Le salaire et la capacité de gagner sa vie de manière autonome !
A: déclaré B: black et trop mal payé!
Il y en a un qui est déclaré (au moins 43x dans l’année en tous cas si il est intermittent) et l’autre non. Le pro tire tous ses revenus de la musique.
Au mieux l’amateur fournit une facture d’une asso bidon ou une sorte de reçu. Souvent il pète un peu le marché du 1er parce qu’il est bon et moins cher...
Ceci-dit, il y a beaucoup de "pros" qui flinguent tous seuls les tarifs...
Le pro tire tout ses revenus de la musique.
+1
Elle est ici la frontière
Ben, pour faire simple, pour le pro, c’est son boulot, il en vit, tandis que l’amateur en fait pour son plaisir. De la musique, bien sur.
Alors il y a une autre catégorie aussi, le fameux "semi-pro"…
Pour moi un pro c’est quelqu’un qui se consacre professionnellement à 100% à la musique, même si ses revenus peuvent venir à 100% du support de sa famille ou de l’état comme c’est très souvent le cas dans le classique (ou chez les bobos DJ Versaillais). En cela pas très different d’un peintre ou d’un artiste quelconque.
Pour moi un pro c’est quelqu’un qui se consacre professionnellement à 100% à la musique
Il y a aussi l’enseignement, qui pour moi reste le moyen le plus fiable de s’assurer un revenu à peu près régulier. Tu parles du classique : la majorité (sinon la quasi-totalité) des musiciens d’orchestre sont aussi profs.
Un pro est un musicien qui se la joue amateur et un amateur est un musicien qui se la joue pro
C’est vrai.
Maintenant prof dans un conservatoire ou une école de musique municipale on pourrait pratiquement assimiler ça à du financement public ou du mécénat, vu la disproportion entre le nombre d’heures de cours et le salaire perçu.
on pourrait pratiquement assimiler ça à du financement public
On pourrait aussi parler de certains salariés à mi-temps, tiers-temps.… d’associations plus ou moins bidons parrainées par des municipalités (souvent de gauche) et qui valident les fameuses 507 heures ; ce qui permet de faire le complément avec l’intermittence… mais chut ! ça n’existe pas !!!
Combien de page avant qu’il y ai du grabuge? Ou pire...… Que quelqu’un se désinscrive...🙀
Exact, bien dit.
Plus sérieusement et bien que ce sujet soit rigolo, un pro joint l’utile à l’agréable dans l’absolu. Mais nous ne vivons pas dans l’absolu, on vit dans le relatif. Ce qui fait que des amateurs ont de très haut niveau et des pros des niveaux moyens. Tout ça est placé dans le contexte de notre société, à savoir le pécuniaire, la reconnaissance etc. Etc. Quand on joue de la musique pro ou amateur, on ne se pose pas ce genre de question non ? on joue, on partage avec d’autres musiciens et le public, c’est ça la vraie vocation, les restes (pro, amateur) seul le résultat compte...
PS :Si quelqu’un ose ne pas être d’accord avec moi, je me désinscrit
vu la difficulté à obtenir les fameuses subventions, m’est avis que vous ne savez probablement pas de quoi vous parlez. c’est d’une part complètement hors sujet, et d’autre part sans réalité ailleurs que dans votre imagination.
mort de rire. le fameux refrain anti-profs qui revient… vous devez au moins être prof au conservatoire pour savoir que quoi vous parlez ? ou vous servez juste la soupe d’un parti politique néolibéral ? c’est totalement hors sujet en tout cas.
un pro est un amateur qui tire un revenu de sa passion.
un amateur est un pro qui ne peut pas vivre de son art.
apres il y a les microentrepreneurs et les cheques emploi services...
en fait tout peu etre relatif.Maitre gim’s est un pro et je connais des amateurs qui ont vraiment du talent mais travaillent en usine ou dans des domaines differents de la musique pour vivre..
moi je pense que pro ou amateur sont des termes inutiles pour qualifier un musicien dans la mesure où celui ci pratique sont art avec passion et plus ou moins de talent..
et Tchac Poum je ne suis pas d’acccord avec toi
Je ne répond pas aux propriétaires de Bugera (made in China par des esclaves… ni Dieu ni Maitre my ass) par principe
Maitre gim’s est un pro et je connais des amateurs qui ont vraiment du talent
Pourquoi, Maître Gim’s n’a pas de talent ?
Paul, kafenwar, si votre entêtement respectif continue ainsi, vous allez devoir régler ça à l’ancienne, comme des hommes..:
L’un de vous va devoir se désinscrire ..
🤕😷😭
Loool
Dans mon cas en regle generale je me fais bannir avant d’avoir eu le temps de me desinscrire.
Mauvase foi on.., ton smart phone est vertueux ?
Mauvase foi off, ainsi que le hors-sujet...
Je dévie un peu: Le Printemps de Bourges est historiquement un événement qui reçoit de grandes têtes d’affiche et un festival off, au coin de quelques rues, où quelques amateurs (rêvant de devenir pro) sélectionnés peuvent également se produire. il serait intéressant aussi de connaître les avis sur cette cohabitation. ça fait longtemps que je n’y ai plus mis les pieds...
(Notez que en 89, j’étais jeune et fougueux, le Printemps de Bourges c’était ça:
Arthur H, Claude Nougaro, Dee Nasty, Front 242, Kat Onoma, Khaled, Kool & The Gang, Mano Negra, Les Négresses Vertes, Les VRP, Nick Cave And The Bad Seeds, Nina Simone, Stevie Wonder, Womack & Womack!!!!!
Cette année le concert de clôture, (le seul que je connaisse ce dimanche) c’est justement Maître Gim’s
Non non, pas d’amalgames, il parait que ce n’était pas mieux avant )
Notez que en 89, j’étais jeune et fougueux, le Printemps de Bourges c’était ça
C’est justement l’année où on a fait le Printemps De Bourges dans le cadre des découvertes, avec un groupe dont je faisais partie à l’époque...
