Bah c’est un peu nul non ?
Une guitare électrique ca va mais une trompette qui est un instrument acoustique, le timbre va être flingué.
Le truc que je peux te conseiller, qui est gratuit et sera certainement plus agréable à entendre.
Réserve tes enregistrements de trompette à des sessions ou tu as le temps en journée ?
Si tu fais une heure d’enregistrement personne va te prendre la tête.
Je sais que ca ne répond pas vraiment à ta demande mais bon…
Salut
Tu parles d’enregistrement, donc de passage du signal dans une console ?
Si c’est le cas, tu peux tenter la sortie casque du stx vers une entrée de la console et si cette dernière a une sortie casque, ça devrait le faire...
bonne idée le studio !!
Si tu le fais, assure toi qu’ils ont un U67 car avec ça tu ne peux pas rater une captation sur cet instrument. Ou alors un Royer R121 ou un R122v et idéalement, un préampli de type 1081 classic chez Neve sera un couple idéal avec le micro.
Si ils ont tous ces micros alors fais des tests avant de te lancer dans l’enregistrement et choisi le micro que tu préfères.
Un U47 Telefunken sera aussi très bien.
Merci pour ta réponse
Oui en effet c’est ce que j’ai fait avec le irig2 mais le son est pourri se qui est normal c’est prévu pour une guitare !
Il faudrait peut-être que j’achète une console qui me restituerait le Vrai son de ma trompette
Si c’est le qu’a quelle console, j’avoue que je n’y connais
Avant de lâcher des références de matos, il serait peut-être pertinent de s’enquérir à la fois des objectifs (disque, maquette, pour le plaisir...), mais également du répertoire joué (jazz, classique, latin, variété, etc) parce les techniques de captation seront radicalement différentes, et le matériel utilisé également...
La console n’est qu’un (pré) amplificateur, avec une série de filtres et éventuellement une connection sérielle pour un traitement dynamique. Prendre une console pour un instrument n’est pas très pertinent.
Il existe des Channel strips, des tranches de console mono en quelques sortes, si tu veux traiter en amont de la prise.
Pour enregistrer en silence, à part une cabine ou une isobox, ce sera très compliqué.
Soit peut être un peu plus explicite sur ton projet, tes attentes et sa finalité.
monseigneur supérior voilà encore un truc complètement faux : ce qui va différer c’est le placement de micro et encore : cela va s’appliquer au piano dans le cadre de la musique classique - ya pas 36 façons d’enregistrer une trompette.
chaque ingé à ses préférences quant aux micros : si tu en as d’autres tu me feras le plaisir de ne plus venir m’emmerder comme à ton habitude avec ce ton condescendant et désagréable de monseigneur je sais tout
c’est sympa la musique…
non laisse Frëak : c’est moi qui sors prendre quelques jours de vacances - ce type est un vrai malade.
Alors je ne sais pas quelle est ton expérience réelle mais il s’avère que des trompettes j’en ai enregistré un paquet de fois. Et ce dans différents styles, donc avec une approche différente de l’instrument.
Du gros statique large membrane, je n’ai pas souvenir d’en avoir utilisé sur la tp, mais après tout pourquoi pas. Mon choix irait dans ce cas plutôt sur un micro sans transformateur type TLM...
Par contre en trompette lyrique, un couple de schoeps ou de km éloigné c’est assez courant, parce que l’on recherche dans ce cas le son projeté, et surtout de lui laisser du champ pour se développer pleinement
Le ruban est un grand classique mais essentiellement en jazz classique. Il est revenu en grâce au cours des années 2000 avec l’arrivée de nouvelles marques et la "redécouverte" de références, mais son utilisation reste assez marginale (par rapport aux dynamiques.)
Ceux que j’ai le plus utilisé -et je n’ai pas inventé la machine à courber la banane, loin de là- sont des dynamiques. Dans ou hors axe, avec comme trio gagnant le re20, le 441 et le 421. J’ai même utilisé un sm7b sur Maalouf pour un album de delerm....(c’était son choix).
Que ce soit en jazz, variété, latin, c’est dans 90% des cas ce qui fonctionne le mieux, avec éventuellement un petit statique si la pièce s’y prête pour récupérer un peu de profondeur.
Voilà MON retour d’expérience basée sur du vécu, sur la captation de la trompette, qui sans se vouloir universelle, me semble tout de même extrêmement répandue.
Salut, j’ai joué un peu de trompette et j’ai eu la sourdine "silent brass" de Yamaha, avec son petit boitier et sa sortie casque.
Repiquer la sortie casque pour la faire rentrer dans la table de mixage, c’est très simple. Je pense que ça peut être amusant, mais peut-être décevant au niveau du son.
la sourdine c’est pas top pour enregistrer …
tu me dira Miles Davis quand même
Alors Miles justement à beaucoup été enregistré avec du statique… à lampes.
