Salut angieblue
Toujours délicat de tenter des critiques constructives sur le travail des autres et surtout sur des textes à mon sens. Cela peut renvoyer à tellement de choses pour tout à chacun.
Je te livre de but en blanc mes 2 principales impressions après 3 lectures espacées. cela n’engage que moi.
Pour que ce texte "sonne" il faudra lui mettre la musique adéquate derrière! Par exdemple, avec du reggae, il tombera complètement à plat. Avec un truc plus tortueux, cela pourrait bien le faire.
Le texte s’appelle "Derrière le miroir" mais je trouve que le mot "miroir" revient trop souvent au final. C’est peut être un chjoix complètement assumé. Dans le cas contraire, pourquoi ne pas essayer des images sur quelques "miroir" (bien pour un miroir !!)
Par exemple ici:
Tu rêves de briser le miroir
Pour pouvoir dérégler le temps
Dans cette phrase tu parles du miroir et du temps. Peut être peux tu ne pas complètement changer le sens profond de ce que tu veux dire en imageant le miroir et en gardant une idée de temps grâce au fait que "briser un miroir vaut 7 ans de malheur". Regoupiller la phrase avec un truc du genre.
Voilà une petite idée en vrac, tu en fera bien ce que tu veux.
J’aime bien les deux premières strophes, avec un beau choix de mots. On sent pointer la poésie.
Après c’est plus convenu et descriptif réaliste, même si c’est d’une réalité décalée, avec des références trop claires à d’autres oeuvres, alors que tu annonces partir sur un registre surréaliste et fantastique (ce qui n’est pas la même chose déjà).
Je compare en pensant à deux oeuvres qui me semblent totalement dans ton annonce : la mémoire et la mer de Léo Ferré et j’voudrais pas crever de Boris Vian. Ou plus barré avec des poèmes de Néruda.
Pour atteindre ton but, il ne faut pas, à mon sens :
- hésiter à lâcher le sens littéral des mots et des phrases pour rentrer dans le feeling, l’évocation (un peu à la manière d’une odeur qui te fait partir dans un souvenir bien plus intensément que sa description ou une photo). Ca marche pareil avec la mélodie des mots.
- dépasser la métrique du nombre de syllabes
bon courage !
Je le trouve pas mal ce texte.
Pour revenir à la remarque ci dessus, moi je verrai plutôt cela:
"tu rêves de briser le miroir"
"pour pouvoir débloquer le temps"
cela me parait avoir plus de sens, vu que visiblement tu parles d’insomnie.
Après ce texte peut être plus facile à chanter, car tu l’as développer en 8 syllabes par ligne (sauf quelques unes qui en contiennent 7) le revers est que cela peut être monotone coté rythme. A voir coté musique ce que cela peut donner.
c’est vrai qu’il y a un peu trop de "oir", mais visiblement cela sonne comme un refrain.
par exemple pour ce couplet j’aurai vu (pour encensoir, c’est normalement de l’encent, soit pour parfumer ou religieux)):
Odeur de brulé dans le cendrier
Tu te consumes comme ton mégot
Ton âme telle une cloche fêlée
Hurle dans les brumes d’en haut. ( ou bien: hurle dans les brumes de ton cerveaux)
Je compare en pensant à deux oeuvres qui me semblent totalement dans ton annonce : la mémoire et la mer de Léo Ferré et j’voudrais pas crever de Boris Vian. Ou plus barré avec des poèmes de Néruda.
ben moi j’y vois carrément autre chose comme référence: le petit prince, alice au pays des merveilles, voir le haricot magique et les comtes de Grimm
pour le dernier couplet et final, j’y verrai aussi quelques changements...mais là je ne trouve pas!
Coté musique, j’y verrai bien un blues.
Bon, ben bonne nuit...
Bonsoir,
Merci pour ta lecture attentive.
Oui, la répétition de « miroir » est volontaire. C’est un procédé souvent utilisé en chanson, mais en général il s’agit d’une phrase répétée au début ou à la fin de chacun des couplets. Ça fonctionne un peu comme un refrain intégré aux couplets qui reviendrait en boucle et ça peut également le remplacer. Le but est d’insister sur le thème de la chanson ou le titre afin que ça reste bien en tête. Dans mon cas, l’effet est plus léger puisqu’il ne s’agit que d’un mot placé à des endroits différents du texte, mais ça participe à l’atmosphère générale un peu pesante.
«Les 7 ans de malheur », c’est une très bonne idée. C’est intéressant d’utiliser des chiffres symboliques dans une chanson, et en effet, le temps est un thème présent dans le texte. J’étais plutôt partie vers un désir de lui échapper et vers d’autres références..., mais j’étudierai la question...
Encore merci pour ton commentaire.
Bonsoir,
Oui, tu as bien perçu les références littéraires utilisées. Le début, c’est plus dans mon registre habituel, et ensuite, c’est un peu expérimental, sauf le refrain qui doit quand même rester assez simple et banal, quoique pas forcément… En effet, pour le surréalisme et le fantastique, je n’ai pas été assez barrée et créative. Je n’ai pas osé me lâcher et j’ai joué la sécurité en me rattachant à des références connues, faciles, et déjà utilisées. Je savais que je n’étais pas encore prête pour ce style, mais j’ai voulu esquisser quelque chose. C’est encore assez naïf, en fait...Enfin, on va dire que j’y vais progressivement...
Voilà, merci pour ta lecture perspicace et tes remarques pertinentes avec lesquelles je suis totalement en accord.
Salut,
Je ne savais pas que tu étais poète
Je pense qu’Aurélien parlait aussi,entre autres, des références que tu as citées. Je crois que pour Alice j’ai piqué l’idée aux beattles, en plus je ne suis pas fan
L’idée de "dérégler" le temps, c’est dans la suite d"Alice aux pays des merveilles", "De l’autre côté du miroir", d’où le verbe choisi.
Sinon, l’idée de départ de mon texte, c’est la chanson de Jimi Hendrix "I used to live in a room full mirrors". Il s’est inspiré d’une tradition amérindienne qui dit en gros que nous sommes dans un état d’emprisonnement conditionné et que briser le miroir c’est dépasser notre vision limitée du monde et trouver la source de la créativité.
