L'Alhambra |
Adresse : 21 rue Yves Toudic 75010 Paris 10 |
Concerts passés
Répartition par genre :
12/06/2018 | Les Funambules - entre 25 € et 30 € | |
11/06/2018 | Les Funambules - entre 25 € et 30 € | |
06/06/2018 | SPOON - 23,50 € | |
17/05/2018 | Flor Del Fango - 24,20 € | |
28/03/2018 | Charlie Boisseau - entre 25 € et 30 € | |
20/03/2018 | X Ambassadors - 23,50 € | |
12/03/2018 | Yiannis Kotsiras - entre 30,20 € et 52,80 € | |
07/03/2018 | Lukas Rieger - 24,70 € | |
14/02/2018 | INGA LILJESTRÖM - RAPHAËL IMBERT - entre 24 € et 29 € | |
13/02/2018 | AGATHE IRACEMA - SARA TAVARES - entre 24 € et 29 € |
Quelques problèmes de son, mais pas au point de nous gâcher le concert.
Acte 1 : J’arrive à l’Alhambra, cette salle de concert qui diffuse ce soir un concert des fatals picards. Le vigile à l’entrée vérifie mon sac, enlève le bouchon de ma bouteille d’eau au tiers remplie puis me dit que je ne vais pas pouvoir entrer avec mon sac puisque celui-ci contient, eux-mêmes soigneusement emballés dans un sac plastique, deux moelleux au chocolat : « Vous le mangez sur place, vous le jetez ou vous le déposez à la consigne ». 2 euros pour déposer deux moelleux au chocolat, ça ne m’aurait pas gênée si ce n’était pas quasiment le prix de l’aliment en question…
Acte 2 : Je me rends donc à la consigne et j’essaie de négocier avec le personnel sur place, pour qu’ils me gardent mon petit sac en plastique sans que je n’aie à payer 2 euros. Chose vaine. Je leur dis que c’est scandaleux de devoir payer ce prix pour des moelleux (un pain au chocolat, dis-je, dans l’ébullition générale). On échange alors des mots avec les deux personnes présentes. Je me résous à obéir, mais non sans remontrances, j’enlève mon ordinateur portable du sac, je remets les moelleux dans le sac, je leur donne deux euros et je leur tends le sac. Je pose également sur le comptoir la bouteille d’eau, en leur disant un truc méchant du style qu’il faut bien qu’ils servent à quelque chose, la poubelle en l’occurrence.
Acte 3 : Le concert se déroule, les fatals sont toujours aussi bons (que dis-je, ils s’améliorent de jour en jour).
Acte 4 : Je récupère mon sac à la consigne, puis je quitte la salle de concert. J’ouvre le sac pour remettre mon ordinateur dedans et là, ô surprise, je retrouve tout l’intérieur du sac trempé. Les copies de mes étudiants (je suis enseignante) sont imbibées d’eau, mes fascicules de cours pareil. Tout l’intérieur du sac est rempli d’eau. J’hésite à retourner à la consigne pour leur demander des explications, car je sais que c’est perdu d’avance… Mais en même temps, je suis tellement écœurée par la situation que je ne peux m’empêcher de le faire.
Acte 5 : Je retourne au comptoir. Je leur explique tout. Et là bien sûr j’entends de nombreuses choses très variées : c’est moi qui ai renversé la bouteille sans m’en rendre compte avant de leur donner le sac, c’est moi qui ai renversé la bouteille volontairement dans mon sac pour les accuser ensuite (version préférée de ces chers employés), ce n’est pas mouillé en fait (version qui sera assez rapidement invalidée au vu des dégâts causés). Mais bien sûr, ce ne sont pas eux, ah non ça c’est pas possible. Alors là on se comporte avec moi comme si j’étais une sous-merde, m’accusant de moi-même dégrader mes propres affaires (et même largement pire : les affaires que d’autres m’ont confiées, est-ce que ça va m’amuser de devoir rendre des copies abîmées à mes étudiants ?). Un des employés ne cesse de marteler à son collègue "ne lui réponds pas". Je ne mérite même pas cette peine.
Acte 6 : J’ai retiré mon ordinateur juste avant de leur donner mon sac, et celui-ci n’était pas mouillé, contrairement à tout le reste du sac quand je l’ai récupéré. C’est bien une preuve que l’inondation s’est faite après que j’ai confié mon sac à la consigne. Mais c’est peine perdue, je ne peux rien faire contre ça. Des documents de travail trempés, un mépris affiché, une soirée gâchée. Merci l'Alhambra. Et si l'on vous détériorait votre salle comme vous vous permettez de le faire avec les affaires de vos clients, est-ce que vous accepteriez la situation sans broncher ? Et si la personne qui avait fait ça avait l'audace de dire que vous l'aviez fait vous-mêmes, vous l'auriez pris comment ?
Ce qu'on fait quelques employés de l'Alhambra est tout bonnement scandaleux.