si tu ne baisses pas ton froc), peut être jalousé aussi par cette liberté que tu prends
La finalité étant de creer un spectacle qui fera rentrer du pognon, donc des taxes qui rembourserons les aides, et dont le reste créé de la richesse.
Tout a fait vrai, d’autant que malgré tout la musique est vitale et omni présente, il ne se passe pas une journée sans que l’on entende de la musique.
et que les spectacle, les divertissements, ne sont certainement pas plus inutiles que toutes les boites qui font de la pub, du marketting pour nous vendre ce que l’on n’a pas besoin, des services des ressources humaines qui ne servent qu’à gérer un flux de stock humain, des boites d’applis de logiciel dont on se passait très bien il y a 10 ans, et qui sont un gouffre de CO2 et de consommation d’énergétique, etc....
mais effectivement, quand on se rend compte de la dose de travail que ça demande pour faire de la musique sa profession, finalement une autre activité "plus stable et lucrative" et surtout plus "glandouille" est la bienvenue![]()
ce n’est pas faut, mais également un leurre.
mais dans la réalité pour avoir un toit et de quoi bouffer, pas trop le temps de cogiter, une paie ne tombant que tous les mois et très vite bouffé, et un droit au chômage assez limité dans le temps.
Tu passes ta vie à attendre la fin de la journée, puis la fin de la semaine, puis les vacances, pour recommencer. Et c’est la vie.
tu prends ou suis une voie, sans savoir si c’est la bonne, et continues sur cette voix en tentant de ne pas te scratcher, et quand cela arrive tu te relèves et recommences.
Tu passes ta vie à attendre la fin de la journée, puis la fin de la semaine, puis les vacances, pour recommencer
Tu bosses toute ta vie pour payer ta pierre tombale...ta na na na na na naaaa ! Pour résumer...et pourtant, et pourtant, peu veulent la quitter, normal, comme disait Alain, on n’a rien d’autre...
toi tu n’oses pas (o ben non, quand m^me!) d’autres osent.
C’est là qu’on se sent un peu obligé de citer Audiard :
Les cons, ça ose tout, c’est même à ça qu’on les reconnaît !
Mais tout ça va dans le sens que si c’est bien emballé et bien promu, aussi merdique que ce soit, ça se vend bien ! C’est ce que j’appelle de la production musicale ou sonore, à différencier de la (vraie) musique.
La vie est ce qu’on en fait.
C’est triste d’en faire ca.
[/quote]Tu passes ta vie à attendre la fin de la journée, puis la fin de la semaine, puis les vacances, pour recommencer. Et c’est la vie.[\quote]
Didier Wampas a montré la voie : un emploi alimentaire dans une administration peu valorisante des talents et une vie artistique eloignée des contraintes mercantiles.
Après, il faut aussi des idealistes pour faire tourner la machine à rêves ( et mourir à 27 ans !!! )
Nan mon pote, si t’as pas le profil recherché, tu auras beau t’agiter dans tous les sens comme un poulet sans tête, y’aura pas de réseaux qui se crée: tu t’adresses à un milieu, et les milieux cherchent des profils particuliers et refusent de parler aux autres. Faut être gentil. Et pas très exigeant avec la notion de recherche artistique. Faut ressembler à tout le monde, avoir du rêve plein les yeux et rien à dire. En somme: vouloir faire tourner la machine, l’industrie du divertissement. Logique, non?
Edit: je parle strictement du projet consistant à monter un groupe de compo. Mais comme d’autres l’ont très justement dit il existe d’autres moyen de vivre de la musique.
Oui c’est ce que j’ai dit précédemment au niveau de la demande, s’il n’y en a pas ou très peu ca ne rend pas la tache facile...
La vie est ce qu’on en fait.
C’est triste d’en faire ca.
je préfère faire parler quelqu’un d’autre...qu’il l’a dit dans les début de ma carrière...et c’est tellement d’actualité!
Voilà comment on en est à suivre le flux, malgré nous. (ou moi, et franchement je ne fais pas partie de ceux qui ont les dents qui raillent le parquet, mais pour survivre la dedans...)