Sinon, j’ai tendance à avoir une écriture régulière en octosyllabes, alors que je sais pertinemment qu’il faut casser le rythme, par exemple dans le refrain. Mais c’est souvent la mise en musique qui permet de modifier la structure, car au final, c’est elle qui décide.
voilà, merci beaucoup pour ton commentaire et ta clairvoyance.
Offrir sa plume au jugement public est largement aussi difficile que de proposer sa musique. Tous les oripeaux littéraires ne t’empêchent pas d’être nue sous les critiques, donc déjà, cette audace mérite le respect
Je ne pense pas que la poésie et le "descriptif réaliste décalé" s’opposent, je pense même qu’ils se complètent totalement. C’est la définition de la poésie urbaine (urbaine au sens propre, pas le qualificatif servant à désigner les pignoufs en jogging qui beuglent sur une boîte à rythmes); les traces qu’on y retrouve sont celles du Thiéfaine des Dingues et les Paumés, et le Capdevielle des Bruits de la nuit.
Il y a un écrivain roumain, Mircea Càrtàrescu, qui fait ça très bien. "Orbitor", absurdement classé comme roman de SF chez nous, est exactement ça, de la poésie urbaine qui balance entre hyperréalisme et surréalisme.
Et c’est précisément en gardant le sens littéral des mots que tu peux libérer ta poésie, en les utilisant au sens propre, au sens étymologique même, pour mieux les triturer, les déformer, laisser les images naître et dériver vers l’onirisme. Il faut garder le contact avec la réalité pour pouvoir la rendre molle comme une montre Dalienne.
Tu n’as pas besoin d’abandonner la métrique et l’octo, ça permet une mise en musique plus accessible; ce qu’il faut, c’est ne pas la considérer comme une contrainte et une limite, mais un cadre sur lequel t’appuyer et croître, comme une plante grimpante. La fin de ta ligne n’est pas la fin de ta phrase, sauf si tu le veux ainsi. Rappelle-toi que la première des musiques est celle de la langue
Hello, j’y vais cash :
je trouve le texte très inégal.
De bons vers alternent d’autres trop plats.
En ce qui concerne les références, je suis stupéfait que personne ne cite l’évident pseudo-pantoum de Baudelaire, que je place en fin du post. On compare ton texte et celui de Baudelaire (Harmonie du soir), très proche pour certaines images, idées, formulations, et l’on constate que lui jamais ne tombe dans le tiède ou le cliché.
Exemple de vers que je trouve plat :
La lune d’argent éclaire le soir (pourrait tenir dans un autre texte, mais ici cela souffre par contraste)
Maintenant un quatrain qui me gêne beaucoup :
Odeur brûlée dans l’encensoir
Tu te consumes dans la fumée
Ton âme comme une cloche fêlée
Hurle dans les vapeurs du soir
Odeur brûlée dans l’encensoir : cela fait pléonasme
Tu te consumes dans la fumée : limite cliché
Ton âme comme une cloche fêlée : du sous-Baudelaire (moi mon âme est fêlée)
Hurle dans les vapeurs du soir : réminiscence du pseudo-pantoum, en moins bien
Et maintenant le texte de Baudelaire :
Voici venir les temps où vibrant sur sa tige
Chaque fleur s’évapore ainsi qu’un encensoir ;
Les sons et les parfums tournent dans l’air du soir ;
Valse mélancolique et langoureux vertige !
Chaque fleur s’évapore ainsi qu’un encensoir ;
Le violon frémit comme un cœur qu’on afflige ;
Valse mélancolique et langoureux vertige !
Le ciel est triste et beau comme un grand reposoir.
Le violon frémit comme un cœur qu’on afflige,
Un cœur tendre, qui hait le néant vaste et noir !
Le ciel est triste et beau comme un grand reposoir ;
Le soleil s’est noyé dans son sang qui se fige.
Un cœur tendre, qui hait le néant vaste et noir,
Du passé lumineux recueille tout vestige !
Le soleil s’est noyé dans son sang qui se fige
Ton souvenir en moi luit comme un ostensoir !
Salut,
Oui, je reconnais que ça m’a demandé beaucoup de courage. Il faut être un peu maso, je pense, surtout que suite à des déboires, je m’étais juré de ne plus jamais rien publier sur un forum.
J’aime beaucoup ta définition de la poésie urbaine. C’est vrai que dans une chanson, aussi poétique soit-elle, il faut aussi garder le contact avec la réalité, peut-être pour que l’auditeur puisse se répérer et s’identifier. Mon objectif n’est pas de faire du purement poétique, mais en effet, j’écoute et j’essaie de me laisser guider par la musique des mots.
Je sais que toi aussi tu écris, donc au plaisir de te lire, et pas nécessairement sur un forum...
Merci pour ton commentaire pertinent et rassurant.
Hello,
C’est déjà pas si mal si le début peut faire penser à du sous-Baudelaire.
Plus sérieusement, c’est vrai que son influence est très présente, mais je ne cherche aucunement à égaler ni à copier le maître. Je n’ai pas cherché à écrire un poème techniquement parfait, j’ai juste écrit une chanson dans un registre un peu mystique et onirique.
Pour le passage que tu cites, je suis d’accord. Je l’ai écrit assez rapidement. J’ai bien sûr remarqué le pléonasme, mais j’aimais bien la chute et j’ai trouvé que ça illustrait bien l’idée que c’est une projection de l’âme du personnage qui souffre et brûle dans l’encensoir. De plus, ça sonnait pas trop mal. Enfin, je n’étais pas pleinement satisfaite, mais j’ai validé, ça me plaisait quand même. Mais bon, je sais que je ne passe pas assez de temps et que je ne remets pas suffisamment mon ouvrage sur le métier...