Tchac Poum je ne suis pas d’acccord avec toi
je ne sais pas sur quoi tu n’est pas d’accord avec moi ( tu vas sans doute me le dire… ), mais je suis d’accord que tu ne le soit pas.
Pour moi, un pro est un musicien qui tire ses revenus de son activité (concert, cours, studio...) un semi pro un mec qui a des revenus partiels et un taf à côté et un amateur, un mec qui pratique sans revenu ou trop peu.
Après peut on considérer les musiciens intermittents comme des pros? Vu qu une grosse partie de leur revenu vient de l unedic?
Pffff, tous les 6 mois faut rappeler les mêmes choses…
Bon sinon tu as raison de préciser la différence entre la réalité et la perception qu’on en a...
a/ Les règles
Etre pro c’est avoir un salaire. A partir du moment où je bosse quque part et que je suis déclaré, que j’ai ma fiche de paie, je suis un pro.
Etre pro n’est pas être intermittent. Pour la 25000e fois, l’intermittence est une catégorie de chômeur au Pôle Emploi.
On N’A PAS besoin d’être intermittent pour être pro, c’est pas compliqué Par contre, viser le Graal de l’intermittence pour pouvoir dire après qu’on est pro, ca n’a aucun sens
En l’occurrence : un amateur peut être pro d’un soir. La même pour les péripatéticiennes, remarquez…
b/ Mon histoire
j’ai toujours eu une démarche "pro" même quand j’étais ado. Ca veut dire au début avoir le meilleur niveau possible (ben oui, on est dans la théorie là ), évoluer, jouer avec du monde, progresser et petit à petit trouver sa propre démarche artistique.
Quand on finit par accrocher "quelque chose" qui vous parle dans des projets à but pro, c’est parce que ce projet fait sens à nos yeux, parce qu’on s’entend humainement bien avec les gens, et pas parce qu’il est strictement "bankable" : ou alors je me placerais dans la catégorie des musiciens qui visent seulement l’intermittence. Ce sont 2 métiers différents, avoir son propre projet et jouer pour les autres… Aucune critique bien sur.
Pour enfin répondre à ta question : non, il n’y a pas de "limite" entre un pro et un amateur dans la démarche. Sur le papier il y en a une en terme de statut. Point barre.
Le reste ce sont des jugements : de niveau, de valeur, etc.
SI on a des pros qui jouent moins bien que des amateurs, ca veut dire que le niveau ne fait pas le professionnel, CQFD
Mais le but est que chacun donne sa vision de la profession. Pas le statut juridique à proprement parlé. Même si au demeurant, je suis d’accord avec toi.
Certes mais tu vois bien qu’on a besoin de se placer par rapport à quelque chose d’objectif, pour pouvoir ensuite assumer notre subjectivité
Pour faire simple, la différence c’est l’état d’esprit...
vu la difficulté à obtenir les fameuses subventions, m’est avis que vous ne savez probablement pas de quoi vous parlez. c’est d’une part complètement hors sujet, et d’autre part sans réalité ailleurs que dans votre imagination.
Disons que je tiens mes sources de mon entourage de 1ere ou 2e main et je me fais ma propre idée. De plus je parle de l’intermittence pas de subventions !
Après, dans la mesure où un métier artistique n’est pas foncièrement "rentable", à commencer par le gros du travail (personnel) qui n’est pas rémunéré, je ne trouve pas que c’est fondamentalement "mal" de détourner un peu le système existant (l’intermittence en l’occurrence). Qu’on soit clair, s’il n’y avait pas d’argent public injecté dans la culture, elle serait tout simplement inexistante. Je trouve ça bien pire quand des chaines de TV ou radios emploient des intermittents à la pelle alors qu’ils pourraient faire des CDI.
Accessoirement, quand je vote c’est plus souvent à gauche qu’à droite...
Et pis zut ! moi aussi j’me désinscris
Accessoirement, quand je vote c’est plus souvent à gauche qu’à droite...
Houla, si ça bascule dans la politique, le paquet désinscriptions qu’on va essuyer…
Et sinon pour ou contre la peine de mort?
PSG ou OM?
Tu crois en Dieu ?
contre
m’en branl’
non
Ok je me ré-inscris alors..
PSG ou OM?
Cette rivalité (pour ne pas dire haine) entre ces deux clubs prête encore plus à rire, quand on sait qu’elle a été montée de toute pièce par les dirigeants de ces deux clubs, il y a une vingtaine d’années, afin de donner du piment au championnat français… (FIN DU HS).
Resultat des courses, même si tu t’en cogne du sport, il faut faire gaffe à où tu te gare selon ton immatriculation, il faut réfléchir avant d’acheter un maillot à ton fils, et il faut être prêt au pire quand tu veux voir un match pour te détendre..
Quelle bande de gros cons quand même…
Qu’on soit clair, s’il n’y avait pas d’argent public injecté dans la culture, elle serait tout simplement inexistante
On est d’ailleurs un des rares pays à avoir cette idée de travail intermittent
Qu’on soit clair, s’il n’y avait pas d’argent public injecté dans la culture, elle serait tout simplement inexistante.
Pourtant elle existe sans subventions la culture, la vraie, pas celle récupérée et manipulée à des fins politiques ou autres.
En France, on n’a pas de culture proprement dite, la culture fait partie d’un tout, la musique n’en est qu’une antenne et le fric n’y est absolument pour rien. Les pays qui ont une vraie culture sont les pays les plus pauvres.
Pour faire simple, la différence c’est l’état d’esprit...
Exact, ne pas confondre compétence et professionnalisme, ce sont des qualités différentes et complémentaires.
Quelle bande de gros cons quand même…
Et puis ils sont nombreux....
s’il n’y avait pas d’argent public injecté dans la culture, elle serait tout simplement inexistante
Public ou privé (mécénat). Le problème n’est pas nouveau, beaucoup d’artistes des siècles passés étaient entretenus et subventionnés par les cours royales, des grands seigneurs, les papes… Sans Louis II de Bavière, Wagner n’aurait sans doute jamais pu écrire son Ring, pour ne prendre que cet exemple.
