je n’ai pas une grande expérience en la matière, je le répète je suis un (musicien) amateur, mais à 50 balais je penses avoir réussi à gérer mon égo (et dieu sait si j’en avais) mais si tu es le seul à le gérer idem pour l’écoute, tu ne joue pas, du moins si en fond et on te laisse rarement "prendre la parole" tu deviens "bon publique", ou alors cela vire vite au concours de quéquette.
C’est justement pour éviter ce genre de situation que je trouve que le boeuf direct est efficace.
Vu qu’il n’y a pas le cadre d’une reprise figée, tu vois vite l’intelligence musicale des mecs avec qui t’envisage de faire de la musique, et ce, des la 1er minute.
Apres, tu peux voir si la communication est possible et en l’espace d’une demi heure, tu peux voir si monter un groupe avec eux est envisageable.
D’après leurs idées
On a vu le résultat…
Un pro c’est un musicien qui connait son instrument à fond et excellent technicien
On peut connaître très bien son instrument, la théorie, une brute de technique et ne pas bien savoir jouer en groupe, ne pas savoir régler son son, être pas terrible en live....
Je vois le qualificatif de professionnel comme une capacité financière d en vivre mais si on s entend sur les compétences, ça devient compliqué et vaste car il y a mille façon d être pro.
Ça peut toucher l enseignement, la création, l accompagnement, la prestation live, studio...
Il n’existe aucun recette-miracle qui atteste qu’un ou plusieurs musiciens pourront s’intégrer dans un groupe, surtout chez les amateurs.
Par contre, chez les pros, oui, le recette-miracle c’est le fric, car les grandes idées s’effacent très vite devant le porte-feuilles.
C’est justement pour éviter ce genre de situation que je trouve que le boeuf direct est efficace.
Vu qu’il n’y a pas le cadre d’une reprise figée, tu vois vite l’intelligence musicale des mecs avec qui t’envisage de faire de la musique, et ce, des la 1er minute.
Apres, tu peux voir si la communication est possible et en l’espace d’une demi heure, tu peux voir si monter un groupe avec eux est envisageable.
ce n’est pas un boeuf, mais du "speed dating"!
J’ai de très mauvais souvenir de "boeuf" à plusieurs, et de bon avec un seul gratteux. Et c’est bon souvenirs l’on été parce que souvent on se connaissait déjà, et s’était simplement le fait d’essayer "de faire un truc" ensemble (m^me si on a pas continué) ou alors quand je suis tombé sur des gratteux bien meilleurs que moi, et souvent cela finit par" tu peux me montrer les accords que tu fais? ou solo, passage. le dernier en dates, cela remonte à quelques années, on s’était revu plusieurs fois et cela s’est finis par un court particulier. Il y avait 2 ou 3 morceaux qu’il faisait que j’aimais bien, je lui ai demandé de l’enregistrer en vitesse lente et normale sur ces morceaux en vidéo (des morceaux de blues, blues jazz en finger picking).
Il y a des scènes ouvertes, lui allait à fontainebleau (entre autre) scène ouverte plutôt jazz. perso je ne suis pas assez balaise pour envisager cela, il faut quand même pas mal de "standard" sous le coude.(et oui, c’est quand même des reprises au final).
les reprises, on ne les fait pas forcément de manière figée, mais à notre sauce....et puis quand on en aura marre de faire des reprises, que l’on en aura un bon paquet en "stock" qui tournent, on pourra envisager sereinement de perdre quelques répètes à s’essayer sur des impros/compositions. pour l’instant ce n’est pas le cas.
Tiens, un "test" de boeuf impro que l’on a fait en répètes, cela donne cela (plus de 4mn, et toujours pas trouver ensemble une structure, pourtant pas compliquée....)
soundcloud.com/saintgermainmusique/test-funk-2
On arrive déjà pas à faire des reprises correctes, alors...
Un groupe qui à commencé sa carrière par des reprises: les Rolling Stones.
Du speed dating:) tout de suite les grands mots.
J ai l impression que tu te fais une drôle d image de ce que je dis.
Je ne suis pas un musicien avec un gros niveau, je n attaché pas particulièrement d importance à la virtuosité ou à la capacité d improvisation dans la sens chorus.
Je veux juste dire que lorsque tu pars dans un boeuf dans le but d essayer de construire quelque chose, tu vois vite ceux qui ont besoin de montrer leurs capacités, d accompagner en servant la musique, de chercher des idées originales, ceux qui écoutent les autres, etc...
C est juste une vision perso, je ne prétend pas détenir la vérité, il n y en a pas.