Oh purée, ça date de 1994 et ça reste tellement vrai !
il parle de compétition mais qu’est-ce qui génère le fait de vouloir entrer en compétition avec les autres ?
J’ai une théorie à deux balles : le plaisir et la jouissance que l’on en tire.
Il parle de suicide collectif et cela me renvoie direct à la parole de Lacan quant il dit que l’humanité est mue par une pulsion de mort et finalement, fait absolument tout l’accélérer en jouissant le plus possible et jusqu’à plus soif.
Le souci n’a jamais été le capitalisme ou le fric comme on l’entend à tout bouts de champs mais bel et bien l’humain et ses putains de plaisirs qu’il ne veut lâcher à aucun prix et ce même si il faut aller jusque tuer ou totalement se soumettre pour les conserver.
Même tuer est un plaisir en soi tout comme être totalement soumis et esclave.
Si l’on fait la liste de tous les plaisirs auxquels on tient il me parait assez difficile de ne pas se rendre compte à quel point ils sont tous suicidaires pour l’intégralité des habitants de cette planète y comprit ceux qui n’ont pas ce truc que l’on appelle la parole.
Et dans les plaisirs en question seuls ceux qui ne passent pas par une forme de cons-sommation doivent probablement se compter sur quelques doigts d’une main car je ne sais même pas si la main entière peut y passer.
Une question possible et à laquelle je suis persuadé que les réponses seraient des plus passionnantes c’est : "pourquoi est-ce que je mets tout en œuvre dans ma vie - et bien souvent avec une intelligence des plus remarquables - pour obtenir les plaisirs convoités ?" et surtout : "que se passerait il dans ma vie si je n’avais plus ces plaisirs ?"
Matrix 4 est sorti, pas ouf mais par contre ca peut donner l’idée de revoir le 1er.
La matrice qui est autour de nous, c’est tout un tas de paramètres (attentes des autres, dogme, morale, besoin, confort etc). Ce sont ces paramètres qui nous programme dans nos actions, qui brides nos espérances. Font des gens des esclaves.
Des gens dans ce thread on un discours d’hommes libres mais ont choisis l’asservissement, par peur, par paresse ou par fatalité.
Il n’est jamais facile d’être libre, d’avoir conscience ("les ignorants sont bénis" quote matrix tiens).
Le temps de la réflexion permet de prendre conscience de soit, de ses actions, de son être et de son entourage.
Si les gens pouvait mediter une heure plutôt que d’attendre que les bouchons se dissipent, s’ils levaient les yeux de leur téléphone dans les transports, ils auraient la chance de percevoir la vie et le non sens.
Il n’y a personne à contenter, tout est un jeu. Les drames ne sont que l’humus du renouveau.
Si actuellement je veux gagner de l’argent avec la musique et mes compétences artistiques, je sais que j’ai choisis ca très consciemment (pour faire une petite part dans cette société bidon). Je sais que ce n’ai qu’un choix parmi d’autre… je sais aussi que je peux "tout" faire.
C’est une pensée complète qui est difficile de faire comprendre...
Il faut chercher pour pouvoir trouver… car personne n’a la clé pour vous ouvrir l’esprit si ce n’est vous. Encore faut il être prêt et faut il être prêt à accepter.
Je dirais qu’il y a deux objectifs qu’on peut rechercher en substance. La liberté et/ou le bonheur. Tout deux atteignables par la sagesse.
J’ai choisis le bonheur mais rester en cohérence avec moi-même (et donc entretenir ma liberté) ca me cause du tort avec ce covid par exemple. Je me créer du malheurs par quelques choix de principes/militants qui sont essentiels à mes yeux.
Je suis pas spirituel ou dans des délires hippies, j’essaie juste d’être "lucide". (Et c’est loin de la notion qu’on peut en avoir)
Des gens dans ce thread on un discours d’hommes libres mais ont choisis l’asservissement, par peur, par paresse ou par fatalité.
par cette phrase je ne sais pas si tu parles du C19 mais, l’asservissement est la garantie d’une jouissance et peu importe si l’on en est fier ou pas du moment que l’on jouit par ailleurs. Céder parce que l’on a peur est là aussi pour y trouver un réconfort et donc une forme de jouissance tôt ou tard, la paresse est définitivement une jouissance sans la moindre équivoque possible. Quant à la fatalité ceux qui y cèdent finissent toujours par s’y complaire et ce, quitte à y trouver d’autres plaisirs afin de compenser (et des fois quel qu’en soit le prix) la souffrance qu’elle cache.