Les pays qui ont une vraie culture sont les pays les plus pauvres.
Alors l’Angleterre par exemple est un pays "pauvre" ?
Je ne vois pas ce que tu veux dire mais je trouve l’expression "vraie culture" assez maladroite...
Il faut pas confondre budget culture du gouvernement et intermittence.
L intermittence est une forme d assurance chômage, financé par les cotisations sociales prélevés dans les salaires.
Elle a été créé à la base pour les techniciens du spectacle et du cinéma qui ne pouvaient pas avoir un employeur fixe et un emploi stable.
Concernant la vrai culture, je trouve qu il u a beaucoup de chose en France, j ai pas fait beaucoup de pays mais on est plutôt bien à ce niveau.
Elle a été créé à la base pour les techniciens du spectacle et du cinéma qui ne pouvaient pas avoir un employeur fixe et un emploi stable.
c’est intéressant la réécriture de l’histoire et l’installation des mythes…
ce statut a été créé dans les années 30 parce que les industriels du cinéma n’arrivaient pas à embaucher suffisamment de techniciens (et artisans, ne les oublions pas ceux-là! les peintres, décorateurs, menuisiers, habilleurs etc.), ces derniers préférant être à leur compte pour s’assurer un salaire à l’année. l’industrie a imaginé un système de compensation, donnant ainsi du travail par intermittence (j’ai toujours préféré dire intermittent du travail que du spectacle d’ailleurs…), mais assurant une caisse de reversement pour inciter la main d’oeuvre à rester disponible à l’année.
une sorte d’annualisation du temps de travail avant l’heure…
c’est jouer avec les mots, mais c’est important un peu d’histoire, ça permet toujours de recentrer le débat : ce ne sont pas historiquement les "intermittents du spectacle" qui ont décidé de ne travailler que quand ça les arrangent, mais bel et bien les employeurs qui ont trouvé un système pour s’assurer d’une main d’oeuvre disponible (pour ne pas dire corvéable…).
nuance!
Alors l’Angleterre par exemple est un pays "pauvre" ?
non mais récupérateur oui (comme bien d’autres mais en mieux )
je trouve l’expression "vraie culture" assez maladroite...
c’est ton droit, faudrait définir ce qu’est la "culture" mais ce n’est pas le sujet. Ce que je peux dire de par mon vécu dans le domaine musical… Tous les groupes que j’ai pu voir dans les studios de répétition jouant la musique de leur pays, donc de leur culture étaient très bon. Par contre nous, on ragace et essai de reproduire tant bien que mal tout ce qu’on a récupéré par-ci par-là, ça ne date pas d’hier. Notre culture c’est la bourrée et l’accordéon pour en trouver une, chose qui d’ailleurs n’a jamais été exploité, on préfère singer les autres pays et comme dit Thomas " on ne conçoit pas de groupe sans guitare ". Après on parle de création… ça me fais sourire:)
ce statut a été créé dans les années 30
l’intermittence n’a jamais été un (Statut ), c’est un ( Régime ), c’est pas la même chose, mais pas du tout. Sinon, merci pour ce petit retour dans l’histoire et cette déduction très finement observée
ce statut a été créé dans les années 30 parce que les industriels du cinéma n’arrivaient pas à embaucher suffisamment de techniciens
Ben merci pour l’info
c’est ton droit, faudrait définir ce qu’est la "culture" mais ce n’est pas le sujet.
Quitte à rester hors-sujet : la "culture" ce n’est pas que la musique : ce sont aussi les musées, le théatre, le ciné, les monuments historiques, la danse, etc....
[fin du HS]
Quitte à rester hors-sujet : la "culture" ce n’est pas que la musique : ce sont aussi les musées, le théatre, le ciné, les monuments historiques, la danse, etc...
Tout a fait c’est d’ailleurs ce que je dis plus haut. J’ai cité la musique ( qui donc en fait partie ) pour ne pas faire du HS, et pour que ceux qui ont déja du mal a suivre ce sujet ne se perdent pas dans un autre, c’est dire si aujourd’hui ma bonté n’aura pas de limites
Aussi la bouffe ..
Wow, beaucoup de réponses en peu de temps.
J’ai beaucoup apprécié vous lire.
Alors beaucoup pensent que l’intermittence du spectacle est le régime spécifique des pros. Pourtant, l’intermittence n’est qu’une alloc accordé aux artistes par Pôle Emploi. Dans ce cas, est qu’un type au RSA pourrait être considéré comme pro s’il développe son projet musicale avec beaucoup de sérieux?
Quelqu’un d’autre parlait de posture ou d’état d’esprit. Donc quelqu’un qui a un métier à côté de la musique est considéré comme pro à vos yeux parce qu’il travaille son projet musicale avec sérieux?
Est ce qu’un prof de musique est un musicien professionnel? Ou un enseignant?
Pour ma part, j’ai beaucoup réfléchie à la question et je pense avoir trouvé ma réponse. Y a pas de "pros" et y a pas "d’amateurs". Il y a juste des musiciens à des niveaux de développement différents.
