Comment vivez vous de la musique?
En allant bosser à l’usine
Me remercie pas, c’est cadeau, Joyeux Noël !
Je tiens quand même à te remercier OWEN57, tu me fais retomber dans la réalité.
On a tendance à s’emballer quand ça commence à marcher
Bonsoir,
Il faudrait que tu sois plus précis sur ce que tu souhaites éclaircir, la SACEM n’est en rien dépassé ( ça ne veut strictement rien dire, ce n’est pas la dernière appli à la mode… ), et oui il vaut mieux en devenir adhérant si tu es auteur-compositeur et veut à la fois protéger tes œuvres et percevoir les revenus issues de leur exploitation commerciale...Un jour.
Pour mieux comprendre : www.sacem.fr
Créé en 1851, un héritage de la révolution, elle a espérons le de beaux jours devant elle.
Le SESAM est une autorisation de diffusion de musique ( celle des autres) dans les lieux publics délivrée par… La SACEM.
La SABAM est la SACEM Belge…
Quand à la question " Comment vivre de la musique" elle est déjà abordée dans plusieurs post du forum.
Bon, j’ai mal formulé tout ça...
La vrai question c’est: Comment protéger sa musique et éventuelement récupérer des sous sous dans la popoche?
Mais du coup, si l’on veut rentrer à la SACEM, il faut justifier d’une dizaine de diffusion dans une période de 6 à 12 mois.
C’est moi ou on marche sur la tête? Comment te fais tu diffuser si tu n’es pas dans leur répertoire? Comment protéger tes morceaux pendant cette période de transition?
Visiblement la SABAM ne nous enquiquine pas autant… tu t’inscrits, tu leur envois tes morceaux, et c’est réglé...
Mais qu’est ce que ça vaut niveau gestion des droits, pourcentage de commission, zone d’action?
Ce qui me fait raler avec la SACEM, c’est que, apparement (je n’y suis pas donc je ne sais pas vraiment ce qu’il en est) tu ne peut pas vraiment être maitre des tes prods. Si tu veux "donne"r une chanson à ton pote qui fait des jeux vidéos, il va payer la SACEM...
Alors que c’est un super pote et que tu voudrais l’arranger au mieux...
d’ou la deuxième question: Est-ce que le fait d’être à la SACEM ne vous bloque pas dans vos démarches?
Tout ça est un peu obscure pour moi, pour le moment...
La Sacem est un partenaire pour les artistes, pas un flic chargé de leur taper sur les doigts ou un agent du fisc. Concernant les attestation de diffusion c’est assez varié en fait, la réalisation d’un premier disque avec l’acquitement de la SDRM ( que l’artiste récupère ensuite ) compte aussi, une radio associative peut en délivrer...etc.
Mais je crois que le mieux serait de prendre contact directement avec eux sur les démarches à suivre, ils sont là pour ça.
C’est ce que j’ai fais. C’est la dame de la reception qui m’à demandé un justificatif de 10 diffusions. Elle ne m’à pas parlé de la possibilité de passer par la sdrm avec un ep...
Merci pour l’info, je vais creuser de ce côté là. ..
Quoi qu’il en soit, ça reste clair comme du jus de boudin, et ce depuis des années et des années, persuadé qu’il ya un malin plaisir à entretenir cet obscurantisme délibéré vis à vis des "p’tits amateurs". Bah oui, faudrait pas que nous autres venions bousculer l’ordre établi et perturber le sérail émaillé des gros producteurs et distributeurs régnant sans partage sur la merde à diffuser !!
La seule équation valable (comme dans bcp de domaines) : relations + fric… et hop ! coup de piston !!
Si j’étais toi je ne me poserais pas la question de l’inscription SACEM tant que tu n’es pas diffusé ou commercialisé "réellement" (pour la nécessaire protection l’envoi à soi même suffit, le prix d’une LRAR, ou à la rigueur, un dépôt à la SNAC, 35 EUR/4 chansons).
Le numéro de sociétaire ne trompe pas une personne ne serait-ce qu’un peu informée même si j’admets volontiers que cela peut être grisant d’avoir ce statut quand on débute.