Etrange comme les ricains sont attachés aux tubes (sans jeux de mots… quoique si après tout )
Enfin pas que car je connais aussi de très grands ici en France qui aiment les lampes - moi je ne suis personne à côté d’eux.
Quant à dire que en Jazz etc le dynamique est ce qui marche le mieux c’est un peu péremptoire (mais bon : on va s’y habituer c’est pas bien grave) - en live oui sans soucis.
Alors de mon côté j’ai bien essayé quelques références citées par le otto mais j’aime pas : j’aime le son des lampes j’y peux rien.
Et parce que j’aime douter de tout y comprit de moi même et que donc l’on donne le choix à un artiste en faisant des essais - ce qui au passage est tout de même une des principales qualités d’un ingénieur en lieu et place de lui imposer un mic - la préférence après comparaison A/B va à soit pour un des Royer ou du Neumann… non non pas des TLM.
Nous pouvons aussi ajouter que la notion d’universalité n’est pas nécessairement LA chose qui systématiquement donne les meilleurs résultats. Ceci étant c’est tout de même un excellent moyen de ne pas se foirer.
Bien des gens de talent sont souvent sortis des sentiers battus justement donc, attention à l’argument de notoriété.
D’ailleurs à propos de notoriété bien des ingénieurs grammyfiés ont eux aussi leurs formules qui fonctionnent et comme ils sont légions et je suis certain que notre ami otto en fait partie, il est bon de faire des essais, de comparer, de se faire son idée en fonction de ce que l’on a aimé.
J’adore le son de mon 149 ou de mon C12 qui furent mes deux seuls micros à lampe perso, et j’ai adoré travailler avec des 47 ou de 67 à la maison de la radio.
Pas de problème avec ça.
Toutefois, ces gros statiques nécessitent un éloignement important pour atténuer leur hyper sensibilité et leur propension à capter les bruits mécaniques des instruments (inévitables) et que les musiciens détestent entendre.
De plus, pour les musiques latines, caribéennes, le jazz moderne, la funk, soul etc, ils privent les trompettistes d’une technique de jeu importante qui consiste à jouer avec le micro comme une extension de leur instrument. Ils s’approchent, s’éloignent, jouent dans l’axe ou désaxé en fonction du timbre recherché, et utilisent beaucoup la technique de fade qui consiste en fin de phrase à baisser l’instrument pour obtenir une chute naturelle du son.
Et ça avec un gros statique c’est quasiment impossible car sa tolérance au desaxage est plus faible ou moins marquée selon comment on voit les choses (ce qui en fait également une de ses principales qualités d’ailleurs).
Par ailleurs, se pose la question de la place de la trompette (ou du sac, trombone, clarinette, flûte) dans la production. Si c’est l’instrument lead ou soliste, placé naturellement au dessus des autres, pas de problème : le son très large, ouvert et assis du 149 fera merveille… mais dans le cas contraire, ça va être compliqué de rentrer l’instrument dans la masse orchestrale.
Et le boulot d’ingénieur du son c’est souvent celui d’anticiper la place ou la destination d’un instrument.
Bien sûr, en écoute comparative, chaque musicien préfèrera une captation plus riche et flatteuse mais c’est de la responsabilité de l’ingé son que d’envisager le projet dans sa globalité et pas comme une superposition ou une juxtaposition d’individualités fortes. De la toute petite expérience ça ne marche que rarement, et essentiellement pour des formations minimalistes.
Après en jazz pur, c’est loin d’être ma spécialité, je n’en maîtrise pas tous les codes et n’ai pas nécessairement toutes les références pour prétendre à connaître tous les cas de figures liés à ce genre musical.
Toutefois, j’ai dû enregistrer une petite dizaine de formations de jazz trad, et dans la plupart des cas c’était en situation de jeu live ce qui limitait grandement l’usage du statique.
Par contre, en reggae, funk, soul, genres musicaux dans lesquels la place des instruments est très établie, c’est dynamique systématique.
Alors peut-être ne suis-je qu’un piètre conformiste, préférant le confort des sentiers battus, mais lorsque tu gères une séance studio avec une personne qui paie studio, sondier, musiciens et qui voit que chaque heure représente plus de 300 euros, il est normal que l’on attende des résultats et pas de l’expérimentation, de la quête ou de la recherche. On n’est pas dans le confort d’un homestudio quasiment gratuit avec des musiciens qui vivent d’amour et d’eau fraîche… c’est la dure réalité des productions qui s’impose. (J’ai obtenu ce tarif en additionnant 600 de location studio, 400 de sondier, et 4 x 400 pour 2 services de 4 musiciens -tarifs modestes dans un studio moyen, avec un sondier lambda et des zicos du même acabit-… sachant qu’en réalité il faut ajouter une partie de la rémunération du producteur délégué, les frais de restauration et éventuellement d’hébergement, de transport, etc)
Quant au TLM qui te fait ricaner, sache que le 170 est sans doute l’un des micros les plus utilisés en captation de pupitre dans un jeu en ensemble, car il est est très très linéaire (presque chiant) mais dispose d’une excellente rejection qui permet lors du mixage de direction d’orchestre, d’avoir des amplitudes de gain de +/- 10dB sans déséquilibre ni distorsion de phase, le tout avec un headroom supérieur à 150 dB.