Je reviens tout juste d’Angleterre et là bas, y a pas d’intermittence. Tu joues, t’as des ronds (quoique certaines salles ne payent pas les artistes) tu joues pas, t’as rien. Mais on parle pas de pro ou d’amateurs, on parle de signed ou unsigned bands. En fait, exprimé de cette manière, on porte l’accent sur le niveau de développement du groupe et pas sur l’argent et j’ai bien aimé cette façon de penser.
déjà en novembre… 1930, la revue Spectacle disait :
"La technique musicale et instrumentale a subi de telles transformations et réalisé de tels progrès qu’ils ont nécessité de la part des musiciens de plus nombreuses années d’études et que, même devenus d’excellents exécutants d’orchestre, ils n’en sont pas moins tenus à un travail personnel et journalier ininterrompu qui seul leur permet de surmonter les difficultés de leur métier, et partant ne leur permet de se livrer à aucune autre occupation. Aujourd’hui donc, la profession du Spectacle constitue un vrai métier et ne peut prétendre être à même de l’exercer honorablement que celui qui s’y livre exclusivement"
et la gazette de l’AMPCO (Artiste Musicien de Paris et le Courrier de l’Orchestre) de mai 1934 de renchérir :
"Il n’est pas juste qu’on laisse un camarade ayant déjà sa subsistance assurée par une autre profession, prendre la place d’un autre professionnel qui n’a que cela pour vivre. (...) Le demi-professionnel vous répondra qu’ayant fait toutes ses études musicales pour vivre avec son instrument, ce n’est pas de gaîté de cœur qu’il a embrassé une autre profession."
… la France n’est pas l’Angleterre…
perso je ne défend pas le régime des Intermittents, pas plus que je n’applaudis de voir les artistes anglo-saxons devoir se vendre.
ce que je retiens et constate c’est que la situation aujourd’hui a énormément changée. le statut unsigned ou signed n’est peut-être plus valable à l’heure d’internet et de la chute des ventes de disques. la culture subventionnée n’est peut-être pas non plus le meilleur modèle qui soit, je n’en sais rien.
j’aurais plutôt tendance - et quand je dit ça en général je me fait massacrer - à croire que le régime intermittent est soutenable pour les techniciens mais ne devrait pas concerner les artistes. ou alors que ce régime englobe à son tour les écrivains, les peintres et les sculpteurs. et ce n’est pas à l’ordre du jour. à ma connaissance un écrivain est tout aussi important qu’un musicien. un peintre également. pourquoi les musiciens ne cotiseraient pas à la Maison des Artistes… ?
Y a pas de "pros" et y a pas "d’amateurs". Il y a juste des musiciens à des niveaux de développement différents.
Trés juste, je pense également la même chose. ( Pro ) c’est un concept de notre socièté de consommation.
Est ce qu’un prof de musique est un musicien professionnel? Ou un enseignant?
Visiblement il est les deux a la fois. Ca aussi c’est un nouveau concept. Comme les (pro) veulent arrondir leur fin de mois ou boucler leur 43 cachets, il ont double casquette.
Des pros internationnaux donnent des cours sous forme d’un autre concept qu’on nomme pompeusement " master classe " devant des zikos aussi ahuris les uns que les autres .Il n’y a pas de petit profits, prendre cinq ou huit cents euros pour deux trois heures, hotel, resto et voyage compris, ça encourage a la réflexion.
Salut tout le monde,
(comme d’hab je fais le fantôme et je ré-apparait au gré de mon temps libre....)
je voulais réagir à ça :
Est ce qu’un prof de musique est un musicien professionnel? Ou un enseignant?
J’ai croisé des dizaines de profs à qui j’aurai pas confié une place dans mon groupe et peut-être encore plus de musicien "pros" à qui j’aurais pas recommandé un débutant....
Je préfère la notion d’enseignant professionnel (dans tous les sens du terme) : je préfère par exemple "confier" ma fille à un vrai prof qu’à un vrai pro de la musique car ils ne sont pas tous (loin de là) pédagogues.
A contrario à partir d’un certain niveau, quand on a des questions précises à poser et qu’on sait ce qu’on veut, un prof "classique" ne suffira pas toujours et là mieux vaudra aller voir un musicien d’expérience...encore faut-il le trouver.
Voilà qui, de façon détournée, répond à la question.....
Concernant le "débat" pro / amateurs je pense tout simplement qu’il ne faut pas avoir peur de ce qu’on est !!!
Un métier c’est ce qui te caractérise et si en plus il te passionne alors c’est l’engagement de toute une vie et ça doit te faire bouffer ne serait-ce que des nouilles
Cela n’empêche pas qu’il y ait des amateurs qui ont un niveau très élevé mais de fait ils ne passent pas autant de temps dans les studios et sur scène qu’un pro et ça fait toute la différence. La scène ou le studio (ou tout autre aspect du métier) éxigent des compétences bien plus vastes que le seul fait de maîtriser son instrument !
La scène ou le studio (ou tout autre aspect du métier) éxigent des compétences bien plus vastes que le seul fait de maîtriser son instrument !
+1
EXACT ! avoir un cerveau en bon état de marche par exemple.
A partir du moment où cela devient ton job, il y a énormément de trucs "hors musique" qui rentrent en compte.
Le côté "sérieux" par exemple: arriver à l’heure, avec son matos en état ou être capable de s’adapter aux changements perpétuels d’avis du mec qui paye, le relationnel, avec le client ou ses collègues, la gestion de la fatigue, parfois de la lassitude, des conditions techniques aléatoires..tout simplement comprendre quel type d’arrangement convient ou pas en fonction du style de musique et de l’artiste parfois accompagné...
Tous les métiers ont leurs inconvénients, leurs mauvais côtés, on est pas à plaindre, mais tout n’est pas si facile quand on veut bouffer grâce à la musique. Aujourd’hui pour réussir à le faire, si tu ne veux pas donner de cours ou jouer de la reprise, faut pas trop rêver. De toutes façons, jouer de la reprise par exemple, si cela te permet de rester intermittent, cela te laisse du temps pour travailler ta création si tu en éprouves l’envie ou le besoin.