Il y a aussi le statut de sociétaire professionnel de la SACEM et et celui définitif, c’est juste une histoire d’atteindre (ou dépasser) en droits perçus des sommes d’aprox. 15 kEUR ou resp. 30 kEUR en moyenne sur les 3 resp. 4 dernières années… (à titre de comparaison le SMIC annuel 2017 était de ~18 kEUR)
Comme cela a été déjà dit si bien sur ce forum un professionnel est une personne qui gagne sa vie avec son art, la frontière est bien là, et non pas le statut de sociétaire !
Et pour répondre à ta question je suis pour ma part un slashiste (slash la barre oblique et non pas le guitariste) pour : job alimentaire/compositeur wanna be.
De quoi te (nous) faire patienter (!?) une vidéo que j’ai postée sur un autre forum et qui mérite un regard plein d’espoir (!?)
Oui il faut quand même dire que ce n’est pas simple de débuter dans le domaine quand on ne connait pas les rouages.
Si l’on veut gagner sa vie avec son art, ça prend du temps, tout mettre en place, démarcher, répetter, créer...
Je sais très bien que je ne vais pas gagner de quoi payer des impôts avec mes quelques compos cette année, ni probablement la suivante, et ainsi de suite…
Devenir sociétaire dans le fond, on s"en balance un peu, l’important c’est bien d’avoir la porte ouverte pour diffuser ce que l’on fait.
Et si je me pose la question maintenant c’est bien parceque je démarche les radios, et que je suis en train de finir l’EP, qui sera bien évidement commercialisé (bon par contre je suis un mauvais commercial, je le vends à 0,00€ TTC )
Et puis récupérer un peu d’argent avec ses droits c’est bien, mais visiblement il faut que tu sois partout pour "essayer" d’assurer un SMIC.
Du coup, peut on par exemple vendre sa zik de façon autonome sur les différentes plateformes du web en étant inscrit à la SACEM?
Je me doute bien qu’il y a plein de petits détails qui mettent des batons dans les roues ou au contraire qui dynamisent pas mal la diffusion,
et c’est pour ça que je viens vous voir les zicos, il me faut savoir comment vous vivez la chose avant de rentrer dedans tête baissée.
A mon avis, ceux qui vivent bien la chose, je veux dire de leur/la musique ne trainent pas sur les forums. Ou d’après ce j’en lis, beaucoup sont de simples amateurs ici. perso je n’ai jamais tiré 1centimes de la musiques, et toujours payé pour jouer plutôt que l’inverse.
La SACEM te permettera au moins d’être rémunéré sur les diffusions de tes morceaux. Après c’est comme tout, comme n’importe quel produit: pour gagner de l’argent, il faut que cela se vende, qu’il y ait des acheteurs, au moins potentiel.
Ta musique est pas mal, comme tu le suggères "inclassable", et au niveau de la "mode" (c’est quand m^me ce qui fait vendre) je ne vois pas qui serait intéressé. Par contre je verrai bien tes musiques en bandes sons de films/téléfilm/générique émissions de télé. c’est à creuser.
Sinon, si tu fais ta musique chez toi, de ta chambre/studio/etc tous seul, c’est sure que c’est dur de se faire un "réseau", comme dit plus haut c’est essentiellement le piston, les réseaux (et le pognon) qui peuvent te faire connaitre ou tes musiques.
Du coup, peut on par exemple vendre sa zik de façon autonome sur les différentes plateformes du web en étant inscrit à la SACEM?
Et pourquoi ne pourrait on pas ? On dirait que tu perçois la SACEM comme un organisme détenteur de tes droits et responsable de la diffusion de tes titres
Les plateformes de streaming, Spotify, Deezer, YouTube, ont des accords de licence avec la Sacem extrêmement peu rémunérateur pour les artistes, mais c’était ça ou rien jusqu’à il y a encore pas très longtemps. Il faut des millions de vues pour commencer à vraiment générer des revenues ( que la SACEM collecte et reverse ensuite à l’artiste pour faire ultra simple ).
Tu ne vends pas ta musique, tu la diffuses, ce sont les diffusions qui génèrent des droits OU tu vends le support physique sur lequel elle se trouve ( CD, vinyl ), ou numérique ( téléchargement).