Ensuite, pour les passages un peu plats, je suis également d’accord, mais je le répète, c’est une chanson et non un poème, donc c’est un choix d’y insérer quelques banalités. Et puis le but n’était pas de faire mouche et d’être originale à tous les vers, c’est assez difficile d’ailleurs, ou bien il faut y consacrer bien plus de temps.
Enfin, ça n’est pas évident de satisfaire tout le monde, ni de se satisfaire soi-même...
Merci pour ton commentaire et merci d’avoir publié un de mes poèmes préférés.
Ne sombrons pas non plus dans la delectation morose,
j’ai aussi dit qu’il y avait de bons vers.
En fait quand ca t’est vraiment personnel (enfin j’espere que c’est pas une reference inconnue de moi ),
c’est du bon,
j’adore par exemple le début :
Tes rêves sont froids et chiffonnés
Enfermés derrière le miroir
Apres si cest une chanson, alors on a besoin de la musique et de l’interpretation Certains textes tout nus ne tiennent pas trop la route, et quand cest linterprete qui te les envoie dans la tronche, ya plus qu’a sincliner, cela vaut aussi bien pour un Jacques Brel que pour un Johnny Hallyday.
Oui, un texte sans musique est assez nu. La musique et l’interprétation, ça permet de l’habiller, de lui donner plus de vie et d’âme. Parfois on est surpris du résultat.
En écrivant ce texte, je me disais qu’en anglais, ça aurait sûrement plus de gueule. C’est une langue tellement musicale, que même le banal prend une autre dimension et de l’allure. C’est joli et tellement plus chaud dans une chanson, l’utilisation de mots comme "you’, "fly", "sky"...Le français, je trouve que c’est à vif et que ça transpire l’impudeur, c’est pour cela que tant de groupes choisissent l’anglais...ça sonne classe même sans chercher l’image percutante ou la rime subtile, enfin pour le francophone...
Alors, j’ai fait des modifications dans les deux premières stophes.
Ensuite, les passages avec les références à Alice et compagnie, c’est peut-être intéressant de les garder pour le contraste avec le début.
La dernière strophe, le réveil, je l’aime bien.
Par contre, le refrain, il y a quelque chose qui me dérange, je vais essayer de trouver autre chose, peut-être casser le rythme, je galère toujours avec les refrains, ne pas en mettre ça peut être une solution...A voir...
Hello,
Je reviens avec une nouvelle expérience textuelle...
Voici le bébé!
Étoile fantôme
Des grêlons de larmes tourbillonnent
Au dessus d’une ville fantôme
Tu te fonds dans la brume du soir
Ombre filante sur le trottoir
Les rues sont ivres de silence
Tu erres sur un sol mouvant
Les lumières des réverbères
Ont déserté leurs tours de verre
Le ciel se fend
Tu disparais dans le néant
Tu te perds dans la nuit des temps
Ta terre est une étoile fantôme
Tu rêves encore
Tu recherches la lumière d’or
Quand le feu du ciel t’abandonne
Ta terre est une étoile fantôme
Les arbres se courbent sous le vent
Comme des moines se prosternant
L’heure des vêpres n’a pas sonné
Le temps s’est pendu au clocher
Le ciel entonne son requiem
Il lance des épées de lumière
La lune a fermé les paupières
Aveuglée par la pluie d’éclairs
Le ciel se fend
Tu disparais dans le néant
Tu te perds dans la nuit des temps
Ta terre est une étoile fantôme
Au loin tu vois un ange passer
Il vole sur un cheval ailé
Quand ne brûle plus l’œil du condor
Quand tout s’éteint et que la vie s’endort
Tu rêves encore
Tu recherches la lumière d’or
Quand le feu du ciel t’abandonne
Ta terre est une étoile fantôme
Ya du potentiel, de belles trouvailles aussi, mais je ne vais pas broder : cette fois on veut du son, de la voix !
Le compositeur-interprète avec qui je collabore d’habitude a un peu perdu sa voix depuis quelques mois et je ne sais pas quand il la retrouvera…
J’ai bien aimé le sens du texte. C’est chantant et musical à part ou y a le son ’an’ vers le milieu sur deux vers.
C’est du très bon travail juste peut être ’les grelons de larmes’ ou je comprends pas trop moi je mettrais ’les frelons de l’ame’ qui vont plus avec la compréhension toute personnel que j’ai eu de ton texte.
Bref j’ai beaucoup aimé
Salut,
Oui, tu as bien cerné l’esprit du texte, ça symbolise une sorte d’apocalypse intérieure et extérieure.
C’est recherché et poétique "les frelons de l’âme" et ça aurait permis d’étendre l’allitération en "f" dans toute la strophe. Mais je t’avoue que ça me fait trop penser à des scènes comme dans "l’exorciste" et je n’aime pas trop les insectes. "Les grêlons de larmes", c’est un peu surréaliste comme image, mais ça pose bien le décor, une ville abandonnée et une atmosphère triste, pesante et glaciale de fin du monde.
Les rimes en "an", je suppose que tu parles du passage avec le vent et les moines, j’ai hésité à le conserver, mais j’aime bien les images un peu sombres et mystiques, et ça reste dans le thème. Enfin, c’est un style...
En tout cas, merci pour ton commentaire très inspiré, et ça me fait plaisir que tu aies bien aimé .
Pardon si je suis insistant, mais toi, ne pourrais tu pas la chanter ? Ne serait-ce que pour esquisser une interprétation, une mélodie ? Tu dois bien travailler comme ca avec ton collegue, tu lui suggeres des idées en chantant ?
Ou alors, une suggestion, puisque tu es en inspiration et qu’il faut respecter les muses, propose aux habitués (et non habitués) du forum d’enregistrer un couplet ou un refrain avec leur idée de l’inteprétation ? J’avoue que je me preterais bien au jeu
Ben tu tombes bien car j’avais pensé à toi sans oser te le demander...
Chacun son job, je laisse une totale liberté pour la musique et l’interprétation!😉
Edit: Au fait, je ne chante pas.
Bin écoute, je tente quelque chose dans les jours qui viennent. Par contre, ce serait plutôt une esquisse sur quelques quatrains : pour donner une idée. D’accord ?