Par contre les rolling stones, c était il y a plus de 50 ans, tout le monde faisait de la reprise à cette époque.
J ai écouté le boeuf de ton groupe, et je vois surtout du travail à fournir instrumentalement, la batterie est bien à la ramasse, je sais pas si nilny à un bassiste, j ai l impression qu’ il y a 2 grateux dont un qui propose une grille plutôt basique mais qui cadre un peu le tout et un 2 ème qui fait tout le long des espèces de chorus sans l être.
Donc déjà à mon sens, il faut que le batteur se positionne en tant que tel, cas qui pose un cadre rythmique solide avec des appels pour les changements, les 2 grateux devraient s écouter et essayer de trouver des gimmicks qui se complètent (un strictement rythmique et l’autre en cocotte par ex)
Je veux juste dire que lorsque tu pars dans un boeuf dans le but d essayer de construire quelque chose, tu vois vite ceux qui ont besoin de montrer leurs capacités, d accompagner en servant la musique, de chercher des idées originales, ceux qui écoutent les autres, etc…
Là, tout à fait d’accord.
Bon dans l’exemple que j’ai donné "test funk 2" que je qualifie de boeuf, il faut tous "entendre" la même chose, c’est à dire entendre les fondations du morceaux, sa structure, et l’impulsion du thème. Si tous le monde ne l’a pas compris, même toi si tu connais la structure (là une grille blues tout con) et bien tu t’y perd toi même (alors que c’était ton idée).
Quand tu attaque une "compo", quand ce n’est pas ton idée il faut déjà que tu essaye de piger ce que l’autre veut dire (celui qui lance l’idée), mais il faut aussi que quand c’est toi qui lance une idée, qu’elle soit suivi de même, que cela ne soit pas à sens unique(je veux dire, toujours le même qui instigue l’idée).
PS:
vu que je n’avais pas le temps d’écrire un roman, je voulais rajouter: même si tu as des "ideées" pour faire de la compositions, disont autres que reprises, déjà "l’idée" est souvent vague (pour ma part) et souvent sans structure complète. Alors tous simplement, nous ne sommes pas près pour cela (groupe "trop jeune").
Pour revenir sur le titre de ce thread… C’est quoi un pro et c’est quoi un amateur?
… pro est le diminutif de professionnel (quelqu’un qui vit de l’activité en question)
et amateur c’est le contraire.
Après, les divergences sur les niveaux techniques et autres, ce sont d’autres questions.
Oui mais il y a fallu 6 pages pour lire ça..
Merci JC
🍷
Bon, en même temps, les discussions, sur un groupe de…
discussions, dérivent souvent sur des sujets tangentiels.
Mais personnellement je trouve ça plutôt sympa.
La plupart du temps.
pro est le diminutif de professionnel
Ah bon ? c’est pas celui de proxénète ou plutôt professionnelle...dans ces conditions, amateur semble prendre un tout autre sens, non ?
Un pro c’est une démarche, dans laquelle le type ou le groupe tente sa chance à fond et ne recul devant rien pour vivre de sa musique...
Un amateur c’est un type qui voudrait parfois être pro mais qui ne fera jamais tous les efforts demandés pour devenir pro… lol et donc ne deviendra jamais pro
Le vrai amateur, "celui qui aime" a une démarche liée à son statut et acceptes certaines contraintes mais son engagement est limité puisqu’il ne vise pas à devenir pro...
L’idée étant d’être au clair avec ce que l’on fait et quels objectifs sont visés....
Un amateur c’est un type qui voudrait parfois être pro mais qui ne fera jamais tous les efforts demandés pour devenir pro… lol et donc ne deviendra jamais pro
Il y a du vrai, mais ce n’est pas si simple: la vie n’est pas blanc ou noir, il n’y a pas d’un coté les bons, de l’autre les méchants, le bien, le mal,moi et les cons(les autres! Puis on est toujours le con de quelqu’un), etc....
Il y a les idées reçus, les clichés, le poids du quotidien, et surtout le carcan familiale et sociétale. la musique, musicien "ce n’est pas un métier", on gagne pas sa vie avec ça, etc...Pourquoi il y a autant de gens qui se lèvent le matin pour faire un boulot de nase, pour une paie de m...de, et qui pourtant se battent dans un dernier sursaut (inutile...) quand ils apprennent qu’ils vont se faire virer, que leur usine ferme, que ce boulot qui maudissait se trouvent à l"l’aimer"?