Pour faire simple et partir sur de bonnes bases l’industrie musicale n’est pas quelque chose d’opaque, c’est juste que sa compréhension fait intervenir plusieurs secteurs d’activités, pour " vivre de la musique " il faut exercer plusieurs métiers et donc commencer par apprendre qui ils sont, donc voici la bonne référence actuelle et bien sûr les site de la SACEM et de l’IRMA:
Pour ce que ca vaut, je te fais un retour d’experience :
Je travaille régulièrement pour une boite de prod qui fournit du contenu musical pour des émissions TV ( un éditeur, en somme), et pour bosser avec eux, il a fallu que je m’inscrive à la Sacem. Rien de très compliqué, il faut que tu justifies d’une diffusion "commerciale", c’est à dire sur une plateforme qui génère de l’argent. En l’occurence, pour moi ça a été youtube, avec une musique qui m’a valu quelques 150 vues. Donc un truc plutôt confidentiel, pour pas dire une merde. Et tout c’est bien passé.
Maintenant, c’est une sphère un peu particulière, je réponds à des commandes, ce n’est pas forcément des morceaux que j’ai fais moi en amont ( ça peut arriver aussi, mais c’est plus rare).
Tout ça pour dire que c’est plus simple que ce qu’on croit, il suffit de venir avec au moins un titre diffusé sur youtube, et 10 titres que tu as enregistré, peu importe si ils sont diffusés, pour pouvoir devenir sociétaire. Ce qui te donne le droit, SI la boite qui diffuse ta musique déclare ce qu’elle diffuse (peu ne le font pas, quand tu te fais taper sur les doigts ça fait très très mal) de récupérer des sous dessus, tu as tout intérêt à les protéger.
Je pourrais pas vivre sans musique,
et comme beaucoup beaucoup de passionnés,
je survis grace a un boulot alimentaire, un bon boulot et je ne me plains pas.
Je travaille régulièrement pour une boite de prod qui fournit du contenu musical pour des émissions TV ( un éditeur, en somme), et pour bosser avec eux, il a fallu que je m’inscrive à la Sacem. Rien de très compliqué, il faut que tu justifies d’une diffusion "commerciale", c’est à dire sur une plateforme qui génère de l’argent. En l’occurence, pour moi ça a été youtube, avec une musique qui m’a valu quelques 150 vues. Donc un truc plutôt confidentiel, pour pas dire une merde. Et tout c’est bien passé.
Maintenant, c’est une sphère un peu particulière, je réponds à des commandes, ce n’est pas forcément des morceaux que j’ai fais moi en amont ( ça peut arriver aussi, mais c’est plus rare).
Tout ça pour dire que c’est plus simple que ce qu’on croit, il suffit de venir avec au moins un titre diffusé sur youtube, et 10 titres que tu as enregistré, peu importe si ils sont diffusés, pour pouvoir devenir sociétaire. Ce qui te donne le droit, SI la boite qui diffuse ta musique déclare ce qu’elle diffuse (peu ne le font pas, quand tu te fais taper sur les doigts ça fait très très mal) de récupérer des sous dessus, tu as tout intérêt à les protéger.
Voilà, une bonne explication, merci, ça, c’est clair… !!
@saintgermainmusique:
C’est clair que ce n’est pas gagné dans mon cas… Mais je me bouge bien le cul pour remédier à tout ça, que ce soit en créant des contacts ou en démarchant fanatiquement. J’ai d’ailleur trouvé 4 ou 5 radios susceptibles de me diffuser malgrès que je ne sois pas à la mode. Pour ce qui est des musiques de film / génériques / émissions, je ne sais pas ou m’adresser...
Si vous avez des tuyaux je suis preneur.
@le comte:
Effectivement j’ai peur de me faire enfler mes droits avec la SACEM… Quoi de plus normal quand on ne sait pas ou l’on va? Mais tu as raison, à moi de me renseigner.
@antoineprry:
Très intéressant retour d’expérience. Si il suffit de poster sur youtube/soundcloud ou autres plateforme générants des revenus, la chose est beaucoup moins compliqué.