D’accord😉.
Hello AngieBlue.
J’aurai pris le temps, désolé… Mais aujourd’hui je pars en vacances, plus moyen d’atermoyer : voici donc ma proposition. Attention, c’est un brouillon, et la voix est souvent fausse
Autre chose : n’hésite pas á réagir en toute franchise. Car si la musique ne te convient pas du tout (ou pour ce texte ou etc.), je pourrais toujours la recycler. Tu ne me vexeras pas du tout en rejetant ce travail
Salut!
Et bien, il est beau le son de la Godin!
Pour la compo, je trouve que c’est un bon début, ça m’a fait un peu penser à du Moustaki...Après, il faudra juste rajouter un peu de rythme pour faire, par exemple, un effet refrain, histoire que l’ensemble ne soit pas trop monotone.
Sinon, la prononciation de certains "e" m’a semblé un peu marquée. Comme tu le sais, en chanson, certains "e" en milieu de phrase, même devant un mot qui commence par une consonne, peuvent être muets, ça n’est pas la même règle qu’en poésie (ex. lumièr’ V.3). A l’inverse, je les trouve fort prononcés en fin de phrase (ex. "verre"). Enfin, ça m’a surtout gênée sur le passage "Les lumières des réverbères...verre". ça fait trop de eeeeeeeee...
Voilà ma première impression, tu verras ça à ton retour de vacances. Mais, ça serait bien que tu aies aussi d’autres avis, d’autres ressentis...
Hello,
Depuis quelques jours, j’essaie d’arrêter de fumer (patches, homéopathie, "La méthode simple" d’Allen Carr...). Donc, pour me motiver, j’ai essayé d’écrire un texte sur le sujet (pour tout avouer, l’exercice m’a donné envie de fumer, mais c’était hier soir, très tard, et je n’en avais pas sous la main...). ça n’est pas mon premier texte sur ce thème, mais ça sera peut-être celui de la délivrance...Je mets à la suite le précédent, l’état d’esprit n’était pas le même, puisqu’à cette époque, je n’avais pas envie d’arrêter.
Tu danses dans la fumée bleue
Un beau briquet doré
Lucifer déguisé
Tu te laisses allumer
Un baiser enfumé
Tu goûtes à la première
Un vertige de poussière
Une bouffée d’illusions
Sublime est le poison
Alors tu danses dans la fumée bleue
Valse funeste, une illusion d’ivresse
L’œil du cyclope brille de mille feux
Tu t’enivres du nectar des dieux
Une passion suicidaire
annihile ta raison
Ton système solaire
En décomposition
Liaison assassine
Ta tombe qui se dessine
La cadence s’accélère
Défilé mortuaire
Alors tu danses dans la fumée bleue
Lorsque le piège se referme et t’oppresse
Des étoiles mortes te crèvent les yeux
Et peu à peu tes rêves s’éteignent
Sauras-tu, sauras-tu sortir de la fumée bleue
Y-a-t-il une arche qui t’attend à l’abri du feu
Et tu espères, et tu espères
Une nouvelle ère, une nouvelle ère
Un serpent dans ton corps
Un aspic insatiable
La bête réclame sa dose
ça n’est pas négociable
Un révolver doré
Tu joues à la roulette
Sauras-tu écraser
Ta dernière cigarette
Alors tu danses dans la fumée bleue
Valse funeste, une illusion d’ivresse
L’œil du cyclope brille de mille feux
Tu t’enivres du nectar des dieux
Alors tu danses dans la fumée bleue
Lorsque le piège se referme et t’oppresse
Des étoiles mortes te crèvent les yeux
Et peu à peu tes rêves s’éteignent
Putain de dépendance (Texte de 2015)
Putain de dépendance
Qui me consume
Une macabre danse
Mais je l’assume
Putain de dépendance
Je te rallume
Ma seule délivrance
Elle est posthume
J’ai mal, j’ai mal quand t’es pas là
Je meurs et je renais quand t’es entre mes doigts
J’ai mal, j’ai mal quand t’es pas là
Et c’est plus fort que moi
Je pense encore à toi
A chaque bouffée de toi
Je m’illusionne
Dans ton paradis froid
Je m’abandonne
Ivre de tant t’ aimer
J’ai l’coeur qui tangue
Quand je veux t oublier
Comme tu me manques
Je t’aime et je te hais
Quand je succombe
Et pourtant je le sais
Qu’avec toi je sombre
T’es pas qu’une attirance
Non c’est bien pire
Et je frôle la démence
Quand j’te respire
ça m’tue, ça m’tue je manque d’air
Je meurs à petit feu chaque fois que je t’allume
Et j’te fuis, j’te fuis, j’ai besoin d’air
Et c’est plus fort que moi
Je pense encore à toi
"Tu danses dans la fumée bleue" est, à mon avis un TRÈS bon texte.
Pour moi, qui suis fumeur depuis 30 ans environ, je trouve que tout y est parfaitement dit.
Si j’avais encore un groupe, je t’aurais demandé si j’aurais pu l’orchestrer et l’interpréter, car je pense que tu as très bien situé l’atmosphère...
😉
Ouais, c’est vraiment pas mal…
Bravo pour ta motivation moi j’ai arrêté il y a 4 ou 5 ans (je ne sais plus) grâce à la clope électronique du jour au lendemain plus rien.. ça fait au moins deux 2 que je suis à 0 nicotine et je ne vapote que très rarement...un peu le soir.… Plus du tout la journée..
Pourtant grosse fumeuse presque 2 paquets par jours....depuis 25 ans !
L’odorat le goût les ÉCONOMIES !!!!… les fringues la voiture qui ne pue plus… C’est hallucinant comme on pue lorsque on est fumeur…
C’est un régale aujourd’hui même pour chanter c’est mieux !
Bon quelques kilos de pris que je m’empresse de perdre et ça marche… Donc cool 😎
C’était la parenthèse "oui bonjour moi c’est Sophie..."
Bonne journée
Merci Redhunter, ton message me fait vraiment plaisir .