Les périodes "creuses" sont flippantes et les périodes estivales par exemple, sont crevantes et pas plus facile à gérer (exemple perso: j’ai bouffé 1 repas en 3 semaines avec ma nana l’été dernier, et c’est parce que la date avait été annulée au dernier moment because la météo...même pas le temps de repasser chez toi ou à la banque déposer tes tunes)
il y a aussi l’inévitable période où, pour devenir pro, faut faire ses gammes 12h par jour pendant longtemps, mais pendant ses 12h de gammes, tu gagnes pas de pépèttes...
et aussi et surtout penser à la maigre retraite que touchent les intermittents pour ceux qui y arrivent… comme pas mal qui se retrouve à toucher à peine de quoi payer leur loyer et qui ont connu l’époque bénie et qui a plus de 60 balais doivent continuer à jouer pour pas grand-chose de la musique qui n’est pas la leur, dans des endroits par toujours agréables sans compter l’accueil et le reste…
Hope i die, before i get old, je suis sérieux
c’est un métier quoi…
le tout est de savoir ou se trouve la limite… comme me disait un ( vieux ) de l’époque… "le souci est qu’on reste jeune dans sa tête".
Ceci étant, quand on voit Mike Jagger a 73 ans ça laisse l’espoir
Aujourd’hui donc, la profession du Spectacle constitue un vrai métier et ne peut prétendre être à même de l’exercer honorablement que celui qui s’y livre exclusivement"
Je dirais cela de tous les métiers..sinon c’est du bouche trou, du "travail précaire" qui rime souvent avec "boulots nases" n’ayant souvent pas grand chose à voir avec la formation/expérience d’origine (Interim, CDD, etc....)
"Il n’est pas juste qu’on laisse un camarade ayant déjà sa subsistance assurée par une autre profession, prendre la place d’un autre professionnel qui n’a que cela pour vivre. (...) Le demi-professionnel vous répondra qu’ayant fait toutes ses études musicales pour vivre avec son instrument, ce n’est pas de gaîté de cœur qu’il a embrassé une autre profession."
la c’est un peu vache, cela fait un peu le sketch de Fernad Raynau "le pain des français".
Pour l’amateur, je dirai qu’il pratique la musique en loisir, même si il fait de temps en temps des "prestations", et tout "professionnels" a commencer en amateur. La différence est de sauter le pas.
Cela n’empêche pas qu’il y ait des amateurs qui ont un niveau très élevé mais de fait ils ne passent pas autant de temps dans les studios et sur scène qu’un pro et ça fait toute la différence. La scène ou le studio (ou tout autre aspect du métier) éxigent des compétences bien plus vastes que le seul fait de maîtriser son instrument !
Après c’est sure, ce que font les pro "c’est plus pro", y a pas photo.
Un "métier" qui devient de plus en plus dur avec l’âge si l’on se réfère à la majorité. Quand je vois les "pros" comme je le dis plus haut qui arrivent à l’âge de la retraite, qui n’ont plus de famille, pas de maison, une voiture rafistolée, etc., etc.. on se dit qu’il vaut mieux être amateur, car la plupart de ces derniers ont au moins un petit confort.
la c’est un peu vache, cela fait un peu le sketch de Fernad Raynau "le pain des français".
D’autant qu’a present, ce sont plutôt les " Pros " qui prennent les plans amateurs que le contraire.
Quand je vois les "pros" comme je le dis plus haut qui arrivent à l’âge de la retraite, qui n’ont plus de famille, pas de maison, une voiture rafistolée, etc., etc.. on se dit qu’il vaut mieux être amateur, car la plupart de ces derniers ont au moins un petit confort
Je pense que ce tu dis est extremement important.
Les jeunes "wannabe" qui tentent de percer le métier se disent qu’ils ont le temps… Eh oui, mais le temps passe vite. Il faut savoir quand se donner les moyens pour arriver quelque part, que ce soit construire sa carrière pro ou construire sa famille.
Je ne sais pas comment font les groupes qui font jusqu’à 150 dates par an pendant des années, on ne peut pas dire que ça favorise les relations humaines, qu’on puisse construire quoi que ce soit… Au bout d’un moment il y a des choix à faire et des priorités à mettre.
Ce qui m’a fait quitter le fabuleux monde de la musique est (entre autres) l’absence de règles, de cadre professionnel, d’une part. C’est de l’ultra-libéralisme à la MEDEF que de s’entendre dire que "personne n’est irremplaçable"...
La difficulté d’avancer dans sa propre vie (même son propre projet musical) d’autre part, en dehors de jouer pour les autres, de perdre un temps fou à tenter de gagner des clopinettes alors que visiblement on veut surtout des gens qui posent pas trop de questions, qui remettent pas trop en cause les "règles" établies et qui ne proposent pas des projets trop barrés (problème de réseau, aussi et problème de pays car en France toutes les chapelles sont bien étanches entre elles) puisque de toute façon on ne gagnera que dalle avec...
D’autant qu’a present, ce sont plutôt les " Pros " qui prennent les plans amateurs que le contraire.
elle va pas plaire a tout le monde, mais pourtant…
Je pense que ce tu dis est extremement important.
Les jeunes "wannabe" qui tentent de percer le métier se disent qu’ils ont le temps… Eh oui, mais le temps passe vite. Il faut savoir quand se donner les moyens pour arriver quelque part, que ce soit construire sa carrière pro ou construire sa famille.Je ne sais pas comment font les groupes qui font jusqu’à 150 dates par an pendant des années, on ne peut pas dire que ça favorise les relations humaines, qu’on puisse construire quoi que ce soit… Au bout d’un moment il y a des choix à faire et des priorités à mettre.
Ce qui m’a fait quitter le fabuleux monde de la musique est (entre autres) l’absence de règles, de cadre professionnel, d’une part. C’est de l’ultra-libéralisme à la MEDEF que de s’entendre dire que "personne n’est irremplaçable"…
Je penses qu’il faut s’en donner les moyens, et avoir une bonne dose de chance.
Mon prof de guitare (du moins ex, je ne vais plus en cours) s’en ai très bien sorti, du moins aussi bien, ou pas plus mal que moi financièrement"qui bosse à l’usine".