Quand on a pas grand chose, on s’accroche aux branches. pourquoi les gens ne se révoltent pas? tendre la main pour atteindre l’objectif? Parfois avec des boulets aux pieds, boulets qui sont réels ou suggestifs. Toujours le poids du quotidien: dans un premier temps l’urgence, si il reste du temps, de l’énergie,(des sous), on verra pour les projets.
Il suffirait de se battre, faire des efforts? Encor, ce n’est pas si simple.
Idée reçu: je suis trop mauvais pour le faire, faut être réaliste (idée reçu ou réalisme? ou défaitisme?ou pragmatisme?).
Le vrai amateur, "celui qui aime" a une démarche liée à son statut et acceptes certaines contraintes mais son engagement est limité puisqu’il ne vise pas à devenir pro…
Cela, c’est la deuxième étape: l’acceptation de cette condition, tout en assumant le reste (ce qui demande également des efforts).
Se lancer dans la musique, c’est comme se lancer à son compte (entreprise) et ça en France, on aimes ceux qui gagnent, et on ne parles rarement de tous les cadavres qui il a derrière (je veux dire ceux qui se plantent "parce qu’ils le valent bien") et le prix, qu’il soit humain sociale ou financier, que cela coute (à ceux qui se sont planter). c’est comme tout, tout dépend du point de départ, le chemin à parcourir et le dénivelé: parfois un raccourcis vers une destination moins noble et prestigieuse est plus souhaitable la mort dans l’âme mais "toujours en vie", que ce soit pour sois ou pour ceux dont on a des responsabilités.
C’est aussi un sacrifice de choisir la petite mort, la vie de merde...ce n’est pas la vie de merde de musicien, mais c’est une vie de merde quand m^me.
Tout est sacrifice.
J’ai arrêté la zique parce que je ne peux faire la guerre sur plusieurs fronts.
Faut choisir le combat pour lequel tu es pret à tout abandonner.
Tout est sacrifice.
J’ai arrêté la zique parce que je ne peux faire la guerre sur plusieurs fronts.
Faut choisir le combat pour lequel tu es pret à tout abandonner.
j’imagine dans le pseudo: en plus pour une femme, effectivement il y a la journée de travail au boulot, la journée de travail à la maison, tous cela dans une journée de 24h, une semaine de 7 jours et une années de 365....effectivement peu de place pour s’investir dans la musique....(mère est un métier à part entière, et le seul qui n’est pas rémunéré).
La zique, c’est comme la moto, un milieu de machos, bien que sans le vouloir: on voudrait y trouver + de nanas!
(Et vu que je fais les 2, moto et zique, ma femme qui est une vrai casse couille mérite une médaille).
Après, pour en revenir au sujet: un amateur est prêt à jouer gratos....je vois dans d’autres sujets "le problème pour trouver des concerts", bars, etc qui, nous ont a pas encore fait de concerts, mais déjà plusieurs fois sollicité au sein même des lieus de répétitions (genre un concert/mois), mais bien sure gratos: aucune allusion a une quelconque rémunération. En fait c’est la répète gratuite (comme la 10ème pizza gratuite) et la consécration en concert. d’autre structures de répétitions proposes régulièrement (pareil, environ 1 fois/mois) des concerts rémunéré (relatif: cela va rembourser les frais de répétitions).
Bref, en tant qu’amateur, chaque chose en son temps!
Après, dire que les amateurs viennent piquer le pain des pros: je ne suis pas d’accords car ce n’est pas du tout le même publique, avec des entrées à 5 euros(pour payer la salle), quand ce n’est pas entré gratuite.
Un amateur, c’est quelqu’un qui aime.
Un pro est parfois aussi un amateur, les deux ne sont pas incompatibles.
@fuzzwoman
Tu aurais pu aussi changer de mec (ou simplement le virer). Il y en a des très bien, si si, et qui savent partager. Notamment les taches ménagères… Certes, ils sont rares, mais c’est une raison de plus pour les encourager.
Ce qui éviterait au monde de la musique que je fréquente depuis quelques décennies, de n’être au fond qu’un monde de machos se reposant peinard sur le dos des filles. Ce que je déplore.
Courage et bises les filles !
pro est le diminutif de professionnel
emelin :
Ah bon ? c’est pas celui de proxénète (...)
Non, et c’est pas non plus le diminutif de prolétaire.
saintgermainmusique :
c’est une vie de merde
La vie ne vaut rien… mais rien ne vaut la vie.
Ah bon ? c’est pas celui de proxénète ou plutôt professionnelle.
J’ai arrêté la zique parce que je ne peux faire la guerre sur plusieurs fronts.