Par ailleurs le nombre de personnes ayant cédé au shoot gouvernemental est assez incalculable parmi ceux qui disent l’avoir fait afin d’espérer retrouver leur vie d’avant. Et de quoi était faite leur vie d’avant ?… on en revient tôt ou tard toujours au même mot mais quelque chose me dit que je pourrais tout aussi bien dire "aux mêmes maux"
Vous reprendrez bien une ’ tite poire, non ?
Si la servilité était pourvoyeuse de bonheur ca pourrait se comprendre cependant d’autre plus haut en sont triste et désabusé mais pensent qu’il n’existe pas d’autre alternative.
En tout cas pour l’auteur du topic, je pense qu’il fait un peu fausse route. Vivre de la musique c’est possible, je connais des gens qui le font ou qui gravitent autour. C’est même pas si dure que ca pour qui à vraiment les compétences qu’il faut. C’est plus vivre de SA musique en particulier quand c’est du metal… Ca c’est moins gagné d’avance.
Le dernier move que je pense essayer c’est de changer de pays, après tout, il n’y a qu’à passer les frontières pour s’apercevoir que le niveau des musiciens débutant est nettement meilleur...
Avant de vanter la qualité des musiciens débutants AILLEURS, il faut sans doute s’interroger honnêtement sur son propre niveau. Changer de pays peut être une bonne option, à condition de pouvoir s’y imposer. L’exemple que j’ai connu est celui d’un bassiste (encore assez jeune) qui répondait au quart de tour sur toute musique. Il travaillait à la poste !… Dernièrement, lorsque j’ai voulu reprendre contact avec lui, on m’a dit qu’il était parti au Brésil : je suis persuadé qu’il fait carrière là-bas. Bonne chance à vous. Jacques
pour vivre ( correctement musicien interprète, de scène ou de studio )de la musique ( la réussite c’est autre chose ) :’
- connaître le solfège et l’harmonie
- maîtriser son instrument
- pratiquer constament
- ecouter beaucoup
- ecrire beaucoup
- se créer un réseau
- sélectionner les meilleurs et les diriger ( ou alors être sélectionné parce qu’on est le meilleur et se faire diriger )
- se déplacer
- sélectionner les projets et les offres ou créer son projet et son offre
- auto production
- inscrit Sacem
- avoir des réserves financières où se les créer
Malheureusement les gars, je pense qu’avoir un excellent niveau ne changera rien à l’affaire… On connait tous des amateurs d’excellent niveau et des pros totalement mauvais mais qui assurent le steak juste suffisamment pour pouvoir être intermittents. Cela n’a rien à voir avec une quelconque "reconnaissance"...
- avoir des réserves financières où se les créer
Oui, en France il vaut mieux être rentier pour "vivre" de la musique
- se créer un réseau
C’est la seule condition à vrai dire, pour "réussir". Si t’as pas de réseau, t’es cuit.
- inscrit Sacem
Tu es au courant qu’on ne s’y inscrit pas comme ça, précisément ?
Pourquoi vous investissez pas dans une bonne boite à rythme pour remplacer le batteur, il y a des BARs qui peuvent gérer des songs plutôt orienté électro mais aussi samples (elekron analog rythm). En plus ca donnerait une autre dimension au groupe. Pour le côté basse c’est plus compliqué. Après vous pouvez réarranger les morceaux pour fonctionner avec section rythmique programmée : BAR + Synthé bass. Un côté plus electro/indu par exemple. L’avantage c’est que la section rythmique sera toujours dispo.
eh oui,
on s’inscrit Sacem quand on sait écrire une musique et qu’on est capable d’en pondre un nombre suffisant.
la musique c’est comme tous les métiers : on est qualifié ou pas et on est bon ou pas