@djPessoa:
Tu fais comme beaucoup, et je fais pareil, seulement au bout d’un moment on a parfois besoin de pousser un peu plus loin. Perso mon métier actuel me gonfle, et je me reconverti en technicien son dès novembre. ce qui peut me permettre de créer un petit réseau et rentrer dans un autre univers. Alors à y être autant entreprendre un projet parallèle...
je me reconverti en technicien son dès novembre. ce qui peut me permettre de créer un petit réseau et rentrer dans un autre univers
je pensais entre autre à cela: quoi de mieux que de bosser dans un studio ou structure lié à la musique pour créer des contacts, mises à part faire des concerts, ou l’on fait également des rencontres.
Salut à tous, la Sacem est utile pour ceux qui veulent se produire, jouer live", vouloir évolué dans le système formaté (radio/tv....)selon le genre de musique. Malheureusement pour ceux qui sont dans le circuit indépendant, cela n’apporte pas grand chose. .y a qques années mon groupe rock avons sorti deux albums,compil sur deux labels européen; de grosses tournées en salles et festival. ..le 1er album a été même distribué à la Fnac! !pour des amateurs’ éclairés ’ on s’est bien fait bien plaisir pendant 5année. ..
La musique m’apporte des cacahuètes, je n’en vie pas, mais sa me dépanne.
Vers mes 21 ans j’ai été à la Mairie de ma commune j’ai demandé ce qu’ils proposaient comme activité artistique dans l’association familiale, et j’ai proposé de donner bénévolement des cours d’initiation à la guitare pour les enfants de 7 à 12 ans.
Je n’ai fait que 2 mois de bénévolat et vue que sa à intéressé du monde, que les parents et enfants m’apprécient,ils ont décider de me rémunérer et me déclarer via l’association familiale au CEA (Centre national Chèques emploi Associatif), pour 18 h par mois à 20€/h.
J’ai 11 élèves, quasiment que des filles et à coté de sa je compose avec un amis en projetant de créer un groupe.
Sinon actuellement je travail en intérim et cherche un CDI.
Je suis heureux de partager la musique avec les enfants et cela semble réciproque.
j’ai vis de la musique depuis 40 ans c’est pas tout les jours facile mais c’est mon choix et ma liberté,
le patron c’est moi
si demain j’ai de pas de quoi faire vivre ma famille c’est que j’ai pas assurer
vivre de la musique c’est prendre des risques.
Vivre de la musique et maîtriser l’orthographe grammaticale ainsi que la syntaxe ne sont pas antinomiques…
Tolérance, tolérance… Vivre de la musique c’est pas simple, un peu comme la classe moyenne vivre tout simplement
Personnellement je vis principalement de la direction de chœur, un peu de cours de chant et quelques rares cachets.
En tout cas cette histoire de SACEM j’ai vraiment l’impression que c’est de l’escroquerie, à moins d’être Jean-Jacques Goldman, c’est plus quelque chose qui fait perdre de l’argent qu’en gagner...
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Tu me fais trop marrer!
T’as surtout pas digéré la petite claque que je t’ai mise la dernière fois! Et en matière de suffisance, tu t’en sors pas mal non plus!
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Il y a bien des fautes d’orthographe grammaticale et de syntaxe dans les messages de Nataliv et de Woodrock. Avant de m’agresser relis bien les messages auxquels je fais allusion.
Après, je faisais juste une constatation...
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Pour ma part, j’ai renoncé depuis belle lurette à vivre de la musique.
Il y a de cela très longtemps, début années 80, j’ai été guitariste dans un groupe nantais qui venait de gagner le Golf-Drouot et de signer, dans la foulée, chez Vogue sous le nom de Taurus 5.
Nous avions pour producteur indépendant Jean-Philippe Iliesco qui fit, au passage, fortune avec Space.
Bref, nous pensions avoir fait le plus dur et nous nous imaginions vraiment en haut de l’affiche.
En fait, ce fut un immense gâchis humain lié aux problèmes d’égos démesurés ainsi qu’aux peu de revenus que nous percevions contractuellement.