Un régal à travailler pour qui cherche une excellente restitution spectrale et dynamique, notamment en musique de film.
Je l’ai d’ailleurs découvert lors d’une captation pour une musique de film.
Après, si tu trouves des prods qui acceptent au moment de la captation des prises de position radicales - càd qui limite toute l’attitude lors du mixage -, l’incertitude, la prise de risques et l’expérimentation, tant mieux pour toi. Ça ne m’est pas arrivé très souvent… ça ne doit pas être un module obligatoire à l’ESSEC ou à supdeco.
Je crois d’ailleurs que c’est une des principales différences entre ce qui se faisait jusque dans les années 80 et ensuite : avant 80 on faisait le son à la prise, avec des choix drastiques (et souvent subis dans ce que m’ont rapporté les ingés et zicos ayant connu cette période...) pour palier le manque de souplesse du mixage (les plus gros magnétos devaient tourner en 24 pistes et le choix des périphériques était moindre, même si qualitativement parlant, un neve ou une 4000 ne seraient pas pour le déplaire), alors qu’ensuite on a privilégié des captations plus ouvertes, moins caractérielles, sans doute plus neutres et fidèles pour colorer, filtrer, adapter à sa guise, mais en réalité au service de la musique, lors du mixage. Deux époques, deux écoles.
Voilà ce n’était qu’un retour d’expérience basé sur du vécu en situation réelle.
ah enfin on peut parler chiffons sans moutarde… quoique le coup du ricanement…
les M149 sont très bien en mode cardio pour du piano + contrebasses : de beaux micros incontestablement et j’en ai toujours été content sur ces deux instrus. De même une captation ST de guitare acoustique le rendu est divin.
Les C12 absolument parfaits pour des OH, des voix, des guitares acoustiques (peut-être plus en version ambiances qu’en proximité) -
Les U67 sont parfaits également en petites formations tout comme pour les sessions studios big bands live à raison d’un par pupitre pour ce qui est de TP et Sax. Si la salle le permet en mode omni on aura un bien meilleur rendu au mix sur le plan de la profondeur et de la spacialisation. Et vraiment pas besoin de les éloigner des pavillons. Pareil en formations reggae rock/funk. Donc là aussi ma préférence ira vers du tout lampes + rubans - là aussi en omni.
De plus sur un sax dans ce registre de musiques il n’est pas questions de tenter quoique ce soit en atténuations car le son du sax sort aussi par les clefs donc, il est important pour le positionnement du micro de l’avoir et sur la pavillon et sur les clefs.
Sans compter que lors du mix et dans cette masse d’instruments les bruits en question ne s’entendent pas.
Perso je n’ai pas assez confiance pour faire des expérimentations mais en revanche ils sont légions à l’avoir fait donc les impératifs de fric/production ne sont pas un souci pour les gars en question.
Non point de ricanement pour ce qui est du TLM ce n’était pas le sujet du MP mais juste de ce que tu appelles du "gros statique".
Je n’ai jamais fait de classique en gros orchestres mais les retours sur les statiques en mode onmi fonctionnent à merveille sur cuivres et cordes. quant aux TLM tant que l’on ne parle pas du 103 ça va.
En voilà de la trompette, et pas que ! :
www.dropbox.com/...19 RV595 Judicabit.mp4?dl=0
Et le VX 800 à display rack sans bistouriquette inversée, on en parle ?
Merci à tous les 2 pour vos conseils. Malheureusement, la plupart d’entre nous en home studio devons nous débrouiller avec un matos limité pour tout enregistrer du chant à la contrebasse en passant par la trompette, par ex un AKG C3000 et un SureM58. Mis à part les voisins dont on s’occupe chacun à sa manière, comment me conseilleriez-vous d’enregistrer, pour une maquette, une trompette dans une pièce de 9m2 servant de studio. Style trio jazz acoustique Trompette/guitare/contrebasse, et en l’occurrence pour le morceau considéré, une performance trompette lead se rapprochant plus du son clair de la trompette classique. En re-re donc pas de problèmes de fuite des autres instruments (mais le "studio" est loin d’être pro donc ambulances, sirènes et clodos peuvent se retrouver sur la prise). Merci++ pour vos conseils.
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