30 ans, c’est le cap où il faut commencer à y penser, pour soi et aussi pour les gens qui tiennent à nous...
Hey, merci Zebig .
Désolé, pas pu résister !
Cela dit Angieblue, tes mots n’incitent absolument pas à se mettre à fumer, si ça peut te rassurer !
Tu sais Sophie,je ne sais pas si je vais réussir, je n’ai jamais été une battante...Mais bon, je n’ai pas envie de devenir vieille et moche trop vite et je n’ai pas envie d’attraper une voix de crapaud comme on entend chez certaines femmes .
J’ai commencé par diminuer avec des patches (4 à 5 par jour) pendant une quinzaine de jours, puis 0 depuis lundi. Mais c’est dur, je me mords la main quand j’y pense. La cigarette électronique, j’évite car on conserve la dépendance au geste.
Bon on verra bien, je vais essayer d’être courageuse . Merci pour ton message, ça me motive, je pense que j’avais besoin d’en parler...
excellent! et là sur le coup, Jean Dujardin, je le comprends .
Ouf, cool si cette danse bleue, macabre et endiablée ne donne pas envie
Pour la clope électronique vu avec mon médecin c’est de toute façon pas pire ! Il vaut mieux gardé le geste avec ça qu’avec une vraie clope..… Si ça marche moi ça c’est estompé avec le temps naturellement… J’ai diminue la nicotine lorsque je le sentais sans se sentir obligé…
Je ne suis pas une battante non plus et suis moi même très étonné du résultat… Car je n’ai eu aucuns manque jamais…
Bises !
Et où c’est le moment où ce n’est pas le moment… Pas de stress
J’ai la chance d’avoir su résister et donc, de n’avoir jamais commencé.
Je te souhaite de réussir et d’en être sortie définitivement cette fois, courage !
Ok, encore merci, Sophie .
Merci Alex, et je n’ai pas envie de tous vous quitter trop tôt à cause d’une vilaine dépendance donc je vais essayer d’être courageuse et de tenir.
commence par changer ton avatar...avec la clope.
pour le texte, je préfère le premier (que le 2015).
J’ai arrété pendant 10 ans, à 33 ans quand je me suis rendu compte que j’avais déjà respiré la moitié de ma vie à travers une cigarette.
J’ai repris il y a 10 ans: la cigarette, c’est comme les alcoolo, tu l’ai toute ta vie.
Ben t’es motivant, toi .
Pour mon avatar, il est trop tôt et je l’aime bien, ça me fait penser à une photo de Gainsbourg . Enfin, on a vu où la clope l’a mené et Brel aussi...Je pensais finir comme eux, mais là je réfléchis un peu...C’est un combat pour la liberté, et arrêter ne nous change en rien. J’ai réussi pour la première fois à écrire un truc sans fumer clope sur clope jusqu’au bout de la nuit. Si c’est pas la preuve, ça, qu’on peut peut-être faire et vivre sans...
"Mais qu’est-ce que c’est bon..."
Je me dis qu’on idéalise un peu le truc...Quand on se pose et qu’on fume une cigarette en analysant ce qui se passe, et bien je me dis que c’est quand même cher payer, dans tous les sens du terme, pour ce que c’est… Et puis, quand ça devient compulsif, machinal, et bien on n’ apprécie même plus puisqu’on ne pense même pas à ce qu’on fait...
www.dailymotion.com/video/x2mzv1i
très bonne reprise que j’ai découverte il y a bien longtemps
Ouais, les clopes c’est des salopes!!!
Oui, ça me travaille, il faut toujours que je sois dans l’analyse
Je trouve que j’ai beaucoup écrit ces derniers temps alors que je suis une paresseuse...maintenant je pense que je vais hiberner un peu jusqu’à l’année prochaine...et puis j’ai l’impression d’avoir fait déjà le tour de pas mal de sujets, donc ça n’est pas simple d’avoir des idées…
Ça je te comprends, pas facile de se renouveler !
Merci Phénix pour la chanson . C’est l’époque à laquelle j’aurais aimé vivre, le bon temps...Quand je pense que c’est à 5 ans que j’ai décidé que j’allais fumer pour faire comme les actrices qu’on voyait à la télé...Mais bon, maintenant ça n’est plus à la mode, donc il ne faut pas que j’aie de regrets et je vais en trouver d’autres des conneries à faire .
Oui, il est grand temps de passer à la coke et à l’exta
Oui et je pense que c’est pareil pour beaucoup de monde. Moi, en général, j’attends que ça me tombe sur la tête, parfois ça peut durer un an sans aucune idée, mais bon, je suis un peu trop passive, donc pas un bon exemple à suivre
Et puis je me dis qu’il vaut mieux faire peu de trucs, mais des trucs bien, plutôt que privilégier la quantité, mais qu’au final, peu de choses seront de qualité.
Je me dis qu’au moins l’effet est assuré, car la clope, c’est illusoire. ça détend, ça déstresse, ça stimule, tu parles… C’est juste une dépendance qui ne sert à rien, une pelle en or pour creuser sa tombe. Enfin, j’en suis là dans mon analyse du truc …
C’est la nicotine qui rend dépend… Et n’est pas spécialement dangereux, c’est même stimulent… Ce dont toutes les autres merdes qui sont rajoutés qui le sont...
Ah Gainsbourg et ses provocations...Elle est magnifique cette chanson...c’est vrai que ça envoie au paradis mais prématurément…
Je repense à ce sketch qui m’avait bien fait rire à l’époque...et excellent, en effet, aussi le film "Le Pari".
C’est plus compliqué que ça. Il y a aussi une dépendance psychologique qui peut être très forte, le rituel de la clope qu’on allume avec un café ou un apéro, le côté gestuel, buccal, le plaisir de la fumé qui emplit les poumons et qu’on recrache. Si ce n’était qu’une question de nicotine, les patches seraient suffisants pour arrêter de fumer.