Faut choisir le combat pour lequel tu es pret à tout abandonner.
+1 malheureusement...
Pour troller, un amateur joue beaucoup de reprises et quelques comoos, le pro, beaucoup de compo et quelques reprises...
My two cents ok je
Pour troller, un amateur joue beaucoup de reprises et quelques compos, le pro, beaucoup de compo et quelques reprises…
Dans ma région, ce serait plutôt le contraire
Mouais, région d’amateurs prétentieux..
Elle était trop facile pour la laisser passer. Je plaisante évidemment.
Je trollais surtout parce que je pense que tout est dit sur le sujet. M’enfin...
Exactement !
C’est tres simple.
Moi j’adore la cuisine Je cuisine tout les jours et le Wee-kend aussi.
j’ai des bouquains de cuisine et recettes etc Je m’applique je fait cela très bien
et depuis des années. Mais ce n’est pas pour autemps que je vais ouvrire un gastro et avoir 3 étoiles au gid michelin Lol
Ma femme fait de la très bonne patisserie aussi depuis des années mais elle n’ai pas patissière pour autemps et na pas de patisserie.
Peut inmporte l’activité Quant on est un pro c’est qu’on exerce son activité de manière et de façon proffessionnel et qu’on en vie.
On a des clients ou prestataire Pro et nous répondons a des commandes. Pas la MJC du coin ou le rad a Titi ou on joue le Wee-kend Lol
Qu’ant on bosse la Zik en Pro et pas en ammateur. Ce n’est pas le coté Artistique qui differencie c’est 2 univers, mais le coté et la partie technique ! L’industrie du disc exige des normes de production spécifiques. On a beau mixer depuis 20 ans Si on ne le fait pas dans les règles et avec les connaissances technique necessaire On mixera de la M.… pendant 20.ans Mdr Le marcher du disque a enormément changer. On est plus dans les années 80 et 90 ou une simple maquette ou répète enregistré suffisait a démarcher les maison de disques. Le CD ne ce vent presque plus et les producteurs actuelles qui ne sont pas des directeur artistiques ne veulent plus misé la production d’un album complet sur un inconus. Aujourd’hui il faut présenté un produit fini Enregistrement / Mixage / Mastering et Clip.
Si vous etes capable de mené un projet meme un titre. du début du processuce de création jusqu’au Mastering en passent par l’enregistrement, le mixage et le mastering tout en respectant les normes de son et volume de l’industrie "EBU R 128" la vous et votre travaille sera considéré comme professionel. Si vous ne voyer pas ce qu’est la norme "EBU R 128" ou n’en avait jamais entendus parler c(est que vous n’aites pas encore Pro
Musicalement
Je suis dsl mais je n ai jamais entendu parler de cette norme.
Je ne suis pas sur que tous les musiciens pro connaissent ça, ça me semble être du secteur du mastering qui a niveau pro doit être généralement effectué par des personnes dont c est le métier.
Et il y a pleins de façon d’être musicien pro; on peut l être tout en ne dépendant pas de l industrie du disque.
Par contre, est ce qu il y a des normes de syntaxe pour les auteurs?
Besherellement😉
Par contre, est ce qu il y a des normes de syntaxe pour les auteurs?
Besherellement😉
idem… j’ai les yeux qui piquent… pas eu le courage de tout lire - outre l’éternel exemple bidon d’introduction -, et franchement ça nuit à (ou aux) idées de l’auteur… dommage
Si vous ne voyer pas ce qu’est la norme "EBU R 128" ou n’en avait jamais entendus parler c(est que vous n’aites pas encore Pro
Ca y est j’ai googlé le truc et je me suis envoyé le document en entier. Je suis pro alors ?… Sérieusement, dans le genre affirmation arbitraire et stigmatisante on fait difficilement pire. Avec des raisonnements similaires appliqués aux hommes, leurs religions ou origines, on a vite fait de basculer dans des comportements stupides.
Le débat pro/amateur alimente des pages de discussions passionnées et stériles. Un professionnel c’est quelqu’un qui gagne de l’argent avec son activité et un amateur pratique la même activité sans les contraintes et la rémunération qui vont avec la professionnalisation. C’est une simple question de vocabulaire et il suffit de vérifier dans le dictionnaire pour s’en rendre compte. Ca s’applique à tous les domaines, pas seulement à la musique. Etant moniteur de pilotage automobile je suis témoin du même genre de débats bidons à base de "c’est quoi un pilote" ou un "pro".