Pris à la gorge financièrement et désirant poursuivre mes études, j’ai donc fini par quitter le groupe après avoir été remplacé par Marc Tobaly ( ex Variations) l’espace d’un 45 tours.
Ps: Malgré cet échec personnel, j’ai continué à faire du "baluche" et à prendre des cours de guitare avec J-Luc Chevalier ex guitariste de Magma.
En tout cas cette histoire de SACEM j’ai vraiment l’impression que c’est de l’escroquerie, à moins d’être Jean-Jacques Goldman, c’est plus quelque chose qui fait perdre de l’argent qu’en gagner...
Sur quoi te bases-tu pour dire ça ?
Il y a certes des bases de répartitions globales discutables, lorsqu’il s’agit de cotisations forfaitaires d’établissements publics par exemple (auquel cas, ceux qui bénéficient de la rétribution de cet argent-là sont ceux dont les titres sont les plus exposés durant l’année).
Pour autant, ça fait environ 35 ans que je suis sociétaire et n’ai jamais constaté d’anomalies flagrantes quant à mes propres titres, même si parfois il faut attendre plusieurs années pour percevoir certains droits d’exécution publique.
J’ai bossé à un moment donné dans la pub radiophonique (indicatifs et jingles), et crois-moi que la sacem joue son rôle (j’ai parfois eu l’impression de gagner au Loto).
La Sacem te fait gagner de l’argent si tes oeuvres sont diffusées. C’est aussi simple que ça.
La Sacem te fait gagner de l’argent si tes oeuvres sont diffusées. C’est aussi simple que ça.
C’est juste.
Je n’ai vu ni suffisance ni mépris, du moins dans le post d’Angie; mais il est vrai que je ne vois pas le mal partout.
Par contre on voit partout et de plus en plus souvent depuis quelques années, des gens ne même plus savoir écrire ni parler leur propre langue maternelle. Ici comme ailleurs, indépendamment de leur métier et sans raison aucune, aussi ampoulée ou ad hoc soit-elle. Entendu que personne n’est parfait, ni à l’abri d’une erreur, d’une faute de frappe, voire de dyslexie ponctuelle; mais là il ne s’agit pas de ça. Bon, ce n’est après tout que le déterrage d’un post qui a presque un an…
https://www.zikinf.com/forums/comment-vivez-vous-musique-t5147690.html#p437292
Il y a certes des bases de répartitions globales discutables, lorsqu’il s’agit de cotisations forfaitaires d’établissements publics par exemple (auquel cas, ceux qui bénéficient de la rétribution de cet argent-là sont ceux dont les titres sont les plus exposés durant l’année)
Un pote qui fait des sonos m’avait raconté que pour rétribuer les ayants droits des morceaux diffusés, la SACEM avait deux façons de procéder : soit chaque morceau passé était reporté dans une liste, soit cette liste n’était pas établie et dans ce cas l’argent allait aux "têtes de liste", donc des Goldman et autres Hallyday, même si aucun de leurs morceaux n’avait été joué ! Et comme lister tous les morceaux est le plus contraignant, le plus souvent les mecs ne le faisaient pas. Au final ce sont ceux qui gagnent le plus d’argent qui ratissent le blé qui aurait dû revenir à ceux qui en gagnent le moins. Difficile d’imaginer répartition plus injuste.
Là je trouve que tu abuses avec cette image assez ignoble ! Faire une remarque sur l’expression écrite assez calamiteuse de certains n’a rien à voir avec le régime nazi !
Le message d’Angieblue n’avait rien d’agressif et il n’y a aucun mal à demander plus d’attention de la part des intervenants lorsqu’ils écrivent sur le forum. Je prônerai toujours moi aussi la tolérance, il n’empêche que les messages bourrés de fautes ne m’incitent pas et ne m’inciteront jamais à faire de gros efforts pour répondre, surtout si je dois passer deux fois plus de temps à comprendre ce qui est écrit !
En résumé : quelques fautes, ça passe, plein de fautes, ça lasse.
Bigre, ça c’est du vécu ! Sans être indiscret, tu avais quel âge à l’époque ?