C’est vrai ça, moi les patches ne me coupent pas l’envie...J’ai lu dans un bouquin qu’il faut essayer de tenir le coup 3 semaines pour enfin être délivré, tuer l’envie, le petit monstre qui veut sa nourriture...C’est désagréable ce que l’on ressent, comme une sorte de faim mêlée à de la tristesse, mais ça n’est pas une souffrance atroce, il n’y a pas de douleur physique...Je le vis en ce moment...c’est frustrant car on attend le moment pour se soulager, on a envie de se précipiter, mais on doit se retenir, donc on reste sur sa faim .
Je sais !
Il y a aussi tout le côté social au début on fume ensemble on est dans le groupe, plus tard on prend ça pose on va fumer une clope et boire un cafe.
J’ai beaucoup (trop) fumé… Au point d’être écœuré parfois.… Clope sur clope tu ne sais même plus pourquoi finalement et sans réel plaisir...
C’est pourquoi le geste avec la clope Electronic tu je garde sans la merde… (non je ne suis pas sponsorisé..)
Tu as le même effet lorsque la vapeur rentre dans ta gorge… Bref c’est la même chose...
Quand je pense que c’est à 5 ans que j’ai décidé que j’allais fumer
Ah bon, alors ça fait déjà 7 ans que tu fumes !
Ben oui, comme je suis précoce, 12 ans pour moi c’est l’âge de raison. Donc il est temps que j’arrête si je veux garder mon joli teint de porcelaine .
Très beau texte.
Et surtout, courage pour ton combat (à te lire, je pense que c’est le bon mot!).
Je m’aperçois que j’ai beaucoup de chance. J’ai commencé à goûter à la clope roulée, j’avais 40 ans passés. Parfois une cigarette, que j’apprécie beaucoup, à l’apéro avec les amis (quasiment que dans cette circonstance) et je n’ai jamais constaté aucune dépendance.
J’ai toujours un paquet de tabac qui traîne quelque part mais heureusement que le coup de la rondelle de carotte existe pour rafraîchir l’herbe à Nicot, sans ça, ça serait du lyophilisé sévère.
Mon rythme : entre 15 et 20 clopes par an, à tout casser.
Il paraît que c’est essentiellement entre 14 et 20 ans que le cerveau est la meilleure proie pour la nicotine, il semblerait que je confirme cette observation.
Merci Mousquet, ça me fait plaisir de te lire à nouveau sur le forum.
Comme je t’envie de ne fumer qu’occasionnellement, si peu, et sans dépendance.
Et oui, c’est bien vrai, quand on est tombé très jeune dans la marmite contenant la potion maléfique, et bien après, c’est comme l’alcoolisme, si on veut arrêter, c’est 0, rien dans les poches, rien dans les armoires, sinon on ne résiste pas à l’appel de la tentation et on retombe rapidement dans le piège infernal...C’est comme une maladie, une sorte de toxicomanie, et puis il y a des personnalités plus addictives que d’autres .
En tout cas, tous les encouragements vont m’aider à tenir. Je me dis que c’est le premier mois qui sera le plus difficile et qu’après ça ira mieux. Et puis, objectivement, une habitude ça se perd .
combattre une addiction, quelle qu’elle soit, implique de se frotter à ses démons… les pires, en général.
pour la clope, les patches fonctionnent pas mal.
le taux de nicotine dans le sang, la chimie du cerveau qui va avec, c’est bien maîtrisé...
évidemment, ça gomme pas la ptite voix dans la tête qui continue, des années après, à murmurer "juste une, hmmmmm, avec le café...."
allez, courage !
(de la part de quelqu’un qui a déjà arrêté plein de fois, puis renoncé pour toutes, pfffffffffff)
Bonjour, bonjour,
Je commence mon 5ème jour sans cigarette et avec patches .
Dis-moi LSampson, je n’ai pas compris la fin de ton message, tu as réussi à définitivement arrêter ou pas?
Je crois que non Bon, si c’est le cas, j’espère que mes interventions sur le sujet te feront à nouveau essayer, je pense aussi que pendant une période de vacances c’est l’idéal...et puis ça serait bien qu’on soit plusieurs à se motiver en même temps, ça nous donnerait de la force...
Pour les démons etc., en fait, je pense que quand on a une addiction de ce genre et que la consommation est excessive voire totalement déraisonnable, c’est que quelque part on a un mal-être et qu’on est dans une sorte d’autodestruction. Pour arrêter, je pense qu’il faut s’aimer suffisamment pour avoir envie de prendre soin de soi, car ne pas le faire ou ne rien essayer, c’est quand même du suicide. C’est vrai que si on a des emmerdes, le boulot etc. on se dit que ça n’est pas le bon moment...mais bon, à ce rythme-là, ça peut ne jamais l’être, c’est là le problème . C’est pour cela qu’il faut profiter de la moindre accalmie pour essayer...Après, il ne faut pas rechuter dès qu’une nouvelle tempête se lève...Enfin, je n’en suis pas encore à cette étape. Tout ce que je sais, c’est qu’il faut déconditionner son cerveau, puis le reprogrammer différemment avec de nouvelles habitudes plus saines...et peut-être trouver d’autres moyens pour faire face au stress...
Bravo Angie c’est super !
Humour:
-Tu veux une clope?
( Réponse): -
Quand je comparais l’addiction à l’alcool et la cigarette (genre le mes qui se sait "alcoolo" et qui compte ses jours sans, m^me s’il en ai a plusieurs milliers), c’est que j’ai arrêté 10 ans, du moins presque 9 ans et quelques mois, et j’ai repris en 3 semaines comme si je n’avais jamais arrêté. Quand tu as réussis à t’en passer, il ne faut surtout pas y retoucher, m^me une!
J’ai une bien meilleur "résistance" à l’alcool, du pinard à table, et en générale que le soir, et je peut m’en passer plusieurs jours. pareil quand je bois un coup à un "pot", je ne dépasse rarement les 3 verres car après tu es mal toute la journée.
Ce n’est pas le cas avec la cigarette, point de langue épaisse, bouche sèche, mal de crane, envie de pioncer, etc: c’est beaucoup plus vicelard car tu n’en sent pas les effets indésirables, pas de descente aux enfers, tu ne te transformes pas en loque...mais cela te tue quand même/.
c’est que quelque part on a un mal-être et qu’on est dans une sorte d’autodestruction
pas forcement, du moins pour l’autodestruction.c’est une fausse réponse aux stress.