Les termes "professionnel" et "amateur" n’impliquent pas de jugement de valeur de façon intrinsèque mais il se trouve que, de façon assez logique, on trouve plus de gens de bon niveau chez les pros que chez les amateurs. Donc par extension dans le langage courant on a tendance à assimiler professionnel à excellent et amateur à médiocre. C’est un abus de langage, si c’était si simple tous les chauffeurs de taxi conduiraient super bien, les guichetiers de la poste seraient tous rapides efficaces et aimables, et les dirigeants des grands pays seraient altruistes, honnêtes et dévoués au bien-être des hommes et de la planète plutôt qu’à leur enrichissement personnel.
Sérieusement, dans le genre affirmation arbitraire et stigmatisante on fait difficilement pire. Avec des raisonnements similaires appliqués aux hommes, leurs religions ou origines, on a vite fait de basculer dans des comportements stupides.
Absolument d’accord avec toi.
Tonton Zicos, soigne ton orthographe. Si tu cuisines comme tu écris....… Ca doit être quelque chose.
Appeler au respect des règles tout en étant pas foutu d’aligner une seule phrase qui
ne soit pas bourrée de fautes grossières, il fallait oser, dommage que ce soit involontaire.
Et puis, les normes de l’industrie, c’est fait par et pour l’industrie.
Tu as l’air très fier de toi de connaître une norme, mais les normes étant ce
qu’elles sont, demain elles changeront et les suiveurs en suivront de nouvelles.
Les musiciens, eux, ont autre chose à faire que de subir des normes arides,
ils font de la musique. Les normes concernent les gens dont c’est le boulot.
Une partie de l’activité des musiciens pour gagner en liberté est justement de
dépasser les contraintes des normes de leur propre domaine, alors les "tiennes"...
Si une compo originale est vraiment bonne alors elle sera enregistrée comme il faut,
par qui il faut, peu importe si la maquette a été réalisée de façon non professionnelle.
Qu’un morceau soit bon ou pas est une qualité artistique, pas industrielle.
Que tu tires la couverture vers l’industrie montre de quel côté tu te situes.
Hmm...
Je ne suis pas pro mais j’aime créer de la musique avec passion, partager cette passion avec mes "camarades de jeu", mes amis, ma famille et un public. J’aime développer mes compétences et apprendre de nouvelles choses pour mieux faire de la musique.
Qu’est-ce qu’un pro a de plus que moi? Pas grand chose, je pense. Et à te lire, tonton Zicos, je préfère rester inconnu mais partager de vrais moments autour de ma passion plutôt que de gagner du fric en faisant de la figuration pour Maître Gims.
Waouh, de la création jusqu’au mastering ? Au minimum, il y a deux métiers distincts pour aboutir d’un bout à l’autre de ce processus qui peuvent être exercés indépendamment sans avoir de compétence dans l’un ou l’autre. Donc comme critère d’identification professionnel, c’est un peu bidon. Bien sûr qu’il faut connaître tous ces maillons de la chaine, mais on peut vivre de la musique sans jamais aller en studio, et vivre comme ingé-son sans être obligé de jouer dans les bars. Cette vision n’est qu’un fantasme autocentré sur un parcours d’amateurs qui vise la professionnalisation de ses propres compos. Or il y a autant de manières de faire le métier que de musiciens.
Un musicien pro est payé pour jouer de la musique, en live et/ou en studio, c’est tout ce qui le différencie d’un amateur qui lui paie (plus qu’il ne reçoit) pour jouer. Ca n’empêche pas des amateurs d’avoir un vrai professionnalisme, avec un niveau monstre. Il y a aussi des pros qui se comportent parfois en amateurs, mais il faut qu’ils soient vraiment excellents pour que ce soit tolérer dans le milieu. Je connais quelques tueurs de renommée internationale qui ont fait de belles traversées du désert juste à cause de leur comportement. Parce qu’à un stade de professionnalisation, si on n’a plus la garantie du respect d’un contrat, on n’en signe plus. On préfèrera un pro parfois un peu moins bon mais qui ne met pas tout le reste du business en péril. Ce sont ces enjeux là qui font la différence, la question financière. Ce n’est pas une histoire de niveau. Les musiciens du groupe La Femme sont pros par exemple.
Les musiciens du groupe La Femme sont pros par exemple.
XD
Bien que je sois d accord avec taz, j ai quand même remarqué que le fait de jouer souvent dans différentes conditions permet de s adapter rapidement et facilement.
La ou la différence peut se faire, pour du live en tout cas, c est que le pro sera moins perturbé par une moins bonne connaissance des morceaux,des autres musicien, un manque de confort sur scène, une situation intimidante, le stress...