Tu as raison, mais la Sacem raisonne de cette façon : si un restau diffuse de la musique en radio (ou même à partir de sa play list personnelle), il y a de fortes chances que statistiquement ce soit aujourd’hui (au hasard) Maître Gims ou Big Flo & Oli, comme hier JJ Goldman, effectivement. L’argent va à l’argent, mais ce n’est pas nouveau
C’est injuste, soit, et au passage, la Sacem est aussi une entreprise de racket organisé (exemple, si lors de la fête de fin d’année d’une école, les élèves se contentent de chanter "A la claire fontaine" a cappella, l’établissement paiera quand même + ou - 60 €), mais nez en moins, il est tout aussi injuste de dire que la Sacem ne fait pas son boulot quant à la répartition des droits lorsque les oeuvres sont déclarées.
Bigre, ça c’est du vécu ! Sans être indiscret, tu avais quel âge à l’époque ?
22 ans, Jean-Christophe.
Suis né en 57.
@Adventice: Oui, c’est vrai qu’il y a du pour et du contre.
@H.Gruber: Hé bien en tout cas tu auras vécu ça, à tout prendre ça n’est pas donné à tout le monde non plus.
@Patachew: Non, sérieusement…
@H.Gruber: Hé bien en tout cas tu auras vécu ça, à tout prendre ça n’est pas donné à tout le monde non plus.
Ce n’est pas faux...même si je ne suis certainement pas le seul sur ce forum à avoir vécu, dans ce registre ou un autre, une expérience peu ordinaire.
Perso, c’est la musique qui vit de moi… mais c’est pas le sujet
Excellent.
"A la claire fontaine" a cappella, l’établissement paiera quand même + ou - 60 €
Tu es certain de ça ?
Et en quel honneur ? Cette chanson doit avoir quelques siècles, son auteur est probablement inconnu, en quoi Maître Gims toucherait-il des droits dessus ?
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J’en suis d’autant plus certain que j’ai bossé en milieu scolaire, et rempli les formulaires prévus à cet effet
Tu paies un forfait, point. Même chose pour toute association ayant une activité festive ponctuelle...que la musique ait un rôle prépondérant ou pas.
Je sais, c’est révoltant, je suis le premier à le déplorer.
Un compositeur témoignait que dans les années 50/60 aux USA, des gens ont réalisé qu’ils pouvaient faire fortune en faisant circuler des galettes de plastique emballées dans du papier carton. Ils ont donc investi en s’improvisant producteurs, mais n’y connaissant rien ils choisissaient leurs groupes largement au pifomètre. Ce qui malgré tout aura permis l’existence d’une large palette de styles, et au moins ouvert des opportunités à pas mal de musiciens et compositeurs.
Par la suite le métier s’est vite réduit à une corporation administrative et bureaucratique centrée non pas sur l’art mais uniquement sur le retour sur investissement. D’où un ratatinage de la diversité par la mise de tout le paquet sur un seul poulain (ou quelques-uns) qui sera matraqué sur tous les médias de diffusion jusqu’à ce qu’il rapporte plus qu’il n’a été investi sur lui (si cela vous rappelle quelque chose) Un peu comme un joueur ayant dépensé tout son argent à une table de jeu, y est enchainé par la logique gain/perte, et contraint à ne plus la quitter. Une fuite en avant qui ramène en arrière en faisant du sur place.
Sous cet historique, vivre de musique ressemble plus à un Graal qu’à un but atteignable par ceux qui y aspirent.
That’s it ! Hats off to Frank seriously.
Pour moi, non pas un héros mais un mec qui savait se servir de sa cervelle, ce qui est déjà pas mal.
rempli les formulaires prévus à cet effet
Je suis sidéré que les établissements scolaires soient soumis à ce genre d’obligations
Il ne s’agit pas d’une entreprise commerciale, quand même.
X
Ah les requins !c’est moche
Ouais, ben dans ce cas précis, j’appelle ça des parasites.
Comme Lagardère, si tu ne vas pas à la sacem, elle viendra à toi...en épluchant les journaux à l’affût de la moindre manifestation, en envoyant des contrôleurs etc...
