Alors travaillant dans ce milieu (le web) je peux penser et c’est la façon dont je vais me produire que c’est comme un business comme un autre ou presque.
Au lieu que cela repose sur une entreprise (mais on peut faire le parrallèle avec un groupe) ça repose sur la personnalité du musicien (comme l’entrepreneur pour une entreprise individuelle).
Donc tu as deux choix :
- Vouloir devenir une star et chercher à être ultra visible
- Vouloir faire petit mais costaud (capitaliser sur un album, des petits concerts, un succès basé sur ton aura et pas sur les médias)
Internet est le bon canal. On peut le faire même sans les réseaux sociaux, ce sera mon cas et sans Youtube (là faut vraiment être breton).
L’idée est de fédérer une communauté autour de toi avec un point de ralliement (le mieux reste un site qui t’appartient avec une liste email pour les news + éventuellement réseaux sociaux). Après tu passes aux canaux de diffusion (j’ai pas encore tester) et les médias.
Mais dans les faits, si tu créé une énergie par toi même qui attire sans chercher à demander aux autres de venir te voir, c’est les médias qui te contacterons. Après tu peux refuser et choisir de ne t’adresser qu’à certains magazine qui touche ta cible auditrice par exemple.
Construire par soi même, rester indépendant, rester humble, les plus grands compositeurs disaient que la musique leur était inspiré par dieu ! C’est ma façon de voir les choses, et internet est le bon outil.
Cependant faire attention à ne pas faire n’importe quoi : ne pas faire des choses qui pourrait te nuire professionnellement.
C’est plus l’avis d’un pro du web que d’un musicien mais si ça peut t’aider...
je suis fortement intéressé par ce que tu propose je suis rappeur/chanteur dans le style années 90’s-2000’s
Pour sévir dans le secteur en tant qu’amateur depuis de nombreuses années, internet a radicalement changé la donne en permettant au musiciens d’être potentiellement vu et entendu par des millions de personnes worldwide. Mais ça c’est la plaquette publicitaire car l’offre est tellement pléthorique qu’il faut donner envie au public de venir te voir.
Pour un amateur qui publie en CC l’aspect financier ne rentre pas en jeu car ce n’est pas le but recherché. Je suis plus dans le partage et l’échange musical, une sorte de thérapie pour l’humanité même si l’objectif est d’avoir le cercle le plus grand possible.
Premier constat : quitter le territoire national et chercher à se faire connaître en Angleterre et aux US. Je suis hébergé sur des sites anglophones et j’ai au minimum 100 fois plus de vue que sur du français. Cela m’amène à modifier ma chaîne Youtube en créant une autre chaîne uniquement anglophone.
Deuxième constat : le réseautage fonctionne bien aussi, j’ai des grosses chaînes Youtube qui ont diffusé certains de mes morceaux, tout comme des radios FM parisiennes parce que j’étais soit fan de la chaîne ou engagé dans le logiciel libre. En fait ça se fait naturellement au gré des rencontres.
Comme je disais plus haut, il y a des millions de gens qui ont les mêmes aspirations que toi et comme je disais à un groupe ami que je connais bien : "Si tu fais de la pop mille fois entendue, quelle magie va te faire percer? La musique doit être originale, clivante, exploratoire de nouvelles pistes… c’est le seul moyen de trouver sa place dans la visibilité web.
La musique doit être originale, clivante, exploratoire de nouvelles pistes… c’est le seul moyen de trouver sa place dans la visibilité web.
Non pas forcément, un bon gimmick entêtant peut largement suffire.
L’originalité n’est pas un choix, tu l’es ou tu ne l’es pas mais ce n’est pas quelque chose que l’on calcule, de plus l’originalité peut être excellente comme complètement absurde donc fédératrice ou pas du tout.
Avec tout ce qui a déjà été fait en 100 ans sur la musique c’est très compliqué de trouver une nouvelle piste, fait ce que tu aimes et soit auto critique avec la plus grande rigueur c’est déjà l’essentiel, après bon ou mauvais ce sera de toute façon compliqué, il faut s’arracher.
C’est bien ce que je voulais dire : sortir du lot avec le hook qui va bien ou créer de la musique clivante. La raison est simple, le Grand Patron est assez catégorique sur le sujet : « Tu n’es ni froid ni chaud – dit l’Écriture -, que n’es-tu l’un ou l’autre ! Ainsi, puisque te voilà tiède, ni chaud ni froid, je vais te vomir de ma bouche » (Ap 3, 15-16). D’ou l’intérêt de la cold wave, du disco, du funk ou de la fusion…
Je te rejoins dans l’idée de faire ce que l’on aime et selon ses envies. Tu imagines le dilemne quand tu viens de vendre un album triple disque de platine et que tu as envie d’explorer de nouveaux horizons alors que ta maison de disque voudrait juste que tu fasses la suite dans ce qu’attendent les fans… Monde cruel