Mais il y a des amateurs qui jouent très souvent et qui s adaptent très bien aussi.
Les musiciens du groupe La Femme sont pros par exemple
ah mince
tu peux développer, stp ?
Tu te réfères au paragraphe premier. Comme dirait l’autre : et dire qu’on les paye pour faire ça...
Yo la team
Je trouve qu’avec les derniers post de @Lopho et du @Taz
Tout est clair
Cependant je pense (quitte à me faire descendre en flammes, np)
Qu’en France, le vrai problème est celui de la professionnalisation
Comprendre la barrière entre les intermittents et les autres
Parce qu’on ne va se mentir, si tes pro ; ben c’est que des intermittents t’ont filé des plans
Au point que tu en es devenu un
Alors que si t’es amateur, ben c’est qu’il n’y a pas de plans pour toi hein
(désolé ma gueule, renvoie une démo next year)
Donc ce n’est que mon point de vue
Mais je constate que tous les intermittents sont des fils/cousins/potes-de
Qu’ils ne sont pas du tout là pour partager le gâteau
Et que (du coup) cette vaste fourmilière consanguine voit l’émergence de tout talent nouveau comme une menace
(Ben oui, si tu es "meilleur" ou juste si tu as du potentiel, en quoi je me rends service en t’exposant ;
au contraire, je me tire une balle dans le pied, je compromets mes dates futures)
Ce qui est moche, c’est la verticalité du schéma, qui va de l’enseignement, à la programmation d’oeuvres/spectacles/concerts/expos
Toute la chaîne est daubée
J’ai des potes qui opèrent dans d’autres branches (théâtre, photographie,...)
Et c’est exactement le même problème
Toujours les mêmes asso/structures 100% subventionnées
Qui redistribuent toujours aux-mêmes personnes
Mais ce n’est pas de la corruption voyez-vous
C’est de l’art
Ce qui m’afflige en fait, c’est comment les forces vives se retrouvent structurellement asphyxiées
Là où ces gens te parlent comme si l’art en France, c’est eux
(de fait, en terme d’exposition médiatique c’est vrai)
Alors que la dernière fois qu’ils ont été artistes remonte à l’ère pré-subventionnée de leur existence…
(loooooooooong time ago)
Je ne vais pas donner de noms, mais à titre d’exemple, j’ai un pote photographe
Qui est devenu "pro" le jour où il a bougé au Canada (copine...)
(avec le boulot/catalogue qu’il avait fait (depuis des années...), il a été "signé" par une agence, alors que le même boulot en France, ben non)
Alors que pour avoir personnellement connu un "fils-de" (années lycée.… bref)
Lui bien qu’ayant toujours été une tanche notoire musicalement parlant
A quand-même eu droit à une tournée nationale avec plan de com et tout et tout
(ç’a été un bide, vous êtes probablement passés à côté, et c’est tant mieux^^)
je suis allé jeter une oreille sur "la femme" car je connaissais pas, bon mis à part le chant à l’arrache je vois rien de choquant.
disons que tu vas pas voir ce groupe comme t’irais voir un groupe de jazz quoi...musique débile pour s’amuser
y en a qui ont fait la meme chose serieusement avec le meme resultat: indochine
Ecoute en live, fais toi plaisir… Indochine, c’est Dream Theater à côté...
Parce qu’on ne va se mentir, si tes pro ; ben c’est que des intermittents t’ont filé des plans
Ou éventuellement que tu as démarché un peu pour vendre ta propre popote ?
Mais je constate que tous les intermittents sont des fils/cousins/potes-de
Là, tu confonds piston et réseau. Un mec pas fiable ne bosse pas. J’évoquais de vrais tueurs qui ont fait de véritables traversées du désert malgré tout leur talent et un CV monstre. Alors forcément, ce sont toujours aux mêmes que les plans se refilent, parce qu’ils ont fait leurs preuves et ont eu l’occasion de le faire auprès d’autres personnes qui ont fait leurs preuves également. Et bien sûr que le copinage fonctionne, pour partir sur une tournée ou sur un taf où les gens (et le plus souvent les employeurs) sont à fleur de peau, on préfère prendre un mec avec qui on s’entend bien plutôt que de prendre le cador ténébreux qui tire la tronche tout le temps et dont on ne sait pas si il ne pètera pas un câble ou ne nous cassera pas les couilles.