Les démons? j’en vois parfois dans mon sommeil, ce n’est pas pour cela que je me lève pour fumer une clope. d’ailleurs on passe facilement 8H à dormir sans avoir une envie irrépressible de fumer, alors pourquoi une fois que l’on se lève le matin, il faut commencer la journée par en griller une? Tu ne ressent rien d’ailleurs, seulement un soulagement quand tu en grilles une.
C’est paradoxale, car certains l’appellent "le bâton d’oxygène" alors que cela t’empoisonne.
Hey hey, ben t’as tout compris, en fait, alors demande-toi pourquoi tu continues!
La première chose à faire, c’est de noter sur une feuille, les bonnes raisons d’arrêter.
Ensuite, voilà comment, moi, j’ai procédé pour commencer à me déconditionner:
Au départ, quand j’ai acheté les patches, c’était juste pour diminuer ma consommation. Mais parallèlement, je n’ai pas continué à fumer mes cigarettes habituelles, sinon ça n’aurait pas fonctionné, et tôt ou tard, j’aurais balancé les patches. J’ai acheté des cigarillos, je ne cite pas la marque, mais ça se vend par paquets de 10. Je trouve le goût bien dégueulasse. Donc, pendant une quinzaine de jours, j’ai mis un patche 21mg et je fumais à côté 4 ou 5 cigarillos. Quand j’en fumais un, je n’étais pas pressée d’en allumer un autre car je ne trouvais pas cela agréable, et c’est très fort aussi, donc on a vite sa dose. Ainsi, ça m’a aidée à bien être écœurée.
Enfin, un soir, j’ai fumé le dernier du paquet, et là je me suis dit: "Allez, chiche, si tu n’allais pas en racheter demain!". Je me suis lancée un défi, et voilà comment j’en suis arrivée à 0 depuis lundi. Je pense que le fait de changer ses habitudes est important et que si je n’avais pas remplacé la clope par le cigarillo, un truc que je trouve un peu écœurant, et bien je n’y serais pas arrivée. De plus, aujourd’hui, quand je repense au goût de la clope, c’est celui du cigarillo qui me revient en mémoire en premier, et de ce fait, ça ne me donne pas trop envie de craquer.
Voilà, je raconte cela, juste au cas où ça pourrait aider quelqu’un qui suit ce fil de discussion, à arrêter...
Je cohabite très bien avec les fumeurs et je sais que ce sera toujours fragile de résister malgré la motivation actuelle on est pas à l’abri
Tu as dû vraiment choisir une marque dégueulasse, car entre le goût du tabac de cigarettes et celui de bons petits cigares, c’est le même écart qu’entre un rhum de cuisine et un rhum de dégustation.
En tant que non-fumeur, je trouve ça bien plus écœurant à subir qu’une cigarette qui me dégoûte pourtant déjà beaucoup !
C’est parce que je ne dois pas avoir des goûts de luxe pour le tabac . Par contre, pour les alcools, c’est autre chose .
Bon, pour ma méthode, il ne faut donc pas aimer les cigares .
Edit: C’était les cigarillos Marlboro Leaf.
@Sophie, En présence de fumeurs, il faut juste se dire, "Hey hey, moi je suis libre et je peux apprécier n’importe quel moment sans!"
Encore plus sérieusement, arrivé à un stade, il faut se dire: Soit c’est la clope qui aura ma peau, soit c’est moi qui aurai la sienne!"
Et n’oubliez jamais! Les clopes, c’est des salopes!!! (encore merci LSampson )
Hello!
Voici un nouveau texte et une petite devinette...
A votre avis de qui me suis-je inspirée?
L’enfant à la guitare-balai
La lune derrière les nuages sombres
s’habille de noir et se morfond
Ce soir tu danses avec les anges
Une lumière bleue transperce la nuit
Une fée au regard électrique
Ce soir tu danses avec les anges
Et tu t’envoles au-dessus des rayons d’argent
Un batt’ment d’cils puis le néant
Ce soir tu danses avec les anges
Et tu t’envoles au-dessus des rayons d’argent
Scintillant dans la lumière blanche
Ce soir tu danses avec les anges
L’enfant à la guitare-balai
Te joue ses notes colorées
Ce soir tu danses avec les anges
Au loin la sirène des pompiers
Disparaît dans la nuit glacée
Ce soir tu danses avec les anges
Et tu t’envoles au-dessus des rayons d’argent
Un batt’ment d’cils puis le néant
Ce soir tu danses avec les anges
Et tu t’envoles au-dessus des rayons d’argent
Scintillant dans la lumière blanche
Ce soir tu danses avec les anges
L’enfant à la guitare-balai
Te joue ses notes colorées
Ce soir tu danses avec les anges
Harry Potter ?
Hey hey, ça n’est pas la bonne réponse, mais c’est plutôt bien vu en raison du registre merveilleux et de la référence à l’enfance...😉
Après c’est peut-être mieux de laisser une libre interprétation, une part de mystère, que de tout dévoiler...
Tu écris bien, mais c’est à se tirer une balle dans la tête, se vider une bouteille ou une plaquette de tranquillisants.
j’avais déjà fais la remarque à léacam, le morbide et les idées noires....
La vie est assez merdique comme ça (du moins certains hauts placé nous la rendent merdique, la vie est belle, la nature encore plus).
On dirait une ode à la fausse couche (bien que cela peut se traiter comme sujet). après tout, l’une des chanson les plus connu de Barbara est sur le viol et l’inceste....je préfère Jhonny be good.