C’est vrai que d’avoir un ’"salaire" régulier qui tombe est très confortable. Mon prof lui a été prof de guitare à la MJC pendant pas loin de 30 ans, il part à la retraite à la fin de l’année dans le sud de la France. Quand je dit "chance" c’est qu’il a trouver une place salarié en tant que prof, il n’a pas du "tourner" beaucoup à l’extérieur de l’IDF mais a participé à plusieurs projets, disques, concerts, bien que son activité principale à été "prof". Il est marié a une enseignante, à la retraite également, ce qui l’a pu aidé à suivre sa profession de musicien, déjà un emploi stable et fixe dans la famille.
Des fois, je me dit que j’aurai pu faire comme lui, vivre que de la musique.
j’ai 50 balais, si je me fait virer de mon boulot, j’ai autant de chance de retrouver du taf que de me lancer comme "pro" dans la musique, alors quitte à vivre dans la précarité, pourquoi ne pas le faire (il faut dire, la vie de famille et les gosses sont derrière, ma baraque pratiquement finis de payer, et ma retraite par contre hypothétique à l’heure actuelle).
L’ultra libéralisme à la MEDEF c’est partout.
Je penses qu’il faut s’en donner les moyens, et avoir une bonne dose de chance.
oui oui, les moyens pécuniaires surtout.
D’autant qu’a present, ce sont plutôt les " Pros " qui prennent les plans amateurs que le contraire.
Et si ce n’était que la conséquence du fait que certains amateurs de bon niveau niquent le marché, obligeant les pros à baisser leur froc pour grappiller des plans pour lesquels le patron de bar aviné ou la présidente d’association (qui n’y connaissent rien) ne regardent que le coût?
Pas sûr qu’elle plaise non plus celle-là...
Si, elle est plaisante D’abord, je ne vois pas ce qu’un groupe Pro va faire dans un bar surtout avec un patron aviné. Je sais, et n’en déplaise, qu’à la bonne époque on jouait sur une scène, devant des milliers de personnes pendant cinq jours d’affilée dans le même bled et j’en passe et des meilleures ( j’ai déjà traité de ce sujet). Ca avaient un peu plus de gueules et de ce temps-là, les pros et amateurs ne se faisaient pas la guerre bien au contraire, car ils prenaient les groupes amateurs en "attraction". Oui c’était mieux avant, du moins dans ce domaine, qui osera dire le contraire ?
Alors plutôt que de s’accuser les uns les autres, soyons objectif et voyons la réalité qui est que le monde professionnel (à ce niveau en tout cas) est devenu de plus en plus étriqués à tout point de vue et, bien entendu, quand les pros descendent et que les amateurs montent à moment donné, ils se retrouvent en concurrence .Sans compter, mais ça n’engage que moi… que j’ai plus de plaisir à voir un groupe amateur se défoncer la coine sur une date en jouant du Téléphone, que des pros bien propres qui jouent du Police ou du Toto à la "plan- plan" tout content. Mais bon, comme la plupart des gens ne s’en aperçoivent pas a par les quelques musiciens qui sont sûrs de faire mieux, nous ne nous étonneront donc pas que ce monde-là soit ce qu’il est et non ce qu’on aimerait qu’il soit..
D’abord, je ne vois pas ce qu’un groupe Pro va faire dans un bar surtout avec un patron aviné
Ben moi je dirai que si je refuse ces plans, ce n’est plus 100 dates par an que je vais faire...En plus, les plans dans les bars (pas trop pourris non plus les bars) sont ceux qui te rapportent les soirées privées qui elles payent bien...
100 dates -qui te rapportent les soirées privées qui elles payent bien...
et vous vous plaignez ?
Non non, mais franchement, c’est du boulot de démarchage, management etc...ce qui est top, c’est quand (comme il y a 2 minutes justement) on t’appelle pour un mariage sans que tu n’aies rien eu à faire.… ça c’est seulement au bout de quelques années à se faire un nom...
Mais bon, les campings ou les bars un peu nazes, je peux te dire que je connais...encore aujourd’hui à 45 barreaux.
Je suis même ceinture noire de campings maintenant…
Non non, mais franchement, c’est du boulot de démarchage, management etc
Je sais bien et c’est une des raisons de mon admiration à votre encontre d’ailleurs. À l’époque infime où j’ai fait du bal avec pupitre cuivre, bus, très bons cachets etc… je ne me souciais que d’une chose… comment emmener mes groupies à l’hôtel le plus discrètement possible
je ne me souciais que d’une chose… comment emmener mes groupies à l’hôtel le plus discrètement possible
Aujourd’hui, elles sont moins farouches...C’est la génération "tournante dans la cave" qui est arrivée en âge de sortir...Un flight case, une banquette arrière et pan..
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Vous jouez dans les caves aussi… ..
ça m’est arrivé oui
a vins j’espère…
Alors je te dis pas des amateurs comme moi qui sont pr^t à jouer gratos....comme quoi il ne faut pas hésiter a demander un peu de fric (ben, faut bien rentabiliser la location des studios de répètes, les 30 ans de cours que j’ai payés, le matos et les un ou deux médiators que je vais paumer à chaque fois).
Mais à la défense de tchacpoum, c’est vrai que la venu d’amateurs est souvent pas très bien accueilli, du genre bouche trou s’il en reste (et c’est déjà le cas entre amateur!). C’est compréhensible, dés qu’il s’agit pognon ou décrocher une bonne place, c’est partout la même guerre. On est pas chez les bisounours malheureusement. Chaque chose en son temps, les strapontins d’abord.
"Dans la vie on partage toujours les emmerdes, jamais le pognon."
Michel Audiard - 100.000 dollars au soleil
"Dans la vie on partage toujours les emmerdes, jamais le pognon."
Michel Audiard - 100.000 dollars au soleil
" Tu sais combien ça laisse une roulette? 60 pour cent de velours "…. et sur le plan des emmerdements… 36 fois la mise.