Ca laisse peu de place à la nouveauté, et certains Rastignacs volent la place de plus méritants, c’est sûr. Comme dans à peu près toutes les corporations. Je crois bien avoir lu il y a peu un dossier sur les personnalités dîtes toxiques, et notamment qu’elles étaient sur-représentées dans le show-business. Ceux qui sont devenus les décideurs dans un business semblable au far-west sont nécessairement des tueurs, des mecs avec un profil qui ne revient pas à tout le monde et qui ont eux-mêmes leurs "têtes". Et l’affect compte évidemment beaucoup dans ce métier, ça définit profondément tout le secteur, par ruissellement, et des personnalités aussi fortes et caractéristiques que la petite poignée de mecs qui a bâti et/ou régné sur ce business y a forcément mis son empreinte. Ca explique l’écart entre notre vision du métier, les choix artistiques et ceux des anglo-saxons par exemple.
du début du processuce
Signé sous le label Clinton-Lewinsky ?
Et il y a pleins de façon d’être musicien pro; on peut l être tout en ne dépendant pas de l industrie du disque.
Ni en ne trempant dans le milieu gaucho-caviar.....… mais c’est moins facile.
Je suis surpris...c’est clairement pas ma came...mais je les ai vu et donc decouvert en live à rock en seine cette année et franchement j’ai trouvé ca bien mieux, je veux dire bien fait, carré,… que beaucouuup d’autres programmés plus expérimentés et pour lesquels on attend bien mieux...
Qu’ils ne sont pas du tout là pour partager le gâteau
Et que (du coup) cette vaste fourmilière consanguine voit l’émergence de tout talent nouveau comme une menace
(Ben oui, si tu es "meilleur" ou juste si tu as du potentiel, en quoi je me rends service en t’exposant ;
au contraire, je me tire une balle dans le pied, je compromets mes dates futures)
j’ail’impression qu’ on ne coitoie pasle meme milieu.
j’ai été aidé par des mecs qui sont pas mega proches, je pense à un qui nous a branché sur des plans ou on est en concurrence directe avec des styles voisins et étrangement ils n’ont pas senti de baisse d’activité et nous on a fait notre place depuis.
apres au niveau des grosses machines, je ne sais pas comment ça se passe, mais ça me semble etre comme jouer au loto apres avoir fourni un travail de titan donc flemmard que je suis j’ai laissé tombé cette idée
Ecoute en live, fais toi plaisir… Indochine, c’est Dream Theater à côté...
justement j’ai mis un live du rock en seine justement, l’intro est tres bien, ça m’a meme plus apres des qu’elle commence à chanter je decroche.
apres rythmiquement ça tient la route, c’est simple mais carré; y a des débordements avec les claviers mais je pense que c’est volontaire (du moins ils se laissent emporter volontairement dans l’énergie)
le chant des gars est par contre complétement à coté.
Non je pense que dans de bonnes dispositions (je n’entre pas dans les details ), j’aurais pu aimer un concert comme celui la.
Le milieu du théâtre et celui de la musique sont bien différents. Le théâtre est un aspirateur à subventions politisées où le copinage est le moteur. Là des amateurs -dans son acception globale- touchent des sous quand des pros -qualifiés- en arrivent à organiser des spectacles gratuits. Ne généralisons pas, bien sûr, mais ce système où le politique à voulu faire de la culture une arme de propagande massive (JK L) est devenu un bordel géré par des bureaucrates compétents en la seule chose bureaucrate, chapeautés par des politiques qui se font enluminer les mirettes par les paillettes et embobiner par des pragmatiques du porte monnaie trèèèès cultivés… Beaucoup de structures théâtres sont publiques aussi ce qui explique cela.
Et oui dans la musique aussi le réseau existe et ce depuis bien avant linkedin, FB etc… Parce que ton cv c’est comment ceux qui t’ont croisé lors de tes performances -aka cachet- t’ont trouvé. Le bouche à oreille fonctionne très bien, Miles embauchait ses musiciens comme ça.
Et les recommandations partent toutes d’un bon sentiment.
Ouais les dérives oui la fille machine le fils truc, y’a beaucoup de non méritants bon ben ils ont besoin de guitaristes, bassistes, le toutim quoi et nous on s’en fout y paient !
Pro = professionnel ? = profession?
Amateur = autre (débutant ou confirmé, passion ou passe temps, ..)
Non?
J’impose à personne, c’est très synthétique je l’admet mais je le voit comme ça..
A ne pas confondre avec le comportement "amateur"/"pro" ni le niveau de jeu "amateur/pro"...