Ah dans mon ’milieu’ alternatif, indé on a pas trop de souci....Même mes albums sur certains labels (étranger) rien à voir… Heureusement vu le nombre limité des tirages et son fonctionnement de distribution etc… 😉
X
Ne venant pas du tout d’un milieu de musicien, mais ayant travaillé très longtemps avec les intermittents, j’ai clairement pas eu envie de faire ça !!!!
J’ai revu des copains musicos des fin 90… ils sont encore en train de se "situer" et de "se placer" 20 ans plus tard. Ils vivotent. Sauf que maintenant ils ont embarqué une famille là dedans. C’est pas sérieux. La musique ne passe pas avant tout.
Donc je pense que s’autoproduire, à savoir, avoir un vrai boulot et faire de la musique à côté oblige plusieurs choses :
1/ a limiter le temps qu’on y passe et donc à être plus carré et plus sérieux
2/ a se fixer des objectifs clairs
3/ a ne pas passer son temps à mélanger musique et "comment je vais faire pour manger et payer le loyer", donc prendre de vrais "risques" artistiques
4/ a choisir la façon dont on veut se développer : dans mon cas en dehors de tout cadre (producteurs, studio, diffuseurs, concerts...)
Il faut savoir que les musiciens qui tournent le mieux et qui gagnent le mieux leur vie dans la partie "basse" sont ceux qui font les baloches et les mariages !!! 3000 euros pour certains qui ont parfois de plus un boulot la semaine (j’ai travaillé sur les payes de ce secteur)
Donc c’est pas forcément le tube du siècle qu’il faut chercher.
De plus la majorité des grands compositeurs et peintres faisaient des commandes pour vivre pendant qu’il laissait leur partie créative vierge de toute contrainte financière. C’est ce que je pense reproduire : de l’alimentaire pour avoir le socle physique et psychologique pour créer sereinement.
Pour moi, pour que la musique reste un plaisir, il faut que l’argent soit du bonus ou de la reconnaissance, pas une obligation ou une contrainte (manger bouger.fr, faire des concerts alors qu’on veut pas, s’associer avec des cons, réseauter avec des bobos qu’on déteste...), pas un leitmotiv de reconnaissance de son ego (le chanteur de Balavoine). Un bonus point, l’essentiel c’est la musique.
JoJo La Breizh entièrement d’accord avec toi !
La musique a évolué, aussi bien dans sa façon de faire que dans sa diffusion. Les quelques musiciens que je connais qui consacrent 100% de leur temps ont des fins de mois bien difficiles et/ou des désillusions en pagaille. Le public est mouvant, de plus en plus.
Le + logique aujourd’hui, il me semble, c’est de s’assurer déjà un salaire et de faire du bonus. Je travaille sur commande depuis plusieurs mois, ça marche bien et ce qui m’est payé est un plus en complément de mon salaire. Ainsi je peux financer des projets musicaux plus personnels, du matériel ou simplement des loisirs. J’ai également la liberté de refuser des projets si ils ne me plaisent pas.
Certains diront que pour "réussir" il faut s’y consacrer 100% de son temps...Non, il faut s’organiser c’est tout. Chercher en priorité les plans qui payent (puisque l’on parle de vivre de la musique) et surtout se positionner comme un pro, face aux interlocuteurs qui le sont, dans la rigueur, le respect des dates imposées, etc...
A vos livestream ! Je passe l’info y en a que ça peut intéresser :
www.google.com/...musique-confinee-la-s… r-internet
Je comprend qu’un choix d’accordeur ou de fréquence d’échantillonnage agite plus le forum mais c’est tout de même une petite révolution cette histoire...
Enfin bon j’me comprend.
Mais non, c’est que tous les pros sont en train de préparer leur "livestream", du coup !
pfff ils m’ont renvoyé mon dossier d ’inscription 3 fois et là vu que j’ai pas de nouvelles je m’attends au pire…
ça compte ça ?
Ben c’est à dire que là c’est vraiment facile de faire cracher un peu de fric à la sacem, 20 mn de concert depuis chez soit, bim 76€, tarif syndical d’un cachet de 12h pour un musicien qui n’a pas changé depuis au moins 20 ans 😁
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