Pour ma part, j’ai longtemps fantasmé sur les "pro" qui font 100 dates par an. Et puis après tu en rencontre, tu joues un peu avec eux parfois… et tu réalises qu’ils sont aussi amateur que toi dans leur groupe de compo. Du coup j’ai arrêté de fantasmé. Faut bien bouffer et je respecte totalement le métier mais c’est vraiment pas pour moi. Un pote que j’ai rencontré en Alsace touche plus ou moins 3 000 euros par moi en jouant dans un groupe de bal. Ils font des CE et des dates "animation" mais ça me fait vraiment pas rêver. D’ailleurs, j’ai découvert cette profession sur le tard parce que ne faisant que de la compo, c’est un tout autre circuit qui au final ne met pas les groupes "amateurs et pro" en concurrence. Dans ce contexte on parle juste de niveau de développement.
Autre point: les cachets dans les bars sont les mêmes pour les groupes pro et amateurs. Ce sont juste des bars. C’est idiot de penser que les bars qui ne payent pas un groupe de 4 musiciens comme des intermittents est radin. C’est juste impossible au vue de leur compta. C’est peut être pas le bon type de lieu à démarcher du coup pour gagner de l’argent.
Par contre, si vous êtes certain de ramener du monde, faites une date aux entrées, c’est "gagnant gagnant". On a fait ça avant de partir en Angleterre et on étaient surpris en faisant les comptes.
j’ai plus de plaisir à voir un groupe amateur se défoncer la coine sur une date en jouant du Téléphone, que des pros bien propres qui jouent du Police ou du Toto à la "plan- plan" tout content
Ouaips, mais il n’y a quand même pas non plus _que_ des reprises.
C’est vrai que les gens sont plus réceptifs aux reprises (justement parce-qu’ils connaissent déjà) mais c’est bien moins intéréssant que des compos originales.
J’ai l’impression que le monde du théâtre gère mieux la distinction entre les deux catégories, pro et amateur. des événements différents, pas de rémunération pour les amateurs (puisque par définition...)
Même les répètes sont payées au théâtre, ce qui est franchement rare en musique.
Pour les bars ou les petit clubs, nous on s’en sert comme d’une répétition publique, pour viser d’autre dates, mieux.
Ainsi un patron de bar qui file 150€ par semaine à un groupe, il pourrait filer rien à des amateurs pendant 3 semaines, et 600€ 1fois par mois à des pro, par exemple.
Pourquoi on est le seul métier à se brader? En acceptant de jouer pour 3 cacahuètes et 2 bières, et encore on devrait s’estimer heureux parce qu’on a joué. Si le mec n’a pas 200 boules pour un musicien, et ben il en prend pas!
Si j’ai pas 3€ pour prendre une bière le samedi soir, et ben je bois pas, y a rien à négocier!
mais c’est bien moins intéressant que des compos originales.
je suis d’accord, à condition que les compos soient "intéressantes". Et puis, du moins pour un "groupe" il faut déjà savoir faire des reprises de manières correctes, histoires de bien se connaitre (je dis entre les musiciens) avant de s’essayer sur de la composition. Du moins c’est ma conception (et celles du reste des membres du groupe). cela évite aussi les guerres d’Ego: si on attaque directe sur de la compo, il risque d’y avoir un seul satisfait, et les autres qui subissent, voir tous le monde insatisfait si l’impression que celui qui a proposé sa composition se la voit "massacré" ou trop dénaturé par ce qu’en apporte les autres membres. Pour l’instant chacun propose une ou deux reprise qu’il aime pour x raison, les autres suivent et vice versa. Une fois que le courant sera bien passé, les liens soudé: on verra pour les compositions. Également, faire une composition c’est bien, mais il faut également avoir un chant dessus, la composition comprend à la fois le texte, et la musique: ce n’est pas à la porté de tous le monde.
Ce n’est pas parce que on a pas les épaules, compétences, ou inspiration pour faire de la composition que l’on doit se taire musicalement, et si c’est faire de la compo pour faire de la compo, vide de sens par ce que c’est à la mode (rentrer dans un moule), ou que c’est ça pour avoir un véritable statut: là je préfère me taire que faire un truc que je perçois comme de la m… ou dans lequel je ne ressent rien.
ce n’est déjà pas évident de construire seul un morceau (structure, idées, etc) alors si déjà la base n’est pas nette, à plusieurs....cela risque de partir dans tous les sens pour ne mener nul part.
Perso je ne me sent pas pr^t pour de la compositions, si l’un de nous (dans le groupe) se sent près: pourquoi pas! mais déjà, pas la charrue avant les boeufs: arriver à faire correctement des reprises.
J’ai un collègue qui écrit lui même ses chansons, et fait sa musique: un truc que je ne sais pas faire, des idées de musique j’en ai (des airs, inspirations) mais des textes, rien. le texte sert souvent de structure, de lien.
Soit tu y arrive tous seul: c’est bien tu n’as besoin de personne, soit il te faut une synergie, et tant que tu ne l’a pas: nada. Bon, il faut du temps aussi, temps que tous le monde n’as pas également à y consacrer.
j’ai commencé par des groupes de compositions, il y a longtemps, et à chaque fois le groupe n’a tenu que quelques mois, c’est parti en couille.
Même les répètes sont payées au théâtre, ce qui est franchement rare en musique.
En musique, c’est le contraire: c’est toi qui paie pour répéter....ou alors peut être les salariés d’un orchestre de musique classique ou statut à l’Opéra?
mais il y a pire: ma belle soeur fait de la peinture, n’a a ce que je sache vendu aucune toile, mais à du débourser une fois 200 euros, l’autre fois plus de 500 euros (800euros?) pour pouvoir exposé une seule de ses toiles dans une galerie d’art pendant une exposition (c’est à dire quelques jours) à Paris, et elle est au RSA...
et toi, tu as claqué 200 ou 300 euros en répètes dans l’année, et tu joues gratos les premières fois (du moins j’espère, car faut quand même pas pousser mémé dans les orties). c’est un peu considéré comme un métier de pute quand même (la pipe, elle est gratos, ou je vous offre gracieusement une pression?) en France.
je penses également que beaucoup font du théâtre amateur, et raque intégralement leurs répétitions.