Enfin voilà, je fais énormément de musique, de pas mal d’instruments, depuis une bonne paire d’années et je joue tout les jours mais j’ai un emploi à temps plein dans un tout autre domaine avec lequel je nourris mes enfants, paye mes factures… en musique je suis amateur (toujours d’après mon point de vue..)
Je crois bien avoir lu il y a peu un dossier sur les personnalités dîtes toxiques, et notamment qu’elles étaient sur-représentées dans le show-business. Ceux qui sont devenus les décideurs dans un business semblable au far-west sont nécessairement des tueurs, des mecs avec un profil qui ne revient pas à tout le monde et qui ont eux-mêmes leurs "têtes".
E bé mon biel, on est pas tiré d’affaire.
Conclusion: enregistre tes albums, le mieux possible, et ce d’abord pour toi, et pour le reste...ben au fond ça n’a pas vraiment de rapport avec l’art et notamment sa dimension cathartique particulièrement mise en valeur par la musique (recherche de la transe si tu préfères), on est plus dans l’offre d’animation qu’autre chose dans les milieux que tu décris, (milieu dont depuis un an que j’ai commencé notre groupe je commence à avoir une vision qui est effectivement proche de ce que tu décris), donc bon, pas grand chose à envier je dirais… (ha oui pardon je fais du hs de fond)
ET ON CHERCHE UN BATTEUR A TOULOUSE BORDEL DE DERME!!!!!!
disons que tu vas pas voir ce groupe comme t’irais voir un groupe de jazz quoi...musique débile pour s’amuser
Quand j’écoute Monk, Parker, N.H.O.P, ou Coltrane, j’ai pas trop l’impression d’entendre une musique débile, et ça ne me dérangerait pas de jouer comme eux
Les musiciens du groupe La Femme sont pros par exemple.
Ce groupe (dont les compos me font penser à celles qu’on faisait quand on avait 16 ans) est une des plus grandes blagues de la décennie
Quand j’écoute Monk, Parker, N.H.O.P, ou Coltrane, j’ai pas trop l’impression d’entendre une musique débile, et ça ne me dérangerait pas de jouer comme eux
je parlais de la femme
Ce groupe (dont les compos me font penser à celles qu’on faisait quand on avait 16 ans) est une des plus grandes blagues de la décennie
l’humour en moins.
je parlais de la femme
Ah ouf, tu m’as fait peur
l’humour en moins.
En 1936 est créé le régime salarié intermittent à employeurs multiples pour les techniciens et cadres du cinéma5. Ce régime est encouragé par les producteurs de cinéma qui à l’époque ne trouvaient pas de techniciens, souvent des artisans et des ouvriers dans diverses corporations (menuisiers, peintres, décorateurs, ensembliers). Ceux-ci préféraient travailler chez un patron en fixe avec une paye toute l’année, d’où la difficulté pour le cinéma de trouver du personnel pour des périodes courtes et ponctuelles. Avec ce régime particulier, ils pouvaient travailler pour des films quelques mois et le reste du temps une caisse leur donnait une indemnité pour continuer à vivre et surtout à être disponibles. Le nombre de personnes concernées était à l’époque très modeste.
En 1965 est mise en place l’annexe 8 au régime général d’assurance chômage qui s’applique au secteur cinématographique. Elle est ensuite étendue aux techniciens du disque et de l’audio-visuel.
Le 1er janvier 1968, l’annexe 10, qui ouvre l’assurance chômage aux entreprises du spectacle, artiste musicien, entre en vigueur, comme prévu par l’ordonnance du 13/07/676.
En 1969, les artistes interprètes sont intégrés au régime d’intermittent, puis les techniciens du spectacle vivant5.
Hello
Comme beaucoup l’ont dit, je pense que la différence entre musiciens amateur et pro se fait dans la rémunération : l’un arrive en vivre sous forme de cachet, de droits d’auteurs, d’interprète et autres, l’autre survit difficilement et ai payé au black, hors des réseaux SMAC, etc.
Mais pour aller plus loin, le musicien pro peut faire vivre une économie autour de lui : un manager qui prend un pourcentage, un booker, un tourneur, un éditeur.
Et pour passer de l’un à l’autre, c’est une toute autre affaire...
Coucou,
Personnellement, je dirais qu’un amateur est un passionné de musique qui a encore des choses à apprendre et à mettre en pratique. Alors qu’un professionnel est quelqu’un qui a déjà fait ses preuves et qui est reconnu du grand public pour son talent et travail. Je pense que, le plus important, c’est de continuer à persévérer.
CQFD
Qui a osé réouvrir la boîte de Pandore ???😦