"L’enfant à la guitare-balai" c’est juste Jimi Hendrix, car quand il était enfant, il faisait semblant de jouer de la guitare avec un balai, et il inventait des histoires dans lesquelles il devenait célèbre. Sa famille était très pauvre, et même la première vraie guitare qu’il a eue vers 16 ans, il lui manquait des cordes. Ensuite, dans ses textes, il fait souvent référence à un univers fantastique et coloré, et il parle aussi parfois des anges (peut-être une allusion à sa mère partie quand il avait 16 ans)...En écrivant, j’ai pensé à la signification d’"Electric Ladyland" (d’où l’image de la fée au regard électrique), et aussi au fait qu’il aurait aimé que chacune de ses notes soient une couleur (Te joue ses notes colorées)...
ben j’ai tout faut alors!
(...) Jimi Hendrix (...) univers fantastique et coloré (...) des anges (...)
"Electric Ladyland" (...) que chacune de ses notes soient une couleur (...)
Tout cela ressemble beaucoup à un trip psychédélique.
A fortiori vu le genre de mec, et le contexte de l’époque.
Tout comme les dessins de Moebius, Druillet, etc.
Oui, mais toute personne consommant des drogues ne devient pas un Hendrix, un Dylan, un Baudelaire, ou un Rimbaud...il y a quelque chose d’autre...
Et puis, dans sa musique, il était perfectionniste et méthodique...
C’était "un garçon magique", comme il le dit dans sa chanson "Hear My Train A comin": "Alors il prend la route pour devenir un enfant vaudou, et quand il revient, il est un garçon magique".
Je me suis également inspirée d’une phrase qu’il dit dans la dernière chanson qu’il a écrite: "L’histoire de la vie est plus courte qu’un battement de paupière".
Et lors de l’un de ses derniers concerts, il voulait qu’on le présente comme "L’ange bleu sauvage"...
et aussi au fait qu’il aurait aimé que chacune de ses notes soient une couleur (Te joue ses notes colorées)…
Je ne sais pourquoi, mais cette phrase me fait penser à Miles Davis qui aimait à dire :" La véritable musique est le silence, les notes ne font qu’encadrer ce silence ".
Oui, j’ai aussi déjà entendu dire cela au sujet de la musique classique, c’est à méditer...
J’ajouterais que le LSD est une drogue bien connue pour provoquer une réelle confusion des sens.
On peut entendre des couleurs et voir des sons, selon ce que rapportent certains utilisateurs.
Les dires du grand Jimi ne sont donc peut-être pas à détacher complètement du contexte culturel de l’époque.
Ce genre de citations totalement malhonnêtes ne sont là que pour épater la galerie et faire qu’on s’esbaudisse devant le génial inventeur d’un tel concept et si humble au point que sa modestie le pousserait à prétendre que ce qu’il joue n’a en fait aucun intérêt, rien d’autre que de la déclaration pour faire genre dans les salons, une sorte de pet de l’esprit que d’aucuns prendraient pour les effluves émanant du plus élégant des flacons. On pourrait en fabriquer au kilomètre, de ces fulgurances qui enfilent les paradoxes comme des perles sur un collier.
Les poètes du XIXème en savaient quelque chose avec l’opium et le haschich...Retranscrire les visions en sons ou en mots c’est une autre histoire qui demande de la technique, de la lucidité, du recul et de l’analyse...
Moi, en réalité, je ne comprends pas trop cette histoire de silence, pour moi l’art, la musique, la poésie, quand c’est bien fait, ça a le pouvoir de créer un autre langage, une autre dimension, et c’est magique...
Bien d’accord pour la magie.
Retranscrire les visions en sons ou en mots c’est une autre histoire qui demande de la technique, de la lucidité, du recul et de l’analyse...
Euh… je n’ai jamais touché au LSD (ce qu’on en dit m’a toujours fait peur - voir par exemple ce qu’est devenu Syd Barrett qui avalait ça comme des Smarties!) mais je n’ai pas passé ma jeunesse qu’à sucer de la glace et j’ai pu connaître quelques expériences qui m’ont fait toucher du doigt la façon dont le cerveau peut percevoir différemment son environnement quand il est sous substances.
Ne le prend pas mal mais je trouve que tu t’encombres parfois d’un vocabulaire bien ampoulé et éthéré pour "neutraliser" certains propos.
L’effort intellectuel et artistique est louable, ça n’empêche pas de reconnaître que certaines substances peuvent modifier ton état de conscience tout simplement (sans aller chercher midi à 14 h pour expliquer ceci, cela… ).
Et loin de moi l’idée de promouvoir la défonce, sous quelque forme que ce soit, bien au contraire.
Je n’ai rien compris! et toi tu ne sembles pas me comprendre non plus…
Pourquoi dis-tu qu’il faut de la technique, de la lucidité, du recul, de l’analyse (rien que ça!!!!) pour retranscrire un son en couleur ?
Tout le monde sait que c’est quelque chose d’impossible à ressentir, à moins de s’être retrouvé dans un état perturbé où tu as vraiment vécu cette modification de ta perception… et là, tu peux, par la parabole poétique, te permettre d’évoquer cette confusion.
Je n’ai jamais parlé de retranscrire un son en couleur, je pense juste que pour créer quelque chose de magique, il faut de la technique, et le défi, c’est d’y arriver sans consommer de drogue, juste par le pouvoir de l’imagination...
Edit: Après, tu peux associer des couleurs à des sensations, Rimbaud a bien associé des couleurs à des voyelles...C’est ça la poésie! faire ça sans avoir besoin de se défoncer...
C’est ça la poésie! faire ça sans avoir besoin de se défoncer...
Je suis bien d’accord avec toi.
D’ailleurs, ces couleurs associées dans son poème m’ont toujours fait écho.
Dés gamin, pour moi aussi, les voyelles ont toujours eu une couleur dans ma tête. Sauf que pour moi, ce ne sont pas les mêmes!
A noir ? N’importe quoi!!!! Un A, c’est bleu
Je ne trouve pas la devinette...
Mais le texte est bien !
Je t’adore Sophie
La réponse c’est Jimi Hendrix !
Ah pourquoi ?
(je suppose que c’est écrit dans les réponses précédentes...)
Oui, mais bravo d’avoir joué le jeu…
Edit: Et puis t’es nature et spontanée, les autres, tout le le monde s’en tape de mon texte…