C’est vrai que les gens sont plus réceptifs aux reprises (justement parce-qu’ils connaissent déjà) mais c’est bien moins intéréssant que des compos originales.
Faire des compos pour jouer dans un bar c’est aussi efficace que de jouer du magma dans une émission de Patrick Sébastien. Quand on sait le temps que ça demande pour un résultat souvent médiocre, je pense qu’il vaut mieux s’en tenir à ce que les gens viennent chercher, c’est-à-dire des reprises. Ce qui explique d’ailleurs le succès des groupes de covers ou de tribunes. De plus, si on joue des reprises "Plan-plan" pourquoi les compos feraient exception…. Les chanteurs ou groupes de compos visent en règle générale d’autres endroits que les bars, tiennent un temps grâce à leurs connaissances, leur allant pour aller pleurer des subventions, leurs copains, famille qui viennent leur affirmer qu’ils ont du talent, disparaissent, reviennent, font une grosse scène, un énième CD et finissent seuls chez eux devant leurs machines à tout faire (sauf le talent) et postent sur Youtube en pistant les vues .C’est un peu caricatural mais pas loin de la vérité...
Ce n’est pas un jugement de ma part mais une constatation, car si je rentre dans le jugement de certaines de ces personnes, je risque devenir impoli et j’ai horreur de céder a la grossièreté pour des choses qui n’en valent pas la peine.
du moins pour un "groupe" il faut déjà savoir faire des reprises de manières correctes, histoires de bien se connaitre
Je suis pas d accord avec ça, pour connaître les musiciens que tu rencontre, rien de mieux que le boeuf et d essayer d en tirer quelque chose.
C est la que tu vois comment ils jouent spontanément, leeur ecoute des autres, la gestion de leur ego.
"C’est quoi un pro et c’est quoi un amateur?"
un pro c’est un mec qui peut se louer un appart à l’année avenue foch (pri?ce)
et pour y mettre les pieds occasionnellement.
Je suis pas d’accord : je viens de m’inscrire !
EDIT : et de me tromper de bouton… Merci de faire semblant de rien...
Hello,
Un pro c’est un musicien qui connait son instrument à fond et excellent technicien (le solfege, l’harmonie sont les plus pour qui n’est pas gratteux rock ou de studio. C’est le plus minimimum pour les autres tout instrument confondu).
Il ne gagne sa vie (legalement) que par son instrument et/ou savoir.
Un amateur c’est tout ce qui ne correspond pas à ça.
Je suis pas d accord avec ça, pour connaître les musiciens que tu rencontre, rien de mieux que le boeuf et d essayer d en tirer quelque chose.
C est la que tu vois comment ils jouent spontanément, leeur ecoute des autres, la gestion de leur ego.
je n’ai pas une grande expérience en la matière, je le répète je suis un (musicien) amateur, mais à 50 balais je penses avoir réussi à gérer mon égo (et dieu sait si j’en avais) mais si tu es le seul à le gérer idem pour l’écoute, tu ne joue pas, du moins si en fond et on te laisse rarement "prendre la parole" tu deviens "bon publique", ou alors cela vire vite au concours de quéquette. Alors si c’est pour avoir l’impression de monter sur un ring, ou "comment passer pour un c..." bref ce genre de situation me gonfle au plus au point. je préfère me faire une idée sur le long terme, la complicité, compatibilité musicale. Puis l’égo, l’écoute, cela se voit à la tronche aussi, voir même en simple spectateur d’un bœuf. je l’avais déjà dit, mais pour moi la musique c’est un dialogue, chacun doit pouvoir s’exprimer de manière intelligible (rien que la gestion des volumes....). et je crois que si tu ne peux pas t’exprimer, cela ne sert à rien de perde son temps: autant remballer et aller voir ailleurs.
Un pro c’est un musicien qui connait son instrument à fond et excellent technicien
Hum, non ça c’est juste un technicien. Un professionnel reste quelqu’un qui vit grâce à la musique. Point.
Il peut obtenir ses cachets en restant laborieux (y en a...), mais être là au bon endroit, au bon moment. Il peut faire de la reprise, du bal, des pubs, tous les étés et devenir/rester intermittent. Il peut participer à un ou plusieurs albums qui se vendent et gagner de quoi bouffer pendant des années grâce à ça. Bref, j’en oublie, mais si tu tous les artistes dits professionnels connaissaient à fond leur instrument, la technique (ainsi que la théorie), ça se saurait et ça se verrait en cela la frontière reste mince et pro et amateur. Le pro s’assure un salaire (sous forme de cachet et d’assurance chômage, d’avance sur recette et de royalties) à l’année, l’amateur espère en faire autant mais n’a encore aucun des trois ou pas suffisamment pour que ça lui permette de ne faire que ça 365 jours par an.
Ben voila, on dit bien la meme chose
Si tu lis jjusqu’au bout, je fais ecart des gratteux et bassistes qui souvent connaissent peu la theorie alos c’est musique populaire, pub, bals....peut etre les claviers et batteurs et encore....tres peu en studio sans theorie
"des gratteux et bassistes qui souvent connaissent peu la theorie"
qu’est ce que c’est ce cliché a deux balles?
moi je pense que les amateurs sabordent le métier.
pourquoi on irait payer 800 euros un groupe de pro alors qu’il y en a qui font la meme chose pour 50€ et 3 bières.
je ne pense pas que la technique musicale et compositionnelle soit soit le problème.
c’est juste que l’impératif économique a pris le dessus, et tout le monde veut payer le moins cher possible.
on devrait tous être payé au meme taux horaire:
pourquoi un carrossier touche 100€ de l’heure, un osthéo 50, et un musicien 10?
pourquoi un docteur en musique touche moins qu’un docteur en pharmacie ou en médecine?
on devrait tous être payé au meme taux horaire:
En raison de quel principe ?
En raison de quel principe ?
D’après leurs idées
oki je
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